jeudi, février 28, 2008

L’évolution de l’atelier sur le marketing des services pour les télécentres et les outils du Web 2.0

En sa deuxième journée, l’atelier a suscité plus d’enthousiasme des participants à connaître davantage sur les notions apprises le premier jour. Après un résumé de la première journée et après avoir insisté sur la fidélisation de la clientèle, les participants ont fait un partage sur les techniques que chaque participant utilise pour fidéliser les clients.

Cette deuxième journée a aussi permis aux participants de scruter les comportements des clients qui fréquentent des télécentres, afin de satisfaire leurs besoins. Ceci en procédant à un sondage. Pour matérialiser ces notions, les participants ont constitué quatre groupes où chacun a élaboré un questionnaire permettant de réaliser un sondage.

Après une mise en commun des questionnaires de chaque participant, ceux-ci ont revu toutes les questions et discuter sur la manière que certaines d’entre elles ont été posées ; ceci afin de réaliser un bon sondage et recueillir le maximum des informations qu’on souhaiterait avoir.

Par ailleurs, dans les discussions, les questions de genre ont également été évoquées, certains télécentres reçoivent plus d'hommes que de femmes.

Toujours dans le but de mieux outiller les participants de marketing des services, le formateur, Edouard Mboungou a mis à la disposition des participants les cinq points clés qui caractérisent un plan marketing. Il s’agit : du marché cible, de la publicité et la promotion, de la stratégie des prix et de la distribution et la vente. Afin de permettre aux participants de mieux s’imprégner de ces notions, un exemple de plan marketing a été élaboré avec les participants. Un exercice leur a été donné pour le lendemain, à savoir élaborer un projet de plan marketing pour leurs télécentres.

par Marien Nzikou Massala

Deuxième jour de l’atelier, la satisfaction d’un des participants

MFranck Loemba, Coordonnateur Départemental du BREAD dans la lékoumou, la Bouenza et le Niari, anime un télécentre à Sibiti. Participant à l’atelier sur le marketing des services pour les télécentres et les outils du web 2 0, il pense après deux jours de formation et des connaissances mises à leur disposition, qu’il pilotera le télécentre les yeux fermés. Il l’a confessé après une série des questions que nous lui avons posées.

AZUR : En venant à l’atelier quelles étaient vos aspirations ?

F. L : Sortant d’une zone rurale, j’aspirais à venir acquérir les stratégies de pérennisation du centre de documentation Internet, un télécentre que j’anime à Sibiti.

AZUR : Etant à votre deuxième jour de l’atelier, quelle est la notion qui a plus retenu votre attention et pourquoi ?

F L : En cette deuxième journée de l’atelier, la notion qui a plus retenu mon attention c’est l’étude du comportement du client et l’élaboration du plan marketing. Il arrive que lors que nous ouvrons les télécentres, qu’on ne tienne pas compte de ces paramètres et on s’engage les yeux fermés ; ce qui fait que nos télécentres n’ont pas un long cycle de vie, parce que l’étude du marché n’a pas été bien menée.

AZUR : Que comptez vous faire au sortir de cet atelier ?

F L : Au sortir de cet atelier et reparti dans la localité où j’évolue, je ferais d’abord la restitution de la formation reçue ici auprès de mes collègues, puis par la suite je mettrai en pratique les connaissances acquises à l’atelier. Par exemple mener les campagnes de vulgarisation de l’Internet à Sibiti et tous les éléments qui concourent à ce service.

Il faut reconnaître que cet atelier répond aux besoins réels des télécentres congolais en général. Il serait souhaitable que le Réseau des Télécentres Communautaires du Congo et AZUR Développement poursuivent ce type de formation ; car elle permettra de renforcer les capacités des promoteurs et des gestionnaires des télécentres.

Propos recueillis par Marien Nzikou Massala

mercredi, février 27, 2008

Les leaders des télécentres congolais développent leurs aptitudes dans le marketing des services et utilisation des outils du web 2.0

Développer les aptitudes des leaders des télécentres dans le marketing des services pour la pérennité des télécentres et renforcer le partage du savoir entre les télécentres, en formant les leaders à l’utilisation des outils du web 2.0. Tel est l’objectif de l’atelier de trois jours qu’organisent conjointement le Réseau des télécentres communautaires du Congo et AZUR Développement.

Une vingtaine des leaders des télécentres provenant de Brazzaville, Pointe-Noire, Nkayi et Sibiti vont recevoir une formation sur le Marketing des services des télécentres, la conception du plan marketing, l’aptitude des rédactions pour l’Internet, le partage des photos en ligne et la création des blogues.
Financé par Télécentre.org sous l’initiative conjointe de Microsoft, SDC et le CRDI, cet atelier met à la disposition des participants les outils leur permettront de maximiser et pérenniser les services de leurs télécentres. De même, il rentre dans le cadre du plan d’action du Réseau des télécentres du Congo, plan adopté en avril 2007.

Deux temps forts ont ponctué la première journée de l’atelier à savoir, les allocutions d’ouverture de l’atelier prononcées tour à tour par Madame, Sylvie Niombo, Directrice d’AZUR Développement, Monsieur David Silou, coordonnateur des télécentres communautaires du Congo et Monsieur Guy Roger Itoua, Directeur des Nouvelles Technologies, représentant le Ministre des Postes et Télécommunications, chargé des Nouvelles Technologies. Ce dernier a loué l’initiative d’AZUR Développement qui concoure à l’amélioration des services au niveau des télécentres congolais et sa participation à la réalisation du programme du Président de la République Denis Sassou Nguesso sur les technologies de l’information et de la communication (TIC).

Le second temps fort est celui de la formation proprement dite, où Monsieur Edouard Mboungou, formateur du jour a exposé sur le Marketing des services des télécentres. Le formateur a mis à la disposition des participants des astuces qui leur permettront de connaître leurs clients, les méthodes de recherche des clients, les segmenter, la politique des prix, comment fidéliser les clients et développer les services dans les télécentres.

Etant un atelier participatif, il y a eu échange d’expérience des participants sur ce qu’ils font quotidiennement, énumérer les outils d’évaluation des besoins et la liste des services qu’ils ont dans leurs télécentres respectifs.
Les participants à l’atelier ont terminé la journée par une évaluation de celle-ci.

Marien Nzikou-Massala

dimanche, février 24, 2008

Un télécentre pour les entrepreneurs congolais

Davy Silou est informaticien, il gère le télécentre du Forum des jeunes entreprises à Brazzaville. Il a répondu ici aux questions de notre collègue Cynthia Tchizimbila.
1. Quand votre télécentre a t-il ouvert ses portes?
Notre télécentre à ouvert ses portes en 2003, sous l’initiative des fondateurs du Forum des jeunes entreprises sur un financement de l’ambassade de France au Congo.

2. Quelles activités menez-vous au télécentre et à qui sont elles destinées ?
Nous menons essentiellement quatre types d’activités à savoir :
la bureautique (saisie, traitement de texte, saisie, scannage et autres), la navigation sur internet, la formation en bureautique et internet, et la formation à distance.
Le public cible visé est essentiellement constitué des promoteurs du Forum, qui sont également ses membres, les acteurs dudéveloppement et des particuliers.

3. Dans quelle mesure pensez vous que les services que vous offrez contribuent au développement ?
Oui, il y a des expériences réussies qui ont permis aux acteurs du développement de passer d’un faible chiffre d’affaires à un chiffre d’affaires élevé en moins d’une année en suivant nos conseils.

4. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?

Le cadre juridique d’un télécentre n’étant pas bien défini, nous notons quand même un abus de taxes vis à vis de l’Etat et aussi le prix très élevé de la connexion internet auprès des fournisseurs d’accès. La mauvaise qualité d’électricité fait également partie des difficultés rencontrées. Ces contraintes sont l’unes des causes des échecs des télécentres au Congo.

Propos recueillis par Cynthia Tchizimbila

Un télécentre destiné aux femmes

Les responsables du télécentre du Ministère de la Promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement ont accordé une interview à notre collègue Cynthia Tchizimbila. Ce télécentre est situé dans l’enceinte de la maison de la femme à Brazzaville.

1.Quand votre télécentre a t-il ouvert ses portes ?
Notre télécentre a ouvert ses portes en 2003, sous l’initiative du Ministère de la Promotion de la femme et de l’intégration de la Femme au développement.

2. Quelles activités menez-vous au télécentre et à qui sont elles destinées ?
Etant donné que nous jouons un rôle transversal, nous travaillons dans tous les domaines notamment dans la recherche, la documentation, l’information et la formation. Ce télécentre est surtout destiné aux femmes.

3. Dans quelle mesure pensez vous que les services que vous offrez contribuent au développement ?
L’éducation étant intimement liée au développement, les actions que nous menons contribuent certainement au développement, par exemple dans le domaine économique nous formons les femmes à se prendre en charge dans le commerce, dans le domaine de l’éducation nous incitons les femmes à reprendre les études, les formations liées aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Et, enfin dans le domaine de la santé nous sensibilisons sur le VIH/SIDA, la drépanocytose et autres.

4. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?
Le télécentre est sous équipé il faudrait davantage d’équipement informatique. Il se pose le problème de maintenance des outils informatique et le télécentre demeure méconnu des femmes congolaises.

Propos recueillis par Cynthia Tchizimbila

Des mamans analphabètes initiées à naviguer au télécentre du Château d'eau

Le télécentre Cybercafé Many est situé au quartier Château d’eau, à quelques mètres du campus de l’Université Marien Ngouabi de Brazaville, il a été ouvert sous l’initiative du directeur du CESP, Kehoua André. Son gestionnaire, Serge Zoungani, répond aux questions de notre collègue Cynthia Tchizimbila.

1. Quelles activités menez vous au télécentre et à qui sont elles destinées ?
Nous avons plusieurs activités notamment : les travaux bureautiques, la conception de sites internet. Les activités que nous projetons et qui ne sauraient tarder sont le traitement d’images, le montage de vidéo et la redistribution du signal ; c’est-à-dire nous recevons et distribuons l’Internet dans les alentours.

Ces activités sont destinées à la communauté la plus proche, la communauté estudiantine parce que le campus de l’Université Marien Ngouabi n’est pas très loin de notre télécentre et les commerçants du marché total du quartier Bacongo.

2. Dans quelle mesure pensez vous que les services que vous offrez contribuent au développement ?
Bien évidemment, nos services contribuent au développement, parce que nous sommes dans un quartier périphérique et les besoins de la population sont quand même satisfaits. De la même façon qu’un étudiant envoie des messages à ses proches, c’est de la même façon que nous montrons à une maman analphabète d’envoyer des messages électroniques à ses proches. Nous avons également une banque de données mise à la disposition des clients pour ceux qui n’ont pas d’ordinateurs à domicile.

3.Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?
Les problèmes les plus courants sont liés aux coupures d’électricité, au côut élevé de la connexion internet et aux questions administratives des télécentres.

Propos recueillis par Cynthia Tchizimbila

Interview avec le télécentre Notre Dame

Le télécentre Notre Dame a vu le jour le 11 juin en 2005. Son gestionnaire Brice Mbemba, informaticien de formation, répond aux questions de répond aux questions de notre collègue Cynthia Tchizimbila

1.Quelles activités menez vous au télécentre et à qui sont elles destinées ?
Nous faisons la saisie des textes, la photocopie des documents, le scannage, la conception des cartes de visite et de mariage. Cependant, les points les plus vitaux du télécentre sont la navigation internet et la formation en informatique, notamment la bureautique et la maintenance réseau.
Nos activités sont destinées au public qui peut être catégorisé en plusieurs couches notamment les élèves, les étudiants et les commerçants.

2.Dans quelle mesure pensez vous que les services que vous offrez contribuent au développement ?
Pour nous, l’indicateur qui nous montre l’impact de notre télécentre est le nombre d’utiliateurs, Par exemple, lorsque nous avons un problème d’électricité, la demande augmente de plus en plus. A ce jour, nous sommes à notre 56ème formation en bureautique, d’initiation à l’internet. Cependant, nous n’avons pas encore de formation en maintenance de façon régulière.

3.Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?
Nous éprouvons des difficultés de tout genre : l’accès à internet et son côut.


Propos recueillis par Cynthia Tchizimbila

Interview avec le télécentre de l'école supérieure de gestion et d'administration des entreprises

L’école de gestion d’administration et d’économie (ESGAE) forme des étudiants depuis plus de cinq ans. Cette école supérieure privée a ouvert un dès 2001, sur l’initiative de son Directeur Général de l’ESGAE Roger Makany, pour donner accès aux technologies de l’information et de la communication aux étudiants. Nkouka Blin, l’informaticien qui gère ce télécentre donne ici un bref aperçu de leurs activités.

1. Quelles activités menez-vous au télécentre et à qui sont elles destinées ?

Nous avons plusieurs prestations que nous offrons, notamment : la navigation sur internet, l’impression de documents, les services bureautiques. Nous avons également la formation sur la bureautique et la programmation informatique. La , formation technique est beaucoup liée aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Ces activités sont destinées aux étudiants de l’ESGAE mais également au public.

2. Dans quelle mesure pensez vous que les services que vous offrez contribuent au développement?
Nous avons plusieurs raisons de penser que nos services contribuent au développement par ce que nos formations permettent aux étudiants de se faire valoir sur le terrain dans le cadre professionnel. Nous mettons beaucoup d’accent sur la formation.

3. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?
La principale difficulté que nous rencontrons est liée à la qualité du signal internet.
Propos recueillis par Cynthia Tchizimbila

M. Davy Silou, gérant du télécentre du Forum des Jeunes Entreprises

1.Pouvez vous nous donner votre nom, votre prénom et fonction dans ce télécentre ?
Je m’appelle Davy Silou, je suis gérant du télécentre du Forum des Jeunes Entreprises.

2.Quelles activités menez vous au télécentre et à qui sont elles destinées ?
Je participe à la vie associative

3.Qu’est ce qui vous a motivé pour travailler au télécentre ?

La motivation c’est l’envie de toujours apprendre et de se perfectionner professionnellement

4.Quelles sont les initiatives que vous avez prises pour le télécentre qui ont réussi ?
Les initiatives réussies c’est la réalisation des formations adaptées aux besoins des promoteurs.

5.Quel est le secret de votre réussite ?

Le secret de ma réussite c’est l’amour du travail.


Propos recueillis par Cynthia Tchizimbila

M. serge Zoungani, Responsable de l'organisation du télécentre Many château d'eau

1.Pouvez vous nous donner votre nom, votre prénom et fonction dans ce télécentre ?
Je m’appelle Serge Zoungani, je m’occupe de l’organisation du télécentre .

2.Que faites vous dans la vie en dehors du télécentre ?

Je m’occupe de la direction technique d’une société de prestation de service informatique.

3.Qu’est ce qui vous a motivé pour travailler au télécentre ?

La motivation c’est d’abord la vision que le télécentre a celui du développement des services, et ça rentre aussi dans le cadre de mon développement personnel.

4.Quelles sont les initiatives que vous avez prises pour le télécentre qui ont réussi ?

Les initiatives que j’ai prises pour le télécentre qui ont réussi sont la formation et l’organisation du réseau informatique depuis un an et demi et la fourniture d’accès à l’Internet qui est encore un projet.

5.Quel est le secret de votre réussite ?

Le secret c’est d’abord l’amour du travail, se remettre en question tous les jours et une bonne ambiance dans le travail avec les collègues.


Propos recueillis par Cynthia Tchizimila

samedi, février 23, 2008

M. Mbemba Brice Frederic, gérant administrateur du télécentre centre Notre Dame

1.Pouvez vous nous donner votre nom, votre prénom et fonction dans ce télécentre ?

On m’appelle M. Mbemba Brice Frederic, je suis le gérant administrateur du télécentre

2.Que faites vous dans la vie en dehors du télécentre ?

En dehors du télécentre, je suis technicien en Informatique, ma vie tourne autour de l’informatique.

3.Qu’est ce qui vous a motivé pour travailler au télécentre ?

Il n’y avait pas vraiment de motivation en tant que tel, c’est juste pour rendre service.

4.Quelles sont les initiatives que vous avez prises pour le télécentre qui ont réussi ?

Les initiatives prise sont :
 La réduction du coût de la formation ;
 Initiation et la planification de la formation ;
 L’abolition des frais d’inscriptions

5.Quel est le secret de votre réussite ?

Le secret c’est l’amour de bien faire ce qu’on fait


Propos recueillis par Cynthia Tchizimbila

Atelier sur le marketing des services pour les télécentres et les outils du web 2.O du 26 au 28 Février 2008.

Le Réseau des Télécentres Communautaires du Congo et AZUR Développement organisent un atelier sur le marketing des services et les outils du Web 2 O pour les gestionnaires des télécentres du 26 au 28 Février 2008 à Brazzaville. Cet atelier a reçu l’appui financier de Télécentre. Org, une initiative conjointe de Microsoft, SDC et le CRDI. Les participants proviennent des télécentres de Brazzaville, Pointe Noire, Nkayi et Sibiti.

Cet atelier, va développer les aptitudes des gestionnaires des télécentres dans le marketing des services pour la pérennité des télécentres et renforcer le partage du savoir entre les télécentres en formant les gestionnaires à l’utilisation des outils du web 2. O, notamment les blogues, les espaces de partage de photos en ligne, les sites Internet entre autres.

Les télécentres sont des lieux où sont mises à la disposition du public des technologies de l’information et de la communication. Les télécentres développement plusieurs services similaires qui comprennent : la formation de base en informatique et à l’Internet, les saisies, copies et impressions, le scannage des documents et la gravure des CD, la téléphonie et le fax, la navigation Internet et la bibliothèque.

Le Réseau des télécentres Communautaires se propose entre autres objectifs de formaliser la collaboration et accroître l’échange d’informations et d’expériences entre les télécentres. Cette formation rentre dans le cadre du plan d’action du Réseau des télécentres du Congo qui a été adopté en avril 2007.

Des jeunes femmes leaders formées sur les outils du Web 2.0 à Brazzaville

L’Association AZUR Développement avec l’appui du Fonds Mondial pour les Femmes a organisé un atelier de formation sur la communication et le plaidoyer pour les jeunes femmes du 20 au 22 Février 2008 à Brazzaville. Près de 20 jeunes femmes actives dans les ONG/Associations ainsi que des jeunes femmes journalistes s’étaient réunies depuis mercredi pour une formation qui avait pour objectif d’outiller les jeunes femmes à communiquer, à utiliser les outils du Web 2.0 et à travailler avec les médias dans leurs actions de plaidoyer afin de réduire les inégalités sociales dont les jeunes femmes et les filles congolaises sont souvent victimes.

Il y a encore très peu de formations de ce genre au Congo, comme le confirme une participante : « je n'ai pas encore participé à ce genre de formations. Donc pour moi, c'était une bonne expérience à renouveler!!! ». C’était donc une opportunité pour ces jeunes femmes d’apprendre davantage sur l’utilisation de l’internet pour leurs actions de plaidoyer et également pour briser l’isolement des femmes congolaises dont les actions demeurent peu connues et la présence aux grandes rencontres internationales encore faible.

Au cours de ces trois jours de formation, les jeunes femmes ont discuté des questions de plaidoyer et également appris les options avancées de l’Internet, la création des blogues, les outils de partage de photos sur internet et la participation aux discussion électroniques. Le dernier jour de l’atelier a été consacré à la mobilisation des ressources aucours duquel elles ont reçu des notions sur la conception, le suivi et évaluation des projets, les astuces de mobilisation des ressources, notamment avec la présentation des fondations qui financent les projets des femmes.

Etant actives dans les associations qui militent pour les droits de la femme, cette formation a été l’occasion des grandes découvertes pour ces jeunes femmes qui ont ont pour la première fois découvert l’univers des blogues et ses potentialités. Des participantes témoignent : «j'ai participé à une formation sur internet et le point fort de cette formation est qu'on passe plus de temps sur les machines donc à faire la pratique que de simple théorie ».

Tout ne s’arrêtera pas avec cet atelier, car les jeunes femmes formées se sont engagées à faire profiter cette formation aux autres membres de leurs associations respectives, mais également de publier les activités des femmes congolaises sur internet à travers les blogues et partager les photos en ligne. Elles ont affirmé : « les thèmes traités ont répondu à mes attentes car ils m'ont permis de télécentres comment créer un blogue. Ceci me permettra d'être plus efficace ».
« Les thèmes traités me sont d'une grande importance du fait que désormais je serai en communication avec le monde de développement pour échange d'idées et partage des expériences » ont-elles ajouté.

Par ailleurs, AZUR Développement s’est également engagé à assurer le suivi de cette formation, en apportant un appui technique aux jeunes femmes dans la réalisation de leurs plans.