vendredi, mai 25, 2007

Pourquoi les femmes congolaises doivent s’intéresser à la politique des TIC?


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Voici trois raisons pour lesquelles les femmes congolaises doivent s’impliquer dans la politique des TIC. Ces raisons ont été énoncées par Marc Vincent Kallyth, expert, lors de l’atelier sur le genre et les TIC organisé par AZUR Développement One World Africa le 16 mai 2007 à Brazzaville, Congo.

Monsieur Marc Vincent Kallyth a commencé par expliquer que « l’élaboration de la politique nationale de développement des TIC constitue un pas décisif de l’entrée du Congo dans la société mondiale de l’information. »

 « La politique des TIC permet au pays d’avoir une vision claire et nette capable d’accélérer le développement d’un tissus économique viable, durable et défendable qui contribuera à la croissance et à la création d’emplois,d’améliorer l’action des services publiques par la pratique d’une bonne gouvernance » a-t-il expliqué.

Ainsi, la mise en place d’une stratégie permettrait de s’assigner des objectifs et de les atteindre. Il faut nécessairement l’implication de tous les décideurs et des acteurs parmi figurent en bonne place les femmes.

1) L’implication des femmes est importante car elles représentent 51% de la population congolaise;
2) les femmes sont au centre du développement; et
3) elles entreprennent dans tous les secteurs: économique, commercial, industriel, culturel,a rtisanal,santé,éducation,agriculture, élevage, gestion de la cité.

Les femmes congolaises sont donc appelées à s’activer pour comprendre les enjeux des TIC et porter leurs voix dans les arènes de prise décision au niveau national.

Donner aux femmes un accès et des possibilités égales dans le domaine


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Un atelier de sensibilisation sur le genre et les Technologies de l’information et de la communication a été organisé par AZUR Développement et One world Africa qui plaident pour l’accès des femmes aux Technologies de l’information et de la communication (TIC) et l’implication des femmes dans les initiatives de développement au niveau national et international.

Cette rencontre qui s’est tenue le mercredi 16 mai 2007 dans la salle Action secours et urgences de l’Eglise évangélique du Congo a connu la participation d’une trentaine des femmes et hommes.

Dans le cadre de cette journée, AZUR Développement a sollicité l’expertise de Stany Mayama (Directeur de Sysnet dans le domaine des TIC), sur la connaissance du glossaire des termes usuels liés aux TIC, Marc Vincent Kallyth, expert en matière des TIC au Congo a développé l’importance des TIC et leur définition. Il a aussi répondu à la question de savoir pourquoi les femmes doivent s’intéresser à l’utilisation des Technologies de l’information et de la communication. Selon cet expert de la CEAAC, la femme est au centre de développement. Elle est présente dans tous les secteurs de la vie humaine.

Au Congo, les femmes représentent 51% de la population, elles sont majoritaires donc capables de prendre le commandement car elles sont à la base du développement. Il a mentionné que le Congo doit s'engager à réduire sa fracture numérique pour diminuer la pauvreté les écarts l'exode rurale. Le pays doit donc s'intégrer dans le marché mondial pour faire des Tic la clé basique du développement.

Le Congo, comme les autres pays en voie de développement sont concernés par la fracture numérique qui fait l’objet de l’inégalité d’accès aux TIC (l’inégalité dans l’accès à un ordinateur, à l’internet, dans l’usage des outils, et de l’usage des informations issues de ces outils. Les femmes sont du mauvais côté de cette fracture numérique, elles ont un accès limité aux TIC.

Il faut aussi noter l’analphabétisme et la langue qui font obstacle à l’accès à l’information. Ce qui permet de dire que la femme dans le secteur des Tic se situe au bas de l’échelle parce que reléguée au second plan, les barrières culturelles sont aussi un frein pour la femme qui ne peut pas faire carrière dans le domaine des TIC.


Philémon Kissangou de DRTV Net a focalisé sa communication sur la gouvernance de l'internet et l'après Sommet Mondial de la Société de l'information (SMI). Il a insisté sur la notion de la bonne gouvernance question d'empêcher les risques de fragmentations de l’internet.

Les femmes aussi comme Sylvie Niombo et Victorine Diaboungana, respectivement Directrice exécutive et secrétaire exécutive d’AZUR Développement ont focalisé leur intérêt sur les objectifs et les enjeux de cet atelier inscrit dans le but d’informer et encourager les femmes à l’utilisation des TIC.

Ainsi, "les Technologies de l’information et de la communication ne sont pas uniquement une affaire des hommes" a martelé Sylvie Niombo. Les TIC représentent des possibilités pour réduire la pauvreté il faut donc aider les femmes dans leur travail de lutte contre le dénuement. Il est nécessaire de retenir que ces technologies jouent un rôle crucial dans la réalisation des objectifs du millénaire. Les femmes et les hommes doivent avoir les mêmes chances de participer à la construction de la société de l’information afin de bénéficier des opportunités offertes par les TIC.

Mme Bernadette Ebaka, Directrice générale de la promotion de la femme a éclairé les participants sur les questions du genre pour éviter la confusion. « Le genre associe l’homme et la femme et non la femme seulement. Tout le monde est convié pour l’utilisation des Technologies de l’information et de la communication à bon escient » a-t-elle conclu.

Esther Pabou Mbaki

mercredi, mai 16, 2007

Les femmes congolaises préfèrent se priver des TIC pour leurs enfants

Lors des discussions en groupe sur l’atelier sur le genre et les TIC organisé par AZUR Développement en partenariat avec One World Africa à Brazzaville, ce 16 mai 2007 à Brazzaville, au Congo, il est ressorti que les femmes congolaises savent très peu ce que peuvent apporter les technologies comme l’informatique et l’internet.

« J’utilise l’ordinateur comme une machine à taper, car c’est tout ce que j’ai appris ! » a déclaré une enseignante active dans un réseau, étonnée d’apprendre davantage sur les TIC et leurs applications pour les femmes dans la vie quotidienne.

Tandis que certaines parlent du coût élevé des formations informatiques, soit 20 à 40 US $ dollar par mois, elles ont affirmé « laisser leurs enfants bénéficier de ces technologies, car elles se sentent dépassées et préfèrent laisser l’opportunité à leurs enfants ».

Vu le contexte socio-économique dans le quel, ces femmes évoluent, cela se comprend, car elles doivent faire le choix difficile entre se former elles-mêmes et former leurs enfants qui doivent avoir toutes les chances de réussite de leurs côtés.

Plus de nouvelles et d’histoires des femmes sur les TIC seront publiées dans les prochains jours.

mardi, mai 15, 2007

Nous sommes tous égaux en droit!


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La campagne pour la reconnaissance des droits des pygmées ou peuples autochtones au Congo Brazzaville continue. L'Association de Défense et de Promotion des Peuples Autochtones et AZUR Développement travaillent pour que le projet de loi garantissant et protégeant les peuples autochtones du Congo soit publié.

Des études récentes montrent que beaucoup d'enfants autochtones ne sont pas scolarisés en raison de l'hostilité des enfants bantous dans les écoles, le refus de leurs parents autochtones et la pauvreté (ils n'ont pas les moyens de payer les frais de scolarité).

Les femmes autochtones fréquentent rarement les hôpîtaux, car elles craignent la discrimination des bantous.

Pour plus d'informations sur cette campagne, allez sur http://pygmiescongobrazza.blogspot.com