lundi, décembre 24, 2007

Atelier sur la communication et le plaidoyer pour les organisations de base

AZUR Développement en partenariat avec One World Africa.
organise un atelier sur la communication et le plaidoyer pour les organisations de base du 08 au 10 Janvier 2008 à Nkayi auquel prennent part 20 leaders des associations et groupements.

Cet atelier a pour objectif de renforcer les capacités des organisations de base dans la communication, la mobilisation des ressources et le plaidoyer.

Il fait partie des activités actuellement réalisées par AZUR Développement en partenariat avec One World Africa.
à Nkayi qui visent à renforcer les capacités des organisations de base dans l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour accroître leur productivité.

Depuis décembre 2007, 20 organisations de base bénéficient des formations en informatique, des sessions d’apprentissage sur les techniques agricoles, de la sensibilisation sur le VIH/SIDA et des émissions radio.

Une compétition d’une durée de 4 mois visant à encourager ces 20 organisations à appliquer les notions apprises lors des activités organisées par AZUR Développement à Nkayi sera lancée. Les organisations vont concourir pour gagner des téléphones mobiles et des clés USB de 1Go et de 2Go pour faciliter la communication, le traitement et la diffusion de l’information.

AZUR Développement est une association de femmes qui fait la promotion de l’utilisation des TIC pour le développement, les droits des peuples autochtones, l’assistance aux femmes vivant avec le VIH/SIDA et leurs familles, entre autres.

One World Africa est un réseau de personnes et de groupes travaillant pour les droits de l’homme et le développement durable sur le continent

Pour plus d’informations, contactez AZUR Développement à Nkayi au numéro 12 Avenue des Cités Unies, quartier le village à Nkayi

Ou par email à info@azurdev.org ou au téléphone 656 61 89

Plus d’informations sur nos activités sur notre site internet : www.azurdev.org

lundi, décembre 10, 2007

La violence sexuelle sur les filles est vécue comme une honte

Il n’est pas rare que l’on fasse pression sur les filles pour les amener à avoir des relations sexuelles. En raison de divers facteurs, tels que leur jeune âge, les pressions sociales, les filles sont plus exposées à la violence sexuelle, notamment au viol, aux sévices sexuels, à l’exploitation sexuelle, peut- être même à la vente de leur organes.

Les violences sexuelles découlent pour l’essentiel des comportements culturels, notamment des effets néfastes de certaines coutumes et pratiques traditionnelles, mais également de comportements extrémistes fondés sur le sexe qui perpétuent le statut inférieur réservé aux filles dans la famille et la société.

Les quelques chiffres recensés dans les différents hôpitaux de Brazzaville et à l’office de police judiciaire sont révélateurs des violences sexuelles, notamment le viol, perpétrées sur les petites filles.

L’ampleur que prennent les violences, particulièrement les violences sexuelles à l’égard des filles mineures est indéniable, et les auteurs sont souvent impunis.

Le rapport sur l’évaluation de la justice des mineurs au Congo Brazzaville, réalisé en mars 2005, relève que ‘’les agressions sexuelles que subissent les mineures sont souvent perpétrées par les connaissances ou les parents (cas d’inceste). Vécues comme une honte, les parents gardent le plus souvent le silence et ne s’adressent pas à la justice.’’

Chaque jour qui passe, on assiste à des cas de violences diverses à l’égard de la petite fille congolaise. Et dans la plupart de ces cas, les auteurs d’agression sont connus de leurs victimes. Cependant, bon nombre de ces violences passent sous silence.


Il existe pourtant un large éventail de l’arsenal juridique à l’endroit de l’enfant ; mais concernant les violences sexuelles, les textes juridiques sont peu nombreux
Il sied de signaler qu’en pratique les droits établis et reconnus à l’enfant sont bafoués, violés, méprisés, voire méconnus. Les raisons en sont multiples ; mais on peut relever : le manque de certains textes d’application et la caducité d’autres textes tels que le code pénal et le code de procédure pénal (en cours de révision).

Face à l’impunité des auteurs des violences sexuelles faites aux filles mineures, il est plus qu’urgent que la communauté prenne des mesures en vue de leur suppression effective


Extrait de l’article d’analyse écrit par Stéphanie Mayinguidi de l’Association des Femmes Juristes du Congo sur les violences sexuelles faites au filles mineures du Congo commissionnée par AZUR Développement en Novembre 2007.


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Sensibiliser les femmes aux dangers des nouvelles technologies

Dans le cadre des « 16 jours d'activisme contre la violence faite aux femmes » organisés du 25 novembre au 10 décembre, l'organisation non gouvernementale AZUR Développement en partenariat avec le Réseau APC-Femmes-Afrique a proposé un séminaire présentant le lien entre la violence et les Technologies de l'information et de la communication (TIC).

Il en ressort que les sites internet sont un bon moyen pour trouver des informations et de l'aide, mais qu'ils peuvent également se révéler dangereux et hostiles aux femmes. Les participantes ont également pu vérifier que les médias aident à la vulgarisation des violences et que le téléphone et les courriers électroniques peuvent affecter les rapports entre les femmes et les hommes.

Les différents groupes de travail se sont posé la question de savoir « comment faire pour que les TIC ne perpétuent pas la violence » sans pour autant aboutir à un avis commun. L'une des participantes a toutefois proposé de protéger son identité sur le net.

Les « 16 jours d'activisme » font partie de la campagne internationale développée par l'institut du Women's Global Leadership en 1991. Les dates du 25 novembre et du 10 décembre ont été retenues afin de lier symboliquement la violence faite aux femmes et les droits humains.

Les participants ont déploré que, bien qu'existants, les textes de loi protégeant les femmes soient ignorés d'elles.

Nancy Loutoumba
Journaliste aux Dépêches de Brazzaville

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vendredi, décembre 07, 2007

Les technologies de l’information et de la communication pour combattre les violences faites aux femmes.

Du 25 Novembre au 10 Décembre l’humanité en général et les femmes en particulier célèbre les 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes. C’est dans cette perspective que le 30 Novembre dernier un atelier a été organisé, par AZUR Développement en partenariat avec APC-Femmes-Afrique dans le cadre de la campagne mondiale "Réappoprie-toi la technologie", ayant pour thème : « la violence à l’égard des femmes et les technologies de l’information et de la communication ». Le but était de montrer comment les TIC peuvent contribuer à éradiquer les violences faites à l’égard de la femme.

Ayant réuni une vingtaine de femmes membres des associations, ONG et organisations des nations Unies, cet atelier a d’abord permis aux participantes d’examiner les causes et les conséquences des violences. Elles ont été également édifiées sur la procédure de réparation devant les organes judiciaires ainsi que sur la connaissance des différents instruments internationaux.

Etant à l’heure où l’humanité se fixe pour objectif le développement de tous et de chacun, la lutte contre la pauvreté et le VIH/SIDA, la participation de toutes les énergies s’avère indispensable. Ainsi considérer la femme comme objet de violences sous toutes ces formes serait la réduire au silence et donc l’empêcher de s’affirmer et/ou d’apporter sa pierre à édifice commun.

L’atelier qui s’est tenu le 30 Novembre s’inscrit donc le sens de donner la voix à la femme congolaise par l’utilisation des technologies de l’information et de la communication.

Ainsi, les femmes doivent, à travers l’Internet, le téléphone mobile, la radio et la télévision s’informer et informer les autres afin que leurs voix se fassent entendre ; parce que les violences domestiques dont les femmes sont objets surtout dans les zones rurales ne sont pas considérées comme une violation des droits de la femme.

Les participantes à cet atelier étant satisfaites, ont promis la sensibilisation afin de parvenir au changement.

Par Roméo Mbengou
AZUR Développement

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La violence à l’égard des femmes et les technologies de l’information et de la communication (TIC)

C’est dans le cadre des 16 jours d’activisme "Réapproprie-toi la technologie" initiée par le Programme d'appui aux réseaux de femmes d'APC (qui consiste à initier des actions en faveur de la lutte contre les violences faite aux femmes) que AZUR Développement en partenariat avec APC-Femmes-Afrique a organisé un atelier nommé « Atelier sur la violence à l’égard des femmes et les technologies de l’information et de la communication (TIC) », tribune au travers de laquelle les femmes ont échangé et partagé leurs points de vue.

Sans fanfare ni trompettes, l’atelier sur la violence à l’égard des femmes et les technologies de l’information et de la communication s’est tenu dans l’intimité au sein de l’Asu ou une vingtaine de femmes de femmes ont travaillé en toute convivialité sur un thème qui interpelle les femmes car il constitue l‘un des facteurs qui freinent l’épanouissement de la femme dans la société congolaise. Une rencontre qui s’est révélée fruitive et constructive tant par les différentes interventions des participantes que par la pertinence des thèmes exposés.

Par ailleurs les participantes se sont aussi familiarisées avec les différentes législations en vigueur en tenant compte du code de la famille, civil et pénal. En effet, grâce à un exposé clair et précis, en même temps interactif, Christelle Prudence OFFINOBI (juriste) a démontré aux participantes le cheminement par lequel une femme peut porter plainte. Et pour renforcer cette idée, Zissi Blanche, membre d’Azur développement a présenté les points principaux des instruments légaux nationaux et de la convention pour l’élimination de la violence faite à l’égard des femmes (CEDEF).

Ce qui fait qu’a l’issus de cette rencontre les participantes ont formulé leurs attentes en ces termes. Il s’agit entre autre de former les pairs éducateurs sur la violence faite à l’égard des femmes, formes les agents de sécurité ( gendarmeries, commissariats) sur la violence faite à l’égard de la femme, réaliser les journées de sensibilisation dans les quartiers de Brazzaville et dans d’autres localités du Congo, établir des brochures de sensibilisations dans toutes les langues pour briser les barrières linguistiques.

Causes et conséquences de la violence domestique et la violence sexuelle faite aux filles mineures.

L’activité a débuté par la présentation des participantes. Une manière de mettre en confiance ces femmes venues de différents horizons (journalistes, femmes œuvrant dans les ONG de lutte contre les violences faite aux femmes, société civile…). Après cette séance de relaxation, trois femmes ont raconté des histoires aussi troublantes qu’invraisemblables en ce qui concerne la violence faîte aux femmes. De la femme battue, à la femme violée en passant par les violences verbales, plusieurs femmes sont tous les jours menacés dans son foyer alors qu’il devait être un lieu de sécurité.

Un débat qui a permis aux participantes de regrouper quelques causes, conséquences et moyens de lutte contre ce fléau. Le premier groupe est parti du faite que les causes pouvaient être directement liées à la victime, c'est-à-dire les causes intrinsèques à la victime ; il y a l’accoutrement, les causes liées à l’auteur (alcool, drogue, fréquentation des amis douteux), et la responsabilité de l’état (la non application des lois en vigueur condamnant la violence à l’égard de la femme).
En ce qui concerne les conséquences, il y a entre autre les faits socio- culturels, (dépravation des mœurs, prostitution forcée), liés à la victime (stigmates physiques ou psychologique) puis les conséquences au niveau de la santé, maladies sexuellement transmissibles notamment le VIH-SIDA.


Les possibilités de réparation et d’assistance juridique pour les femmes congolaises victimes de violence

Sur les possibilités de réparation et d’assistance juridique pour les femmes congolaises victimes de violence, Christelle Prudence OFFINOBI (juriste) n’y est pas passé par quatre chemins. Elle a démontré le parcours par lequel une femme violenté dans le silence de son foyer peut emprunter pour porter plainte.
En effet, beaucoup de femmes sont battues, violées, insultées par leurs conjoints au sein de leur foyer. Si elles commencent peu à peu à briser le silence, nombreuses préfèrent souffrir en silence. Très certainement à cause du poids de la tradition ou encore par le non aboutissent des démarches juridiques entreprises.
Comment réagir face à ces crimes ? Quels sont les droits de recours, comment porter plainte, a qui s’adresser ? Telles sont les questions auxquelles Christelle Prudence OFFINOBI a tenté de répondre.

« La première chose à faire face une violence à l’égard de la femme est de porter plainte soit au procureur de la république, soit au lieu de l’agression (commissariats, PSP) » a déclaré Christelle suite à l’interrogation Nadege Zoula participante. Elle a ajouté que « C’est au substitut que revient la lourde tache de qualifier l’affaire : délit ou crime selon la gravité de la violence ».
Après l’exposé de Christelle, les participantes se sont une fois de plus regroupées. Le premier groupe a recherché les difficultés auxquelles sont confrontées les femmes en ce qui concerne la législation dans ce domaine. Elles ont cité en premier lieu le manque d’information, l’absence de vulgarisation des lois en vigueur et le poids de la tradition. Le groupe a également noté le manque de structures appropriées, l’inaccessibilité des structures.

Enfin, pour renforcer cet exposé, Blanche Zissi a énuméré les différents instruments légaux de sauvegarde des droits de l’homme au Congo. « A ce propos, il existe un arsenal de loi qui protège la femme mais leur application restent inefficaces. Il s’agit entre autre des textes suivants : la déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le plan d’action de Beijing en 1995, le statut de Rome qui protège la femme, la constitution du 20 janvier 2001, notamment en son article 8.
Participation active la compagne « Réapproprie toi de la technologie »
Plusieurs femmes ont encore du mal à se lancer vers l’outil informatique, notamment internet. Pourtant une fois trempées dans cet univers, elles ont du mal à contrôler et réguler l’information qu’elles récoltent en ligne.

Animé par Sylvie Niombo, cet atelier a permis aux participantes de se familiariser avec les termes comme cyber criminalité, spams, virus et antivirus ; comment sécuriser un dossier. Grace à ce petit vocabulaire, les participantes sont doucement parvenues au thème de l’atelier. Comment se réapproprier la technologie et pourquoi ? Telle a été la mission de l’atelier qui a donné l’occasion aux participantes excités de savoir combien cet outil longtemps répugné par la femme pouvait l’aider dans son travail.

Cependant, on reste perplexe face à cette évolution qui nous échappe quand on sait que la jeunesse y est totalement engagée. Comment contrôler et surveiller toutes ces informations bonnes ou mauvaises quand l’état congolais ne dispose pas de mayens efficaces pour réguler internet et toutes les nouvelles technologies qui pullulent sur le marché.

Réapproprie toi de la technologie est une sonnette d’alarme pour celles qui n’ont pas encore pris le train en marche. Une façon d’inciter les femmes à se connecter avec le monde ; tout en les donnant les clés pour se protéger contre les informations qui dégradent l’image de la femme.

Par Annette Kouama Matondo
Journaliste à la Nouvelle République

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vendredi, novembre 16, 2007

Les enfants conscients de l’existence et des effets du paludisme s’expriment.

Après le lancement du projet « campagne médiatique et système d’alerte sur le paludisme dans 10 pays d’Afrique », les enfants du Complexe scolaire Anne Benoîte à Diata dans le 1er Arrondissement de Brazzaville ont également sensibilisé le paludisme.

Cette activité a connu la participation les membres d’AZUR Développement, de la représentante de Malaria consortium ainsi que du personnel et de plusieurs enfants de cette école.

Les enfants connaissant la maladie et ses effets se sont exprimés à travers une pièce théâtrale intitulée « l’assemblée générale des moustiques » et une exposition des dessins pour montrer les causes, les manifestations et les conséquences du paludisme.
Ils ont à cet effet attirer l’attention de tous pour se mettre à l’abri de cette maladie, notamment par l’assainissement de l’environnement le plus immédiat ainsi que l’utilisation de moustiquaires imprégnées.

Madame Valette, représentant malaria consortium, satisfaite de la présentation faite par les enfants a remercié AZUR Développement pour le partenariat avec les écoles mais aussi les enfants à qui elle a demandé de mettre en pratique les leçons apprises. AZUR Développement a, pour sa part remercier les enfants par des prix de diverses sortes.

Roméo Mbengou

Lancement du projet campagne médiatique et système d’alerte sur le paludisme dans 10 pays d’Afrique.

Parler du paludisme dans les media pour éveiller la conscience et mobiliser la société civile. C’est dans cette perspective qu’a été lancé, le 13 Novembre dernier, le projet de la campagne médiatique et système d’alerte sur le paludisme dans dix (10) pays d’Afrique.

Financé par Malaria consortium, ce projet sera exécuté par les organisations du Réseau Sida Afrique présents dans 10 pays d’Afrique.
Ce projet initié par AZUR Développement est le résultat du constat que le paludisme, en dépit du fait qu’il est l’une des premières causes de mortalité dans le monde, ne préoccupe pas assez, comme c’est le cas pour le VIH/SIDA.

Ouverte par le représentant de la direction de la maladie, cette activité, dirigée par AZUR Développement a connu la participation de plusieurs organisations de la société civile de Brazzaville, de la chargée aux programmes de malaria consortium venue de Londres ainsi que d’un membre du Réseau Sida Afrique de la RDC.
Caractérisée par la participation massive des média notamment, la presse écrite et audiovisuelle, le lancement de ce projet a permis à AZUR Développement d’abord de présenter montrer à valeur ajoutée les technologies de l’information et de la communication dans le réseautage.

La suite a permis à Madame Sylvie Niombo, Directrice d’AZUR Développement de présenter ce projet. Ainsi elle a d’abord fait rémarquer que « très peu d’associations travaillent sur le paludisme alors que toutes les 30 secondes une personne en meurt », qu’il n’y a pas assez de place pour le paludisme dans les média.

Le projet aura pour objectifs de renforcer les capacités des organisations de la société civile qui travaillent déjà sur le sida, mais également mettre en place un partenariat entre les ONG et la presse afin de créer un système d’alerte sur le paludisme et collecter des données des acteurs qui interviennent sur le terrain ; ce qui permettra d’atteindre les résultats suivants : rendre accessibles les informations sur le paludisme.

Madame Valette Delphine, chargée aux programmes à malaria consortium, a pour sa part souligner l’importance de travailler en partenariat avec les membres du réseau Sida Afrique qui peuvent apporter leur expertise et expérience pour stimuler et engager la société civile dans la lutte contre le paludisme.

Les autres participants ont reconnu la nécessité d’intervenir sur le paludisme et pensent que ce projet permettra d’attirer l’attention des décideurs et autres parties prenantes sur les questions du paludisme.

Roméo Mbengou

mercredi, novembre 07, 2007

16 jours d'activisme: les causes des violences faites aux femmes

Le terme « Violence à l’égard des femmes » (VEF), a été défini par la Déclaration sur l’Élimination de la violence à l’égard des Femmes des Nations Unies comme : « Tout acte de violence sexospécifique causant, ou pouvant causer une blessure ou une souffrance physique, sexuelle ou psychologique pour les femmes, y compris les menaces de tels actes, la coercition ou la privation arbitraire de liberté, dans la vie publique ou dans la vie privée »

De manière plus courte, la violence à l’égard des femmes (le viol, la violence domestique, le trafic des femmes et des filles, la prostitution, etc) est un problème majeur de santé publique et une sérieuse violation des droits humains des femmes.

Le problème de la violence à l’égard des femmes et des filles ne se limite pas à une culture ou à une société particulière, mais prévaut dans presque tous les pays, et est indépendante de la culture, de la race, de l’éducation, du revenu, de de l’âge et de la religion.

La violence peut être physique avec des conséquences psychologiques, ou aussi dangereuse et plus vicieuse, être tout simplement psychologique.

Comme causes de la violence envers les femmes on peut citer :

1. Les causes culturelles (rôles dans les relations, croyance en la supériorité des hommes, droits de propriété des hommes sur les femmes et les filles, homme chef incontesté de la famille, acceptation de la violence comme moyen pour résoudre un conflit).

2. Les causes juridiques (statut juridique inférieur des femmes - soit dans les textes juridiques ou soit dans la pratique, lois discriminatoires en matière de divorce, de la garde des enfants, des pensions et d’héritage, définition juridique du viol et des violences domestiques, faible niveau d’éducation juridique, traitement insensible des femmes et des filles parla police).

3. Facteurs économiques (dépendance des femmes, accès limité aux ressources et aux crédits, lois discriminatoires relatives à l’héritage, aux droits de propriété, à l’exploitation des terres communautaires, et à la pension après le divorce ou le veuvage, accès limité à l’éducation et à la formation).

4. Facteurs politiques (sous représentation des femmes dans les sphères décisionnelles, la politique, les médias et dans les professions juridiques et médicales, la non prise au sérieux de la violence domestique, notion de la famille comme étant une sphère privée et hors du contrôle de l’Etat, absence de remise en question du statu quo des lois religieuses, nombre limité d’organisations de femmes en tant que force politique, participation limitée des femmes dans le système politique organisé).

La conséquence la plus cruciale de la violence à l’égard des femmes et des filles est le déni de leurs droits humains fondamentaux.

Selon l’OMS Sur le plan mondial, la conséquence physique du viol et de la violence sexuelle est à l’origine d’environ 5% des maladies parmi les femmes.

La violence domestique a aussi de sérieuses répercussions sur la santé reproductive des femmes. Les effets de la violence sur les enfants, en particulier les filles, sont traumatiques. Les filles qui ont été témoins des traitements violents infligés à leurs mères par leurs pères ou leurs beau-père sont aussi susceptibles d’accepter la violence comme une partie normale du mariage, plus que les filles issues de ménages non violents.

L’impact de la VEF sur la société est très grand. Le coût de la VEF pour la société est très élevé en terme de soins médicaux ajoutés, y compris le traitement des blessures physiques plus graves et des problèmes psychologiques. Les effets de la violence sur la productivité et le travail des femmes sont aussi très négatifs. Ils influent sur leur contribution à la société et sur leur épanouissement propre. Sur le plan psychologique leur estime de soi et leurs capacités de réaction sont aussi affectées.

Pour combattre la VEF, il faudrait entre autre (suivant les OMD) éradiquer l’extrême pauvreté et la faim (Au Cameroun 39 % des pauvres sont les femmes), assurer l’éducation primaire pour tous (Au Cameroun 40 % des femmes adultes sont analphabètes), et promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes

En plus, il faudrait aller au delà de la gestion des conséquences de la VEF en mettant un accent sur le Changement des facteurs sociaux, comportementaux et environnementaux a l’origine de la VEF.



Annie Michèle Salla Nzié

CD/VIH/ACMS

Cell: +237-7529-6708

+ 237-9984-3825

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L’internet est-il pour la porno? kaBLOGUEZ sur le contenu néfaste-- 1 Novembre 2007 *

Êtes-vous préoccupé par des contenus pornographiques sur l'internet ?
Considérez-vous cela comme endommageant?
Ou est ce une expression valide d’imagination ou de diverses formes de sexualité ?

Avez-vous été nui par du contenu sexuellement explicite et/ou violent par des technologies de l’information et de la communication? Comment avez-vous traité ceci dans votre propre usage de l’internet, du téléphone cellulaire, etc? Pensez-vous que le Gouvernement doit légiférer sur cette question?

Ou devrait-il être laissé à l’individu de choisir à quoi accéder, quoi communiquer et partager? Qu’en est-il sur le rôle du secteur privé? Ou celui des communautés de créateurs de contenu, des créateurs de la technologie et des utilisateurs?

Comment le droit à la sécurité peut-il s’aligner avec le droit à communiquer en ce qui concerne du contenu néfaste? Partagez vos pensées! PARF APC vous invite à vous réapproprier la technologie, et laissez vos expériences et pensées compter!

Du 12 au 15 Novembre 2007, le second Forum sur la Gouvernance de l’Internet se tiendra au Brésil, où la société civile, le secteur privé et les gouvernements se réuniront pour discuter des orientations politiques et des priorités sur le développement de l’internet au niveau mondial. Parmi les questions débattues il y aura une sur la façon dont le contenu sur internet peut être régulé.

Nous avons vu que les gouvernements et les autres groupes emploient le langage de la protection de la société – particulièrement les femmes et les enfants --- du mal pour justifier les différentes formes de censure de l’internet. Qu’en pensez-vous?

*01 Novembre 2007 – kaBLOGUEZ sur le contenu néfaste sur internet. *
Rejoignez une initiative mondiale de bloguage et ajouter votre connaissance à ce débat.
Rédigez un article sur le contenu néfaste le 01 Novembre 2007. Ajouter des balises à vos messages pour qu’ils soient regroupés sur le site web de la campagne réapproprie-toi la technologie.

mardi, novembre 06, 2007

16 jours d'activisme - on dit à la femme que ta place est à la cuisine!

Violence, il y a plusieurs définitions que je donne. Seulement quelques causes : les causes politiques, coutumières qui sont liées à la coutumes, culturelles ou morales.

Là on dit à la femme que la politique est faite pour les hommes ta place c’est la cuisine.

Tu ne peux pas diriger les hommes, tues inférieure à l'homme, ne parle pas devant les hommes.

Quand l'homme meurt, tu dois accepter son petit frère. Dans le ménage tu n'as pas droit de dire non à ton mari, au lit tu es un objet pour lui.

Tous ceci prouve que des violences sont faites à l'égard de la femme.

Surtout la violence sexuelle, la femme est exposée au VIH.

Pour éradiquer la violence, les femmes doivent avoir le courage de dénoncer toutes ces violences.

Philomene
Les Anges du ciel RDC

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Dites non à la violence faite aux femmes !

A l'occasion des 16 jours d'activisme contre la violence faite aux femmes du 25 Novembre au 10 Décembre 2007, nous vous prions de nous donner vos contributions sur ces questions.

A cet effet, nous sollicitons votre participation en nous envoyons des mails ou les liens des blogues créés à cet effet.

Vous pouvez soit
- donner votre avis sur la définition de la violence,
- donner les causes de cette violence,
- les conséquences de cette violence
- Comment pensez-vous éradiquer ce phénomène

Vous pouvez également donner des faits vécus dans votre pays, votre région ou votre ville.

Merci de comprendre que la lutte contre la violence faite aux femmes rentre dans le cadre des objectifs du millénaire pour le développement et de la lutte contre le VIH/SIDA.

Vous pouvez envoyer vos contributions à l'adresse suivante
mbengouromeo@yahoo.fr ou à info@azurdev.org

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Qui a accès des populations démunies à la justice et le mécanisme de l’assistance judiciaire ?

Samedi 03 novembre, s’est tenue dans la salle des
Nations Unies (UNIC) à Brazzaville au Congo, une table ronde sous le thème «Accès des populations démunies à la justice et le mécanisme de l’assistance judiciaire » de la plate forme du Programme Dialogue Citoyens. Plusieurs
organisations de la société civile qui oeuvrent dans
le domaine, les pouvoirs publics et les chefs de
ménage ont pris part a cette activité.

L’ouverture de la table ronde s’est faite par le
président du comité de pilotage du programme dialogue
citoyen, et les communications suivantes ont été
présentées tour à tour :
- Accès des populations démunies à la justice et le
mécanisme de l’assistance judiciaire,
- Témoignage du comptoir juridique junior sur
l’expérience des expériences juridique dans l’accès
des populations démunies à la justice
- Etat des lieux sur l’assistance judiciaire et les
moyens utilisés par les populations pour résoudre
leurs litiges.

Les ateliers et les plénières constituaient les
travaux en groupe avec pour thème de réflexion :
- que devons nous faire pour que chaque citoyen
accède à la justice ?
- Que devons nous faire pour rendre effectif le
mécanisme de l’assistance judiciaire ?
- Réfléchir sur les missions du comité de suivi et
d’évaluation sur les conclusions de la
table ronde et sa composition.

Il était retenu que tout le monde avait accès à la
justice même les plus démunis, les suggestions ont
été faites à savoir sensibiliser et vulgariser l’accès à l’assistance judiciaires en faisant des émissions radio télévisé et inclure dans les programmes scolaires le module de l’assistance judiciaire
Le comité de suivi sera mis en place très prochainement.

Débutée à 10h00, la table ronde a pris fin à 15h30.

Cordiales salutations à tous

Victorine Diaboungana

Le téléphone cellulaire au service des agences de transfert d’argent au Congo- Brazzaville

Le téléphone cellulaire a favorisé l’installation des agences de transfert d’argent dans les zones rurales. Longtemps installés uniquement dans les grands centres grâce à l’Internet, la couverture par les compagnies de communications (Celtel et MTN), a permis l’installation des agences de transfert d’argent dans les zones rurales non connectées par Internet.
En effet, le téléphone permet aussi bien aux agences d’expédition ou de destination de communiquer les renseignements utiles pour le transfert d’argent. Selon une dame travaillant pour le compte d’une agence de transfert, « le téléphone est notre principal outil de travail, même les conversations avec mes chefs se font uniquement par téléphone ».
Longtemps considéré comme un objet de luxe pour les uns, une source de dépenses pour les autres, la conception du téléphone a évolué surtout dans les zones rurales qui en reconnaissent désormais les mérites. Un monsieur qui venait de recevoir l’argent auprès d’une agence située dans son village a également fait remarquer que « nous n’avons plus de problèmes pour recevoir ou envoyer de l’argent ; car il suffit d’un simple appel téléphonique pour avoir l’argent dans les minutes qui suivent ».
Si l’on ne peut pas arrêter de vanter les mérites du téléphone cellulaire dans la société de l’information, nous pouvons tout de même déplorer l’usage qu’en font certaines personnes surtout les plus jeunes qui ne l’utilisent que pour visualiser les films pornographiques.

Roméo Mbengou

lundi, novembre 05, 2007

Il faut filtrer le contenu sur internet

Bonjour!
je viens par la présente participer à la discussion
sur le contenu pornographique sur Internet.

La liberté d'expression et de communiquer ne doivent
pas être une occasion dpour les internautes et les
developpeurs de contenus de diffuser des contenus
aussi bien pédophile, incestieux, pornographique
àcaractère commercial ou infantile, que violents.


Ces contenus nuisibles ont un effet devastateurs sur
les enfants dont la capacité de dissernement est très
faible et le mimétisme développé.
La proffusion des sites pornographiques ainsi que les
avancées technologies notamment les téléphones avec
les caméra numériques, les CD Rom, les clés USB
facilites la circulation des vidéos dénudés et
sexsuels.

Pour ce faire une régulation est necessaire afin de
filtrer le contenu à diffuser sur Internet. Des moyens
de sécurités doivent étre mis en place pour réduire la
propagation de ces images obsènes.
Des codes, des logiciels doivent être vulgariser pour
se protéger de tels contenu.

Cependant la protection contre les contenus nuisibles
ne doit pas être un moyen pour les gouvernements pour
exercer une censure des messages qui revendiquent des
droits de façon loyale.

Olga Blanche Zissi Assistant aux programmes et
finances de AZUR Développement

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lundi, octobre 22, 2007

On line volunteerism is an eye opening to examine issues from the inside out

Anastasia Koustalianos is a Canadian who began volunteering as French to English translator with AZUR since 2005. She has been interviewed by our colleague Marc Foukou about her motivations. AZUR Developpement works online and on site with international volunteers on its various projects since 2003. National and international volunteers have contributed a lot in the achievement of the organization’s goals.

You decided to offer your translation skills to AZUR Development two years ago. Could you tell us what reasons did you have to do so?

For many reasons. First and foremost, I believe in the work AZUR Development is doing. On a selfish note, however, it allows me to contribute to a cause greater than myself while exercising a profession I enjoy.

Does your understanding of the issues faced by African women and children improved since you started doing translations for AZUR Développement? Please explain.

Certainly. Despite having studied African politics in university, it is always eye opening to examine issues from the inside out. In this light, I have gained greater
insight into the Congolese experience.

How could AZUR Développement make more rewarding your volunteerism experience?

Perhaps being able to translate pamphlets, reports or online discussions, this would reach a more global audience. Or AZUR Development could provide internship opportunities in Africa whereby volunteers may gain firsthand experience on the issues affecting Western Africa more specifically.

Regular communication with AZUR Développement is made only via internet, is it a barrier to the accomplishment of your service?
Please explain and make suggestions.


Not at all. Inevitably with the time change the Internet is perhaps the only way to contact one another. In this respect, I cannot suggest any more efficient ways to
communicate.

vendredi, octobre 19, 2007

A dialogue with changemakers, Quinlan’s Family starts Apprends-Moi

1. How did you come to the idea to donate books? Why books?
We became convinced long ago of the importance of access to education in order to realize true development. Books are a very simple way of accessing knowledge. In addition, learning the English language provides Francophiles a very important tool for accessing employment opportunities and additional education.

2. Why did you choose Congo? How did you start to collaborate with AZUR? Why AZUR? Are you happy with the cooperation?

Jen and I were in a graduate program at the University of Wisconsin-Madison studying French Studies and International Development (Chris) and French Studies and Education (Jen). I came into contact with AZUR as I was looking for an internship with an NGO doing development work in a francophone country.

After interning with AZUR and continuing our relationship with them for a couple of years, we decided that in order to be more effective in our work we needed to form our own non-profit organization. As an NPO we would be able to access grants and expand the work that we wanted to do.

We value the partnership with AZUR a great deal because we are able to work with an NGO who is very involved in grassroots development in a francophone country. The mission of Apprends-Moi International is to promote cultural and educational exchange between francophone and Anglophone culture. We are very happy with our partnership with AZUR and look forward to continuing and developing that relationship.


3. What are the origins of "Apprends Moi"? Why and when was it established? Why is it so special and what makes it different from the other organizations active in the development field?

Jen and I started Apprends-Moi International (AMI) in 2007 to facilitate the realization of our mission; to promote cultural and educational exchange between francophone and Anglophone culture. What makes AMI unique is our focus on the franco-anglo exchange, with a strong emphasis on education.

4. How do you manage your daily activities? How do you work?
Jen and I work in tandem with the support of about a dozen volunteers. Jen and I handle all of the administrative/back office work. Volunteers help with the collection, sorting, boxing, storing, moving of books and seeking out resources for donations.

5. What kind of response did you get from the society? What have you managed to do so far? What is your biggest success? What are the biggest difficulties?

Response to the work we are doing has been excellent. We have had many people express interest in what we are doing and offer their support. Our biggest success has been with book donations. We have had tons of books donated. Our biggest challenge has been raising the money to send the books and finding shippers who will sip the books for a reasonable cost to Brazzaville.

6. Do you have any plans for the future activities? If yes, can you reveal some?

We hope to facilitate student exchange between Francophone countries and the United States. We also hope to establish a retreat here in the United States where Francophiles can come for cultural and educational exchange.

We would be also very happy if you agree to share with us some personal details :) What do you do for living?

Chris works for Heifer International, an international non-profit working to end hunger and poverty and acre for the Earth (www.heifer.org). Jn is an editor for an alternative health and healing magazine that explores natural ways to stay healthy and fit and live a holistic life.

Have you ever visited Congo? Not yet what were your impressions, if yes? What is your passion?
We love our children (3 boys Michael – 7, Mathieu-5, Christopher-Marc-1), we love to be outdoors camping and hiking, and we enjoy travel and learning.

What are the things you can not support? And the last question but for me always the most difficult – Why do you do this? What kind of satisfaction – if any - does it bring to you?

We want to do something in life that helps others in a meaningful way. We want to teach our children the importance of living life for others and that love is an action verb. We gain enormous satisfaction out of doing something that helps others.

Interview done by Kasia.

Des élèves européens, américains et congolais se soutiennent grâce aux technologies de l’information et de la communication

Comment les technologies de l’information et de la communication (TIC) peuvent favoriser l’échange entre les cultures? Pour ceux qui seraient tenté d’affirmer que ce n’est pas réalisable, en réponse AZUR Développement a une expérience à raconter.

Depuis deux ans, l’Association AZUR Développement collabore avec des élèves, leurs encadreurs, et des organisations basées aux Etats-Unis, en Angleterre et en Allemagne, pour soutenir les jeunes élèves du Congo. Il s’agit notamment des élèves des classes de 6eme et 5eme du lycée français de Los Angeles, des élèves, des élèves du Club Français de Ivydale School à Londres, du Club des Jeunes en Action pour Brazzaville de l’école Romain-Rolland-Gymnasium à Dresde, et de la famille Quinlan du Minnesota qui ont créé une organisation dénommée Apprends Moi International pour poursuivre leur mission.

C’est dans l’exécution de son programme « Jeunes et Cultures » qu’AZUR Développement, à travers son site internet www.azurdev.org fait la promotion de l’échange culturel entre élèves.

Aujourd’hui, cette collaboration porte ses fruits parce que ces élèves, leurs encadreurs et l’organisation Apprends Moi se mobilisent pour les enfants congolais en leur faisant parvenir des livres.« Par les actions que vous entreprenez, les élèves ont une meilleure vision des enjeux du développement en Afrique aujourd'hui. Et puis, ils sont heureux de pouvoir donner des livres et de savoir qu'au Congo ils ont des liens directs d'amitié avec vous et leurs camarades des écoles. Notre désir est d’aider les autres enfants à travers le monde en leur donnant la possibilité d’avoir des livres pour étudier.», a déclaré Céline Schneider du Lycée français de Los Angeles aux Etats-Unis.

Toujours aux Etats-Unis, après avoir été volontaire international pour quand AZUR Développement faisait ses premiers pas en 2003, Christopher Quinlan, son épouse Jennifer ont créé l’organisation Apprends Moi International pour aider les enfants congolais. Ils ont à ce jour collecté plus de 20.000 livres avec Books for Africa qui en a assuré le transport des livres jusqu’à Pointe-Noire. Christopher parle de son expérience : «Jen et moi avons créé Apprends-Moi International (AMI) en 2007 pour faciliter la réalisation de notre mission; pour promouvoir l’échange culturel et l’éducation entre la culture francophone et anglophone. Nous voulons faire quelque chose de significatif dans la vie qui aide les autres d’une façon significative. Nous voulons enseigner à nos enfants l’importance de vivre la vie pour les autres et que l’amour est un verbe d’action. »

Les jeunes élèves du Club des Jeunes en Action pour Brazzaville en Allemagne dont les membres pour la plupart âgés de moins de 13 ans, ont développé un programme d’échange culturel avec leurs pairs congolais pour toute l’année 2007-2008. AZUR Développement facilite ces échanges et étend cette année le nombre des écoles participantes à Brazzaville. « Le nom de ce "club" est tout simplement "Brazzaville". Nous parlerons de l'Afrique et nous essayerons d'approcher sa culture aux élèves en jouant ou en bricolant. Nous voulons aussi envoyer des lettres ou des photos à Brazzaville et nous espérons qu'on pourrait s'échanger. Les élèves seront très contents! Et nous sommes en train d'économiser d'argent pour les écoles à Brazzaville », nous a confié la responsable du Club.

Quant aux élèves du Club Français de Ivydale School Londres, ils vont correspondre cette année avec leurs pairs au Congo.

Sylvie Niombo, Directrice exécutive d’AZUR Développement explique : « à travers le programme jeunes et culture, nous donnons la possibilité aux jeunes de s’épanouir. Nous organisons des activités socio culturelles et éducatives et nous mettons en place du mini bibliothèques pour les jeunes dans les écoles. Nous sommes toujours ouverts au partenariat et les écoles intéressées par nos actions peuvent nous contacter. »

Ces actions reposent entièrement sur des volontaires qui donnent de leurs temps et de leurs ressources, tant au Congo qu’à l’étranger. Ainsi des jeunes élèves et leurs encadreurs font de la levée de fonds pour l’envoi des livres au Congo en vendant souvent des pâtisseries. Dans le cas de Apprends Moi International, les enfants Quinlan, leurs parents et d’autres volontaires collectent les livres, les stockent et les emballent pour leur route sur le Congo.

Par ailleurs, chaque année les élèves organisent des expositions sur des thèmes précis et étudient le Congo en géographie. Une enseignante témoigne : « quand nous avons découvert AZUR Développement, grâce à votre site Internet, nous avons été séduits par vos actions ; elles correspondaient à ce que nous recherchions. Ensuite, nous avons été très touchés par la manière avec laquelle vous vous êtes engagés auprès de nous depuis une année. Vous nous avez aidés à construire notre action de solidarité mais vous avez également contribué à enrichir notre programme par vos courriers, DVD et photos. »

Avec les élèves congolais, AZUR Développement facilite la célébration des journées internationales, c’est ainsi que le 09 Août dernier, des activités avaient été organisées avec l’école Anne Benoîte de Brazzaville sur le quotidien de l’enfant autochtone. Les documents produits par les élèves (dessins, poèmes, et autres) lors de ces activités sont également échangés avec les élèves correspondants aux Etats-Unis, en Angleterre et en Allemagne.

Assurément, les technologies de l’information et de la communication (TIC) permettent de renforcer la solidarité entre les enfants des cultures différentes.

Roméo Mbengou

mercredi, octobre 17, 2007

Le livre, toujours indispensable pour l’éducation des enfants

Tenant compte de l’importance du livre pour l’éducation des enfants, AZUR Développement, dans le cadre de son programme « Jeunes et cultures », a fait un don de soixante dix sept livres au Complexe scolaire Anne Benoîte à Diata. C’était le vendredi, 12 Octobre 2007.

Ce sont des livres de français, de mathématique, de biologie, de physique et d’espagnol, utilisables par les élèves des niveaux du primaire, du collège et du lycée.

Ces livres en provenance des Etats-Unis, particulièrement du lycée français de Los Angles, ont été collectés par les élèves de cet établissement privé, dans le cadre du partenariat existant entre l’Association AZUR et cet établissement privé.

Animés par le souci de voir les enfants du Congo d’avoir des livres pour bien étudier, mais encore de vouloir développer un échange culturel avec les autres enfants, l’école de Los Angeles compte travailler tout le long de l’année 2007-2008 avec les enfants du Congo Brazzaville, notamment dans le célébration des journées internationales et autres activités culturelles en vue de l’épanouissement de tous.

Après le mot de Madame Victorine Diaboungana, Secrétaire Exécutive de l’Association AZUR qui a interpellé les enseignants d’en faire bon usage, et aux enfants de s’intéresser à la lecture, le directeur de cet établissement récipiendaire s’est dit satisfait pour ce geste et à remercier aussi bien l’Association AZUR que les enfants du lycée français de Los Angeles. Il a par ailleurs, fait remarquer que « ce partenariat sera très bénéfique aussi bien pour les enfants de notre école que pour ceux de Los Angeles auxquels nous réservons des grandes surprises ».

Les enfants de cette école ne sont pas restés indifférents face à ce geste. Ils ont accueillis ces livres avec des chants, et ils ont été très heureux de savoir qu’Aux Etats-Unis les enfants pensent à eux.

Roméo Mbengou

ACSIS se prépare pour le forum sur la gouvernance de l'Internet de Rio

1-Vous êtes Présidente de ACSIS, comment le réseau de la société civile africaine se prépare-il pour le forum sur la gouvernance de l'Internet de Rio?

Merci pour cette opportunité que vous me donnez de parler
D’ACSIS et de sa participation au Forum sur le Gouvernance de l’Internet qui aura lieu à Rio du 12 au 15 Novembre 2007.
Avant toute chose, nous continuons à nous féliciter de la présence d’un membre de la Société Civile Africaine dans le Groupe des Conseillers du SG des Nations Unies pour le Forum sur la Gouvernance de l’Internet..

1/ Revenant sur votre première question, Il faut rappeler que ACSIS, a participé au 1er Forum sur la Gouvernance de l’Internet qui a eu lieu à Athènes en 2006.
Notre souci est de participer à cette deuxième édition de façon plus active
C’est ainsi que nous avons eu à proposer dans le cadre des ateliers, un thème en langue française, sur la Cybercriminalité en Afrique. Malheureusement, ce thème n’a pas été retenu par les organisateurs.

Nous n’avons pas, pour autant baissé les bras, je me suis rapprochée de la Coalition sur la Diversité Linguistique et du Groupe de travail, de la Société Civile, au SMSI sur la Gouvernance des Réseaux d'Information
,
En partenariat avec ces deux instances, ACSIS pourra avoir la possibilité de faire une intervention à Rio, sur : La Diversité Linguistique en Afrique. Toujours dans le même ordre d’idées, quelques membres ACSIS ont été nominés pour d’autres interventions, portant sur l’accès, la diversité, la sécurité et autres.

Et comme vous le savez autant que moi, le tout n’est pas d’être nominé pour faire une intervention ou de vouloir participer, faudrait-il trouver un financement nous permettant d’arriver à Rio. C’est à ce niveau que commence le vrai parcours du combattant de la société civile africaine.

En conséquence, j’ai repris l’exercice de l’année dernière sous une autre forme, au lieu de faire une lettre ouverte comme c’était le cas à l’adresse de Mr Markus KUMMER, j’ai plutôt envoyé une lettre ordinaire de demande de financement aux deux Présidents du processus de Rio. Il s’agit de:

H.E Hadil DA ROCHA VIANA, Minister, Director for Scientific and Technological Affairs, Ministry of Foreign Affairs du Brezil

et Mr. Nitin DESAI The United Nations Secretary-General's Special Adviser for Internet Governance, avec une copie à Mr. Markus KUMMER, IGF secretary .

Dans cette lettre, j’ai rappelé les fonds dégagés par le Canada et le Japon et mis à disposition de l’UIT pour la participation des experts des pays en voie de Développement à Rio, (ci-joint une copie de cette lettre) Jusqu’ici nous n’avons pas reçu de réaction de leur part. Contrairement à l’année dernière où nous avons reçu de façon diligente une réponse de Mr Markus KUMMER suite à la lettre ouverte.

J’ai également adressée une demande d’appui à l’Institut Numérique Francophone (INF) de l’OIF, qui a réagit positivement.

Nous continuons à attendre les autres réactions, bien que nous soyons à quelques jours de l’événement.

2- Quels sont les enjeux de ce forum pour la société civile africaine ?

Les enjeux de ce forum pour la société civile africaine sont ceux de toute l’Afrique à savoir :

Continuer à exprimer la nécessité d'établir un cadre multipartenarial et un mécanisme de coordination afin de garantir une collaboration efficace et une prise en compte des préoccupations africaines dans la gouvernance de l'Internet.
Préoccupations qui portent sur :

- La sécurité,
- les points d'échange,
- la confidentialité,
- la liberté d'expression
- la diversité,
- l'accès
- le multilinguisme et
- le renforcement des capacités……………..etc

Pour reprendre les propos M. Tarek Kamel , Ministre des Communications & TIC de l'Egypte, par ailleurs Président du forum des ministres africains des TIC, lors de la réunion du Groupe Africain organisé le mardi 31 octobre 2006 à Athènes en Grèce pendant le 1er Forum sur la Gouvernance de l’Internet : je cite :
« Ces différents problèmes de la Gouvernance de l'Internet ne pourront se résoudre que grâce à la coopération multi partenariale. D'ores et déjà on peut noter que le registre africain, Afrinic illustre bien cette coopération pour développer les régions et les marchés émergents » fin de citation

3- Quel est le message de la société civile africaine à ce Forum ?

ACSIS continue à exprimer son voeu de voir le Forum de Rio, déboucher à un consensus qui sortirait le monde en général et l'Afrique en particulier de l'épineux problème de la Gouvernance de l'Internet.

Comment assurer une gouvernance mondiale de l'Internet

La gouvernance de l’Internet, dont la difficulté majeure réside dans l’atteinte de consensus entre toutes les parties prenantes (gouvernement, secteur privé et société civile) qui doivent participer à l’ensemble des processus décisionnels concernant l’Internet, est donc devenu un enjeu stratégique pour le monde entier.

L’ONU s’est alors saisi de cette question, en mettant en place depuis 2003 , des sommets mondiaux de la société de l'information (SMSI), sur le thème de la gouvernance d’Internet dont le premier sommet eût lieu à Genève en décembre 2003.

Pour aller plus loin, L’ ONU a créé a cet effet (conformément au mandat qui lui a été confié au cours de la première phase du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI), qui s’est déroulée à Genève en 2003 ), un groupe international pour traiter de la question : le Groupe de Travail sur la Gouvernance de l’Internet (GTGI, en anglais WGIG ), composé de 40 membres venant de plusieurs pays et de différents groupes d’intérêt (gouvernements, secteur privé, ¬université, organisations de la société civile)

Les sujets abordés sont allés de la définition à la distribution de noms de domaine et d’adresses IP, aux coûts de connexion entre pays, au droit d’accès à l’infrastructure et aux informations, à la liberté d’expression, la sécurité et l’utilisation appropriée d’ Internet, etc.

Quelques pays ont proposé au sein de l’ ONU, l’idée que la gouvernance d’ Internet devrait être remise à l’UIT/ITU (Union internationale des Télécommunications), un organisme de l’ONU, où plus de 180 gouvernements et environ 650 entreprises de télécommunications sont représentés, mais qui ne se caractérise pas par la démocratie, la transparence et le pluralisme.
Lors du premier sommet à Genève en 2003, une Déclaration de principes intitulée « Construire la société de l’information : un défi mondial pour le nouveau millénaire », fut adoptée. Cette déclaration souligna que « l’Internet est devenu une ressource publique mondiale... (Sa) gestion internationale devrait s’exercer de façon multilatérale, transparente et démocratique, avec la pleine participation des Etats, du secteur privé, de la société civile et des organisations internationales. Elle devrait assurer une répartition équitable des ressources, faciliter l’accès de tous et garantir le fonctionnement stable et sécurisé de l’Internet, dans le respect du multilinguisme ».
Depuis ce sommet de Genève en 2003, les débats sur le sujet ont vu émerger des divergences avec certains pays du Nord. L’Afrique a compris les enjeux qui en découlent, et la plupart des Etats du continent ont envoyé leurs représentants, pour défendre une position dont le Ghana assure la coordination.

Les discussions s’articulèrent autour de plusieurs points qui vont de la participation des Etats à la gouvernance de l’Internet au rôle du secrétariat général des Nations Unies dans le processus, en passant par l’accès pour tous à l’Internet, au multilinguisme des contenus, à la stabilité et la sécurité de l’Internet, etc. Plusieurs pays réclamèrent la mise en place d'une structure internationale type ONU pour contrôler la toile, d'autres - les États-Unis en tête – y ont font valoir que cela reviendrait à accorder un pouvoir sur le net à des États fort peu démocratiques.

Néanmoins, un quasi-consensus s’est néanmoins dégagé lors de ce sommet, autour d’un refus du pouvoir monopolistique des Etats-Unis exercé à travers le complexe « ICANN.

Un second sommet mondial de la société de l'information (SMSI) à eu lieu à Tunis en 2005. Le bilan en fut également contrasté : les questions de liberté d'expression en Tunisie et de gouvernance de l'internet ont occulté la plupart des autres débats et projets, consacrés en majeure partie à la réduction de la fracture numérique entre pays riches et pays en voie de développement. Le principal temps fort du sommet a été la présentation d'un prototype d'ordinateur portable à 100 dollars, conçu par les chercheurs du MIT (Massachussets Institute of Technology). Son ambition étant de permettre à chaque enfant dans le monde de disposer d'un portable, surtout dans les pays pauvres.

Mais le principal problème reste que la gestion technique de l'internet et du système des noms de domaine restent entre les mains de l'Icann, l'organisme international privé américain.

Lors de ce sommet à Tunis, à été négociée la création d'un forum international pour la gouvernance d'internet (IGF), qui s’est déroulé à Athènes en 2006. Revendiquée comme une victoire de la société civile, la création de l'IGF a surtout offert une porte de sortie au Sommet de Tunis qui avait échoué à lever le contrôle américain sur les ressources-clés de l'Internet (l'allocation d'adresses et le management du système des noms de domaine restent du ressort exclusif de l'IANA et de l'ICANN suite au renouvellement des accords avec le Department of Commerce intervenus en mai et août 2006).[1]


Malheureusement, ce forum international pour la gouvernance d'internet n’a aucun mandat décisionnel. Ce forum de la Gouvernance Internet étant une réunion organisée dans différents pays, avec la participation des gouvernements, du secteur privé et de la société civile.

Principal sujet abordé au cours de ce sommet: les éternels reproches faits aux Etats-Unis pour leur mainmise sur la gestion technique de l'internet via l'Icann, l'organisme de régulation de l'internet.

A l'issue du sommet d’Athènes, les participants se sont donc séparés sur des engagements de bonne volonté et quelques inquiétudes, mais sans décision concrète.

Depuis la réunion d’Athènes en octobre 2006 du Forum sur la Gouvernance de l’internet, l’objectif reste de poser les bases d’un système qui fait dialoguer deux cultures : « la culture des entités non gouvernementales qui se servent de l’Internet et ont pour tradition de prendre leurs décisions de manière informelle, de la base vers le sommet; et celle, plus formelle et structurée, des gouvernements et des organisations intergouvernementales ».En sachant que des groupes sociaux hétérogènes constitutifs de ce que le système onusien appelle « la société civile » revendiquent une responsabilité dans la régulation de l’internet mondial et, exigent des instances internationales et de leurs gouvernements, de participer à une co-régulation et demandent des dispositifs démocratiques.

Depuis, doté d’un mandat qui vient d’être renouvelé, l’ONU par la voie du Groupe consultatif du Forum sur la gouvernance de l’Internet est désormais en mesure de mettre en place la prochaine réunion du Forum, prévue à Rio de Janeiro, du 12 au 15 novembre 2007. Depuis mai 2007, les participants poursuivent les discussions qu’ils ont entamées en novembre 2006 à Athènes, sur l’accès, la diversité, l’ouverture et la sécurité de l’Internet.

De son coté, l'Union européenne est montée au créneau. Elle a officiellement remis en cause la suprématie des Etats-Unis sur la régulation technique d'Internet. Dans l'acception européenne, la gouvernance de l'Internet est plus large que celle des Etats-Unis puisqu'elle inclut la gestion du DNS (Domain Name Server), mais aussi la lutte contre le spam ou la cybercriminalité dans son ensemble.

Selon Bernard Benhamou, maître de conférence à Sciences Po , pour la société de l'information à l’Institut d’études politiques de Paris et chargé d'enseignement à l'Université de Paris I panthéon-Sorbonne, et, fervent défenseur de la neutralité de réseaux :

« La mainmise actuelle des États-Unis sur les infrastructures critiques de l'Internet constitue un sujet important pour l'Europe. En effet, la maîtrise de ces infrastructures en plus des questions de souveraineté qu’elle soulève, pourrait constituer un levier essentiel pour favoriser les entreprises américaines et à terme limiter le développement du secteur européen des technologies de l’Internet. Il n'est plus pensable que le contrôle de ces ressources soit confié à un pays (les Etats-Unis) ou à un acteur privé (l’ICANN). Il ne serait pas souhaitable, pour autant, de le confier à un organisme international technique ou à une organisation intergouvernementale classique. En effet, des arbitrages complexes entre acteurs sociétaux, acteurs économiques et Etats sont nécessaires lorsqu’il est question de l’internet. Les problèmes aigus de libertés sur internet dans des pays comme la Chine, la Tunisie ou la Syrie illustrent l'impossibilité de confier la gestion aux seuls états. Mais les dangers d'un abus de pouvoir sur le marché ou abus d'appropriation font également redouter une emprise excessive d'acteurs privés. Quant aux acteurs associatifs, ils n'ont pas forcément les mêmes priorités entre eux. »
En conclusion, la société de l’information se met en place chaque jour davantage, mais les modes de sa gouvernance sont encore, pour la plupart, à inventer. Les pays francophones ne peuvent être absents de cette révolution qui doit être plurielle, transparente et démocratique. Avoir une identité numérique dans la société de l’information permet de ne pas être confiné dans l’exclusion, et, de pouvoir interférer dans les choix de cette société donne la possibilité d’affirmer son existence. Reste que le gouvernement américain a réaffirmé sa position. S'il a récemment assoupli le contrôle qu'il impose à l'Icann, il refuse ainsi toujours une plus grande internationalisation de la gestion de l'internet.

A. B
http://www.intgovforum.org/
http://www.intgovforum.org/Feb_igf_meeting/Synthesis.Paper.Feb.2007.rtf


Qui contrôle l’Internet et quels sont les conflits en matière de gouvernance de l’ Internet ?

Les Etats-Unis. Ils gardent un pouvoir prééminent sur le réseau mondial qu’ils ont créé. 9 des 13 « serveurs racines » qui distribuent Internet dans le monde sont aux Etats-Unis.

La gouvernance d’internet, pour des raisons pratiques et historiques, fut donc assumée par l’ICANN, une société à but non lucratif, de droit californien, qui “gouverne” le réseau, sous le contrôle du département du Commerce des Etats-Unis. Le gouvernement américain a confié à l’ICANN, la distribution des adresses des sites Internet dont 80% sont… américaines, la gestion technique du réseau, qui possède notamment le rôle clé d'attribuer les «noms de domaines», c'est à dire la distribution des grandes zones thématiques et géographiques de l'Internet (les .fr, .uk, .net ou .com).

Internet pourrait donc être perçu comme une arme stratégique aux mains de ce pays en capacité d’intercepter des messages ou de désactiver des noms de domaine. Alors que les décisions de l'ICANN ont une portée mondiale et des incidences économiques majeures , on peut relever le fait que, le très lucratif .com a ainsi été attribué sans appel d'offre à une société américaine, et que ses décisions sont soumises au veto du département américain du Commerce, qui contrôle de facto son activité.

Problème, la gouvernance mondiale de n’importe quelle composante de l’Internet ne peut pas être placée sous l’hégémonie d’un seul gouvernement. De plus, les modèles traditionnels de réglementation, fondés sur l’intervention des États, sont apparus comme inopérants, dans l’espace d’Internet, non seulement pour des raisons géographiques, mais surtout parce que les principes d’organisation hiérarchique, propres à l’exercice public de l’autorité, y sont remis en cause. Le fait donc pour des États souverains d’accepter que les États-Unis puissent détenir une autorité sur le fonctionnement même du réseau à l’intérieur de leurs frontières constitue un point de friction important lors des rencontres internationales.

La contestation de la légitimité de l’ICANN vient d’abord de son statut juridique ou plutôt de sa position politique qui place cette quasi-association sous contrôle du gouvernement américain, du manque de clarté de ses modes de fonctionnement, de la crédibilité contestée de certaines de ses décisions.

«Aujourd'hui, l'administration américaine a un droit de veto sur toutes les grandes questions. Elle peut par exemple refuser d'attribuer un nom de domaine à un pays», explique Martin Selmayr, porte-parole de la Commissaire Européenne à la Société de l'information et aux médias, Viviane Reding.

Tout l’enjeu est donc de mettre en place une gouvernance démocratique des ressources techniques de l’Internet actuel, dans lequel les décisions émanent de la discussion politique autant que des choix des industriels, et où le social contrôle la technologie et non l’inverse.

Par A. Bertrand

Quels sont les impacts de l’Internet sur ces droits de la personne ?

Une gouvernance de l’Internet est nécessaire du fait de la multiplication à grande échelle à travers le monde des échanges de données électroniques. En effet, l'utilisation de ressources informatiques très diversifiées (texte, image, son…) pose plusieurs questions, notamment sur :
Les droits d'accès à ces ressources par rapport à la propriété intellectuelle,
Sur l’accessibilité d’Internet,
Sur la liberté d’expression / le droit à l’information,
Sur les gains ou les pertes financières susceptibles de survenir par rapport à la détention ou non des informations sensibles sur le savoir-faire des entreprises (réputation, actifs immatériels…),
Sur la protection des données sensibles, du point de vue technique, financier et juridique, qui ne peut pas être assurée par des procédés classiques de sécurité informatique.
À l’heure où dans nos sociétés des pans entiers de l’activité économique (et des services des États) reposent sur Internet, la stabilité des réseaux devient l’un des enjeux fondamentaux de la gouvernance de l’Internet. Les risques d’attaques des infrastructures critiques de l’Internet qui n’apparaissaient autrefois que «théoriques» sont désormais au cœur des préoccupations des architectes des réseaux.

S’agissant de la sécurité, il n’existe pas d’organisme, de mécanisme ou de forum mondial de la gouvernance régi par une convention internationale. Il existe bien des initiatives privées, comme le réseau mondial de CERT, (centres d'alerte et de réaction aux attaques informatiques destinés aux entreprises et/ou aux administrations, dont les informations sont généralement accessibles à tous) chargés d'assurer des services de prévention des risques et d'assistance aux traitements d'incidents, comme de combattre le pollupostage (spam = envoi de courrier électronique non demandé et avec une fausse identification d’origine ) , ou le phishing, ( technique utilisée par des fraudeurs pour obtenir des renseignements personnels dans le but de perpétrer une usurpation d'identité ).


En effet, l’échange de messages sans mécanismes efficaces est un problème grave en matière de sécurité de l’Internet pour l’utilisateur final. A cause des points faibles des systèmes d’échanges de messages, des milliers d’utilisateurs sont victimes de vol de mots de passe et de codes d’identification.

Par ailleurs, beaucoup de questions se posent sur la question de l'accessibilité à Internet. Certains pays évoquent la nécessité de faciliter l'accès des pays en développement au Net, et le manque de moyens pour participer davantage à la prise de décision en matière de gouvernance de l'Internet. Qu’en est-il en effet de la problématique concernant la mise en place un partage équitable des coûts de connexion entre pays ?

Sur ce point, concrètement, ce qui est en jeu c’est de savoir qui paye pour la largeur de bande passante Internet entre pays, lorsque normalement le coût implique une connexion bidirectionnelle (c’est-à-dire que des utilisateurs situés dans deux pays quelconques peuvent avoir accès en principe à tous les services Internet offerts dans ces deux pays). Si nous parlons d’une connexion entre deux pays de niveau de développement semblable (l’Australie et les USA, par exemple), il y a presque toujours aujourd’hui une négociation bilatérale qui fixe un partage des coûts acceptable pour les deux parties.

La situation est de facto, extrêmement défavorable dans des pays moins développés, qui ont peu ou aucun contenu d’intérêt international à offrir. Dans ces cas-là, le pouvoir de marchandage bilatéral est nul et, sans intervention internationale, ces pays auront toujours la connexion la plus chère pour les utilisateurs finaux (l’extrémité inférieure de la « chaîne alimentaire » de la connexion), ce qui est encore aggravé par le pouvoir d’achat inférieur de ces utilisateurs et par une infrastructure locale de connectivité inefficace et - ou mal distribuée de connectivité.

En général, dans ces cas-là, le pays ne sera relié à l’Internet que s’il paye la totalité des coûts de largeur de bande disponible (mesurée, pour la majorité des pays, en mégabits ou gigabits par seconde), même si des utilisateurs du pays le plus riche utilisent des services basés chez des serveurs situés dans le pays le plus pauvre. Il n’y a aucun accord ou convention internationale, pas même en discussion, pour rendre cette relation moins inégale.


La gouvernance mondiale de l’Internet doit résoudre ce problème pour que cesse l’écart croissant de connectivité entre les nations développées et les nations plus pauvres.

Toute la problématique est donc de définir ou de perfectionner la coordination mondiale des différentes composantes d’Internet. Il est nécessaire que la gouvernance de la totalité du réseau (et non seulement de son infrastructure logique) devienne effectivement mondiale, démocratique, transparente et pluraliste - c’est-à-dire, avec la représentation de tous les groupes d’intérêt au processus de prise de décisions.

Il est fondamental de chercher des organismes mondiaux de gouvernance d’un type nouveau, qui puissent fonctionner en tant que forums de résolution de litiges et en tant que mécanismes de coordination, de recommandation et de normalisation des différentes questions relatives au réseau Internet.

Qu’est-ce que la notion de gouvernance de l’ Internet ?

Petit rappel, au sens moderne du terme, le concept de gouvernance apparaît très tard, en 1975 exactement. Il est pour la première fois utilisé par un Professeur d'Economie, Oliver E. Williamson (" Markets and hiérarchies. Analysis and antitrust implications, New York, Free Press, 1975). Le concept moderne de gouvernance évoluera rapidement pour aboutir à une définition plus large. La gouvernance devient alors l'ensemble des processus par lesquels des règles collectives sont élaborées, décidées, légitimées, mises en œuvre et contrôlées. En clair, la gouvernance signifie que la loi n'a pas le monopole pour régir un espace.

Mais alors que faut-il entendre par « gouvernance de l’Internet » ? Il s’agit dans ce cas de l’élaboration de principes, normes, règles, procédures de prise de décisions et programmes communs propres à modeler l’évolution et l’usage de l’Internet.

Si l’Internet est de plus en plus accessible dans le monde, bien que très inégalement réparti selon les espaces, la question de sa gouvernance reste un enjeu mondial d’une grande complexité. Un sujet majeur qui commence d’ailleurs à atteindre le grand public, jusqu' alors pourtant cantonné aux cénacles d'experts ; ce phénomène social tout à fait nouveau, considéré à la fois comme une technologie ayant des potentialités exceptionnelles et suscitant des réticences par ailleurs, ( notamment sur des visions différentes sur la manière de faciliter la libre communication des idées et de la connaissance) , a très vite fait apparaître la nécessité de mettre en œuvre une coordination mondiale.

En effet, l’Internet compte désormais plus d’un milliard d’utilisateurs dans le monde, de plus, ce réseau touche maintenant en profondeur tous les secteurs de la vie économique, sociale, culturelle de la planète. L’étendue des questions liées à l’Internet n’a donc cessé de croître, allant de : la liberté d’expression à la sécurité du réseau en passant par le multilinguisme, à la question du comblement de la "fracture numérique", ou celle de la libre circulation de l’information, des idées, etc… Tout cela nécessite donc des règles qui assurent le respect des diversités et des droits de la personne.

vendredi, octobre 12, 2007

Journées de réflexion sur la situation globale des albinos au Congo Brazzaville

Du 11 au 12 octobre 2007, s’est tenu une réflexion sur le thème : "Albinos, mythe et société" à la Mairie centrale de Brazzaville, organisée par l’ONG SOS Enfants vulnérables.

Aucours de son exposé portant sur la restitution du Congrés de Yaoundé de février et mars 2006 par Symphorien Sigrid Ayara, président de l'association S.O.S enfants vulnérables, a tenu à signaler que le Congo est en marge de la loi valorisant le peuple albinos alors que les pays de la sous région comme le Cameroun et le Mali sont très avancés dans l'application de cette loi. Le fondement sur la discrimination des albinos date bien de l'époque de nos ancêtres.

Madame Odette Elion Voua a conduit les travaux en ateliers sur le sou thèmes comment lutter contre la discrimination et la stigmatisation des enfants Albinos.

"Le respect des droits des personnes vulnérables et de leurs libertés fondamentales selon le code de la famille congolaise, la constitution de 20 janvier 2000 et d'autres instruments juridiques internationaux ont été présentés par Hervé Paul Kengouya.

Assurément, la question de la prise en charge des albinos sur le plan scolaire et médical demeure une question non résolue. La société civile a été invitée à s’intéresser davantage sur la question et à plaider auprès du Gouvernement et des institutions internationales.


Ben Richard Mavoungou

dimanche, septembre 30, 2007

Web2forDev – après les discours, les actions concrètes

Notre collègue Ange Dimitri Niossobantou fait le point sur les actions à entreprendre après sa participation à la conférence Web2forDev.


Quelles actions vas-tu entreprendre après cette conférence ?


Je vais créer un wiki mais il faut que je sache s'il faut le faire pour AZUR ou Réseau Sida Afrique. Le wiki sera en ligne dans très peu. Je vais également essayer de mettre déjà un système de gestion de contenu sur les sites du Réseau Sida Afrique, des Télécentres et d’AZUR pour que les rédacteurs prennent la main sur l'utilisation.


Par contre pour la conférence, c'était super, il y a eu beaucoup de trucs et plein de monde. C'est dommage que mon anglais n'était pas parfait, j'aurais pu discuter avec des tas de gens, je vais me perfectionner car c'est un grand handicap


As-tu gagné de nouvelles connaissances?

Oui, mais pas grand chose, peut-être Unyte (un programme qui se grève à Skype) et qui permet de prendre le contrôle à distance d'une machine. Après, c'était juste les Blogues, Wiki, Flickr, CMS et autres. Mais, le plus intéressant a été l'expérience des autres. C'est surtout la où j'ai le plus appris car les outils, c'est un peu mon domaine donc c'était plus un approfondissement.


Y avait-il des sujets intéressantes ou d’autres exemples sur l’utilisation des outils web 2.0?

Comment AZUR peut-elle améliorer l’utilisation de ces outils?


Je pense que tous les membres d'AZUR doivent se mettre à utiliser le wiki (c'est un outil très intéressant), cela peut déjà réduire le nombre de messages électroniques considérablement, aussi on pourra inviter des personnes ressources pour venir nous aider à travers le wiki, même les traductrices pourront disposer de leur espace de travail.


Tous les membres doivent participer à la vie des blogues, car lorsque c'est une seule personne qui travaille sur un blogue, ce n'est pas fiable, il faut plusieurs rédacteurs sur un blogue.Il faudrait organiser des formations sur le contenu pour les membres d’AZUR. Il serait bien que cette formation se fasse sur le wiki comme cela on pourra tous y participer, je ne sais pas comment on peut organiser cela, mais ce serait bien.


Cela a t-il été facile pour toi de représenter l'association et de discuter avec les partenaires en tant que point focal d’AZUR en France ?

Oui, mais pas toujours car je n’ai pas toutes les informations du terrain, ce n’est pas toujours évident. Et comme AZUR fait des tas de choses, je t'assure que pour parler d'AZUR, tu peux y rester 3 heures et les gens ne comprennent pas toujours vu le nombre d’actions réalisées.

vendredi, septembre 28, 2007

Des Congolais désespérés par la misère se font piéger par des escrocs sur internet

Avec ses 3 millions d’habitants, le Congo Brazzaville produit chaque année des milliards avec ses barils de pétrole. Malgré cela, la majorité de la population vit en dessous du seuil de la pauvreté. Les femmes, elles, paient le lourd tribu et sont le socle des familles. Pour apporter plus de transparence sur la gestion des revenus pétroliers, le pays vient au mois de Septembre 2007 de se doter d’une commission de lutte contre la corruption.

Après des dures années de conflits armés, les Congolais peuvent maintenant bénéficier de l’ouverture au monde, grâce aux Technologies de l’information et de la Communication (TIC).

Des cybercafés et des télécentres pillulent à présent dans tous les quartiers de la capitale, Brazzaville. Avec 1 dollar US, des congolais et congolaises, qui croupissent dans la misère et peuvent trouver des formules sur internet pour la survie de leurs familles.

Vivant dans une société dite de l’information, celle-ci est devenue un « bien » qui procure de l’argent et de richesses ; il faut donc savoir pour ces congolais à la recherche des conditions de vie meilleures, comment décrocher le « gros lot » ou « trouver la poule aux œufs d’or » sur le net.

Les individus sont autant visés que les organisations

En effet, tous les jours des internautes escrocs manipulent la naïveté et la pauvreté des autres surtout ceux des pays pauvres en envoyant des messages par courrier électronique les informant d’avoir gagné à la loterie ou d’avoir bénéficié d’un chèque ou d’un don quelconque.

Un Coordonnateur d’une association raconte « nous avons reçu un email nous informant de l’octroi d’un don de sept millions de francs FCFA (14000 USD), qui nous sera envoyé par chèque. C’était la grande joie dans notre organisation ! Nous avons aussitôt ouvert un compte dans une banque et avons entrepris les démarches nécessaires après réception du chèque par poste ».

Cependant, la joie se transforme vite en cauchemar, car après les démarches, la banque s’est rendue compte que le chèque était émis par une banque fictive. Pourtant notre collègue doit payer une somme de cent quatre vingt mille francs CFA (360 USD) pour dédommager la banque.

Une association de lutte contre le SIDA dans la ville économique à Pointe Noire, s’était fait escroquer une importante somme après avoir reçu un courrier électronique leur informant d’avoir bénéficié d’un don d’ordinateurs. Pour recevoir le matériel informatique, souvent inaccessible aux associations en raison du coût, l’association avait envoyé une importante somme d’argent comme frais d’expédition pour des ordinateurs qui ne sont jamais arrivés au Port de Pointe-Noire !

Des citoyens sont aussi victimes des loteries auxquelles ils n’ont pas joué, mais sont informés d’avoir gagné le « jackpot ». Un professeur d’université avait envoyé à son « bienfaiteur » une somme de quatre cent mille francs CFA (800 USD) comme frais de transfert des supposés dix millions de dollars US gagnés à une loterie fictive.

Les escrocs sur internet nourrissent également le rêve de l’immigration

Ces pratiques qui sont une véritable escroquerie au sens à l’article 313-1 du nouveau code pénal français, sont devenues courantes dans le monde de l’Internet. Beaucoup d’escrocs exploitent le rêve de l’immigration, à un moment où beaucoup d’Africains veulent immigrer. Ils reçoivent des lettres d’offres de bourses pour aller en Occident à condition d’envoyer d’importantes sommes d’argent. Après les transferts d’argent, la communication est coupée par les escrocs.

Cela soulève le problème de la naïveté de certains internautes au Congo, qui en majorité, son encore sous informés sur les questions de cybercriminalité et de sécurité en ligne.

Il est aussi difficile pour eux de traquer les délinquants sur Internet et parfois ils doivent faire le choix entre demeurer dans la misère et « tenter leur chance ».

Il est par ailleurs important que les internautes soient informés sur les questions de véracité de l’information et que les responsables des cybercafés et des télécentres apportent des conseils à leurs clients.

Dans cette optique, AZUR Développement et le Réseau des Télécentres du Congo, planifient une conférence publique sur la cybercriminalité avant la fin de cette année à Brazzaville, au Congo.


Assurément, la bataille contre l’escroquerie sur internet reste ardue pour les congolais.

jeudi, septembre 27, 2007

En direct de Rome – Interview sur le Web 2.0 pour défendre les droits des autochtones

Je tiens à vous donner les informations de la dernière journée de la conférence. Ce matin nous avons assisté à des interventions très intéressantes. Ce soir à coté des "paralell sessions" nous discuterons avec toutes les organisations sur les travaux à entreprendre pour le futur.

En attendant le conclusion de la conférence, je vous prie de visionner mon interview en cliquant sur le lien suivant : http://www.wendze.com/actualite.php

Cordialement !

Dimitri Ange NIOSSOBANTOU

mercredi, septembre 26, 2007

Web2forDev –A Kabissa, nous voulons effectuer une révolution

Par Gnona Afangbedji

Kabissa est un partenaire d'AZUR Développement depuis de longues années et héberge actuellement deux de ses sites Web.
Source: blogue du Web2forDev