dimanche, octobre 29, 2006

VIH/SIDA : faut-il se faire soigner dans l’anonymat pour se protéger des « mauvais regards » ?

Dans la ville de Pointe-Noire, environ 1500 personnes sont infectées par le VIH chaque année. Combien d’entre eux ont accès au traitement ? Il y en a qui ne sont toujours pas pris par le Centre de Traitement Ambulatoire de Pointe-Noire. Pour celles qui ont accès aux ARV, elles préfèrent se faire soigner dans l’anonymat. AZUR Développement vient de démarrer un projet de soutien aux personnes vivant avec le VIH/SIDA à Pointe-Noire depuis octobre 2006.

Après quelques jours de début des activités 41 personnes vivant avec le VIH/SIDA collaborent déjà avec AZUR et participent aux activités du projet. AZUR gardera l’anonymat et ne citera personne publiquement sans son accord au préalable et si cela s’avère nécessaire. Au moins 16 personnes vivant avec le VIH/SIDA ne majorité les femmes vont avoir un appui pour le paiement des ARV pendant 4 mois au Centre de Traitement Ambulatoire de Pointe-Noire.
Voici ce que dit notre Chargé de suivi du projet à Pointe-Noire.

« Nous avons tenu cet après midi le 1er groupe deparole. 20 personnes vivant avec le VIH/SIDA étaient attendues, nous avons reçu 36. Les gens sont engagés et ouverts. Mais elles sont confrontés à des difficultés financières pour faire face à la nutrition et les médicaments. Toutes les catégories de personnes y participent. Des cadres auxpersonnes marginalisées en particulier les femmes. Il y a un nombre important des jeunes de notre âge et des étudiantes aussi.

Elles veulent adhérer à l'association et sont disposées à etre des nôtres pour lutter face à la maladie.

Le thème a porté sur l'éducation nutritionnelle.

D'ici la semaine prochaine, nous commençons avec les visites à domicile. Voilà en gros ce qui s'est déjà fait. Le projet est salué par les malades car ils éprouvent même des difficultés à payer le transport pour participer aux groupes de paroles. Ils ont en marge de la discussion parlé des activités génératrices de revenus pour leur maintenir. La réflexion est engagée ».

Pour soutenir ce projet, nous avons de vos contributions, allez sur ce site pour faire votre donation dès aujourd’hui http://www.azurdev.org/fr/pwih/quoideneuf.htm

vendredi, octobre 27, 2006

Sommes-nous les premières bloggeuses Congolaises?

Sur 55 millions de bloggeurs au monde, combien y a t-il de congolais ou de congolaises?
Y at-il des blogs des femmes au Congo en dehors du nôtre? Il serait intéressant de le savoir.

Probablement, à l'occasion des 16 jours d'activisme contre la violence à l'égard des femmes et la célébration de la journée mondiale, nous pouvons faire une présentation avec les femmes sur le blogage et ainsi les amener à s'exprimer haut et fort grâce à ce nouvel outil sur les défis qu'elles rencontrent et les problèmes qui les affectent.

Je serai intéréssée de faciliter une session sur le blogage avec des femmes.

SN

jeudi, octobre 26, 2006

Dur dur d’être une femme et de vivre au village !

Je suis entièrement préoccupée par la situation des femmes pygmées ou autochtones dans mon pays. Nous menons une vie affairée, mais nous n’avons pas le temps de regarder suffisamment autour de nous ce qui se passe réellement dans les villages. La vie urbaine nous a envahi, et nous ne savons pas que loin de nous, il y a la réalité.

Lors de mon récent voyage dans la Lékoumou, j’ai pu me rendre compte de par mes yeux que les femmes en général étaient des victimes sous plusieurs points.

1) Elles sont responsables de la cellule familiale et donc doivent travailler dans les champs, pendant que les hommes eux vont à la chasse et exécutent des tâches moins dures.

2) Les femmes dans les villages vont chercher l’eau à des kilomètres de leurs habitations sur des routes parfois montagneuses.

3) Les femmes accouchent dans des conditions extrêmement dures au village. J’ai vu des femmes accoucher à la lampe tempête ou à la torche, par ce que les hôpitaux n’ont pas de groupe électrogène ou de carburant.

Pour la plupart des gens en ville, c’est inimaginable et la moindre coupure d’électricité fait grincer les dents. Mais est-ce que les femmes rurales dans notre pays ont le choix ?

Leur sort est déjà calculé à l’avance et ce n’est pas facile de s’en sortir.

En tout cas, les programmes de développement doivent concerner davantage ces femmes là.

mercredi, octobre 18, 2006

Les technologies de l’information et de la communication sont-elles réellement à la portée de tous ?

Le savoir est acquis grâce à l’instruction que les hommes reçoivent dans les écoles, mais également à travers les expériences courantes de la vie quotidienne. Les hommes riches ont toujours constitué une élite sociale qui bénéficie de plusieurs avantages au détriment des autres, les laissés-pour-compte dans la société ou les pauvres.

Qui a droit à l’éducation ou l’instruction ?

J’entends souvent dire que l’instruction est destinée aux riches qui ont les moyens pour payer les frais d’études. Ce que je trouve décourageant, mais il faut reconnaître que les pauvres, eux, doivent fournir l’effort pour avancer dans les études et faire partie de cette élite.
A présent que les technologies de l’information et de la communication sont soit disant à la portée de tous, il faut s’interroger sur comment elles sont utilisées pour favoriser l’acquisition du savoir.

Les femmes sont des laissées-pour-compte dans la société

Je déplore le nombre limité des femmes qui s’intéressent à la formation dans le domaine des TIC dans notre pays. Mais ce n’est pas parce que les hommes seraient des êtres plus intelligents et curieux que les femmes mais parce que notre société évoque une autre raison pour décourager les femmes à exceller dans les études supérieures.

De nos jours malheureusement, l’on continue à assigner aux femmes le rôle de compagne de vie, de bonne mère de famille, ou cela ne choque personne de voir une jeune fille arrêter ses études une fois les études secondaires finies.

J’évoque ce sujet, pour soutenir l'initiative d'AZUR Développement à avoir former les jeunes femmes à l’utilisation de l'informatique et l’Internet. E j'insiste que les filles devraient avoir l’opportunité de poursuivre leurs études supérieures. Particulièrement, elles doivent être soutenues et encouragées pour se former dans les domaines TIC, qui sont d’ailleurs porteurs aujourd’hui.Cherchons alors à éveiller la conscience des filles qui se sentent en marge de la société de telle sorte qu’elles refusent tout effort d’exceller.

« Vouloir c’est pour pouvoir », mais la lutte est longue pour que les femmes accèdent et approprient les TIC

J’exhorte les femmes à garder une attitude positive dans la vie et à rester éveillées pour réussir dans la vie. Il y a un adage qui dit « à coeur vaillant rien d’impossible » qui nous incite à avoir du courage et de la volonté.

Lydie D.

mardi, octobre 17, 2006

Campaign for the vote of the law to protect indigenous women in Congo

The Association of Indigenous people in Congo (APA2010) and AZUR Développement have decided to work in partnership to promote the rights of indigenous people in Congo. This law will provide a legal frame work for the freedom and respect of rights of indigenous women in the country.

Actually, there is only a draft of a law for indigenous people that guarantees the freedom and equality of indigenous people as the Bantou people (who are the majority of people in Congo Brazzaville). There’s no specific law protecting indigenous people from discrimination. It is a fact that some indigenous women faceviolence and also marginalization and live in extreme poverty.

The process of elaboration of a law for indigenous people started in November 2004 without success. Then, recently on May 2006, organisations or indigenous people, human rights and civil society have worked hard to elaborate a draft with the Ministry of lax and human rights. The Association of Indigenous People (APA 2010) has been involved in the process. However, there have been hesitations between stakeholders since the beginning of the elaboration of the law.

Actually a draft of law for indigenous people recognizing them as equally in rights with other citizens of the country has been submitted to the Parliament for adoption in the next months. But, this law is not agreed by all and it is not sure that the MPs will vote the law.

The situation of indigenous women won’t be improved if there’s no specific legal basis.
The project of campaign of promotion of law of indigenous people in Congo Brazzaville will lobby and advocate towards MPs and key decision makers and organise a media campaign to push the Parliament to vote the law of indigenous people in Congo.

The project will also mobilise the public opinion on the issues related to the marginalisation of indigenous women called Pygmies in Congo Brazzaville.
The project will give a voice to indigenous women and will contribute to the development of leadership of indigenous women.

Relying on its experience and initiatives on information sharing and communication and gender issues, AZUR Development, a women's organisation has agreed to partner with the Association of Indigenous People in Congo to fundraise and implement the campaign.

Help raise funds to support this iniative, we accept donations from 30 US $ or 30 Euros and above. Contact us to day at info@azurdev.org or send this page to your friends who might be interested.

For more information, please contact us at info@azurdev.org or visit this website (in French) http://www.azurdev.org/fr/apaccongo.htm

Travailler pour le vote de la loi sur les peuples autochtones au Congo

L’Association des Peuples autochtones du Congo (APAC2010) et AZUR Développement ont décidé de travailler en partenariat pour promouvoir le vote et l’application de la loi sur les peuples autochtones qui devrait garantir la liberté et le respect des droits des femmes pygmées dans le pays.

Actuellement, Jusqu’à cette année, il n’y a qu'un projet de loi spécifique pour les peuples autochtones qui garantisse leur liberté et leur égalité devant la loi avec les Bantou, et les protège de toute discrimination. C'est un fait que certaines femmes autochtones subissent des violences et de la discrimination.


Le loi pour les peuples autochtones a démarré en novembre 2004 sans succès. C’est à récemment au mois de Mai 2006, que les organisations des peuples autochtones et de la société civile ont pu faire passer cette loi au Ministère de la Justice et des droits humains. Il y a eu des hésitations au début du processus d’élaboration de cette loi.

A présent, un projet de loi pour les peuples autochtones a été soumis au Parlement congolais pour adoption d’ici le mois d’octobre 2006. Cependant, cette loi ne fait pas l’assentiment de tous.
Le processus d’élaboration d’une loi pour les peuples autochtones a démarré en novembre 2004 sans succès. C’est à récemment au mois de Mai 2006, que les organisations des peuples autochtones et de la société civile ont pu faire passer cette loi au Ministère de la Justice et des droits humains. L’Association des peuples autochtones du Congo (APA2010) a été impliquée dans ce processus. Toutefois, il y a eu des hésitations au début du processus d’élaboration de cette loi.

A présent, un projet de loi pour les peuples autochtones a été soumis au Parlement congolais pour adoption d’ici le mois d’octobre 2006. Cependant, cette loi ne fait pas l’assentiment de tous.

Le projet de campagne de promotion de la loi des peuples autochtones du Congo Brazzaville va faire du lobbying et du plaidoyer auprès des parlementaires, ministres, collectivités locales et une campagne médiatique pour que cette loi soit votée dans les jours à venir.Le projet va également mobiliser l’opinion publique sur les questions relatives à la marginalisation des peuples autochtones, appelés pygmées au Congo.

Le projet accorde une place importante au développement du leadership des femmes autochtones, c’est la raison pour laquelle ce sont deux associations qui vont travailler ensemble.

Tenant en compte son expérience sur le partage de l’information, la communication et les questions de genre, AZUR Développement, une organisation de femmes, a accepté de travailler en partenariat avec l’Association des Peuples Autocthones du Congo pour mobiliser des ressources et réaliser cette campagne.

Pour plus d’informations, contactez-nous à info@azurdev.org ou visitez ce site webhttp://www.azurdev.org/fr/apaccongo.htm