tag:blogger.com,1999:blog-304298292024-02-07T05:46:50.758+01:00Congolese Women on the webThis is AZUR weblog to share ideas, news and stories, experiences about children and women who benefit from our action in Congo.
Ceci est le blog d'AZUR pour partager les idées, les nouvelles, les expériences et les histoires à succès sur les femmes et les enfants qui bénéficient de notre action au Congo.Unknownnoreply@blogger.comBlogger204125tag:blogger.com,1999:blog-30429829.post-23732359440114549312016-10-20T13:07:00.000+01:002016-10-20T13:07:20.927+01:00La prévention de la transmission mère-enfant du VIH : un succès dans la Bouenza !<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><i><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Octobre 2015. A Madingou et Nkayi, des
organisations de la société civile se montrent actives dans la lutte contre le
VIH/Sida. L’initiative d’une synergie entre OSC et personnel de santé est un
signal fort dans la prévention de la transmission mère-enfant du VIH (PTME). Des
résultats encourageants. <o:p></o:p></span></i></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-top: 12.0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Une salle
d’environ 3,5m de long sur 2m de large, équipée d’un lit de 0,90cm et d’un
tabouret à l’hôpital de base de Nkayi, c’est là où Mme Rose, prestataire et membre
de l’Association femme pour le développement de la Bouenza (AFDB), reçoit les personnes
vivant avec le Vih/Sida (PVVIH) pour le conselling. Elle explique : <i>« Je reçois des femmes enceintes
séropositives et d’autres cas pour le conselling. Je leur donne des
conseils sur comment vivre avec la maladie, quel régime alimentaire faut-il,
comment se comporter envers les autres, la prise du traitement</i> », avant
de poursuivre : « <i>Quand je
termine mon conselling avec une séropositive, je l’envoi chez la sage femme Missamou
pour l’appui psychologique et conseils lors de l’accouchement. Après cette
étape, la sage femme l’oriente à son tour chez le médecin pédiatre pour le
suivi du fœtus et de la maman</i> ».
<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-top: 12.0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Cette chaîne montre comment se fait la prise en
charge des PVVIH à Nkayi, à Madingou, dans la Bouenza où le taux de la
séroprévalence est de 3,9%. Une démarche qui a montré ses fruits et on peut
parler du succès de la PTME dans ce département. Selon la communautaire Rose, depuis
mars 2015, elle suit environ quinze femmes enceintes séropositives dont six ont
accouché, deux ont fait des fausses couches et une est décédée. Deux enfants
ont aujourd’hui atteint 3 mois et deux jumelles qui ont 2 semaines. Tous ces
enfants ont été mis sous traitement préventif de sirop et le mode d’allaitement
est le lait maternel. D’après un médecin pédiatre, une expérience a montré que
des enfants nés des mères séropositives dont le mode d’allaitement est le lait
maternel, montre qu’à 18 mois, les tests de ses enfants ont été révélés négatifs
et donc, c’est mieux de conseiller aux femmes enceintes séropositives après
l’accouchement d’allaiter leurs enfants par le lait maternel tout en suivant leur
traitement.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Alida Badila, membre d’AZUR Développement à Nkayi, pense
qu’on peut parler du succès de la PTME dans la Bouenza parce que des séropositives
continuent à venir prendre leurs médicaments pour protéger leur enfant. Parmi
ces naissances, les bébés les plus âgés aujourd’hui ont 3 mois et d’autres ont
des jours ou des semaines. Leurs mères sont sous antirétroviraux (ARV) pour sécuriser
leurs bébés. Elle s’en félicite</span><i style="font-family: Verdana, sans-serif;"> </i><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">: «</span><i><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"> Nous avons aujourd’hui dans la Bouenza
des enfants nés des mères séropositives qui ont 3 à 4 ans dont le test a révélé
leur séronégativité à 18 mois. C’est une fierté pour des organisations de la
société civile travaillant dans la lutte contre le Vih/Sida et pour le
personnel de santé </span></i><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">».<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Le rôle des associations <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Depuis octobre 2015, le travail des associations ne
cesse de porter des fruits. En dehors de la femme enceinte qui se fait
dépister, il y a aussi des couples qui font leur dépistage. « <i>Des hommes se font aussi dépistés. Courant
ce mois de juin, il y a par exemple deux couples qui sont venus faire leur
dépistage à l’hôpital de base de Nkayi. Les tests ont été avérés séropositifs </i>»,
confie Mme Rose, une communautaire assurant des permanences hospitalières à l’hôpital
de base de Nkayi. Elle travaille aussi en synergie avec trois centres de santé
intégré (CSI), notamment le CSI ex-Suco, Mwana Nto et Armée du Salut.<i><o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Grâce aux différentes formations (le soutien psychologique et social, l’</span><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">éducation
thérapeutique, les actes discriminatoires et attentatoires des droits des PVVIH
et leur répression, les devoirs des PVVIH contenues dans la loi, pourquoi
parler des droits des séropositifs?...</span><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">), organisées par AZUR Développement dans le cadre du
projet </span><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">« Appui à
la réponse communautaire dans l’élimination de la transmission du VIH de la
mère à l’enfant », </span><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">financé par Positive Children Action Fund (PACF), que
Célestine Bayidikila, présidente de AFDB a renforcé ses compétences en matière
du VIH. Cette OSC visiblement sur le terrain, selon une séropositive sous le
sceau de l’anonymat, pense qu’arrêter de faire les permanences hospitalières
sera fatale pour nous, car l’Association femme pour le développement de la
Bouenza nous aide beaucoup. </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Comme dans d’autres départements, les ruptures des réactifs,
ARV et les perdus de vu sont les difficultés qui sapent parfois la volonté des
associations dans cette lutte. Face à cette sempiternelle difficulté, selon
Alida Badila, les gens ont trouvé une parade pour s’approvisionner via un
réseau de Kinshasa.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Jean Thibaut Ngoyi<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
thibauthttp://www.blogger.com/profile/16266984728195136735noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30429829.post-76676282279512754402016-10-20T12:42:00.000+01:002016-10-20T12:42:11.416+01:00Cuvette Centrale : les sensibilisations à ciel ouvert, un moyen pour lutter contre l’infection à VIH<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><i><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Depuis
décembre 2015, à Makoua et Owando, dans le département de la Cuvette Centrale,
des organisations de la société civile mènent des actions de proximité dans des
écoles et quartiers pour lutter contre le Vih/Sida. <o:p></o:p></span></i></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><i><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></i></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%; margin-bottom: 10.0pt; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">« </span></i><i><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Avant, on suivait 55 personnes vivant avec le Vih/Sida
(PVVIH) mais avec des décès et des déplacés, nous suivons maintenant vingt nouveaux
cas séropositifs dont quinze femmes et cinq hommes qui bénéficient la prise en
charge psychosocial. Actuellement, nous venons de dépister deux femmes
enceintes séropositives à l’hôpital 31 juillet d’Owando</span></i><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">», a
expliqué Gustave Lekaka, président de Provi Santé, une association d’Owando. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%; margin-bottom: 10.0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Selon Mme Germaine, prestataire et membre de Provi Santé, la femme est
la couche la plus touchée. Assurant les permanences hospitalières à l’hôpital <i>31 juillet d’Owando</i>, raconte : « <i>Je reçois des personnes séropositives. Pendant
mes permanences hospitalières, je leur mets en confiance. On échange et je leur
donne des conseils sur la maladie, sur le traitement et comment vivre avec la
maladie. En dehors des permanences hospitalières, je fais également des visites
à domicile</i> ». <span style="color: red;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Depuis le
début de ses activités à Makoua (décembre 2015) et à Owando (septembre 2015), dans
ce département de la Cuvette Centrale s’inscrivant dans le cadre du projet </span><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">« Appui à la réponse
communautaire dans l’élimination de la transmission du VIH de la mère à
l’enfant », </span><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">financé par Positive Children Action Fund (PACF), deux
associations notamment Provi Santé (à Owando) et l’Association croix espoir des
femmes de MaKoua (ACEFM) mènent des activités de sensibilisation sur le Vih/Sida
dans les quartiers et les écoles. Celles-ci portent sur plusieurs thématiques
dont on peut noter : la connaissance de base sur le Vih/Sida, l’élimination
de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, comment contracter et éviter
la maladie, quelles sont les réactions du virus dans le corps, etc.<span style="color: red;"> </span></span><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%; margin-bottom: 10.0pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Un travail apprécié <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%; margin-bottom: 10.0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">D’après André Ibata, vice président de l’Association croix espoir des
femmes de MaKoua (ACEFM), chargé des permanences hospitalières à l’hôpital de
Makoua et au centre de santé intégré Marieli, ils ont déjà organisé six sensibilisations
dans des quartiers et cinq dans des écoles, soit 330 personnes mobilisées et ils
suivent 25 cas de PVVIH.<i><span style="color: red;"> </span>« A Owando, les gens apprécient notre travail.
Ils nous demandent de multiplier ces sensibilisations parce que nombre d’entre
eux ignorent encore la maladie du Sida, et 30 personnes par session de
sensibilisation c’est insignifiant pour eux</i> », a rapporté Gustave Lekana, membre
de Provi Santé. <span style="color: red;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%; margin-bottom: 10.0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Dans des quartiers et écoles, les gens apprécient bien cette démarche de
la société civile dans ce département où le taux de séroprévalence est 1,7%.
Ils se disent que ce n’est qu’à travers ce genre d’actions que la population
peut être édifiée mais aussi susciter un déclic pour amener des gens à se faire
dépister volontairement. Comme en témoigne Solange à Owando,<i> « J’ai suivi une sensibilisation sur
le Vih/Sida. Elle m’a vraiment intéressée et au sortir de là, j’ai eu beaucoup
d’informations. Cela m’a poussé de connaître ma sérologie mais malheureusement,
quand je décide d’aller faire mon test de dépistage à l’hôpital de base
d’Owando, le médecin m’apprend qu’il n’y a pas des réactifs… ». </i>Makoua
n’est pas épargné par ses ruptures récurrentes sur les réactifs et
antirétroviraux (ARV). A cette difficulté s’ajoutent le manque des fonds pour continuer
à faire les sensibilisations et les cas de perdu de vu. Ce qu’il faut craindre,
c’est que quand il y a rupture des réactifs, des gens ne peuvent plus se faire
dépister d’une part et d’autre part, la rupture des ARV est plus dramatique
chez les femmes enceintes ou allaitantes, occasionnant des problèmes de rechute.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%; margin-bottom: 10.0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">A en croire, même après ce projet dans ce département de la Cuvette
Centrale, Mme Germaine se dit qu’elle continuera à travailler, à sensibiliser
des gens sur le Vih/Sida. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 10.0pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="line-height: 115%; margin-bottom: 10.0pt; text-align: right;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Jean Thibaut Ngoyi <o:p></o:p></span></b></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%; margin-bottom: 10.0pt; text-align: justify;">
<br /></div>
thibauthttp://www.blogger.com/profile/16266984728195136735noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30429829.post-42757308429427164392016-10-20T12:13:00.000+01:002016-10-20T12:13:03.773+01:00« Aucune maman ne peut accepter accoucher un enfant malade »<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><i><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">A
Brazzaville, hôpitaux et centres de centre d’intégré, sont les espaces où, depuis septembre 2015, trois associations sensibilisent
des femmes sur le VIH/Sida. Objectif : suivre les femmes enceintes
séropositives</span></i></b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">.<b><i><o:p></o:p></i></b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">«<i>Quand j’ai été informée en mars 2016 de ma
séropositivité au centre de santé intégré (CSI) d’Indzouli à Mfilou, j’ai eu
des vertiges. A l’instant, j’ai pensé beaucoup de choses dans ma tête. Abattue,
j’ai rencontré Mme Clarisse, une communautaire qui m’a prodigué des conseils
sur comment vivre avec le Vih malheureusement, ma conscience était encore troublée »,
</i>a témoigné Nathalie, une séropositive enceinte, 32 ans et mère de 2
enfants. Pour la redonner l’espoir, Clarisse, membre de l’Association femme
solidaire (AFS), assurant les permanences hospitalières au CSI d’Indzouli l’a accompagné
au Centre de traitement ambulatoire (CTA) pour qu’elle fasse à nouveau son test.
Résultat : le test s’est avéré positif. Mais quand Nathalie a vu d’autres femmes
enceintes au CTA, elle a compris qu’elle n’était pas seule dans cette
situation.<i> <o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><i><br /></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Comme
Nathalie, Léa, elle a failli se donner la mort suite à l’annonce de sa
séropositivité. S’il y a certaines femmes enceintes dépistées séropositives qui
perdent le moral, d’autres par contre, tentent de surmonter la douleur préférant
de protéger leur bébé. Selon Viviane, une séropositive allaitante, 38 ans bien
calés, mère de 6 enfants, elle avance qu’en décembre 2015, elle a connu beaucoup
de va-et-vient quand elle partait à l’hôpital pour les consultations prénatales.<i> « J’étais fatiguée par des va-et-vient
et un jour, j’ai rencontré la communautaire Clarisse pour lui expliquer ses jeux.
Au cours de cet entretien, Viviane a fini par découvrir qu’elle était infectée,
mais n’a pas tremblée… »<o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><i><br /></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">S’inscrivant dans le cadre du projet </span><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">« Appui à la réponse
communautaire dans l’élimination de la transmission du VIH de la mère à
l’enfant », </span><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">financé par Positive Children Action Fund (PACF), i</span><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">l faut dire que des Ong font un travail remarquable dans le
suivi des femmes enceintes porteurs du virus quand on sait que le taux de
séroprévalence à Brazzaville est de 2,4%. C’est le cas de Flore Ndamba, membre
du Club jeunesse infrastructures et développement (CJID), assurant des permanences
hospitalières au CSI de Makélékélé. Elle fait le conselling des femmes
enceintes séropositive et bien d’autres personnes vivant avec le Vih/Sida. Elle
raconte : «<i> J’accueille des femmes
enceintes séropositives ici à Makélékélé et d’autres cas de personnes infectées
du Sida. Pendant nos entretiens, je leur mets d’abord en confiance en parlant
de mon propre cas comme une femme séropositive. Ensuite, je leur donne des
conseils sur l’alimentation, leur expliquer le rôle des examens biologiques, la
prise des médicaments, comment se comporter », </i>avant de poursuivre :
«<i> De janvier à avril 2016, nous avons
dépisté 2163 personnes au CSI de Makélékélé.
En avril dernier, dix femmes enceintes avaient fait leur dépistage.
Résultats : dix femmes enceintes dépistées
séronégatives et d’octobre 2015 à mars 2016, 36 femmes enceintes dépistées
séronégatives. Dans le même temps, elles ont éduqué 60 anciens cas des femmes
allaitantes séropositives, 73 enfants, 2707 femmes simples et 831 hommes </i>».
</span><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Au
CSI Indzouli, selon la communautaire Clarisse, depuis novembre 2015, elle suit quatre
femmes enceintes séropositives dont trois ont accouché des bébés de sexe féminin, tous ont
reçu le vaccin BCG et leur mère sont sous ARV. Mais une n’a pas encore
accouché. A la vérité, ces bébés nés des mères séropositives doivent atteindre
18 mois pour faire l’examen qui déterminera leur statut sérologique. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">La rupture des réactifs, un frein<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Selon<i> </i>Mme Ntouala Née Jeanne Marie Nzola sage
femme au CSI d’Indzouli, quand elle reçoit une femme enceinte qui vient pour la
première fois à la consultation prénatale, la première chose à faire avant les
examens cliniques, c’est de l’envoyer chez la communautaire pour le conselling
et après, la communautaire me la retourne. Quant à Judicaëlle Nicole Locko, sage
femme au CSI de Makélékélé, elle reçoit toutes les femmes enceintes aux
consultations prénatales pour voir si leur grossesse évolue normalement afin de
les envoyer faire d’autres examens. Elle les éduque à travers les activités
d’information-éducation-communication (IEC) pour les encourager à se faire
dépister à temps. Au cas où le test est avéré positif, elle leur montre comment
préserver l’enfant.<i> « Aucune maman
ne peut accepter accoucher un enfant malade », </i>lâche-t-elle.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Confrontées
parfois aux ruptures des réactifs et ARV, ses braves dames travaillent en
synergie avec des hôpitaux et des CSI pour redonner le sourire aux
séropositifs. « <i>C’est vraiment
difficile quand nous manquons des réactifs parce que chaque femme enceinte qui
arrive ici veut se faire dépister. Elles durent parfois 2 à 3 mois. Devant
cette situation, nous envoyons les femmes enceintes ailleurs où elles peuvent
se faire dépister. Etre porteur du Vih/Sida ne veut pas dire que c’est la fin
du monde quand on sait qu’il y a des médicaments aujourd’hui »,</i> s’est
plaint la sage femme Nicole. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Au
CSI d’Indzouli à Mfilou, Clarisse affirme « <i>Depuis
novembre 2015, nous avons connu 4 fois de ruptures des réactifs ici. Tous les
cas qu’on recevait, on les orientait au Centre de traitement ambulatoire (CTA)».</i><o:p></o:p></span></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt; text-align: right;">
<br /></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt; text-align: right;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Jean Thibaut Ngoyi<o:p></o:p></span></b></div>
<br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
thibauthttp://www.blogger.com/profile/16266984728195136735noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30429829.post-76114971933316183992016-09-30T14:58:00.000+01:002016-09-30T15:14:09.358+01:00La problématique des big data pour l’Afrique<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDS-PjDY5NJ1sCGGN7IPWyWTxM1eQF2i09g1Xl5C7pcgefQmDSdk2QWb-2SCcjZ48mDHr_VN6B44-fmm6JnN_3-h5tzlj5-zNJTSqa3U_iXOaW5l6uY13E7VH7EuJY8NhteSJh/s1600/Photo+01.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDS-PjDY5NJ1sCGGN7IPWyWTxM1eQF2i09g1Xl5C7pcgefQmDSdk2QWb-2SCcjZ48mDHr_VN6B44-fmm6JnN_3-h5tzlj5-zNJTSqa3U_iXOaW5l6uY13E7VH7EuJY8NhteSJh/s1600/Photo+01.jpg" /></a></div>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">En se connectant sur l’internet
chacun produit des données, et la tendance est qu’il y a de plus en plus de
gens qui produisent des données. Selon
l’Association Française pour le Nommage Internet en Coopération (AFNIC), il y a
plus de trois (3) milliards d’internautes, plus de deux (2) milliards
d’utilisateurs des réseaux sociaux. Avec des taux de pénétration de 81% en
Amérique du Nord, de 78% en Europe de l’Ouest, de 18% en Afrique, 12% en Asie
du Sud.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<span style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-weight: bold;">Les objets
produisent également des données. Plus de 80 milliards de produits seront
connectés d’ici 2020 selon l’IDATE. Les tuyaux produisent de la donnée, les
prises électriques, les voitures, les téléphones, même les boites de conserve.
Il se pose alors la problématique de la propriété, du stockage et de l’analyse
des données.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<span style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-weight: bold;">L’on peut
s’interroger sur l’appartenance des données produites par milliards d’internautes
chaque jour sur la toile ? Elles n’appartiennent évidemment pas à leurs
producteurs. Ceux-ci y renoncent en
contrepartie de l’utilisation gratuite des services internet. Qui a déjà pris
la peine de lire intégralement les conditions générales d’utilisation de
Google, Facebook, Twitter et autres ? Dans ces conditions générales d’utilisation,
Facebook par exemple prévoit qu’elle « peut être amenée à partager des
informations concernant ses utilisateurs avec son groupe d’entreprise… ». </span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<span style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-weight: bold;"><b><br /></b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<span style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-weight: bold;"><b>Les
défis</b><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<span style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-weight: bold;"><b><br /></b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<span style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-weight: bold;">Or, ces
différentes données, lorsqu’elles sont ordonnancées, classées et hiérarchisées,
elles deviennent une information. Et l’information est un pouvoir. Le problème
est qu’en Afrique, on produit les données, lesquelles données exploitées,
deviennent une information et leur est vendue plus chère, en termes de services
et autres. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<span style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-weight: bold;">Il est
important de mettre en place des
datacenter, déjà quelques uns se
développent en Afrique (Afrique du Sud, mais aussi en Afrique du Nord, avec le
plus gros datacenter africain en Tunisie, et plus récemment, Afrique de
l’Ouest, avec le datacenter ivoirien d’orange, actuellement le plus important
d’Afrique de l’Ouest. Relever les défis du génie civil, de l’énergie, de la
climatisation, et de la connectivité.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<span style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-weight: bold;">Un autre
défi, surtout pour l’Afrique est la capacité d’analyser autant des données
produites. La bonne nouvelle est que des outils d’analyse comme Hadoop existent
et est libre et gratuit. Il est important d’encourager les jeunes africains aux
nouveaux métiers comme « data scientiste », qui représente un
véritable débouché pour les jeunes.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<span style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-weight: bold;">La
problématique de la gestion des big data en Afrique requiert la prise de
conscience de tous, Etats, secteurs privé et société civile d’où il est urgent que
des cadres réglementaires appropriés soient mis en place et que les personnes
chargées d’appliquer les lois soient formées sur les problématiques de la
protection des données et conduisent à rendre des arrêts comme arrêt Google
Spain rendu en mai 2014, par lequel la Cour
de Justice de l’Union Européenne (CJUE) considère que l’exploitant d’un
moteur de recherche est responsable du référencement des données personnelles
apparaissant sur les pages Web publiées par des tiers et reconnait, sous
certaines conditions, à la personne dont les données personnelles ont été
indexées par le moteur de recherche un droit d’oubli, dont la mise en œuvre entraine
l’effacement des liens hypertextes du moteur de recherche. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<br /></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: right;">
<b><span style="font-family: "verdana" , "sans-serif";">Roméo Mbengou<o:p></o:p></span></b></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<br /></div>
thibauthttp://www.blogger.com/profile/16266984728195136735noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30429829.post-31672621235289005042016-09-30T14:54:00.000+01:002016-09-30T15:06:47.672+01:00La participation de la société civile africaine dans les instances de gouvernance de l’internet<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<span lang="FR-BE" style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt; line-height: 150%;">La gouvernance de l’internet est définie comme « <i>l’élaboration et l’application par les
Etats, le secteur privé et la société civile, chacun selon son rôle, de principes,
normes, règles et procédures de prise de
décision et programme communs propres à modeler l’évolution et l’utilisation de
l’internet ». </i>Cette définition fait ressortir<i> </i>trois entités qui participent à la gouvernance de la toile :
les Etats, les entreprises et la société civile. Cette dernière entité regroupe l’ensemble des associations à
non gouvernemental et à but non lucratif. Il s’agit donc de l’auto-organisation
de la société en dehors de tout cadre institutionnel, administratif et
commercial. On peut à cet effet, rencontrer la société civile en Europe qui
porte la voix des utilisateurs finaux de l’internet en Europe, de la société
civile américaine défendant les intérêts des utilisateurs finaux américains. De la même manière qu’il existe
une société civile africaine qui porte la voix des utilisateurs finaux de
l’internet africain. La participation de la société civile africaine à la
gouvernance de l’internet se fait par le biais
de sa présence dans la structure de la communauté ICANN.</span><br />
<span style="font-family: verdana, sans-serif;"><br /></span><span lang="FR-BE" style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt; line-height: 150%;"></span>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span lang="FR-BE" style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt; line-height: 150%;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXbhq_oi2RUuBRN22FJXN_WVMRv1ZWfUIAcN7bpxVRlebttgSaBHZgGuJUeXNUb5ousOTj4gybOhG7OzunHP3cWP38WCNB3CP_1R6P6BHehVgP8Rz4rL47YBc82zjwsSo3GT4_/s1600/Photo+02.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXbhq_oi2RUuBRN22FJXN_WVMRv1ZWfUIAcN7bpxVRlebttgSaBHZgGuJUeXNUb5ousOTj4gybOhG7OzunHP3cWP38WCNB3CP_1R6P6BHehVgP8Rz4rL47YBc82zjwsSo3GT4_/s1600/Photo+02.jpg" /></a></span></div>
<span lang="FR-BE" style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt; line-height: 150%;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<span lang="FR-BE" style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt; line-height: 150%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<b><span lang="FR-BE" style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt; line-height: 150%;">Rôle
d’ICANN<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<b><span lang="FR-BE" style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt; line-height: 150%;"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<span lang="FR-BE" style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt; line-height: 150%;">Il faut dire qu’au départ, ICANN était contestée en tant que seul gouvernement avec le
contrôle du réseau d’une part et d’autre part, elle était aussi accusée d’être
une organisation américaine est largement contrôlée par les registres et
registraires en majorité américains. Enfin, elle était aussi perçue comme une
organisation qui défend le business de l’industrie du nom de domaine plus que
l’intérêt public. Pour montrer son
engagement à défendre l’intérêt public, ICANN a créé une structure qui défend
les intérêts des utilisateurs finaux de l’internet : At-Large qui sont des
associations ou organisations juridiquement bien établies dans leurs pays
respectifs et regroupés autour d’une organisation régionale des utilisateurs
(RALO) dont AFRALO est pour l’Afrique.
Ainsi, il est encouragé aux organisations de la société civile africaine de
faire partie de l’AFRALO pour faire entendre la voix de la société civile
africaine.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<span lang="FR-BE" style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt; line-height: 150%;">Par ailleurs, la participation de la société civile
est aussi encouragée au sein d’AFRINIC </span><span style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt; line-height: 150%;">(African Network Information
Center), le registre régional d’ICANN pour l’Afrique. Cette participation peut
se faire en s’inscrivant aux mailing lists d’AFRINIC sur le lien <a href="http://afrinic.net/en/community/email-a-mailing-lists">http://afrinic.net/en/community/email-a-mailing-lists</a>.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<br /></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: right;">
<b><span style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt; line-height: 150%;">Roméo Mbengou</span></b><b><span lang="FR-BE" style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt; line-height: 150%;"><o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%;">
<br /></div>
thibauthttp://www.blogger.com/profile/16266984728195136735noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30429829.post-44061875032387829692016-09-06T15:03:00.000+01:002016-09-08T17:40:40.532+01:00La Gouvernance de l’Internet, un sujet de politique internationale<div class="Default" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<span style="font-family: "verdana" , "sans-serif";">Dans la même manière que la sécurité
internationale, la lutte contre le changement climatique, le développement et
autres sujets d’actualité, la gouvernance de l’internet est devenue un sujet de
politique internationale. Plusieurs conférences et déclarations ont été à cet
effet tenues. La tenue des sommets mondiaux de la société de l’information en
2003 et 2005, </span><span style="color: windowtext; font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">la conférence
plénipotentiaire de l’ITU tenue à Antalya en Turquie en novembre 2006, les principes sur la gouvernance d’Internet
proposés par l’OCDE (Organisation de Coopération et de développement
Economique), le Conseil de l’Europe, l’Union Européenne, le Brésil, et d’autres
acteurs, le G8 de 2011 à Deauville (France) qui a traité du sujet sont quelques
exemples qui attestent de l’ampleur de la question de la gouvernance de
l’internet.</span><br />
<span style="font-family: verdana, sans-serif;"><br /></span><span style="color: windowtext; font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"></span>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="color: windowtext; font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLT6wlnKKl63suGcDVk3rmYpbt61viUcWhQ6G0WANMLr-gxzAIqs-WWwttUBCaWpSja6fVE-ixXFExEM16FjhvuyCWKAfc6D76FWGwNL72kiJxHw8Q_3O_pGY_7NqBBJvyFWR1/s1600/Photo+02.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="278" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLT6wlnKKl63suGcDVk3rmYpbt61viUcWhQ6G0WANMLr-gxzAIqs-WWwttUBCaWpSja6fVE-ixXFExEM16FjhvuyCWKAfc6D76FWGwNL72kiJxHw8Q_3O_pGY_7NqBBJvyFWR1/s640/Photo+02.jpg" width="640" /></a></span></div>
<span style="color: windowtext; font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><o:p></o:p></span></div>
<div class="Default" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Default" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<span style="color: windowtext; font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">Par ailleurs, le contrôle de la technique et du
fonctionnement de l’architecture de la toile mondiale est un sujet qui entre
dans le cadre de la démocratisation des relations internationales. En raison de
la force de pénétration de l’Internet
dans toutes les activités de la vie humaine, son contrôle est devenu vital pour maintenir leur influence
dans le monde. Dès lors, chaque Etat, notamment les grandes puissances comme
les USA font tout pour avoir le contrôle de l’infrastructure des
télécommunications, des standards techniques et des standards de contenu et
d’applications. Au point où pour Emmanuel ADJOVI, le système de noms de domaine (DNS) peut être
perçu comme la nouvelle arme nucléaire. <o:p></o:p></span></div>
<div class="Default" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Default" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<span style="color: windowtext; font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">En plus, le fait que les décisions de l’ICANN (Internet
Corporation for Assigned Names and Numbers, Société pour l’attribution des noms
de domaine et des numéros sur Internet en français est une société de droit
Californien à but non lucratif créée en 1998 qui a pour principales missions
d’administrer les ressources numériques d’internet telles les adresses IP et
les noms de domaine de premier niveau ) impactent les politiques publiques. </span><span style="font-family: "verdana" , "sans-serif";">Il </span><span style="color: windowtext; font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-style: italic;">existe de
nos jours une<i> « tension entre les gouvernements nationaux et la
gouvernance et la performance actuelle des processus de l’ICANN, par lesquels
les gouvernements ont le sentiment de manquer d’influence sur des décisions de
l’ICANN qui ont des conséquences en termes de politiques publiques relatives à
internet».</i></span><i><span style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; font-size: 18.0pt; line-height: 150%;"> </span></i><span style="font-family: "verdana" , "sans-serif";"><o:p></o:p></span></div>
<div class="Default" style="line-height: 150%;">
<br /></div>
<div class="Default" style="line-height: 150%; margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .15pt; text-align: justify;">
<span style="color: windowtext; font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">Il
a été constaté que beaucoup de décisions de l’ICANN ont des effets dans des
domaines comme la propriété intellectuelle, la fiscalité, la protection de la
vie privée, la cyber sécurité, la protection des consommateurs, que </span><i><span style="color: windowtext; font-family: "verdana" , "sans-serif";">«les gouvernements
abordent pour le compte de leurs citoyens au travers de législations nationales
comme au travers de traités internationaux»</span></i><span style="color: windowtext; font-family: "verdana" , "sans-serif";">. Exemple du .wine et .vin dans le
processus des nouveaux noms de domaine génériques (gTLD).<o:p></o:p></span></div>
<div class="Default" style="line-height: 150%; margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .15pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "verdana" , "sans-serif";">Etant devenu un sujet de politique internationale,
toute les parties, tous les Etats y compris les Etats africains doivent bâtir des stratégies pour faire entendre leurs
voix et participer à sa gouvernance. Mais individuellement les Etats africains
ne peuvent pas peser sérieusement dans les débats internationaux, sauf à servir
de « métayers » politiques pour certains grands pays. Renforcer les
compétences des organisations économiques régionales pour en faire les
porte-voix et les porte-étendards des pays africains en matière de gouvernance
internationale de l’Internet.</span><span style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; font-size: 16.0pt; line-height: 150%;"> <o:p></o:p></span></div>
<div class="Default" style="line-height: 150%; margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .15pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .15pt; mso-layout-grid-align: none; text-align: justify; text-autospace: none;">
<span style="font-family: "verdana" , "sans-serif";">Conférer
aux juridictions régionales des compétences de protection des données à
caractère personnel et de la vie privée des citoyens de la communauté : exemple
de la Cour de Justice de l’Union Européenne avec les décisions «Google Spain »
et « Safe Harbor» <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .15pt; mso-layout-grid-align: none; text-align: justify; text-autospace: none;">
<br /></div>
<div class="Default" style="line-height: 150%; margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .15pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Default" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div align="right" class="Default" style="line-height: 150%; text-align: right;">
<b><span style="color: windowtext; font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">Roméo Mbengou<o:p></o:p></span></b></div>
thibauthttp://www.blogger.com/profile/16266984728195136735noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30429829.post-62992143940518927012016-09-06T14:57:00.000+01:002016-09-08T17:38:45.846+01:00Les enjeux de la gouvernance de l’internet<div class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="line-height: 150%; margin-left: 0cm; mso-add-space: auto; text-align: justify;">
<span lang="FR-BE" style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt; line-height: 150%;">L’internet
est un bien commun mondial. Il réunit divers acteurs : les gouvernements,
le secteur privé et la société civile ; avec des intérêts divergents voire
contradictoires, sa gouvernance préoccupe toutes les parties prenantes. Ces
préoccupations résultent des enjeux en cause. La formation des formateurs de la
gouvernance de l’internet qui se déroule au Burkina-Faso depuis le 29 août à
permis d’avoir un aperçu de ces enjeux de la gouvernance de l’internet. Ils
sont aussi bien économiques que juridiques, sociaux, et politiques.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: 150%; margin-left: 0cm; mso-add-space: auto; text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEij4KgPmV0qYTsvClwkZZnK9A6z4Am8EgA9-Ik_7PCbOvRlVeSTke10FZe4Hpyv_KGOY16q_ATaC3Oka0yVp_pUJELf9oTvbm53d4uO99tbaPhYw1pNIKM1oZjLCQb39vChQOFK/s1600/Photo+01.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="280" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEij4KgPmV0qYTsvClwkZZnK9A6z4Am8EgA9-Ik_7PCbOvRlVeSTke10FZe4Hpyv_KGOY16q_ATaC3Oka0yVp_pUJELf9oTvbm53d4uO99tbaPhYw1pNIKM1oZjLCQb39vChQOFK/s400/Photo+01.jpg" width="400" /></a></div>
<span lang="FR-BE" style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt; line-height: 150%;">Sur
Les enjeux économiques résultent de ce
que l’internet une formidable machine de croissance économique parce que la
pratique économique d’internet est considérée comme efficace en raison de sa
fonctionnalité et de ses couts abordables. L’internet permet aujourd’hui le
développement des activités du commerce électronique, mais aussi le
développement du contenu d’internet qui est un nouveau modèle d’entreprise
basée sur la publicité. Le développement de l’économie d’accès à l’internet et
les activités de paiement électronique. Toutefois, il faut éviter le risque de
monopole des grands opérateurs d’internet et conduire à des distorsions du
marché.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: 150%; margin-left: 0cm; mso-add-space: auto; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: 150%; margin-left: 0cm; mso-add-space: auto; text-align: justify;">
<span lang="FR-BE" style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt; line-height: 150%;">Juridiquement,
la gouvernance de l’internet pose la problématique de la règlementation
applicable sur la toile. Entre adopter des nouvelles règles de droit ou
appliquer celles en vigueur dans le monde réel, il se pose des problèmes de la
portée des lois nationales, de la juridiction applicable, de la protection des
droits de la propriété intellectuelle, de la lutte contre la cybercriminalité
et de la protection de la vie privée et des données personnelles.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: 150%; margin-left: 0cm; mso-add-space: auto; text-align: justify;">
<span lang="FR-BE" style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt; line-height: 150%;">Du
point de vue politique, l’internet devient un moyen de domination politique. En
effet, avoir le contrôle des infrastructures et standards de l’internet, permet
de « dicter sa loi sur internet ».<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: 150%; margin-left: 0cm; mso-add-space: auto; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: 150%; margin-left: 0cm; mso-add-space: auto; text-align: justify;">
<span lang="FR-BE" style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt; line-height: 150%;">Les
enjeux sont aussi sociaux et culturels en ce sens que l’internet a un impact
considérable sur le tissu social et culturel de la société moderne. Il est à
cet effet difficile de trouver un aspect de notre vie sociale qui ne soit pas
affecté. En fait, l’internet a introduit des nouveaux modèles de communication
sociale. Il est devenu un phénomène social. Il impact sur les droits humains,
sur l’éducation, sur l’expression culturelle, sur la sécurité.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: 150%; margin-left: 0cm; mso-add-space: auto; text-align: justify;">
<span lang="FR-BE" style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt; line-height: 150%;">Tenant
compte de ces enjeux, sa gouvernance requiert la participation, mieux la
contribution de tous : les Etats, le secteur privé, la société civile et
cela aussi bien au niveau local que régional et international.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div align="right" class="MsoListParagraphCxSpLast" style="line-height: 150%; text-align: right;">
<b><span lang="FR-BE" style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt; line-height: 150%;">Roméo Mbengou<o:p></o:p></span></b></div>
thibauthttp://www.blogger.com/profile/16266984728195136735noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30429829.post-23976963450592609302016-09-06T14:54:00.001+01:002016-09-08T17:45:32.270+01:00L’impact de la sous-traitance technique de la gestion des noms de domaine<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<span lang="FR-BE" style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt; line-height: 150%;">La gestion des noms de domaine au niveau africain est souvent
confiée à des sociétés privées étrangères. Si cela s’explique par plusieurs
raisons, il faut reconnaître que cela a des conséquences et peut poser
quatre (4) problèmes fondamentaux : </span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span lang="FR-BE" style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt; line-height: 150%;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDcWq-q09Dcda_APz1WIm30tPyiWme2jPZ3B5Pi-afcovsqtJj_frPpQxSoVoxiuJzPSjjq2sV4MouP9QWco6Spu8VSedMTTUabD0giEAsppL8QlheajX3fvJa2wf5HmMyDKjA/s1600/Photo+01.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="448" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDcWq-q09Dcda_APz1WIm30tPyiWme2jPZ3B5Pi-afcovsqtJj_frPpQxSoVoxiuJzPSjjq2sV4MouP9QWco6Spu8VSedMTTUabD0giEAsppL8QlheajX3fvJa2wf5HmMyDKjA/s640/Photo+01.jpg" width="640" /></a></span></div>
<span lang="FR-BE" style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt; line-height: 150%;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<span lang="FR-BE" style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt; line-height: 150%;">En premier lieu, cela a un impact sur la souveraineté
numérique des Etats : en effet, il faut reconnaitre que le nom de domaine
est avant tout une expression de souveraineté numérique nationale. Confier sa
gestion à une société privée étrangère s’est donc s’exposer à l’éventualité
d’un espionnage puisque toutes les données et informations même les plus
secrètes peuvent être vues par l’extérieur.<b><o:p></o:p></b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<span lang="FR-BE" style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt; line-height: 150%;">En deuxième lieu, cela empêche le développement des
compétences au niveau interne et local. En effet, si le nom de domaine est
techniquement gère par une entité extérieure, il est difficile de donner
l’occasion au niveau local pour que les gens se forment et donc soient capables
de bien gérer techniquement les noms de domaine.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<span lang="FR-BE" style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt; line-height: 150%;">Troisièmement, cela rend difficile le
développement de l’écosystème national
et le développement du contenu local. Car l’écosystème de l’internet, étant constitué
d’un cadre légal et d’un environnement réglementaire, d’un modèle de
gouvernance du ccTLD (country code top-level domain), de la connectivité
internet ou back bonne national, d’un registre internet local, d’un point
d’échange internet, d’une copie de serveurs ROOT (copie du serveur racine),
d’une sécurité internet et des
ressources humaines de qualité, ne peut pas se développer si les noms de
domaine sont gérés ailleurs par les sociétés étrangères. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<span lang="FR-BE" style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt; line-height: 150%;">Enfin, il peut se poser le problème dans la garantie
de la cyber sécurité. En effet, la cyber-sécurité est une vraie préoccupation
pour les Etats. Il se pose notamment le problème de l’interception des données,
de l’atteinte à l’intégrité des données, de l’accès illégal, du sabotage etc.
Pour éviter donc de s’exposer à tous ces problèmes, il est utile que les pays
africains apprennent à gérer eux- mêmes
leurs noms de domaine. Certains, comme le Togo a entrepris depuis mars 2016 des
démarches pour récupérer la gestion de son nom de domaine.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<br /></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: right;">
<b><span lang="FR-BE" style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt; line-height: 150%;">Roméo
Mbengou<o:p></o:p></span></b></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%;">
<br /></div>
thibauthttp://www.blogger.com/profile/16266984728195136735noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30429829.post-74959683403941020542016-04-28T14:57:00.000+01:002016-04-28T15:18:42.825+01:00Un apaisement pour des agriculteurs de la Bouenza <div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><i><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">Formés sur la gestion simplifiée, des planteurs de Nkayi et de Madingou ont
effectué depuis décembre 2015, cinq courses à bord d’un véhicule appartenant </span></i></b><b><i><span style="font-family: "arial" , "sans-serif";">à l’Agence d’aide à la coopération
technique et au développement (Acted) </span></i></b><b><i><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">à Brazzaville et
Pointe-Noire pour aller vendre leurs marchandises. L’une des activités du
projet </span></i></b><b><i><span style="font-family: "arial" , "sans-serif";">Appui
à la commercialisation et à la valorisation des produits agricoles des
districts de Kayes et Madingou » </span></i></b><b><i><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">mise en œuvre par Acted, en partenariat avec AZUR Développement, avec
l’appui financier de l’Union européenne. Des résultats mitigés ?<o:p></o:p></span></i></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9EsLzioI75mH43U7uvBb5_RQ6XEYucCf4V0R_iQvK9C7JJ2e7HbeftzPApzu36LP6seczj_6ZHqz10cluQPakcPdozUen3OZlIVDbNJmjHSOghWdB58EYwZJyy-6HreVhrsB_/s1600/DSC02286+00.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9EsLzioI75mH43U7uvBb5_RQ6XEYucCf4V0R_iQvK9C7JJ2e7HbeftzPApzu36LP6seczj_6ZHqz10cluQPakcPdozUen3OZlIVDbNJmjHSOghWdB58EYwZJyy-6HreVhrsB_/s1600/DSC02286+00.jpg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Une vue des participants pendant la formation sur la gestion simplifiée à Kayes</td></tr>
</tbody></table>
<span style="font-family: arial, sans-serif;">«</span><i style="font-family: arial, sans-serif;">La répartition des
revenus (un chapitre du module 3) m’a vraiment intéressé vu que nous avions
appris comment repartir les bénéfices. 30%, pour l’épargne, 40% pour l’activité
agricole, et 30% réservés aux imprévus </i><span style="font-family: arial, sans-serif;">», a fait savoir Abel Goma Ossima, chef
de groupement au village Kinguembo, un bénéficiaire de la formation à la gestion simplifiée, initiée
par Acted, en partenariat avec AZUR Dév. Au cours de cette formation, la femme
n’était pas restée en marge. Comme en témoigne Abel Goma Ossima « </span><i style="font-family: arial, sans-serif;">Sur
la quarantaine qu’on était, on pouvait retrouver 25 femmes. Elles
n’étaient pas du tout complexées et participaient au débat avec beaucoup
d’ardeur</i><span style="font-family: arial, sans-serif;"> ». Un constat partagé aussi par Joseph Moulengo</span><b style="font-family: arial, sans-serif;">, </b><span style="font-family: arial, sans-serif;">chef
de village et président du groupement Jeunes unis de Ngando : «</span><i style="font-family: arial, sans-serif;">Sur
les 22 que nous étions au moins 18 avaient suivi la formation et les femmes
étaient </i><span style="font-family: arial, sans-serif;">régulières ».</span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , sans-serif;">Cinq jours de formation
était la durée requise ayant permis à quinze (15) groupes homogènes composés des membres des
groupements et des individualités de bénéficier une formation sur lesdits
modules, en vue d’une meilleure productivité a lâché Hermann Nzaou, chef de ce projet.
« <i>Cette formation, je dirai, nous a revivifié car
il nous a donné des techniques pour améliorer notre activité
agricole</i> », s’est renchérit Jean Félix Siloulou, secrétaire général du
groupement Jeune unis de Ngando, convaincu que<b> </b>la formation est
plus importante que le gain<i>. </i>Il<i>
</i>ajoute<i> : </i>« <i>Nous avons appris<b> </b>comment
générer des bénéfices, comment exécuter les dépenses, comment savoir si notre
activité progresse, comment faire la répartition des revenus entre les
différents membres. Des notions qui vont visiblement transformer la marche de
nos activités.</i>»<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , sans-serif;">De son côté, Marie
Romaine Diabakana, diplômée sans emploi, cultivatrice depuis 2006
affirme : « <i>J’ai compris que nous pouvons réaliser des
grandes choses même en faisant l’agriculture mais pour en arriver là, il faudrait
en saisir ces techniques». </i>Particulièrement séduite lors de la session sur
le montage de projets d’activités génératrice des revenus agricoles, Marie
Romaine, une agricultrice qui compte intégrer la dynamique des groupements sou
peu, témoigne : « <i>Avant pour élaborer un projet, je consultais des
gens. Et quand ceux-ci m’aidaient, ils m’exigeaient de les payer. Aujourd’hui,
je suis capable de le faire seule et c’est un vrai acquis pour moi </i>»<i>.</i><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , sans-serif;">Une idée partagée par Antoinette
Kienda, reconnaissant ayant longtemps travaillé en solo, cette veuve, mère d’un
enfant compte s’ouvrir aux autres et profiter davantage l’assistance sociale et
technique d’un collectif. « <i>En fait, on croit tout connaître, mais cette
formation m’a permis de voir un peu plus clair dans mes<b> </b>revenus.<b> </b>Aujourd’hui,
après une vente, je m’efforce à mettre de côté des sous pour l’épargne et une
autre tranche pour de nouveau investir lors d’une nouvelle récolte </i>»,
a expliqué Antoinette Kienda, félicitant l’initiative d’Acted et d’AZUR
Dév qui ont mis en place un dispositif pour faciliter l’écoulement des produits
agricoles des paysans de Nkayi et de Madingou à Brazzaville et Pointe-Noire.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b style="text-align: left;"><span style="font-family: "arial" , "sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">‘’ … Ils </span></b><b style="text-align: left;"><span style="font-family: "arial" , "sans-serif"; mso-bidi-font-style: italic; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">ne se feront plus dupés<i> </i></span></b><b style="text-align: left;"><span style="font-family: "arial" , "sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">‘’</span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , sans-serif;">« A<i>u moins 10 à<b> </b>15%
du prix de la marchandise était inclut dans le transport mais avec
le véhicule d’Acted, nous payons 4.000 F CFA avec manutention incluse, par
exemple le sac de foufou de Nkayi à Pointe- Noire et 3.000 F CFA
Madingou-Brazzaville </i>», confie Jean Félix Siloulou. Certains producteurs se
disent soulager, à l’image d’Anne Mbouzi, une bénéficiaire du projet « <i>Obtenir
régulièrement des informations sur les prix de vente de la marchandise, nous
permet de préparer nos voyages, et cela facilite l’écoulement de nos produits
tout en les valorisant ». D’autres cependant estiment qu’il n’y a qu’une légère
différence.</i> « Avant, c’était <i>des particuliers qui avaient le
monopole de transport ici. Ils nous taxaient les prix selon leurs humeurs.</i> <i>Le
sac de foufou par exemple était à 5.000 F CFA et les dépenses effectuées pour
acheminer la marchandise étaient parfois trop élevées </i>», se souviennent ces
paysans.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , sans-serif;">Selon André Mbani, animateur
de suivi des bénéficiaires du projet à Nkayi, nous avons la<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjP5k42CrCdEqaFPw5khIvxxgUjPhHaPSinHCkPITySIuuD8eNJZeu7_hHOu-Pq6D8LAnZ_kvo3odrHrY_dHBn8GEdIhpSxmakpqUNYV6rfciNqLIj61i2y5Dy5TkTbTrcXJMl8/s1600/DSC02325+0000.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="241" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjP5k42CrCdEqaFPw5khIvxxgUjPhHaPSinHCkPITySIuuD8eNJZeu7_hHOu-Pq6D8LAnZ_kvo3odrHrY_dHBn8GEdIhpSxmakpqUNYV6rfciNqLIj61i2y5Dy5TkTbTrcXJMl8/s320/DSC02325+0000.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">L'équipe du projet sensibilisant les agriculteurs sur la formation</td></tr>
</tbody></table>
charge d’informer les paysans de Nkayi et de Madingou sur
la variation des prix de produits à Brazzaville comme à Pointe-Noire. Nous
avons commencé par l’envoi des SMS et des affiches au marché. Car c’est depuis août
2015 que la radio du conseil départemental publie les prix des produits
agricoles pour permettre aux paysans de faire le choix d’aller vendre leurs
produits soit à Brazzaville, soit à Pointe-Noire. « <i>La 1<sup>ere</sup>
course de Pointe-Noire, il y avait eu mévente des produits, mais celle de
Brazzaville (2<sup>eme</sup>), les paysans ont fait des bonnes recettes en
janvier. De décembre à aujourd’hui, les agriculteurs de Madingou ont effectué
trois courses à Brazzaville et ceux de Nkayi ont effectué la 1<sup>ere</sup>
course à Pointe-Noire et la 2<sup>eme</sup> à Brazzaville. Les paysans ne se
feront plus duper sur les prix des produits agricoles </i>», a martelé
ce dernier. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , sans-serif;">Appelant les groupements
agricoles de Nkayi et de Madingou à n’est plus se plaindre, le chef de village
Ngando estime qu’il faut harmoniser les prix des courses entre les
deux districts. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: right;">
<b><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">Annette Kouamba Matondo</span></b><span style="font-family: "arial" , sans-serif;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: right;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
thibauthttp://www.blogger.com/profile/16266984728195136735noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30429829.post-56180607019266815592016-04-28T14:33:00.000+01:002016-04-28T15:54:06.272+01:00Elvie Rosine Batessila : « Plus on apprend, plus on a envie de faire de grandes choses…»<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><i><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">A Nkayi, Elvie
Rosine Batessila est l’une des rares femmes qui fait de l’agriculture
reine. Elle a effectué récemment un premier voyage à bord d’un véhicule d’Acted
pour aller vendre sa marchandise à Brazzaville. Une nouvelle expérience pour
cette agricultrice. </span></i></b><span style="font-family: "arial" , sans-serif;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , sans-serif;">«<i>Avant cette
formation, je ne savais pas comment repartir ma recette après la vente. Cette
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDl_oGkCCKZLIudPSOY9yzs5FqcVOfz9D86ANTkuiGQAEj5zadHlAQ3t5GkbHgHShnFOqZKoTawfQqFpMJbQv8VNFEwXm61q2kEIlBsg_wqh0nvXP_Ubepo5lmrz7tZD9Ga1T6/s1600/X03.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDl_oGkCCKZLIudPSOY9yzs5FqcVOfz9D86ANTkuiGQAEj5zadHlAQ3t5GkbHgHShnFOqZKoTawfQqFpMJbQv8VNFEwXm61q2kEIlBsg_wqh0nvXP_Ubepo5lmrz7tZD9Ga1T6/s320/X03.jpg" width="220" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Elvie Rosine</td></tr>
</tbody></table>
formation m’a permis de revoir ma gestion en ce sens que j’arrive à
faire des bénéfices que je n’atteignais pas auparavant</i> », explique
Rosine, membre du comité de gestion de commercialisation du district de Kayes
qui a convoyé la 1<sup>ere</sup> course à Pointe-Noire. Une expérience qu’elle
n’est pas prête d’oublier puisque cela « <i>m’a permis de mettre en
pratique ce que j’ai appris lors de la formation</i> », a témoigné cette
cultivatrice rêvant ouvrir un compte épargne. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , sans-serif;">A cheval entre Nkayi et
Dolisie, cette mère de trois enfants, soufflant 39 bougies, n’a désormais
qu’une idée en tête : celle d’émerger dans le domaine agricole. Son
illusion s’est manifestée lors de la formation sur la gestion simplifiée :
« <i>Avant, quand je vendais ma marchandise, je mettais tout l’argent dans
un même sac. Ce qui fait que j’utilisais une grande partie pour les charges
ménagères et il arrivait que je touche au bénéfice… Et donc, je n’avais pas
d’économie </i>», a fait savoir Rosine, désormais plus attentive lors de
la répartition de ses recettes de vente <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , sans-serif;">Selon elle, aujourd’hui quand elle vend, elle se force à
mettre de côté des sous, une autre tranche pour l’activité prochaine si elle
doit acheter des semences, du matériel aratoire, payer la main d’œuvre par
exemple, une autre épargne personnelle. Enfin, la dernière tranche, l’a sert et
son mari dans la gestion du foyer. Visiblement satisfaite, Rosine
affirme : « <i>Je m’en sors plutôt bien et c’est aussi cela
le but de ce projet, de voir nos activités agricoles émergées </i>».<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">‘’Cette formation m’a ouvert les
yeux’’ </span></b><b><span style="font-family: "arial" , sans-serif;"><o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , sans-serif;">Même si ses attentes
n’ont pas été atteintes lors du premier convoi qu’elle a escorté, la
commerçante a tiré les leçons : <i>« Quand on est arrivé à
Pointe-Noire, il y avait pléthore du foufou et on a été obligé de descendre les
prix. Ce qui fait que nous n’avons pas obtenu le bénéfice attendu</i> ».
Un problème qui est en train d’être résolu comme en témoigné </span><span style="font-family: "arial" , "sans-serif"; mso-bidi-font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Elvie Rosine Batessila,
cette mère de trois enfants, </span><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">« <i>Nous recevons régulièrement les coûts de vente des produits
agricoles de (Pointe-Noire et Brazzaville) via nos téléphones. Donc, on a le temps
de choisir notre destination en fonction de la variation des prix. Si à
Brazzaville le sac de foufou est à 40.000 F CFA et qu’à Pointe-Noire il est à
30.000F CFA, je sais immédiatement où aller vendre ma marchandise», a</i> expliqué
Rosine. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , sans-serif;">Autre avantage qu’elle
ne manque pas de souligner : « <i>En plus de connaître régulièrement
les prix de vente des marchandises, Acted et AZUR Développement
mettent à la disposition du district de Kayes un véhicule permettant aux producteurs
agricoles de transporter leurs produits à moindre coût, y comprise la
manutention. Je paye</i> <i>4.000 F CFA le sac de foufou dans le véhicule
d’Acted alors qu’il est fixé 5.500F CFA dans d’autres véhicules dont la
manutention était à la charge des agriculteurs</i>», confie la jeune femme qui
n’a financièrement pas encore obtenu ce qu’elle désirait, mais confiante pour
l’avenir « <i>Cette formation m’a ouvert les yeux et je ne
compte pas en rester là. De plus en plus, j’ai envie de me déployer, je pense
bien que d’ici peu, je vais aussi me lancer dans le maraîchage».</i><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , sans-serif;">Soucieuse de transmettre
ce qu’elle a appris aux autres, Rosine envisage créer un groupement uniquement
constitué de femmes ou elle partagerait cette connaissance : <i>«Plus on
apprend, plus on a envie de faire de grandes choses. Je n’ai pas eu
de chance de faire des longues études parce que je n’étais pas soutenue,
mais avec cette formation, je compte bien en faire bénéficier aux
femmes qui le désirent </i>». <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">Touche à tout, Rosine
est une « entrepreneuse » née</span></b><span style="font-family: "arial" , sans-serif;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , sans-serif;">Débrouillarde, elle
possède un kiosque dans le village où elle travaille. Cette mère de trois
anfants y vend les beignets, des produits alimentaires pour faciliter la vie
des paysans en brousse. Aussi invite-t-elle les femmes à se mettre au travail.
« <i>Même si tu as un mari, il faut faire quelque chose. Tout peut
arriver : divorce, mort du conjoint. Il faut se battre dans la vie.
L’homme et la femme doivent se compléter, j’apporte un peu, mon époux apporte
un peu. Ainsi l’homme te respectera </i>», scande-t-elle, le sourire aux
lèvres.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , sans-serif;">Bénéficiaire du projet
« Appui à la commercialisation et à la valorisation des produits agricoles
des districts de Nkayi et </span><span style="font-family: "arial" , "sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Madingou », piloté par
</span><span style="font-family: "arial" , "sans-serif";">l’Agence
d’aide à la coopération technique et au développement (Acted)</span><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">, en partenariat
avec AZUR Développement, avec l’appui financier de l’Union européenne, Rosine </span><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">a arrêté ses études en classe de
troisième, à cause des préjugés ancestraux de son père. Elle révèle : « <i>Mon
père répétait tout le temps que s’il nous laissait faire des longues
études, il n’en bénéficierait pas. C’est ainsi qu’il a refusé de nous soutenir,
prétextant que nous aiderons que notre mère. Une nature égoïste qui retarde
très souvent l’émancipation économique de beaucoup de femmes</i> ».<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: right;">
<b><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">Annette Kouamba Matondo</span></b><span style="font-family: "arial" , sans-serif;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
thibauthttp://www.blogger.com/profile/16266984728195136735noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30429829.post-14124065582404394342016-04-28T14:30:00.000+01:002016-04-28T15:58:40.851+01:00Hermann Nzaou : « Sans fausse modestie, je peux dire que les résultats sont plutôt encourageants »<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><i><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">Le mauvais état de route, la distance entre le lieu de travail et le
domicile, les conditions de travail rudimentaires, sont autant d’embarras qui
ralentissent l’écoulement des produits des agriculteurs à Nkayi et à Madingou.
Pour remédier à cette situation, le projet « Appui à la commercialisation
et à la valorisation des produits agricoles des districts de Nkayi et de
Madingou », un projet piloté par </span></i></b><b><i><span style="font-family: "arial" , "sans-serif";">l’Agence
d’aide à la coopération technique et au développement (Acted)</span></i></b><b><i><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">, en partenariat avec AZUR Développement, avec l’appui financier de l’Union
européenne, se propose comme un épilogue. Hermann Nzaou, chef de projet, nous
en parle. <o:p></o:p></span></i></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTVUy6H5D_gWCFj8VgtEmWS-dV2zGG-4dXvmT-S6hzv3o2nMMVSzNs4TUy_dtHa5zizWUZhMvI9vrF7-PjoTRTnmcCKcnsnS-Rr35wHLUrLslAGITFF1VuhBptLLl8youk0YYo/s1600/X02.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTVUy6H5D_gWCFj8VgtEmWS-dV2zGG-4dXvmT-S6hzv3o2nMMVSzNs4TUy_dtHa5zizWUZhMvI9vrF7-PjoTRTnmcCKcnsnS-Rr35wHLUrLslAGITFF1VuhBptLLl8youk0YYo/s320/X02.jpg" width="247" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Hermann Nzaou, chef de projet</td></tr>
</tbody></table>
<b><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">Pouvez-vous nous parler
du projet « Appui à la commercialisation et à la valorisation des produits
agricoles des districts de Nkayi et de Madingou »?<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">H.N. :</span></b><span style="font-family: "arial" , sans-serif;"> <i>« L’appui à la
commercialisation et à la valorisation des produits agricoles dans le
département de la Bouenza particulièrement dans les districts de Nkayi et de
Madingou » </i>est un projet que nous coordonnons avec AZUR
Développement via le Programme sucre, un programme financé par l’Union
européenne<b>.</b><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">C’est à quel but est né
ce projet ?<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">H.N. : </span></b><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">Le but du projet est de pouvoir limiter
les risques de la sécurité alimentaire et de diversifier l’économie dans le
département de la Bouenza. A l’origine, l’Union européenne avait signé un
accord avec le gouvernement congolais en 2010, et cet accord consistait à
rendre le sucre congolais plus compétitif sur le marché. Et parmi les activités
de ce programme, il y avait une composante sur la diversification de l’économie
dans le département de la Bouenza, dans le sens que les gens ne fondent pas
leur espoir uniquement sur le sucre. C’est ainsi qu’Acted avec AZUR
Développement ont répondu à cet appel à proposition de projet, où ils
ont proposé un projet pilote qui devrait appuyer les producteurs
agricoles. Et parmi les activités de ce projet, nous avons des activités phares
telle que la formation à la gestion simplifiée des activités des producteurs,
le transport qui permet aux bénéficières du projet de transporter
leurs produits à des coûts très réduits.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">Combien de temps a duré
la formation ?<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">H.N. : </span></b><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">La formation a duré cinq jours par
session. Il y a eu dix sessions à Nkayi, et il nous reste cinq
sessions à Madingou. En fait, nous sommes à quinze sessions et pour tout le
projet, nous devons en faire vingt. Ce sont des groupes de vingt personnes que
nous formons. Maintenant avec l’impact des premières sessions, nous avons formé
plus de bénéficiaires à Nkayi par rapport à ce qui était prévu. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">Qu’on est-il sur le
terrain. Est-ce que les résultats sont-ils encourageants ou il y a des
couacs ? <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">H.N. : </span></b><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">Sans fausse modestie, je peux dire que les
résultats sont plutôt encourageants. C’est un projet qui se mène bien, et je
suis certain que c’est un projet qui va atteindre ses objectifs. Il y a certes
des problèmes sur le terrain, mais cela ne relève pas du projet, ce sont plutôt
des problèmes d’ordre social. D’abord nous sommes dans une zone très
paupérisée, et un grand nombre des bénéficières, notamment ceux du district de
Nkayi ont des sérieux problèmes financiers. Ils ont certes des étendues de
terres cultivables, mais les sous leur font défaut. Mais je pense
que c’est une situation qui va rapidement trouver une solution car cela ne
révèle pas de nos compétences. Ils ont suivi une formation, ils savent
maintenant comment gérer leurs fonds, comment gérer les bénéfices, que faire
avec leurs bénéfices.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">Sur les 200 bénéficières,
il y avait combien de femmes ? <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">H.N. </span></b><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">: 90 femmes ont
été formées<b>.<o:p></o:p></b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , sans-serif;"> <b>Peut-on savoir
comment se fait le suivi concernant le transport des produits
agricoles des bénéficières vers Brazzaville ou Pointe-Noire?</b><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">H.N. : </span></b><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">Parmi les bénéficières<b>, </b>ceux
de Madingou ont bien pris le train en marche. A Nkayi, ils trainent encore les
pieds. Mais en février tout cela va chambouler vu que nous rentrerons à la
période des récoltes. C’est pour cela que nous envisageons mettre un deuxième
véhicule sur la route dans la mesure où le trafic à Madingou est déjà très
intense et on a parfois du mal à contenir toutes leurs marchandises. Imaginez
vous que la majorité de nos bénéficières ont au moins un hectare de champ de
manioc et cela revient à moins 60 à 100 sacs de foufous par personne donc, nous
risquons d’être submergés.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<br /></div>
<br />
<div align="right" class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: right;">
<span style="font-family: "arial" , sans-serif;"> <b>Propos recueillis par Annette Kouamba Matondo</b><o:p></o:p></span></div>
thibauthttp://www.blogger.com/profile/16266984728195136735noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30429829.post-48627540350536115592015-10-30T15:14:00.000+01:002016-01-25T16:10:05.379+01:00218 groupements agricoles formés sur la gestion simplifiée d’une activité génératrice de revenus <div class="MsoNormal" style="background: white; text-align: justify;">
<b><i><span style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">L’Agence d’aide à la Coopération Technique et au
Développement (ACTED), en partenariat avec AZUR Développement organisent depuis
août 2015 à ce jour, des sessions de formations à la gestion simplifiée des
membres des groupements agricoles et individualités à Nkayi et Kayes, dans le
département de la Bouenza. </span></i></b><span style="font-family: "arial" , sans-serif; font-size: 12pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaZmsIWb-W_DOyDokoDu6rOiKyR_8XIHxgtSDiJ8DIJnz53LX8yfj7B7KaGEXewMm-6R3Yk67BffAkvJ5oc8PaY8_koUBm4JjOJuFh_kA4fdKgfKz8ODR0CSN2te-L6WWqdBC6/s1600/Photo+village+Ngumbu.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaZmsIWb-W_DOyDokoDu6rOiKyR_8XIHxgtSDiJ8DIJnz53LX8yfj7B7KaGEXewMm-6R3Yk67BffAkvJ5oc8PaY8_koUBm4JjOJuFh_kA4fdKgfKz8ODR0CSN2te-L6WWqdBC6/s1600/Photo+village+Ngumbu.jpg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Formation à ciel ouvert au village Ngoumbou</td></tr>
</tbody></table>
<span style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Nkayi, Kimpalanga, Dolisie carrière, Ngoumbou et Kongo, sont autant des
localités qui ont été choisies pour la formation des agriculteurs sur la
gestion simplifiée de leur activité, bénéficiant le projet “Appui à la
commercialisation et à la valorisation des produits agricoles des districts de
Nkayi et Madingou”, financé par </span><span style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt;">l’Union européenne. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt;">Il faut dire que dans ces localités de la Bouenza, l’agriculture est la
principale activité des populations.<span style="color: red;"> </span></span><span style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">«<i>Ici, tout le monde est cultivateur.
L’agriculture est notre travail au quotidien car notre vie en dépend</i>», témoigne
Madame Roger, mère de trois enfants, déterminée à cultiver la terre dans le
village Ngoumbou. Mais comment redonner l’espoir aux agriculteurs (bénéficiaires)
de ces localités et bien d’autres ? Réponse : l’objectif de ces
formations est de renforcer les capacités des producteurs agricoles à la
gestion simplifiée, de familiariser les participants avec les outils simples de
gestion des Activités génératrices de revenus (AGR), des techniques et méthodes
de montage des projets de création d’AGR.</span><span style="color: red; font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">S’inscrivant dans le cadre du projet “Appui à la commercialisation et à
la valorisation des produits agricoles des districts de Nkayi et Madingou”, financé
par </span><span style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 12.0pt;">l’Union Européenne, il </span><span style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">vise
principalement de renforcer la sécurité alimentaire au Congo et diversifier
l’économie dans la Bouenza. De façon spécifique, il s’agit d’appuyer la valorisation locale de la production
agricole (cultures vivrières, maraîchage, fruits) et l’organisation de
stratégies de commercialisation collectives. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Sur les 400 agriculteurs membres de groupements et individualités
identifiés à Nkayi et à Madingou, 218 agriculteurs bénéficiares de ce projet ont
été formés au jour d’aujourd’hui (après plusieurs sessions de formation) sur
les thèmes suivants : les généralités sur les activités agricoles
génératrices de revenu ; l’é</span><span style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-language: FR;">laboration du projet de
création d’une Activité génératrice de revenus (AGR)</span><span style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;"> ; les
outils de gestion d’une AGR ; l’analyse des plans d’affaires individuels des
participantes ; et le cas pratique sur la gestion d’un projet de type AGR.
<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Stimuler les
groupements à travailler davantage</span></b><b><span style="font-family: "verdana" , "sans-serif";"><o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "verdana" , "sans-serif";">Marguerite,
membre du groupement Yindoula à Kimpangala (composé de sept personnes dont six
femmes et un homme), elle a apprécié la formation de cinq jours à juste valeur.
« <i>C’était bien pour moi parce que je
viens encore d’apprendre comme à l’école. Nous allons continuer à travailler
ensemble dans la mesure où notre groupement nous aide beaucoup</i> »,
avant de poursuivre : « <i>l’an
dernier, chaque membre de notre groupement avait touché 50.000 F cfa. Maintenant
que nous avons bénéficié cette formation, nous s’aurons désormais à mesure de
bien gérer notre groupement agricole</i> ». <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "verdana" , "sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitTaugnedvtJJHLgwLifQ3BRUPEiFekiq20Cghfy0QO1Lx4Ysd5b1VhEJKiXK6Lc2F67I1kW3rso6C0F5FfDYmpHMhKVfuntFeJ1a178iTSXAYdyGsECaMlzubYPUXkzukVDPH/s1600/0002.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="257" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitTaugnedvtJJHLgwLifQ3BRUPEiFekiq20Cghfy0QO1Lx4Ysd5b1VhEJKiXK6Lc2F67I1kW3rso6C0F5FfDYmpHMhKVfuntFeJ1a178iTSXAYdyGsECaMlzubYPUXkzukVDPH/s400/0002.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">les participants à la fin de la formation à Kimpalanga</td></tr>
</tbody></table>
<span style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">De Nkayi, Kimpalanga, Dolisie carrière, Ngoumbou en passant par Kongo,
la satisfaction des participants sur cette formation est effective. Viviane,
mère de deux enfants, une habitante de Kongo, explique en des termes bien
mesurés : « <i>nous ne pouvons que vous
remercier d’avoir pensé à nous. Il y a des nouvelles choses que nous venons de
découvrir au cours de cette formation. Ce qui m’a beaucoup intéressée, c’est
que la formation a été à la portée de tout le monde, même pour celui ou celle
qui est analphabète parce que le formateur permet l’usage des langues locales…</i>»<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "verdana" , "sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">De son côté, Nanitelamio Kanza, agriculteur individuel, il s’est
intéressé sur le calcul de bénéfice, le financement d’une AGR. Selon ce
dernier, ils produisent beaucoup de
produits agricoles dans le district de Kayes, mais ils ont des difficultés pour
évacuer leurs produits agricoles à Brazzaville et à Pointe-Noire. Il y a
certains produits qui périssent par manque de moyen de transport. Ça leur fait
mal. « <i>L’arrivée d’ACTED et d’AZUR
Développement est une bonne chose pour nous. Cette formation va faire que les groupements
agricoles améliorent leur fonctionnement et leur gestion », </i>poursuit<i> </i>le planteur<i> </i>Nanitelamio Kanza, 24 ans bien calés<i> « Avant, nous ne prenions pas trop nos activités agricoles au
sérieux. Maintenant que nous sommes éclairés par cette formation, je pense que
les groupements agricoles vont travailler davantage et vont réveiller d’autres.</i>»<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<br />
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<b><span style="font-family: "verdana" , "sans-serif";">Jean Thibaut Ngoyi<o:p></o:p></span></b></div>
thibauthttp://www.blogger.com/profile/16266984728195136735noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30429829.post-87776695914337491732015-09-09T16:52:00.001+01:002015-09-09T17:06:32.280+01:00VIH/SIDA et violences à l’enfant en débat à Mfilou<div class="MsoNormal" style="line-height: 13.5pt; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto; text-align: justify;">
<b><i><span style="color: #4d4d4d; font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Des organisations de la société civile ont
animé quatre sessions d’information sur le sida et la violence à l’enfant en
juillet dernier à Kibouendé, un quartier de Mfilou. Chefs de quartier, chefs de
zone, femmes, hommes, jeunes filles et garçons en a participé. <o:p></o:p></span></i></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 13.5pt; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto; text-align: justify;">
<b><i><span style="color: #4d4d4d; font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><br /></span></i></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Violences faites à l’enfant et Vih/sida, pourquoi en
parler à Mfilou ? C’est </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">suite aux enquêtes menées récemment par
AZUR Développement, ces deux problèmes épineux auxquels est confrontée cette
population. Cette activité vise à faire </span><span style="color: #4d4d4d; font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">faire connaître les actions menées par
AZUR Développement sur le VIH/SIDA et les violences en vue de la prochaine
installation dans la zone. Une sorte de plaidoyer qui bruit aux yeux </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">des chefs de
quartier et chefs de zone. Un plaidoyer en synergie avec l’Association Femme
Solidaires (Afs) et le </span><span style="color: #4d4d4d; font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Club Jeunesse Infrastructure (Cjid). Ses
sessions d’information ont porté </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">sur le Vih/Sida et sur les violences faites
à l’enfant. Sujets </span><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">pourtant familiers pour la plupart mais paraissant encore
discriminatoires, voir tabous pour des victimes. Ces
quatre sensibilisations ont été organisées à l’endroit de 30 femmes, 30 jeunes
filles, 19 hommes et 27 jeunes garçons. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 12.0pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.25pt; margin-right: 2.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 12.0pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.25pt; margin-right: 2.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">‘’Une maladie incurable’’<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 12.0pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.25pt; margin-right: 2.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 12.0pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.25pt; margin-right: 2.25pt; margin-top: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">L</span><span style="color: #4d4d4d; font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">a première, axée sur le Vih/Sida devant 30 jeunes filles, la plupart
d’entre elles perçoivent le sida comme une maladie incurable. Selon cette
couche, contractée le</span><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> sida <span style="color: #4d4d4d;">signifie que la vie
n’a plus de sens, on perd la raison de vivre. D’où cette peur au ventre pour se
dépister. Jusque là, elles s’interrogent si elles peuvent proposer le
préservatif à leur partenaire ou c’est ce dernier qui a le droit de le faire. <o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #4d4d4d; font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Madame </span><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Véronique Mpassi Nkounkou,<b> </b><span style="color: #4d4d4d;">membre de l’Association Femme Solidaires
(Afs) a levé l’équivoque à travers son exposé sur les connaissances de base sur
le Vih/Sida. Elle n’a pas hésité d’apporter
des éclaircissements sur la différence entre le Vih et le Sida, le comportement
à adopter face à une personne vivant avec le Vih/Sida, le rôle du counselling,<i> « être séropositif ne signifie pas une
fin en soi. Il y a des maladies comme le cancer, la tension … qui sont
aussi mortelles », </i>a martelé cette dernière.</span></span><span style="color: #4d4d4d; font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> </span><span style="color: #4d4d4d; font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Lors de la dernière
sensibilisation regroupant 27 jeunes garçons sur le Vih/Sida, animée par Claude
Malonga, membre de l’Association Femme Solidaires, la leçon tirée est la
suivante : la plupart avait l’information sur la maladie mais ne fait pas
la nuance entre le Vih et le Sida.</span><span style="color: #4d4d4d; font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="color: #4d4d4d; font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Les
violences, quelle stratégie pour les combattre ? <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #4d4d4d; font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">En dehors du Vih/Sida, il a été question
aussi des violences, à savoir : la violence verbale, psychologique,
physique, sexuelle, une deuxième session de sensibilisation qui a connu la
participation des trente femmes. Pour certaines femmes, ce sont</span><span style="color: #4d4d4d; font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">
des faits naturels. Selon </span><span style="color: #4d4d4d; font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Sylvie Niombo, Directrice exécutive d’AZUR
Développement et Emma Tsoulou, Présidente de l’Association Femmes solidaires
(Afs), oratrices, les propos injurieux, les châtiments corporels, la
maltraitance…, peut avoir des conséquences néfastes à l’avenir. Elles ont fait
savoir que «</span><span style="color: #4d4d4d; font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> </span><i><span style="color: #4d4d4d; font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">cela peut
avoir une influence dans le comportement de l’enfant, causant parfois la
rébellion. Pour les cas des enfants
(filles) violés non suivis cela peut aussi nuire à la santé de la fille</span></i><span style="color: #4d4d4d; font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> ».<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 13.5pt; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto; text-align: justify;">
<span style="color: #4d4d4d; font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">De son côté, Mérols Diabs Diabankana, </span><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Directeur général<span style="color: #4d4d4d;"> du Club Jeunesse Infrastructure (Cjid) a insisté sur les
conséquences que les violences peuvent engendrer. Par la suite, l’orateur a
demandé aux participants de trouver ensemble une stratégie pour combattre ce
phénomène. Affirmatif. Joseph Loulewa, chef de zone N° 3 pense qu’il
continuer à mener des enquêtes, à éduquer, à concevoir des prospectus. « <i>Pour une jeunesse déscolarisée, il faut
aller de porte en porte </i>», ajoute-t-il lors de ladite séance
réunissant 19 hommes. <o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 13.5pt; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto; text-align: justify;">
<span style="color: #4d4d4d; font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Il faut dire que </span><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Maixan<span style="color: #4d4d4d;"> Ngoma, chef du quartier Kibouendé et son secrétaire
Khiouni Yonnel le ont joué un rôle important dans la mobilisation. Exprimant sa
reconnaissance en vers AZUR Développement, Maixan Ngoma a apprécié l’initiative
à sa juste valeur et pense déjà à une collaboration entre autorités locale et OSC.
<o:p></o:p></span></span></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="line-height: 13.5pt; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto; text-align: right;">
<b><span style="color: #4d4d4d; font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Blandine
Dieudonnée LOUZOLO<o:p></o:p></span></b></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
thibauthttp://www.blogger.com/profile/16266984728195136735noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30429829.post-9158104893574250222015-07-09T14:38:00.000+01:002015-07-09T14:38:19.333+01:00Les apprenantes en informatiques restent sur leur soif<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><i><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Environ d’une dizaine des filles et femmes victimes des violences
physiques et morales ont bénéficié une formation en informatique à Pointe-Noire.
Cette formation d’une durée de trois mois et deux semaines, a été organisée par
l’association AZUR Développement dans le cadre du projet : </span></i></b><b><i><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Aharoni;">« Accès
aux soins, à la justice et à l’appui
économique des femmes et enfants victimes de violence domestique et sexuelle »</span></i></b><b><i><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">, financé
par l’Ambassade de France au Congo. <o:p></o:p></span></i></b></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 12pt;">
<i><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">«Nous avons un
ordinateur au bureau mais ni mes collègues ni moi même, personne ne savait comment
l’utiliser. Mais depuis que j’ai suivi une formation en informatique, organisée
par l’association AZUR Développement, je l’utilise maintenant. Je fais la saisie
des données de notre service », </span></i><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">a fait savoir
Nina Diatsouika, infirmière à l’hôpital de Base de Tié –Tié, à Pointe-Noire,
avant d’ajouter<i> : « mon souhait
aujourd’hui, c’est de vouloir approfondir l’Excel maintenant. Je pense qu’AZUR
Développement va initier une deuxième phase de formation… »<o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 12pt;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Pourtant formée pendant une durée de trois mois
et deux semaines, une autre apprenante en informatique a salué cette formation
et pense qu’elle était la bienvenue pour elle. Chantale Ikapi témoigne <i>« Avant j’étais ménagère dans une
entreprise de la place, mais depuis que mon patron m’a surpris en train d’aider
sa secrétaire à saisir et faire la mise
en forme des textes, il était stupéfait. Deux jours après, j’ai bénéficié d’une
promotion de la part de mon patron, c’est-à-dire de ménagère, je suis passée
assistante du secrétariat général.»<o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 12pt;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">A la vérité, trois mois d’apprentissage en
informatique est insignifiant, mais du moins, l’on peut noter la qualité de la
formation et la motivation des apprenantes pendant les séances de formation. Selon
Elvis, formateur en informatique, les apprenantes étaient reparties en groupe de
4. Ceci pour bien les suivre.<i> « C’est
vrai qu’il faut de la théorie en informatique, mais le plus souvent toutes les
séances étaient plus pratiques et moins théoriques. Elles ont appris à saisir,
à faire le traitement du texte, à faire les tableaux simples et complexes. La
formation s’est focalisée plus sur le Word et quelques séances d’internet »,
</i>a expliqué ce formateur en informatique, poursuivant que : <i>« c’était fascinant pour les apprenantes et
j’ai été marqué par la motivation et la volonté des ces dernières dans l’apprentissage ».<o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Un souvenir lointain !<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">De son côté, une autre bénéficiaire en
informatique, habitant le quartier Tié-Tié </span><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">n’a pas manqué de témoigner qu’elle
était au départ analphabète en informatique. C’est même pendant la formation qu’elle
a touché à l’ordinateur. Pour Yolande qui avait l’habitude d’aller faire saisir
les factures de son restaurent dans une maison informatique, Yolande le fait
elle-même maintenant depuis qu’elle sait saisir à l’ordinateur. Selon cette
dernière, elle payait un peut cher avant mais maintenant, elle dépense moins dans
la mesure où c’est elle-même qui conçoit ses factures et paye simplement
l’impression. Elle a remercié les responsables de l’association AZUR
Développement qui ont initié cette formation<i>
</i>et elle souhaite que cela puisse continuer pour approfondir d’autres
logiciels ou programmes. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Pour éviter que les apprenantes perdent leurs connaissances en
informatique, le formateur a intégré quelques séances d’apprentissage à
l’internet pour qu’elles soient actives tout en approfondissant certains
programmes.<i> « Je navigue maintenant sur
internet. Je sais également comment faire une pièce jointe, télécharger un
document…, chose que je ne savais pas avant. Grâce à cette formation que
j’échange maintenant régulièrement avec
mes sœurs qui vivent à l’étranger… </i>», a avoué </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Nina Diatsouika,
infirmière à l’hôpital de Base de Tié Tié, à Pointe-Noire.<o:p></o:p></span></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<b><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Jean Thibaut
Ngoyi<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 12pt;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
thibauthttp://www.blogger.com/profile/16266984728195136735noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30429829.post-56647457771986676432015-07-09T14:32:00.000+01:002015-07-09T14:32:35.585+01:00La pâtisserie, un métier qui redonne la vie aux femmes<div class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;">
<b><i><span style="font-size: 11.0pt; mso-bidi-font-family: Aharoni;">Dans le cadre du projet « Accès aux soins, à la justice et à l’appui économique des femmes et enfants
victimes de violence domestique et
sexuelle », financé par l’Ambassade de France, des femmes victimes
des violences conjugales, physiques ont subi une formation de 03 mois en
pâtisserie, organisée par AZUR Développement à Nkayi. Objectif : les
rendre autonome financièrement. </span></i></b><b><i><span style="font-size: 11.0pt; mso-bidi-font-family: Arial;"><o:p></o:p></span></i></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Mercredi 21
janvier 2015. A 15h, au siège de l’association AZUR Développement au quartier
Mwana Nto, dans l’arrondissement 2, six femmes étaient autour du formateur pour
apprendre comment faire le mixage des ingrédients pour la fabrication d’un
gâteau au lait. Selon le maître pâtissier, c’est un moment important dans la
fabrication des gâteaux au lait ou autres types de gâteaux. Si quelqu’un veut
faire un bon travail, le tout se passe au niveau de la combinaison des
ingrédients, de la patte, du dosage et pendant la cuisson au four.<i> « Je commence toujours mes formations
en pâtisserie à Nkayi par des cours théoriques pour permettre aux apprenantes
d’avoir un peu de théorie avant de passer à la pratique. J’exige à chaque
apprenante d’avoir un cahier et stylo à bic pour prendre des notes parce qu’il
y a plusieurs modules à enseigner aux apprenantes dans la pâtisserie. Les
compositions chimiques changent des unes des autres »</i>, a expliqué le formateur.
<i><o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Pour Gina
Nzamba Mapembé, une apprenante en pâtisserie, habitant le quartier Mwana Nto,
elle a bénéficié 3 mois de formation pour apprendre à faire les gâteaux à
l’orange, au yaourt, au lait, à la madeleine, le croissant… En trois mois, elle
était capable de faire tous ces gâteaux. Le formateur est un bon pédagogue et
les choses sont faciles surtout au niveau de la pratique. D’après elle, en
trois mois, quelqu’un est capable de maîtriser la pâtisserie s’il met le
sérieux dans le travail. Rocha Honorine, une autre apprenante affirme « <i>Par jour, je peux au minimum vendre les
gâteaux à 1500 F cfa par jour. Je faisais des gâteaux avant, mais cette fois-ci,
j’ai approfondi mon métier. Nous étions dix femmes faisant partie de la
deuxième vague d’apprenantes en pâtisserie. A ce stade, nous sommes toutes capables
de faire les gâteaux d’anniversaire et de mariage.</i>» <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Les fruits de la formation <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">De son
côté, Sylvie Kialou, mère de deux enfants, elle aussi apprenante en pâtisserie n’a
pas caché ses sentiments sur son apprentissage. La quarante révolue, elle est
contente d’apprendre ce métier. Aujourd’hui,
elle a en quelque sorte une petite moyenne entreprise (PME) où elle fabrique des
gâteaux à l’orange, au yaourt, à la banane pour vendre au service. Elle fait
aussi la cuisine congolaise. Pour ce qui est de l’art culinaire congolais, elle
a une kyrielle de mets parmi lesquels elle propose aux clients : le ragout de
mouton, l’escalope, le poisson, etc. Policière de son état, cette formation lui
a donné une autre image au niveau de sa corporation. En dehors de son statut de
fonctionnaire, elle peut aussi compter sur la pâtisserie et la gastronomie. Selon
Sylvie Kialou, ses collègues de travail lui doivent du respect maintenant
qu’avant, vu ses initiatives aux allures d’une femme d’affaires. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Bien que
les apprenantes ont eu à supporter leur formation à hauteur de 10.000 F cfa par
mois, elles jugent que la formation a été impeccable du fait qu’elles ont eu
une formation complète en pâtisserie leur donnant la possibilité de créer des
petites moyennes entreprises ou des petites moyennes industrielles (PME/PMI). L’une
des apprenantes en pâtisserie, sortie à la première vague, sous le sceau de
l’anonymat, fait des affaires aujourd’hui dans la ville sucrière du Congo
(Nkayi) parce qu’elle a su mettre en pratique ce qu’elle a apprise pendant cette
formation de pâtisserie, couplée à l’art culinaire. « <i>Je gère un restaurent en plein Nkayi où vous avez le service culinaire
et de pâtisserie. Je me retrouve et je remercie AZUR Développement</i> pour
ça », a résumé cette dame d’affaires, très discrète. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Jean Thibaut Ngoyi<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
thibauthttp://www.blogger.com/profile/16266984728195136735noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30429829.post-57413144497428646552015-03-30T15:31:00.001+01:002015-03-31T15:17:48.405+01:00 L’apprentissage de métier, une thérapie pour les victimes des violences domestiques<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><i><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Sur 15 jeunes filles victimes des violences domestiques,
psychologiques, morales… à Nkayi, engagées à apprendre la coiffure en six mois,
11 maîtrisent le boulot à un mois de leur sortie. Incroyable, mais c’est vrai.<o:p></o:p></span></i></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><i><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;"><br /></span></i></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Au siège d’AZUR Développement, à Soulouka 2, un
quartier de Nkayi, 11 jeunes filles apprenantes en coiffure sont en plein travaille.
Assistées par leur formateur, cinq parmi elles apprennent à coiffer sur les
têtes de leurs camarades dans un hangar de l’association.</span><i><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"> «Nous apprenons les coiffures sur les têtes des nos amies simplement pour
apprendre, car s’il faut attendre les clients, on va traîner pour maîtriser la
coiffure », </span></i><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">a fait savoir Dorella, une victime de maltraitance en
coiffure, 23 ans révolus.</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqbf5ctGvaMaOsTxeaMH-LtnvJuY7Y9-NdmbrzC2xZyoiHRJYV084spjP30PaNsu80H8Kn20Q9CvyRL7bXyUzId2CKh30Qp8SKBpJPMgwezVQz7EgXMXh9RZDHWNsoDCTyEJXK/s1600/Photo+coiffure.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqbf5ctGvaMaOsTxeaMH-LtnvJuY7Y9-NdmbrzC2xZyoiHRJYV084spjP30PaNsu80H8Kn20Q9CvyRL7bXyUzId2CKh30Qp8SKBpJPMgwezVQz7EgXMXh9RZDHWNsoDCTyEJXK/s1600/Photo+coiffure.jpg" height="484" width="640" /></a></span></div>
<i style="font-family: Verdana, sans-serif;"> <o:p></o:p></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">La plupart des apprenantes en coiffure à Nkayi ont
subit des violences domestiques, psychologiques, morales… Lydie Nzouzi kizimou,
mère d’un enfant, une habitante du quartier aquarium (CQ10) et apprenante en
coiffure témoigne : « m<i>on mari
m’avait abandonné avec une grossesse de
trois mois 3 mois. Je m’étais débrouillée seule à entretenir ma grossesse
jusqu’à l’accouchement. Après ce choc psychologique, j’ai décidé aujourd’hui
d’apprendre la coiffure pour qu’un jour ça m’aide à prendre en charge mon fils.
En cinq mois d’apprentissage, je fais les coiffes du genre le chignon, le lock,
le tissage.» <o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Pour André Migoua, formateur en coiffure, ne
cachant pas sa langue dans la poche, estime que d’ici le 28 novembre 2014, nous
aurons des soutenances. Elles vont avoir leur diplôme ou leur certificat de fin
de formation leur permettant d’ouvrir leur propre atelier pour qu’elles
s’exercent pour leur propre compte. C’est vrai qu’Il est difficile d’apprendre un
métier en six mois, mais je fais des cours théoriques et pratiques. Si
l’apprenante à la volonté, elle connaîtra le travail en six mois et elle sera capable
d’exercer pour son propre compte<i>. «Il y a
une différence parce qu’elles sont capables de faire toutes les coiffes. Toutes
les coiffures que vous avez vues sont faites par elles-mêmes. Elles font les
coupes chinoises, carrées, les tissages rasés et bombés. Ça prouve qu’elles
maîtrisent déjà le métier, car ce sont ces coiffures qui sont à la mode dans
des ateliers », confie ce formateur de 25 ans de carrière en coiffure. <o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;"><i><br /></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Le rêve des apprenantes <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">A en croire, chaque apprenante envisage à la fin de
la formation d’avoir son atelier de coiffure, soit se constituer en groupe de
deux ou de trois personnes pour créer un
atelier de coiffure. D’après une apprenante en coiffure, Dorella soufflant 23 bougies,
son rêve c’est de faire son salon afin de devenir une grande femme parmi les
femmes à Nkayi. Ce métier va sans douter changer ma vie. Je me bats à terminer
ma formation pour que je sois aussi une femme respectable. Une autre apprenante
la trentaine révolue, pense qu’au terme de la formation elle va avoir son
propre atelier ou voir avec les autres comment travailler ensemble. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">A un mois de la fin de leur formation, l’on ne peut
plus remettre en cause leur talent. Leurs copines s’étonnent de la qualité de
leur travail. C’est le cas par exemple de Dorella qui coiffe gratuitement ses copines
à la maison dont la qualité du travail est appréciable. « <i>En si peu de temps d’apprentissage, tu fais
déjà des jolies coiffes de ce genre </i>», s’est interrogée Mireille, sa
copine du quartier Mwana nto. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">« Redonner l’espoir aux filles par le métier » </span></b><br />
<b><br /><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1m5YnU7Ht181S1AtR64ohsLsJcQ5IKX_sbnPLq-U2Vp6Fkay5cLpheu36yCshwko6M4nnU8WDG3IUKeTjjKf6B37GL21IPgCpo0XESXx6EUlGR9q5tOvPBNstnb94Ve0vpT_r/s1600/Photo+2+coiffure.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1m5YnU7Ht181S1AtR64ohsLsJcQ5IKX_sbnPLq-U2Vp6Fkay5cLpheu36yCshwko6M4nnU8WDG3IUKeTjjKf6B37GL21IPgCpo0XESXx6EUlGR9q5tOvPBNstnb94Ve0vpT_r/s1600/Photo+2+coiffure.jpg" height="240" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le Diplomate français visite les apprenantes en coiffure à Nkayi</td></tr>
</tbody></table>
<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Victimes pour la plupart des violences domestiques,
psychologiques, morales… elles paient 5.000 F cfa mensuellement à chacune
contrairement ailleurs. Seulement, leur travail ne cesse de susciter de l’admiration chez certaines filles, femmes,
voire des garçons. Pour Jules Mabiala, c’est une bonne chose de former des
jeunes filles aux métiers pour leur redonner le goût de la vie, mais aussi pour
qu’elles deviennent autonomes.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Quant au formateur André Migoua, <i>ça lui donne la joie quand quelqu’un apprend
un métier parce que ça diminue la délinquance, la prostitution, de quémander de
l’argent aux hommes. Et quand la femme ne fait rien, elle peut apprendre un
métier pour être indépendante dans sa vie. Actuellement, elles sont au nombre
de 11 qui vont soutenir le 28 novembre 2014 sur les 15 inscrites au départ. <o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">A titre de rappel, cette formation<i> </i></span><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">s’inscrit
dans le cadre du projet :
« Accès aux soins, à la justice et à l’appui économique des femmes et
enfants victimes de violence domestique et sexuelle », mis en œuvre par
AZUR Développement à Nkayi et à Pointe-Noire avec l’appui financier de
l’Ambassade de France. </span><i><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;"><o:p></o:p></span></i></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<br /></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Jean Thibaut Ngoyi<o:p></o:p></span></b></div>
thibauthttp://www.blogger.com/profile/16266984728195136735noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30429829.post-47845971630663741212015-03-30T15:17:00.000+01:002015-04-02T13:32:33.995+01:00 « Les violences domestiques et sexuelles, un fléau intolérable à combattre »<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><i><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">L’association AZUR Développement a reçu le 30
octobre 2014 à son siège de Nkayi, dans le département de la Bouenza, son
Excellence Monsieur l’Ambassadeur de France au Congo, Jean-Pierre Vidon.
Objectif : visiter le guichet unique mis en place par AZUR Dév pour la prise en
charge des victimes de violences domestiques et sexuelles faites aux femmes et
aux filles. <o:p></o:p></span></i></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">14h 30mn. Sous un soleil radieux, c’est l’heure à
laquelle que le diplomate français à foulé le pied dans l’enceinte de
l’association AZUR Dév à Nkayi, accompagné d’une forte délégation française
dont on peut noter la présence du Secrétaire général de la Saris, Monsieur le
Consul général de France, le Conseiller économique, l’Attachée humanitaire,
etc. Dès l’instant, le protocole a conduit ladite délégation en présence de la
Directrice exécutive de cette organisation dans la salle du guichet unique où
ils ont rejoint des autorités congolaises : le Maire de Soulouka 2, Eugène
Nzaou, la Directrice départementale de l’intégration de la femme au
développement de la Bouenza, Mme Damba née Mayouma Sabine et entre autres. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNoSpacing">
<span style="font-size: 11.0pt; mso-bidi-font-family: Arial;">Après
leur installation dans la salle avec acclamation de l’assistance, c’est la
Directrice exécutive de l’association AZUR Développement, Sylvie Niombo qui a
pris la parole pour leur souhaiter la bienvenue à Nkayi pour cette visite
historique du guichet unique, avant d’ajouter que<i> </i>« Accès aux soins, à la justice et à l’appui économique des
femmes et enfants victimes de violence domestique et sexuelle », est un projet
financé par l’Ambassade de France.<i><o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNoSpacing">
<br /></div>
<div class="MsoNoSpacing">
<b><span style="font-size: 11.0pt; mso-bidi-font-family: Arial;">Un fléau intolérable à
combattre <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNoSpacing">
<br /></div>
<div class="MsoNoSpacing">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDYPh2Fbsz_ars0tsaXXW9_S25imkfCGVPIwtzIeDJgfikNb6qLV1J94QeQsIAkcOlxudzdJOGk2l7Nqf7ZEZibmfoJn-VOlLMF6vMxLsC7ENYdi8Oj07X0qg06h9YVilNcyV3/s1600/photo+visite+Ambassadeur+de+France.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDYPh2Fbsz_ars0tsaXXW9_S25imkfCGVPIwtzIeDJgfikNb6qLV1J94QeQsIAkcOlxudzdJOGk2l7Nqf7ZEZibmfoJn-VOlLMF6vMxLsC7ENYdi8Oj07X0qg06h9YVilNcyV3/s1600/photo+visite+Ambassadeur+de+France.jpg" height="476" width="640" /></a></div>
<span style="font-size: 11.0pt; mso-bidi-font-family: Arial;"><br /></span>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 11.0pt; mso-bidi-font-family: Arial;">Pour
le Plénipotentiaire français, c’est un grand plaisir pour eux d’être à Nkayi
pour se rendre compte de la mise en œuvre de ce projet auquel ils attachent
beaucoup d’importance. Ce guichet unique mis en place par AZUR Développement
est un projet que nous appuyons pour un montant de 21 millions de F cfa. Avec
ce montant, il comprend qu’elle a déjà fait et va encore faire beaucoup de
choses.<i> « Les violences domestiques
et sexuelles envers les personnes fragiles et vulnérables sont un fléau
intolérable qu’il faut combattre. Chaque jour, dans le monde, des exactions
sont commises à l’endroit des femmes et des enfants. Elles laissent des corps
et des âmes profondément meurtris, voire brisés. Ces blessures sont
intolérables et inacceptables …», </i>a martelé dans son allocution son
Excellence Monsieur l’Ambassadeur de France au Congo, Jean-Pierre Vidon.</span></div>
</div>
<div class="MsoNoSpacing">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNoSpacing">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 11.0pt; mso-bidi-font-family: Arial;">Selon
Ida Moussa, Coordonnatrice de projet, celui-ci s’inscrit dans le cadre des
activités des associations AZUR Déve, ARIPS (à Pointe-Noire) et AFDB (à Nkayi)
sur la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles. Pour elle,
de mars à septembre 2014, les deux guichets uniques dont l’un est à
Pointe-Noire et l’autre à Nkayi ont reçu 132 cas de violences sexuelle,
physique, domestique, conjugale, morale, économique et faites aux
enfants ; soit 52% de plaintes déposées à la police, gendarmerie et à la
justice. Par exemple, pour la prise en charge économique, elle a fait savoir
que<i> « Nous avons formé 48 femmes et
jeunes filles dont 17 sont en fin de formation sur les 150 prévues d’ici la fin
du projet. Sur les premières apprenantes formées en pâtisserie, six exercent à
titre personnel dont le revenu est estimé à 96.000 F cfa par mois. Une autre a
trouvé du boulot à Saris Congo en pâtisserie-cuisine. Actuellement, nous sommes
en train de préparer un plan d’accompagnement des apprenantes dans la rédaction
d’un projet de vie professionnelle en cours (insertion, micro crédit, etc).»<o:p></o:p></i></span></div>
</div>
<div class="MsoNoSpacing">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Interpeller toutes les consciences ?<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Du côté de Mme Damba née Mayouma Sabine, Directrice
départementale de l’intégration de la femme au développement de la Bouenza,
elle a rappelé que le Congo est signataire de plusieurs conventions
internationales sur les droits humains et ne peut en aucun cas figurer parmi
les pays qui méconnaissent l’importance des droits de l’Homme et, en fait,
l’objet d’une préoccupation majeure au sein de notre communauté tant par des
efforts des pouvoirs publics que de la société civile qui ne ménagent aucun
effort pour garantir au mieux et dans la limite de leur possibilité la
protection des droits humains.<i>
« C’est l’occasion d’interpeller la conscience nationale et celle des
agents de la police nationale, la force publique afin que dans un élan de
solidarité nous puissions tous contribuer à la promotion et à la protection des
droits des femmes en général et en particulier la femme en tant que mère,
épouse, éducatrice de la société », </i>a dit cette dernière.<i> <o:p></o:p></i></span><br />
<div style="text-align: right;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;"><br /></span></div>
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;"></span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Jean Thibaut
Ngoyi <o:p></o:p></span></b></div>
</div>
thibauthttp://www.blogger.com/profile/16266984728195136735noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30429829.post-25228706125254809432015-03-19T13:22:00.000+01:002015-04-02T13:26:47.493+01:00Le règlement à l’amiable, une des issues privilégiées par des victimes de violence<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">La
loi sur la protection de l’enfance a fait l’objet d’une campagne de
sensibilisation par AZUR Développement à Dolisie de janvier à février 2015.
Ceci grâce au « projet de campagne de sensibilisation sur la loi sur la
protection de l’enfance et les droits des femmes et enfants victimes d’abus, de
violence sexuelle et domestique », financé Pareda.<o:p></o:p></span></b></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Selon Les entretiens réalisés avec
la police, la gendarmerie, des présidents de quartier 206 et 207, les chefs du
quartier Padi, et Moupépé, de la direction départementale de la femme, des
élèves … les us et coutumes font que les victimes ne peuvent pas aller jusqu’au
bout de leur décision de peur de susciter des cas de sorcellerie dans la
famille. Les gens préfèrent un règlement à l’amiable non pas seulement pour
préserver le foyer mais aussi parce que pour la plupart, les auteurs sont des
membres de la famille (papa, cousin, frère) d’où, le fait d’être bastonné ou
séquestré par la police ou par la gendarmerie peut entraîner la désunion. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmrQR5EUFJYp39-N3fNWLwcaE-13z_9oUAMtQd3Cu5ZISXFY3kuldCA8psvMn8YwSAkN-AK9lGTk160ygANJLBjsWTKKeKZ4sbfdYZ_KwW9VMxCGgDk9TIzNEjsk8qNB5PZX6j/s1600/focus+group.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmrQR5EUFJYp39-N3fNWLwcaE-13z_9oUAMtQd3Cu5ZISXFY3kuldCA8psvMn8YwSAkN-AK9lGTk160ygANJLBjsWTKKeKZ4sbfdYZ_KwW9VMxCGgDk9TIzNEjsk8qNB5PZX6j/s1600/focus+group.JPG" height="240" width="320" /></a><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"></span></div>
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Gabriel Moussounda Boulingui, président
du quartier 206 souligne «<i>nous avons
des informations des cas de violence qui vont directement à la police sans nous
contacter et dont les auteurs sont des parents et voisins. En fait, ils
arrangent entre eux </i>»<i>. </i>Pour
enfoncer le clou, le lieutenant de la police en témoigne: <i>« bien que le chef de famille se porte parfois garant de l’affaire,
mais quand vous voulez les aider, vous êtes étonné de constater que la victime
vous dise qu’elle retire sa plainte ». <o:p></o:p></i></span></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Mais s’il y a une épée de Damoclès
suspendue sur la famille et la victime, Felix Mouanda, lieutenant commandant de
brigade à la gendarmerie centrale de Dolisie s’inscrit en faux : « <i>on ne peut s’amuser avec les crimes, les
délits et les contraventions à cause des conséquences. Je qualifie les
infractions sur le code pénal. Ce plaidoyer a apporté un changement car les
victimes se sentent mieux et se confient à AZUR Développement ».</i> Pour lui, cette
collaboration est nécessaire, mais le problème est la suite au niveau du parquet<i>.« Nous demandons une étroite
collaboration avec AZUR Développement pour un contact permanent avec les
magistrats du parquet», a-t-il martelé.</i><o:p></o:p></span></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><i><br /></i></span></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Une
loi mal connue<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Au sujet de la loi et les types de
violences, sept élèves et cinq femmes vendeuses au marché Tsila sur 21 ne
connaissaient pas la loi ni les types de violences. Ainsi, les campagnes de
sensibilisations dans les arrondissements 1, 2 et quartiers, dans les écoles et
les Centre de santé intégré (CSI) ont permis aux participants de connaître les
différentes sortes de violences et la loi en vigueur. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-Z7ZyYmvcuORIytQdKn6PUU7QARuicHmXi4U2PsmWvnFu9IEaVaQDbCUwlX0HXjCikWlSsCsz6L78lvrEp3kJXwVcgGSN3LijT5jT2LKiFnoqV8_ZSUXbMCOG44kaoN2azxXs/s1600/2+eme+photo.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-Z7ZyYmvcuORIytQdKn6PUU7QARuicHmXi4U2PsmWvnFu9IEaVaQDbCUwlX0HXjCikWlSsCsz6L78lvrEp3kJXwVcgGSN3LijT5jT2LKiFnoqV8_ZSUXbMCOG44kaoN2azxXs/s1600/2+eme+photo.JPG" height="240" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Exaucée, élève en 4<sup>ème</sup>
au Centre technique de formation (CTEF) affirme : <i>« je frappais correctement mon petit frère, mais depuis que nous avons
été sensibilisés à l’école par AZUR développement sur la loi, je ne le fais
plus ». </i>Pour sa part, Sylvie Ndoudi, vendeuse au marché de Tsila pense
que <i>«</i> <i>le thème qui a retenu son attention au cours de la sensibilisation est
la violence économique parce qu’elle ne savait pas ce que c’est </i>».<i><o:p></o:p></i></span></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Les bénéficiaires ont compris qu’en
dehors du viol et de la violence physique, il existe d’autres types de violence
parmi lesquelles on note : la violence domestique, économique, verbale, la
maltraitance, etc. A l’issue de cette campagne, des populations savent
désormais à qui s’adresser et comment faire afin de dénoncer ou de poursuivre
les auteurs.<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">En termes de résultats, sept (7)
émissions ont été réalisées ; quinze (15) cas des filles dont l’âge varie
entre 8 et 14 ans ont été identifiés et déjà écoutés par Nina Mboyo,
Coordonnatrice de projet. Cinq (5) cas ont été déjà orientés chez le juriste.
Un cas a été orienté chez le psychologue pour un appui psychologique, et un cas
à la gendarmerie. D’autres par contre refusent de pouvoir dénoncer les auteurs et
sont injoignables. <o:p></o:p></span></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Au cours d’un focus group de
discussion, Colombe Mandzimbala, prestataire audit projet a résumé: «<i> les gens étaient vraiment intéressés, motivés
parce que c’est pour la première fois qu’on les sensibilise sur les différents
types de violences dont ils ignoraient encore </i>».<i> <o:p></o:p></i></span></div>
</div>
<br />
<div align="right" class="MsoNormal" style="tab-stops: 86.25pt; text-align: right;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"> <b>Blandine Dieudonnée LOUZOLO<o:p></o:p></b></span></div>
thibauthttp://www.blogger.com/profile/16266984728195136735noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30429829.post-58292914080443066692015-03-19T13:14:00.000+01:002015-03-27T12:01:38.922+01:00«AZUR Développement doit regarder dans quelle mesure nous pouvons pérenniser ces acquis»<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Coordonnatrice
de projet «Campagne de sensibilisation sur la loi sur la protection de
l’enfance et les droits des femmes et enfants victimes d’abus, de violence sexuelle
et domestique » à Dolisie, dans le département du Niari du 1<sup>er</sup>
janvier au 25 février 2015, Nina Mboyo a accepté de nous accorder une interview
sur le déroulement dudit projet.<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Quelle
est votre implication dans le projet ?<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWmkZz0BS9lVriBiINEvTRR1tBLL-aXtC3ykT_b7LMUKtG_jnaBFf2OlmLpbZkrvEGvfmOO2CJMTxBtQxGknrt1PomieIJFneJ-Ni_OKhZx5FdngkLYsE8JvbyQcT5zqb8KVQb/s1600/photo+Nina+PAREDA.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWmkZz0BS9lVriBiINEvTRR1tBLL-aXtC3ykT_b7LMUKtG_jnaBFf2OlmLpbZkrvEGvfmOO2CJMTxBtQxGknrt1PomieIJFneJ-Ni_OKhZx5FdngkLYsE8JvbyQcT5zqb8KVQb/s1600/photo+Nina+PAREDA.jpg" height="320" width="203" /></a></div>
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Je suis impliquée dans le projet de
façon systématique. Lors des sensibilisations, j’interviens dans la
présentation des objectifs de notre appui avec les partenaires, la présentation
des thèmes, et j’insiste sur les points saillants de sorte que les participants
posent des questions. Au cours des descentes, je supervise et je sensibilise en
même temps.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Comment
identifiez- vous les victimes de violence ?<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Au cours des sensibilisations et les
descentes, nous identifions certains cas qui s’annoncent après avoir reçu le
message. D’autres par contre nous appellent
après la sensibilisation, car nous laissons les contacts et les
coordonnées de l’Association AZUR Développement et des partenaires.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Pouvez-vous
décrire le moment de travail? <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Nous recevons des appels des victimes
ou de leurs parents via nos partenaires (chefs de quartiers, la police, la
gendarmerie) ; parfois nous allons chez les victimes ou encore ces
dernières viennent au siège de l’Association AZUR Développement pour l’écoute.
Cette écoute est individuelle sauf si l’enfant est incapable de s’exprimer. Suite
à cela, nous faisons un briefing du projet avant de demander l’avis à la
victime et parents ce qu’ils attendent de nous. Certains cas nécessitent l’appui juridique. D’autres
sont soumis au psychologue. Entre temps, AZUR Développement continue à faire le
suivi par téléphone.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Combien
de cas recevez- vous par jour ? Quel
est leur âge ? Les auteurs et leurs affinités.<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Le nombre dépend des jours. Il
arrive parfois qu’on reçoive quatre personnes par jour. Concernant les violences
sexuelles, ce sont des enfants violées, soit par des membres de la famille, soit
par des parents proches ou encore par des cousins. L’âge des victimes varie entre
8 et 14 ans. Pour les attouchements, l’âge va de 5 à 18 ans et pour la
maltraitance, l’âge varie de 10 à 19 ans. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Combien
de cas avez-vous déjà résolus et quels sont les résultats ?<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">15 cas dont leurs âges varient entre
8 et 14 ans ont été identifiés et déjà écoutés au siège de l’association AZUR
Développement. Cinq(5) cas ont été déjà transmis chez le juriste. Un autre cas
a été orienté chez le psychologue pour un appui psychologique et enfin, un
dernier cas à la gendarmerie. Par contre certaines victimes refusent de pouvoir
dénoncer leurs auteurs. D’autres sont injoignables. Si l’auteur est un membre
de la famille, les victimes préfèrent régler à l’amiable. Raison: éviter les
cas de sorcellerie.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Après
la formation organisée par AZUR Développement, cela a-t-il changé votre façon
de voir les choses ?<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Ce projet nous a permis de mieux
connaître les quartiers, les postes de la police et de la gendarmerie, mais
surtout de découvrir les réalités de la localité. Nous sommes capables de mener une lutte à l’égard de
violence des femmes et des enfants. Actuellement, AZUR Développement à une
visibilité à Dolisie ; les appels et les témoignages résonnent. D’ailleurs,
les parties prenantes et les bénéficiaires souhaitent que nous puissions
continuer la sensibilisation mais surtout dans les quartiers où les activités
n’ont pas eu lieu.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Etes-vous
satisfaite de ce travail ? <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Je suis très satisfaite car je vis
les réalités de la violence dans les localités dans lesquelles le projet s’est
déroulé. Cependant le projet touche à sa fin et j’imagine combien de fois nous
serons dérangés par les appels téléphoniques.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Quels
sont les partenaires du projet et les relations que vous entretenez ?<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Nous avons travaillé avec AVLUS et
l’Association des épouses des militaires. Nous avons aussi travaillé avec la
gendarmerie, la police, le Ministère de la Promotion de la femme, les chefs et
présidents des quartiers, les directeurs et surveillants des écoles, la
psychologue. Ces partenaires ont été une protection car ils ont en même
temps été un « laissez-passer » pour nous et les prestataires dans la
mobilisation et dans l’identification des victimes.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Comment
comptez-vous pérenniser ces acquis ?<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Lorsque d’autres victimes vont être identifiées,
nous allons continuer à faire l’écoute, les conseiller et si possible les
orienter dans la démarche judiciaire. Nous allons continuer le suivi pour les
cas déjà identifiés et on gardera le contact avec nos partenaires.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Quelles
sont les difficultés rencontrées ?<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">La mobilisation dans les quartiers
et les pluies qui ont causé les reports des activités sont des problèmes rencontrés
dans la mise en œuvre du projet. Beaucoup de cas identifiés sont jusqu’à ce
jour injoignables car ils ont peur de dénoncer leurs auteurs. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="tab-stops: center 8.0cm; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="tab-stops: center 8.0cm; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="tab-stops: center 8.0cm; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Quelles sont vos suggestions ? <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="tab-stops: center 8.0cm; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">AZUR
Développement doit regarder dans quelle mesure nous pouvons pérenniser ces
acquis à long terme, car le changement de comportement ne se produit pas dans
un laps de temps. L’implication des hommes est aussi nécessaire car ce sont des
auteurs et avoir aussi leur point de vue. Il faut souligner que la soif n’est
pas étanchée dans la mesure où les gens ont pris goût. Je remercie AZUR
Développement et le Pareda pour la formation. J’ai appris à informer,
sensibiliser et accompagner les victimes de violence.<o:p></o:p></span></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="tab-stops: center 8.0cm; text-align: right;">
<br /></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="tab-stops: center 8.0cm; text-align: right;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Propos recueillis par Blandine
Dieudonnée Louzolo<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<br /></div>
thibauthttp://www.blogger.com/profile/16266984728195136735noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30429829.post-57979177018719147852015-03-19T13:06:00.000+01:002015-04-02T13:40:12.955+01:00Les femmes et filles de Dolisie sont informées sur les formes de violence <div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Entre janvier et
février 2015, plusieurs quartiers de Dolisie ont été couverts par une série de sensibilisation
menées par AZUR Développement dans le cadre du projet « Campagne de
sensibilisation sur la loi sur la protection de l’enfance et les droits des
femmes et enfants victimes d’abus, de violence sexuelle et domestique »,
financé par Pareda. Le marché Tsila a marqué la fin de cette campagne. <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Le
16 février 2015, à 15 h 30mn, le marché Tsila a été la dernière cible par cette
campagne. Objectif : vulgariser la loi sur la protection de l’enfance et
les procédures judiciaires à 800 femmes, hommes et enfants sur les abus, la
violence sexuelle et domestique. Ces campagnes de sensibilisation se sont
déroulées dans l’Arrondissement 1 et 2 de Dolisie avec 29 descentes dans huit quartiers,
six campagnes de sensibilisation dans six écoles, et six autres dans les
Centres de santé Intégré (CSI). Au total, 1193 personnes ont été touchées au
cours de ces sensibilisations.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"></span>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqhR75xXILyUiMX_Zfd08nAZdHZ2MulUGZRqTS47m3cKiD-iaBbZGUn6TVmjzgweGH09AXWJNjMZL3QlvTCkn9a0cOjJn0lOJHRShUqdrwqxovXAz5Kc6HFOr5lhg-2GfA6XFM/s1600/photo+2+march%C3%A9+TSILA+REVUE.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqhR75xXILyUiMX_Zfd08nAZdHZ2MulUGZRqTS47m3cKiD-iaBbZGUn6TVmjzgweGH09AXWJNjMZL3QlvTCkn9a0cOjJn0lOJHRShUqdrwqxovXAz5Kc6HFOr5lhg-2GfA6XFM/s1600/photo+2+march%C3%A9+TSILA+REVUE.jpg" height="322" width="640" /></a></span></div>
<br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Dans
ce marché, les vendeuses et vendeurs vaquent à leur activité. D’autres sont venus
assister. Leida Lembé Mfoutou, une des prestataires à ce projet a présenté les
thèmes sur la violence domestique, la violence physique, la violence
économique, la violence verbale, la maltraitance, etc. Ces différents thèmes
ont été expliqués à tour de rôle en fonction des circonstances qui
correspondent à chaque type de violence. Le prestataire a également informé les
participants sur l’existence de la loi
du 14 juin 2010 portant protection de l’enfance au Congo.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Prêtes à agir ? <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Après
la présentation des thèmes, un climat de tristesse à régné du côté des 21
participants. Pour éclairer la lanterne, Nina Mboyo, coordonnatrice de projet a
expliqué le projet, le but des sensibilisations et les activités de
l’Association. Elle témoigne : « <i>après
une sensibilisation, une fille s’est rapprochée de nous pour expliquer sa
situation. Ainsi n’hésitez pas de vous rapprocher de nous. Nous vous remettrons
nos coordonnées téléphoniques à la fin de la séance».</i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">La
réaction ne s’est pas fait attendre du côté des vendeuses du marché Tsila à
Dolisie. Beaucoup ont témoigné sur les
cas de violence. La violence économique a été illustrée par le cas d’une femme qui
exerce le commerce dont l’argent a été donné par le mari. En revanche, ce
dernier a une mainmise sur le bénéfice. Sylvie Ndoudi, vendeuse de gnetum africanus
(couramment appelé coco en lingala) au marché Tsila dévoile « <i>bien que n’étant pas mariée, le jour où je
vais me marier, et si mon époux se comporte de la sorte, je sais ce qu’il y a à
faire ou encore je vais lui remettre son argent</i> ».<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Le
cas de violence domestique a été illustré par des exemples tels que les rapports
sexuels sans consentement de la femme dans le foyer. A ce sujet, Cyrille
Oussonguila, une vendeuse de beignet au marché Tsila, fulmine : <i>« il arrive que ton mari qui a bu te force
à faire des rapports sexuels sans votre consentement. Le fait qu’il te batte, tu
te sens parfois obligé de lui laisser faire ce qu’il veut sans aucune envie. Si
cela m’arrive, je sais quoi faire et à qui s’adresser ». </i>Du côté d’une participante
à cette sensibilisation, Généviève Mabiala, elle s’est étonnée : « <i>je ne savais pas que les rapports sexuels forcés
dans un foyer et les rapports sexuels avant l’âge de 15 ans sont des violences</i> ».
<i><o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">L’ignorance de loi<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">L’attention
de chaque participante est attirée par une violence spécifique. Pour Madame
Moline, une autre vendeuse des divers, le thème sur la maltraitance l’a beaucoup touché. Elle ne savait pas que le
comportement qu’elle affiche auprès de son enfant constitue la violence, surtout lui
refuser de donner l’argent en cas de besoin. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Bien
que la loi existe, mais combien la connaisse ? Sylvie Ndoundi qui ne cache pas son ignorance sur la loi du 14
Juin 2010 portant protection de l’enfance au Congo affirme : « <i>j’ai été toujours méchante avec ma fille par
mes propos. Maintenant que je sais qu’il y a une loi qui existe, je vais profiter
d’expliquer à celles qui n’ont pas été avec nous de changer de comportement ou
leur donner conseils, les expliquer en cas de violence comment entamer des
procédures judiciaires ». </i><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Quant à Zamba Cherelle,
une participante à cette sensibilisation pense que « nous avons été
informés sur le problème du viol, mais je me demande si l’accoutrement peut
aussi être l’une des causes du viol ».</span></i><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"> Répondant à cette question, la coordonnatrice de
projet lâche<i> : « quel est
l’accoutrement d’un enfant de 2 ans pour qu’elle soit violée ? </i>».
Des hommes tentent de se défendre, mais accusent que certaines femmes sont
parfois à l’origine de la violence dans les foyers par leur comportement.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Selon
Sylvie, il faut continuer à éduquer pour changer le comportement de nos enfants.
<i>« Je souhaiterais que le projet puisse
s’étendre pour atteindre d’autres personnes, voire d’autres localités pour
informer celles qui sont encore dans l’ignorance». </i><o:p></o:p></span></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<br /></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Blandine Dieudonnée
LOUZOLO<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
thibauthttp://www.blogger.com/profile/16266984728195136735noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30429829.post-38088106260659776602014-09-10T12:43:00.000+01:002014-09-10T12:43:10.472+01:00Le Web 2.0, un fer de lance pour promouvoir le développement du monde rural <div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><i><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">De nationalité camerounaise, Juliette Tamoifo a
pris part à la formation sur le Web 2.0, organisée par le CTA, en collaboration
avec AZUR Développement du 16 au 20 Septembre 2013 à Brazzaville. Juliette, représentante
de l’Association Jeunesse Verte du Cameroun qui, travaille en même temps dans
un projet qui s’intitule « Projet Organisation et Développement des Communautés »,
nous a accordé une interview au terme de celle-ci.</span></i></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Vous venez de participer à une formation sur le Web 2.0. Est-ce que c’est pour la première que vous venez de
participer à une telle formation. Si oui, comment vous l’avez trouvée ? <o:p></o:p></span></b><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Effectivement, c’est pour la première fois que j’effectue
une formation sur le Web 2.0 et pour être honnête, c’était vraiment très
édifiant, très intéressant. Il faut le dire parce que j’avais des
appréhensions. Je me disais que le Web 2.0 renvoyait à un mot purement
technique, informatique. Puisque je suis de formation littéraire, du coup pour
moi, je prenais la chose comme étant très difficile. Avec tout ce que nous
avons fait, les encadreurs, leurs communications, les interventions, les
échanges, je pense que j’ai été agréablement surprise de savoir que je peux
m’approprier de ces outils et je peux faire un bon usage dans le domaine que
j’ai fait, précisément dans le domaine de la communication (les relations
publiques) mais aussi dans le domaine associatif parce que, j’ai aussi des
responsabilités dans ce domaine là. Je pense qu’avec cet outil, je serai
appelée à informer davantage ceux avec qui, je suis dans l’association et
pourquoi pas d’autres jeunes, associations dans mon pays pour que eux aussi,
ils bénéficient tout ce que j’ai eu ici dans le cadre de cette formation.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">On dit souvent que l’agriculture c’est l’affaire du paysan. Est ce que
le Web 2.0 est une façon de pouvoir valoriser l’agriculture aujourd’hui ? <o:p></o:p></span></b><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Je dirais tout de suite que c’est vraiment pour
valoriser l’agriculture. Je pense que s’il existe le Web pour autre chose et
qu’aujourd’hui, on pense qu’il est nécessaire de parler de l’agriculture avec
le Web, pour moi, c’est vraiment quelque chose bien, de formidable. Je pense
que c’est quelque de bienvenue parce que ça va apporter des solutions et pour
parler vraiment de l’agriculture en faisant le lien avec le projet que j’ai
évoqué tout à l’heure, nous allons vraiment auprès des communautés, sur le
terrain, et nous voyons comment c’est difficile pour des populations qui y vivent
dans des régions rurales de pouvoir non seulement prendre soin des production
des produits, mais aussi de l’aide d’écouler la production. Donc, c’est
vraiment un outil qui va aider, faciliter le développement du monde rural.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Vous venez de participer à la formation sur le Web 2.0. Qu’est ce qui va
changer dans votre manière de faire. <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Je pense, ça même déjà changé ma vision parce que, pour
moi, le changement il va de l’intérieur, c’est d’abord un changement de mentalité.
Si pour moi dans la tête j’ai compris les enjeux, tout l’intérêt de la chose, je
pense que ça déjà changé et c’est à moi de savoir comment je pourrai mettre
cela au bénéfice de mon association, aux communautés où nous travaillons. Ça
suscite beaucoup de choses, ça donne beaucoup d’idées et il m’est vraiment
difficile de pouvoir commencer à donner ses idées, parce que ça cogite. <o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Comment avez-vous trouvez l’initiative CTA–AZUR
Développement d’organiser cette formation à l’endroit des jeunes au Congo
Brazzaville ? <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">C’est une bonne initiative. Elle est la bienvenue.
C’est quelque chose qu’il faillait pour encourager les jeunes qui y vivent dans
des régions rurales à mieux se développer, à mieux améliorer leurs conditions
de vie. C’est nue belle initiative. J’encourage le CTA et AZUR Développement à
multiplier des ateliers, à faire surtout le suivi parce que c’est aussi
important qu’à la fin, qu’on puisse avoir des résultats et qu’à un certain
moment qu’on invite les participants pour dire voici les réalisations et qu’on
soit tous fiers ce que cette formation aurait produite. <o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Le CTA organisera un prix « Yoblogo » en 2014. Peut-on oser dire
qu’à la fin de cette formation sur le Web 2.0 que ce prix reviendra à l’Afrique
centrale ? <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Alors, là c’est évident. On a tous les outils. Le
travail c’est maintenant individuel, de travailler en groupe. On peut se mettre
en deux ou à cinq, je pense que selon le terme de références de la compétition,
et si nous sommes attentives, et si nous avons tous la volonté, je pense que
nous avons toutes les chances de remporter cette fois-ci ce prix. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Propos recueillis par Jean Thibaut Ngoyi<o:p></o:p></span></b></div>
thibauthttp://www.blogger.com/profile/16266984728195136735noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30429829.post-65689098455599537342014-09-03T16:25:00.000+01:002014-10-14T19:03:34.817+01:00«Je promets restituer cette formation à mes collègues et à d’autres associations»<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; font-size: 12.0pt; line-height: 115%;"> </span></b><b><i><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Pascal Viasly Miambanzila, étudiante en Licence à
l’Institut des hautes études de management (IHEM-STI), option Banque monnaie et
finances, est stagiaire à AZUR Développement depuis novembre 2013. Agée de 25
ans, cette Assistante aux finances a bénéficié d’une bourse francophone sur le
forum </span></i></b><b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">des
droits humains et le numérique<i>, tenu à
Paris du 6 au 16 juillet 2014. De retour au pays, elle a accepté de nous
accorder une interview au sujet dudit forum.</i></span></b><br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi99Y1S8N-h8lIegS6KWuRw_Oaf940jCBjylmEfTmETAJXxVaSuR7BLaYyuBkb2fCtDkS3SrInuXtrJ-jYEQm7HdbFw35NkWOdtW8q-D9aIJpMwvoVbUozCA8-5uqr4_rd_LhIa/s1600/viasly+labcitoyen+2014.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi99Y1S8N-h8lIegS6KWuRw_Oaf940jCBjylmEfTmETAJXxVaSuR7BLaYyuBkb2fCtDkS3SrInuXtrJ-jYEQm7HdbFw35NkWOdtW8q-D9aIJpMwvoVbUozCA8-5uqr4_rd_LhIa/s1600/viasly+labcitoyen+2014.jpg" height="425" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">A gauche, Viasly avec ses collègues présentant leurs attestations de formation à la fin du Forum des droits humains et le numérique<br />
<div style="text-align: center;">
<b style="font-size: 13.3333330154419px; text-align: justify;"><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></b></div>
<div style="text-align: center;">
<b style="font-size: 13.3333330154419px; text-align: justify;"><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></b></div>
<div style="text-align: left;">
<b style="font-size: 13.3333330154419px; text-align: justify;"><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Peut-on savoir la
raison de votre mission à Paris ?</span></b></div>
</td></tr>
</tbody></table>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Effectivement,
j’ai bénéficié d’une bourse francophone qui m’a permis de participer à un forum
sur les droits humains et le Numérique tenu du 6 au 16 juillet 2014 à Paris, à
la maison du Théâtre de cultures du monde.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Quels ont été les
critères de sélection ?<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Les
critères de sélection ont été les suivants : remplir le formulaire
d’inscription ; être âgée entre 18 et 25 ans puis parler la langue
française. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Qu’est ce qui vous a
motivé à postuler à cette bourse ? <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Stagiaire
au départ à AZUR Développement depuis novembre 2013 puis après quelque temps Assistante
locale aux finances, il faut dire qu’AZUR Développement est une association qui
lutte dans la promotion des droits de la femme et des Technologies de
l’information et de la communication (TIC). Etant donné les similitudes du
domaine d’intervention de l’association par rapport à la thématique du Forum sur
les droits humains et le Numérique, cette formation à suscité un intérêt
capital en ce qui concerne le partage d’expérience entre les participants des
pays invités et un renforcement des capacités en matière de droits et l’univers
des nouvelles technologies. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Quelle a été la
thématique phare de ce forum ? <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Le
thème de la formation a été centré sur « Les droits de l’Homme à
l’ère du numérique et la lutte contre la discrimination ». Ce thème a été
complété par d’autres tels que : la Lutter contre les préjugés et prévenir
l’intolérance, la peine de mort, la pédophilie et entre autres. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Quel est le sujet qui a plus retenu votre attention ? <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Le
sujet le plus marquant était sur les droits humains concernant le témoignage d’une
dame condamnée à mort dont l’innocence a été prouvée après plusieurs années d’emprisonnement.
Quant au numérique, j’ai appris au cours de l’atelier de réflexion d’échange
d’innovation et solidarité numérique une démonstration sur Fablab qui est un
matériel de ressource. En fait, cette imprimante à 3D permet d’imprimer les
choses directement sur internet (maquette des choses comme bouteille, verre…) à
travers un logiciel libre qu’on peut avoir. Ces logiciels sont mis à la
disposition dans certains sites par des jeunes qui ont des talents soit
gratuitement soit dans le but d’être vendu.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Pensez-vous mettre
cette expérience à la portée d’AZUR Développement ou bien d’autres
associations ? <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Je
voudrais partager mon expérience à mes collègues qui ont des préjugés à l’égard
des autres à ceux ou celles qui font des discriminations au niveau social. Ceci
est une mise en garde pour l’usage de certains outils à bon escient. Bien que
tout être humain à des droits, mais il n’est pas permis de profiter de ses
droits afin d’utiliser certains outils comme facebook dans le but de publier
les informations fausses, l’intimité d’une personne. Ses sites sont contrôlés
et sécurisés, et aucun détail n’échappe à cette sécurité. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Quel est l’apport de la formation au niveau de
l’association ? <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Mon
apport au niveau d’AZUR Développement c’est de rédiger un rapport de mission
dont j’en verrai une copie électronique à l’Ambassade de France et à l’association ;
ensuite, je ferai une restitution aux collègues de travail et d’autres
organisations. Certes, AZUR Développement est une association qui organise des
formations sur les droits des femmes
victimes de violence et autres, mais j’aimerai partager mon expérience sur la
discrimination, les outils de l’internet à l’endroit des femmes pour la
promotion de leur droit. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Propos recueillis par
Blandine Dieudonnée Louzolo<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
thibauthttp://www.blogger.com/profile/16266984728195136735noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30429829.post-4517687770248094722014-08-29T12:28:00.000+01:002014-08-29T12:28:25.293+01:00Des femmes autochtones unies en groupements pour lutter contrer la pauvreté <div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><i><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">A Mayéyé et à Mikakaya, dans le
département de la Lékoumou, avec l’aide d’une association féminine, des femmes
autochtones se sont regroupées en groupements pour faire l’agriculture afin de
lutter contre la pauvreté. <o:p></o:p></span></i></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">Situé à quelques kilomètres du district
de Mayéyé au sud-est de Sibiti sur une déviation, Mikakaya est un village
d’autochtones construit en huttes d’environ 150 mètres de long. Dans ce hameau,
23 femmes autochtones sont regroupées au sein d’un groupement pour faire
l’agriculture. Elles cultivent le manioc, l’arachide, l’oseille, le maïs… Un
autre groupement de femmes autochtones à Mayéyé, mais qui est très organisé
compte 12 membres actifs. Celui-ci a une présidente, une vice-présidente et une
trésorière.<i> </i>«<i>Nous faisons des sachets de maniocs et nous partons nous-mêmes les
vendre à Pointe-Noire pour avoir un peu plus d’argent. Ça nous permet de
s’acheter un peu d’habits, quelques ustensiles de cuisine et des savons. Par
contre quand nous vendons nos récoltes à Sibiti, nous ne gagnions presque pas
grand-chose</i>», a expliqué Henriette Makaba, présidente du groupement de
femmes autochtones de Mayéyé, mère de quatre enfants.<b> </b>Cette idée émane d’un commerçant de la localité qui a l’habitude
d’aller vendre sa marchandise à Pointe-Noire afin d’aider ces dernières à
gagner mieux.<b><o:p></o:p></b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">Mis en place de 2010 à 2011 avec l’aide
de l’association AZUR Développement, grâce au financement de Planet Wheeler
dans le cadre du projet Vih/Sida, ces groupements de Mayéyé et de Mikakaya ont
crée un effet de boule de neige au niveau des femmes autochtones dans la
Lékoumou. En dehors des plantations de manioc collectives, chaque femme
autochtone, membre d’un groupement compte aujourd’hui son propre champ.
Philomène Nzamba, mère de trois enfants, une autochtone vivant à Mikakaya,
révèle : « <i>on n’avait pas la culture
de faire les champs. C’était plutôt des bantous qui nous faisaient travailler
dans leurs champs pour des maigres sommes d’argent. Mais avec l’aide de
l’association AZUR Développement, nous-nous sommes rassemblées en groupement
pour faire l’agriculture», </i>avant d’ajouter,<i> « cette association nous a acheté des semences et des outils
aratoires pour se lancer dans l’agriculture. Présentement, nous avons fait
d’autres champs sans leur appui. Cette initiative à susciter qu’aujourd’hui
chaque femme autochtone ait sa propre plantation de manioc, une chose qui était
difficile hier…</i>» <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">Une expérience qui inspire !<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">Il faut dire que le plus souvent au
village, ce sont les femmes qui nourrissent la famille. Cette réalité est aussi
partagée chez les autochtones. Celles-ci s’occupent également de l’éducation de
leurs enfants. Elles achètent les kits scolaires de leurs enfants et font face
à d’autres charges grâce maintenant à l’activité agricole.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">Selon Martine Jeanine Mamona, membre du
groupement de femmes autochtones de Mayéyé, quand nous vendons nos récoltes,
nous enlevons un peu d’argent pour nos besoins physiologiques. Le reste
d’argent nous mettons dans notre caisse qui est gérée par la trésorière.<b> </b>De même, quand des bantous nous
sollicitent pour aller travailler dans leurs champs, nous versons cet argent
dans la caisse du groupement<i>. </i>«<i>Nous prenons un peu d’argent dans la caisse
pour acheter à manger quand nous allons travailler dans les champs des bantous.
Cet argent peut aussi être utilisé quand un membre du groupe tombe malade mais
à condition de restituer la somme prêtée</i> », résume Martine Jeanine
Mamona, trésorière du groupement de femmes autochtones de Mayéyé.<i> <o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">L’agriculture, un moyen d’assurer l’éducation de leurs
enfants<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">Selon Nina Mboyo, chargée de bureau
d’AZUR Développement dans la Lékoumou, le groupement de Mayéyé avait une
économie de 50.000 F cfa en caisse. Il a
eu</span><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> ce montant lorsqu'il allait travailler chez des bantous pour l'entretien
de leur champ, moyennant 5.000 à 6.000 F
cfa la journée. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">En dehors des groupements de femmes
autochtones de Mayéyé et Mikakaya, il y a d’autres groupements à Komono, à
Mvouara</span><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, à Mabembe, à Makubi et à Doudou</span><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"> (dans le département de la Lékoumou),
mis en place par AZUR Développement dans le cadre du projet VIH/SIDA. Après
quatre ans d’existence de ces groupements, l’on peut dire qu’ils fonctionnent
tant bien que mal de nos jours. A titre d’exemple, pour celui de Mayéyé,
comptant 12 membres actifs, possède en quatre ans trois plantations de manioc
dont une a été vendue à 110.000 F cfa et elles se sont partagées 10.000 F cfa
par personne<i>. </i>Dans ce groupe, huit
(08) femmes autochtones envoient leurs enfants à l’école, une chose qui était
difficile hier. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">L’apport des autorités<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">Vu les écarts multiples dont elles sont
victimes malgré la promulgation de la loi n°-5-2011 du 25 février 2011 portant
promotion et protection des droits des populations autochtones au Congo (Ndlr),
Nina Mboyo, chargée de bureau d’AZUR Développement à Sibiti estime que les
organiser en groupement est une façon pour nous de permettre à cette couche
vulnérable de travailler en groupe, afin qu’elle soit autonome, qu’elle
connaisse leurs droits et qu’elle puisse s’occuper de la scolarité de leurs
enfants. D’après <span style="background: white;">Nina Mboyo, la Sous-préfet de
Mayéyé nous a toujours soutenues dans la tenue de nos activités</span>.
Exemple :<span style="background: white;"> pendant nos descentes, nous
passons par elle pour avoir l’autorisation d’aller dans un quartier pour
commencer une activité.<i> «Quand nous avons
des activités de formation à Mayéyé, la Sous-Préfet nous donne gratuitement la
salle pour tenir nos activités. Cela prouve que nous avons une bonne
collaboration avec cette autorité »,</i> lâche Nina. <o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><span style="background: white;"><br /></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background: white; font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">D’autres autorités sont
aussi impliquées aux activités d’AZUR Dév dans ce département. Selon le chef de
quartier d’Indongo, un quartier des autochtones à Mayéyé, nous sommes toujours
conviés aux activités de cette association sur les groupements agricoles de
femmes autochtones. Quand au directeur de l’</span><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">école primaire
de Mayéyé, il témoigne en ces termes : « <i>nous sommes impliqués dans les activités que mènent cette organisation
dans la Lékoumou dans la mesure où nous
faisons<span style="background: white;"> la mobilisation, le suivi des
groupements avant que l’équipe de contrôle de l’association n’arrive sur le
terrain.</span></i><span style="background: white;">»<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">Jean Thibaut Ngoyi<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
thibauthttp://www.blogger.com/profile/16266984728195136735noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30429829.post-62696024957715188552014-07-11T16:58:00.000+01:002014-07-11T16:58:28.639+01:00«Nous avons besoin des bras valides pour lutter contre le VIH/SIDA»<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><i><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Dans
le cadre de son projet sur le VIH/SIDA que mène AZUR Développement, elle a
organisé en février 2014 deux ateliers de planification dans la Lékoumou et le
Niari. Object : réviser sa stratégie en matière de la PTME dans ces deux départements. <o:p></o:p></span></i></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><i><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></i></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">«Quand
on parle de l’élimination de la transmission du VIH de mère à l’enfant, cela
veut dire que nous voulons rompre la chaîne. Nous voulons que les mamans qui
mettent au monde ne contaminent plus leurs bébés. Il y a trois conditions à
remplir : il faut que tout le monde soit sensibilisé, il faut que tout le monde
adhère, et il faut que les mamans aient accès au centre de santé », </span></i><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">a expliqué Abraham Emilembolo,
coordonateur de l’Unité département de lutte contre le Sida (L’UDLS) Lékoumou,
au cours de la réunion de planification organisée par AZUR Développement en février 2014.<i> <o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Lors de ces assises,
les discussions ont oscillé autour de l</span><span style="font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">a collaboration entre AZUR Développement, les
centres de prise en charge et l’UDLS dans la mise en œuvre des activités du
projet VIH/SIDA à Dolisie.<i> «AZUR
Développement travaille en collaboration avec l’UDLS Niari, les centres de
santé intégré Armée du salut et Dimébeko
à Dolisie. En 2014, elle va également étendre ses activités dans la commune de Mossendjo
notamment sur les permanences hospitalières, les groupes de parole et les
visites à Domicile », </i>a fait savoir Sylvie Niombo, directrice
exécutive d’AZUR Développement. Selon un participant de Mossendjo à cette réunion
de planification de Dolisie, organisée le 18 février 2014 par AZUR Dév. dans la
salle de réunion de l’UDLS Niari, ce dernier a déploré<span style="color: red;"> </span>le fait que dans le centre de santé
intégré (CSI) de Mossendjo, il n’y a la pas possibilité de faire le dépistage pour
les personnes reçues dans les CSI. Il faut aller à l’hôpital s’il y a besoin de
se faire dépister donc, à 5km. Cette
situation ne cesse d’entrainer des perdus de vue.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Quelques insuffisances
encore <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Si
hier nous étions à sept formations sanitaires, aujourd’hui avec l’effort de la
santé, nous disposons de près de 16 formations sanitaires qui assurent des
prestations liées à l’élimination de la transmission du VIH de la mère à
l’enfant (eTME). Cette avancée permet au département de la Lékoumou d’aller
vers l’objectif et cela grâce au partenariat existant entre la santé et l’UDLS.
Selon le coordonateur de l’UDLS Lékoumou, ils travaillent non pas seulement avec
des OSC mais ils ont crée un service pour rendre disponible la prestation de
l’eTME donc, on peut se dire aujourd’hui que nous sommes sur la bonne voie. Mais
cela ne suffit pas encore parce qu’il faut intégrer ce service dans les
formations sanitaires qui existent dans notre département.<i> « Le problème qui s’oppose aujourd’hui c’est le problème
d’intégration du paquet des activités de prise en charge de la femme parce que
quand la femme est dépistée, il faut qu’on l’a mette sous ARV », </i>a insisté
ce dernier.<i> <o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Pour le Dr Odemba,
médecin à l’hôpital de base de Sibiti, nous sommes aujourd’hui passés de la
Prévention de la transmission du VIH/SIDA de la mère à l’enfant (PTME) vers
l’élimination de la transmission du VIH/SIDA de la mère à l’enfant (eTME). Nous
avons aujourd’hui des atouts pour stopper ou épargner des enfants à la
contamination du VIH/Sida à travers l’éducation et le traitement médical. <o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">L’UDLS rassure<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Il
faut rappeler que la Lékoumou est le département le plus touché au Congo par cette
pandémie avec 4,8% et 4,4% dans le Niari. D’après Abraham Emilembolo, coordonateur de
l’UDLS Lékoumou, ils ont besoin des bras valides pour lutter contre cette
pandémie. Il témoignage en ce termes, « <i>AZUR Développement est la première association a assuré la première
formation en matière de l’appui psycho social dans la Lékoumou. Elle est pour nous
un partenaire privilégié. C’est pourquoi, je voudrais adresser ici mes
félicitations à la directrice exécutive d’AZUR Développement pour sa
contribution dans ce département. Je dis bien que c’est grâce à elle que nous
avons eu la prise en charge. Je ne saurai oublier cela </i>», avant de
poursuivre que « <i>L’UDLS sollicite
donc auprès de celle-ci sa contribution
sur l’eTME parce qu’elle avait commencé le travail malgré quelque
blocages qu’il y a eu, mais je crois qu’aujourd’hui, il n’y a plus des zones
d’ombre. AZUR Développement doit travailler parce qu’on a besoin d’elle pour
atteindre nos objectifs…</i>»<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<br />
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Jean Thibaut Ngoyi<o:p></o:p></span></b></div>
thibauthttp://www.blogger.com/profile/16266984728195136735noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-30429829.post-26270788493403422602014-05-30T16:52:00.000+01:002014-09-04T17:51:29.596+01:00Une séropositive sur les cendres de l’entreprenariat <div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><i><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">A
Nkayi, dans le département de la Bouenza, une jeune fille mère séropositive,
habitant Mwana Nto, un des quartiers de cette ville sucrière du Congo, est
bénéficiaire d’un prêt d’une association pour mener une activité génératrice de
revenu (AGR). Grâce à cet appui, elle gère aujourd’hui un moulin à foufou et
bientôt celui du manioc... <o:p></o:p></span></i></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><i><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></i></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Recouverte
de poussière de la farine du manioc de la tête jusqu’aux pieds, Tsimba a devant
elle trois mamans</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicsFU8fGBi5VuUkNQkY5pRJCFduwRLTvvZY9X9aX9l_lI8qPQ-_y_FRvNjiOtDESO5l1PXANHukixrswlH-qRpWP-oZK-HsWpkcxVedLgTcD-usGqCnx97o1Ip4NGoFRUsHk5r/s1600/Photo+entreprenariat.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicsFU8fGBi5VuUkNQkY5pRJCFduwRLTvvZY9X9aX9l_lI8qPQ-_y_FRvNjiOtDESO5l1PXANHukixrswlH-qRpWP-oZK-HsWpkcxVedLgTcD-usGqCnx97o1Ip4NGoFRUsHk5r/s1600/Photo+entreprenariat.jpg" height="524" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Un moulin à foufou fusionné à celui d'arachide d'une bénéficiaire à Nkayi</td></tr>
</tbody></table>
</span><br />
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></span>
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">et deux enfants qui viennent pour écraser le foufou. Elle
priorise les mamans et donne à chacune deux tonnelets pour morceler le foufou
avant de démarrer la machine pour broyer le foufou.<i> «Vite. Vite. Le temps passe. Je vais bientôt fermer le moulin… »,<b> </b></i>fait savoir cette dernière aux
clients. Même à 17 heures, il y a
toujours des clients qui viennent. D’après Tsimba, la gestionnaire du moulin à
fou, il y a plus des clients le matin que les après-midi. Et à partir de 15
heures à 17h30, il y a l’afflux de clients<i>.
</i>Elle est bénéficiaire pour la deuxième fois d’un prêt de la part de
l’association AZUR Développement. Selon cette jeune fille mère, la vingtaine
révolue, elle est bénéficiaire avec son mari d’un financement de 300.000 F cfa
d’AZUR Développement.<i> « Je rembourse
sans problème ce qu’on me prête. C’est là où j’ai gagné la confiance de cette
structure… », </i>dit-elle.<i> <b><o:p></o:p></b></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Ce
moulin à foufou existe il y a 2 ans de cela. Elle avait acheté le moteur et le
réparateur lui a installé la machine à foufou. Au départ, elle vendait du
charbon en détail et des divers devant sa parcelle.<i> « J’ai commencé au départ à vendre le charbon de bois et des divers
devant la parcelle. Je trouvais mon compte, mais une année et demi après, j’ai décidé
de changer d’activité. C’est là où j’ai pensé me lancer dans un autre créneau notamment
avoir le moulin à foufou. C’est désormais ma première activité», </i>explique
Tsimba. Selon cette bénéficiaire, elle avait complété un peu d’argent pour avoir
cette machine à foufou. A côté de cette activité principale, elle vend toujours
son charbon de bois. Cette jeune fille mère séropositive explique en ces termes
<i>« la machine à foufou est plus
rentable. C’est mieux ici. Je réalise par jour les recettes de 3500 à 5000F CFA
par jour, soit 60.000 et 65.000 F cfa par mois », </i>se réjouit-elle.<i><o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"> Sur les traces
de l’univers entrepreneurial <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Cette
séropositive est mère des trois enfants dont deux sont à l’école primaire. Elle
les soutien grâce à cette activité. Elle est sur les traces de mettre sur pied
une autre machine qui servira à pétrir du manioc afin de réduire le travail des
femmes à Nkayi.<i> « Après le moulin à
foufou, j’ai mis une deuxième machine en marche, celle qui servira à écraser
les arachides malheureusement, celle-ci était tombée en panne. Je l’ai donné en
réparation depuis quelques mois. Actuellement, j’ai lancé une autre commande
d’une machine qui permettra à pétrir le manioc. J’ai déjà tout payé mais c’est
seulement le soudeur qui prend du temps sinon elle serait déjà opérationnelle »,
</i>explique-t-elle. Son parcours suscite de l’admiration du côté des de la
structure qui leur fait des prêts. Alida, la responsable aux recouvrements des
activités génératrices de revenu (AGR) à l’association AZUR Développement, relate :<i> « nous sommes fier de cette jeune
fille qui ne cesse de progresser. Je crois que nous devons encore beaucoup la
soutenir sur ce qu’elle fait avec son mari… »<o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><i><br /></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Rembourser son prêt
pour aider les autres<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Pour
ce qui est du remboursement, elle n’a pas des difficultés. Elle a déjà commencé
à rembourser le capital puis, elle compte finaliser le remboursement de son
prêt à la structure. D’après cette jeune fille mère séropositive de 03 enfants,
quand on est bénéficiaire d’un financement, on doit être consciente de penser
au remboursement du prêt pour que demain qu’on t’accorde un autre prêt. Elle
remercie AZUR Développement pour ce soutien et souhaite que d’autres femmes infectées
par le VIH/SIDA découvrent cette structure pour changer leur vie. De son côté,
la responsable aux recouvrements de l’association AZUR Développement reconnaît
que la plupart des bénéficiaires remboursent, même s’il y a certaines qui ont
un peu de difficultés de rembourser dans le délai. « <i>Jusque là, les activités génératrices de revenu marchent bien. C’est ce
qui explique aujourd’hui que nous appuyons d’autres femmes chaque année. En
2013 par exemple, nous avons octroyé 28 AGR dans la Bouenza et six (06) dans la
Cuvette centrale </i>», martèle la responsable aux recouvrements des AGR. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Pour
certaines femmes qui croisent encore les bras, cette dernière pense qu’une
femme doit travailler. Une femme doit se battre et non restée seulement à la
maison pour attendre tout de son époux. « <i>J’interpelle les femmes oisives de chercher à faire n’importe quelle
activité pour éviter d’être à la merci de tout homme</i>… », conclut cette
séropositive, mère de trois enfants.<span style="color: red;"><o:p></o:p></span></span></div>
<br />
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Jean Thibaut Ngoyi<o:p></o:p></span></b></div>
thibauthttp://www.blogger.com/profile/16266984728195136735noreply@blogger.com0