mardi, octobre 06, 2009

Web 2.0 pour lutter contre le VIH/SIDA

Enseignante de carrière à Brazzaville, Madame Blandine Sita, Présidente de l’association Femme Plus a participé au projet AIDSRights Congo sur les outils des technologies de l’information et de la communication. Elle livre ici son point de vue sur le projet au cours d’une interview avec notre Assistante à la communication, Blandine Louzolo. Ce projet qui a débuté en Juin 2008 forme les acteurs de lutte contre le SIDA au Congo à utiliser les outils du Web 2.0 comme les blogues dans le but de documenter la stigmatisation et la discrimination vécue par les personnes vivant avec le VIH/SIDA, de promouvoir leurs droits et de les aider dans la mobilisation des ressources. Ce projet a déjà bénéficié à plus de 8 organisations de lutte contre le SIDA à Brazzaville et à Pointe-Noire.

Pouvez vous nous dire ce que c’est que l’Association Femme Plus du Congo ?« Cette structure qui existe depuis 2004, est une Association des femmes vivant avec le VIH pour leur prise en charge. Elle est aussi chargée de promouvoir les activités génératrices de revenus pour leur prise en charge socio-économique ; le plaidoyer sur les femmes victimes d’intolérance. Nous intervenons également dans le centre hospitalier de Talangaî et notamment dans le domaine nutritionnel à travers les groupes de paroles, les visites à domicile, entre autres. »

Pouvez vous nous parler de votre implication dans ce projet ?« Savoir naviguer est de nos jours un défi à relever. Aussi ce projet a eu à mettre l’accent sur l’internet afin de permettre à toutes ses femmes frustrées d’intégrer le monde des nouvelles technologies.
Nous avons été deux a pouvoir bénéficie de ce projet avec la chargée de la communication ».

Quels sont les mérites que vous attribué a ce projet ? « Ce projet a été très bénéfique dans la mesure où nous pouvons désormais faire face aux contraintes qu’impose les nouvelles technologies. En application avec ce que nous avons appris nous faisons le minimum nécessaire au profit de tous les membres de notre Association».

Avez-vous constaté des failles dans ce projet et que suggérez vous pour les prochains projets ?
«Le projet Web 2.0 a été un bon projet en dépit du temps qui ne nous a permit d’accéder à la formation afin que nous puissions mieux nous imprégner. Ainsi, ces femmes frustrées par la maladie se sentent motiver le fait d’être acceptée, et se voit dans l’obligation de vaquer aux occupations comme toute femme. C’est en ce sens que nous voulons que dans les prochains jours qu’il y ait plus de femmes qui y participent. Sans oublier une autre dimension où il s’agira de prévoir des cours d’anglais et de pouvoir nous doter si possible de l’outil informatique ».

Soutenir les femmes infectées par le VIH/SIDA dans la Bouenza


Au terme d’une mission de travail dans le département de la Bouenza, Sylvie Niombo, Directrice exécutive d’AZUR Développement a rencontré plusieurs femmes et hommes infectés et affectés par le VIH/SIDA à Nkayi, Madingou et Bouansa dans le cadre du lancement d’un projet de prise en charge psycho sociale des femmes vivant avec le VIH dans cette partie du Congo.

Répondant à la demande qui avait été expressément faite par l’Association Espoir Vie du Congo (AVEC) de Nkayi et suite à des entretiens et enquêtes réalisées sur le terrain, ce projet voit donc le jour avec à la clé une formation de 20 pairs conseillers dans la prise en charge psycho sociale du 29 Septembre au 01 Octobre 2009 qui s’est tenue à Nkayi.

La cérémonie d’ouverture officielle le 24 Septembre a été présidée par le Coordonnateur de l’Unité Départementale de Lutte contre le SIDA (UDLS) dans la Bouenza, et y ont pris part le Président de l’AVEC et la Directrice exécutive d’AZUR Développement. Le Coordonnateur de l’UDLS a édifié les participants sur la situation de la prise en charge globale des personnes vivant avec le VIH/SIDA et a noté des avancées significatives dans la file active et aussi le suivi des patients notamment à l’hôpital de Nkayi, de Madingou et de Mouyondzi et le suivi des femmes à la PTME à l’hôpital de Loutete ; ce qui constitue un soulagement pour certaines personnes qui n’ont plus à se déplacer sur de très longues distances pour avoir accès au traitement.

Ces 20 participants, hommes et femmes provenant de Nkayi, Madingou et Bouansa ont aiguillé leurs connaissances sur les thèmes divers tels que les connaissances de base sur le VIH/SIDA, les visites à domicile, les groupes de parole, l’éducation thérapeutique, l’éducation nutritionnelle entre autres.

Cet atelier de formation a été appuyé par Planet Wheeler, qui soutient AZUR Développement dans le département de la Lékoumou pour des activités similaires depuis Février 2009.

On pouvait noter la joie et l’enthousiasme des participants à aller rapidement sur le terrain pour tester les notions apprises. Plusieurs réunions ont également été organisées au cours des quelles AZUR Développement a confirmé à l’AVEC la formation de ses leaders en informatique et internet dans le cadre du projet AIDSRights Congo qui forme les acteurs de lutte contre le SIDA dans l’usage de l’internet et des outils du Web 2.0. Des participants ont demandé que la prise en charge psychosociale s’étende également à Mouyondzi.

Par ailleurs, AZUR Développement a commencé l’identification des femmes séropositives qui seront bénéficiaires des activités génératrices de revenus (AGR) dans la Bouenza. Les bénéficiaires de ces AGR recevront également un accompagnement technique.

samedi, mars 14, 2009

8 March 2009: girls lead in an essay competition on sustainable development

As part of the celebration of International Women's Day, and the continuation of project activities on the Earth Charter, and sustainable development, AZUR Development has organized an essay competition at the school Mosque on Monday 9 March 2009, on "how women and girls can contribute to sustainable development? " for students of the college. .

Thirty nine (39) students in grades 4th and 5th with 28 girls and 6 boys brought their ideas and responded to how women and girls can contribute to sustainable development.

Five best essays were selected namely, Likibi Happo Horeyole in 5th class, 13 years. For her, "women need a lot of work, respect the environment, they should not destroy the animals or kill."

As for Ntsouini Thai, 13 years in 5th class, "girls must go to school and should not become a prostitute. Women must contribute to peace in the country. "

Wonder Castant Macaya, 5th in 11 years, "women and girls must contribute to sustainable development through real actions and recognized by the State, such as the power of the people is democracy, respect for all citizens, and respect for public property. They also act by saying no to violence and protecting themselves against HIV. "

Ngoyi answered, 4th in 15 years about it, "women should participate in child rearing, work and say no to violence against them and laziness, to avoid the complex.

The last contribution and that of Mahoungou Marc, 12, 4th. For him, "women have the right to speak to contribute to sustainable development, with freedom and a course of action worthy of them".

It is important to note that of the five best essays writers, four (4) are girls and one boy. They were awarded Plenète Jeunes magazine and mathematical tools. Any time the other participants in the competition received cookies and candies.

At the end, these children have also expressed their appreciation to the Radio FM Ponton not only for the project to which they participate, but also for organizing this contest in their school and offering them prizes.

The school also thanked us for chooing his school "this kind of activity in our school is the first one to nbe organized by an orhanisation, it contributes to the development of children."

This project certainly raises activism and strengthens young people's contribution to sustainable development. The second step of this project is the start of mini projects in schools next week. The ideas from youth about projects in their schools are : libraries, access to water for students, the planting of palm trees to fight against erosion in school and installation of garbage bins in schools.

A suivre

Extract from the report of the project on the contribution of youth in sustainable development using the Earth Charter.

Romeo Mbengou
writing Pointe-Noire

Pointe-noire, 8 Mars 2009 : les filles mènent le jeu lors d’un concours de rédaction sur le développement durable

Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme, et dans la continuation des activités relatives du projet sur la charte de la terre, et le développement durable, AZUR Développement a organisé un concours de rédaction à l’école privée la Mosquée, ce lundi 9 mars 2009, sur le thème : « comment les femmes et les filles peuvent contribuer au développement durable ? » pour les élèves du collège.

Trente neuf (39) élèves des classes 5e et 4e dont 28 filles et 6 garçons ont apporté leurs idées et réagi sur la façon dont les femmes et les filles peuvent contribuer au Développement durable.

Cinq meilleures rédactions ont été retenues à savoir celle de Likibi Happo Horeyole, en classe de 5e, 13 ans. Pour elle, « les femmes doivent beaucoup de travailler, respecter l’environnement, elles ne doivent pas détruire les animaux, ni tuer ».

Quant à Ntsouini thaïs, 13 ans en classe de 5e, «les filles doivent aller à l’école et ne doivent pas se prostituer. Les femmes doivent contribuer à la paix dans le pays ».

Castant Macaya Merveille, 11 ans en 5e, « les femmes et les filles doivent contribuer au développement durable par des actions réelles et reconnues par l’Etat ; telles que l’exercice du pouvoir du peuple qui est la démocratie, le respect de tous les citoyens, et par le respect des biens publics. Elles agissent également en disant non à la violence et en se protégeant contre le VIH ».

Ngoyi Exaucée, 15 ans en 4e quant à elle, « les femmes doivent participer à l’éducation des enfants, travailler et dire non à la violence à leur endroit et à la paresse, éviter le complexe ».

La dernière contribution et celle de Mahoungou Marc, 12 ans, 4e. Pour lui « les femmes ont droit à la parole pour contribuer au développement durable, en ayant la liberté et poser des actes dignes d’elles ».

Il est important de noter que sur les cinq meilleures rédactions, quatre (4) sont des filles et un seul garçon. Ils ont reçu le magazine Planète jeune et les instruments de mathématique. Toute fois, les autres participants aux concours en reçus des biscuits et des bonbons.

A la fin, ces enfants ont aussi exprimé leur satisfaction à la radio Ponton FM non seulement pour le projet auquel ils participent, mais également pour la tenue de ce concours dans leur établissement et aussi pour les primes reçues.

Monsieur Mabiala, Directeur de l’école n’a pas, lui aussi, caché sa satisfaction à l’endroit de l’Association AZUR développement qui a choisi son école. Pour lui « ce genre d’activités, la première organisée par une association, contribue à l’épanouissement des enfants ».

Ce projet assurément suscite l’activisme et renforce la contribution des jeunes au développement durable. La deuxième partie sur la réalisation des mini projets dans les cinq écoles va commencé, à savoir la mise en place dess bibliothèques, l’accès à l’eau pour les élèves, le planting des palmiers pour lutte contre l’érosion à l’école et l’installation des bacs à poubelles.

A suivre.

Extrait du rapport du projet sur la contribution des jeunes au développement durable en utilisant la charte de la terre.


Roméo Mbengou
écrivant de Pointe-Noire

Creating awareness on the rights of indigenous children among youth

In the framework of the Earth Charter project we are implementing in Pointe-Noire, we are discussion themes and principles from the Earth Charter, so that young people start related clubs and could use it as a tool for activism in their local communities and schools.

Our team visited this Tuesday 03 March 2009 a school called Wisdom School, located in the district Mpaka 4 (Km8), a poor area of Pointe-Noire.

During that visit, students were waiting for us and my colleague, a member of the Earth Charter Group in Congo, Mouanda Vianney developped a theme on "asserting the rights of indigenous peoples, their spirituality, knowledge and resources and their traditional and sustainable livelihoods " with 22 students in grades 5th and 6th.

Before developing his theme, he made again a brief presentation of the project, explaining the term sustainable development and how everyone, including young people could contribute to the achievement of MDGs. The students, aged between 12 and 16 years, were listening actively and taking notes. Vianney took an example of the benches on which they were sitting. To this end, it was said that for children who will come next year, can use existing schools, they should use it responsibly without breaking.

Thereafter, after introducing children to the living conditions of indigenous people called pygmies in Congo, he explained that young people should enjoy the same rights as the Bantu and have access to education and healthcare. It should be noted that the speaker to adopt a participatory approach by asking children what they knew about indigenous people. Have they ever heard of pygmies?

They were asked to answer why only a few indigenous children has access to education in the country. The students were keen to respond : they are used to live in the forests, due to lack of financial resources to buy school materials, rejection, punishments from teachers, and hostility from their peers Bantu. Children concluded that indigenous children, so indigenous children rights are children rights that need to be protected.


At the end of the presentation, the children discussed their mini project based on the principles developed in the Earth Charter. They talke about setting up a library in their schools; that would help them to gain more knowledge by reading books. Others would like to have an essay contest and also how to use internetcafé meaningfully.

We replied that we will try to meet their demands but will certainly due to lack of more resources not support all the activities proposed. They need to choose one or two and budgetise for that. How would they be involved in the min project implementation and what they will gain from that is key.

The school’s director and her assistant were present, and thanked us for involving their students in this project. According to them now, this is an added value for the lessons they taught to students, as they are now informed about sustainable development and issues of indigenous and activism.

Extract from the report of the project using the Earth Charter as tool for activism for youth.

Roméo Mbengou
reporting from Pointe-Noire

Droits des enfants autochtones : des efforts restent à fournir

Dans le cadre du projet de renforcement de la contribution des jeunes au développement durable avec l’utilisation de la charte de la terre comme outils, l’équipe de l’association AZUR Développement s’est rendue, ce Mardi 03 Mars 2009 à l’école Wisdom, située au quartier Mpaka 4 (Km8).

Cette visite programmée dans le cadre du projet précité a permis à Mouanda Vianney de développer le thème « affirmer les droits des peuples autochtones ; leur spiritualité, leurs connaissances et leurs ressources, ainsi qu’à leurs propres moyens d’existences traditionnel et durables » devant 22 élèves des classes 6e et 5e.

Avant de développer son thème, l’orateur a fait une brève présentation du projet, en expliquant le terme développement durable et comment chacun, notamment les jeunes peuvent y contribuer. Pour être explicite devant les enfants dont l’âge varie entre 12 et 16 ans, l’orateur a pris l’exemple des bancs sur lesquels ils étaient assis. A cet effet, il était dit que pour que les enfants qui viendront l’année prochaine, puissent se servir des bancs actuels, eux devraient les utiliser de façon responsable sans les casser.

Par la suite, après avoir présenté aux enfants les conditions de vie des peuples autochtones, l’orateur a expliqué que les jeunes autochtones devraient jouir des mêmes droits que les Bantus et ainsi avoir accès à l’éducation et la santé entre autres. Il sied de remarquer que l’orateur à adopter une méthode participative en posant les questions aux enfants sur ce qu’ils savent sur les peuples autochtones.

Ainsi par exemple à la question de savoir pourquoi les enfants autochtones ne bénéficient pas du droit à l’éducation et autres, les enfants répondaient que c’est parce qu’ils sont habitués à vivre en forêt, par manque de moyens financiers, et à cause du rejet et de l’hostilité de leurs pairs bantous. Les enfants ont affirmé que les autochtones sont des humains comme eux, et ce genre d’attitudes discriminatoires ne devrait pas continuer.

Les enfants, très intéressés ont encore posé d’autres questions :

- Pourquoi les bantous rejettent-ils les autochtones ?
- L’Etat prend t-il en charge les enfants autochtones ?
- Pourquoi les autochtones ne prennent-ils pas soins d’eux-mêmes ?
- Pourquoi les autochtones vivent-ils éloignés des bantous ?
- Comment les autochtones s’infectent par le VIH alors qu’ils vivent éloignés des populations bantoues ?
- Quelle forme d’organisation hiérarchique existe-t-il chez les autochtones?

A la fin de l’exposé, les enfants ont discuté de leur mini projet basé sur les principes développés dans la charte de la terre. Ainsi, pour eux la bibliothèque les aiderait à avoir davantage de connaissances. D’autres aimeraient ont proposé un concours de dictée ou de rédaction et également la découverte de l’internet dans un cybercafé.

La Directrice de l’école et le Directeur adjoint étaient présents et nous ont remercier d’avoir voulu impliquer les enfants de leur école dans ce projet. Selon eux désormais, leurs enfants cela fait une valeur ajoutée pour les enseignements qu’ils donnent aux enfants, qu’ils soient à présent informés sur le développement durable et sur les questions des autochtones et peuvent activement y contribuer.

Extrait du rapport sur la contribution des jeunes au développement durable en utilisant la charte de la terre.

Roméo Mbengou
écrivant de Pointe-Noire

Gender -based violence in Pointe-Noire : youth are questionning why their mothers are beaten by their fathers, their husbands?

The project on the Youth Earth Charter and the building of youth activism in sustainable development in Pointe-Noire in Congo continues its normal course with the active participation of children and youth in the selected schools.

Yesterday, 05 March 2009, the youth of the private school located in the Mosque area “7-7 Dany” took part in the presentation and discussion which focused on the theme "affirming the equality and gender equity as a prerequisite to sustainable development, ensuring human rights of women and girls and end all violence against them. "

Developed by Davy Hermann Malanda from the Youth organization CJESS, this topic, has enabled young students to understand the terms of equality, fairness, interdependence between gender equality and sustainable development, girls and women’s rights. their participation was very active and they liked the theme discussed. Thus, answering the questions related to children’s rights, the students cited the right to education, the right to have an opinion, the right to health care, the right to be protected, and so on.

The students Tchicaya Emmarin, for example, defines rape as "the fact that a man is sexually abusing a girl."

These children didn’t hesitate to ask questions about the concepts that were not mentioned in the presentation. So a few questions were around

- How could youth contribute to the sustainable development of their countires?
- What is the MDGs?
- Why rich people have their say in Pointe-Noire, and not so for the poor; are we really equal?
- Why are our mothers being beaten by our fathers, their husbands?
- Does anyone respect gender equality and equal opportunities in Congo?

We were surprised by these questions that show that children and young people are witnesses or victims of gender-based violence perpetrated by men, often fathers. This is an issue and you generally taboo in families, and students were able to speak freely.

In the city of Pointe-Noire, the media often report cases of sexual and domestic violence. The rape of girls by their fathers has been reported several times in TV. The issue of rape raises many concerns, often because the perpetrators are not punished and the victims have no access to assistance, as they keep it taboo.

Before the end of the discussion, children and tyouth were given books and pens provided by AZUR Développement.

The children recognized that “each of us there is some wealth as the intelligence, wisdom that can only speak when there is an absence of violence. " So violence is an obstacle to sustainable development they concluded.
They wanted to see specific action for this, especially that there is no project in schools to educate young people about gender-based violence.


Extract from the report of the project using the Earth Charter as tool for activism for youth.

Romeo Mbengou
Reporting from Pointe-Noire

Violence fondée sur le genre à Pointe-noire : les jeunes se questionnent pourquoi nos mamans se font battre par nos pères, leurs maris ?

Le projet sur la charte de la terre et le renforcement du militantisme des jeunes pour le développement durable à Pointe-Noire au Congo poursuit normalement son cours avec la participation active des enfants.

Hier, le 05 mars 2009 les enfant de l’école privée la Mosquée située au quartier 7-7 de Dany ont pris part à l’exposé qui portait sur le thème « affirmer l’égalité et l’équité de genre comme condition préalable au développement durable, garantir les droits humains des femmes et des filles et cesser toutes violence à leur endroit ».

Développé par Davy Hermann Malanda du Club des jeunes pour l’éducation sexuelle et de la santé, ce thème a permis aux enfants de comprendre les termes d’égalité, d’équité, l’interdépendance qui existe entre l’égalité de genre et le développement durable, les droits de femmes et des filles. Ce qui a permis aux enfants de participer de façon active. Ainsi, répondant à la question quels sont vos droits, les enfants ont reconnu avoir le droit à l’éducation, le droit d’avoir une opinion, le droit à la santé, le droit d’être protégé, etc.

L’élève Tchicaya Emmarin, par exemple définissait le viol comme « le fait pour un homme d’abuser sexuellement d’une fille ».

Ces enfants n’ont pas hésité à poser des questions sur les notions qui n’étaient pas comprises. Ainsi quelques questions ont été enregistrées :

- Comment faire pour renforcer la contribution au développement durable ?
- Pourquoi à Pointe-Noire, les riches seulement ont la parole et les pauvres non alors que nous sommes égaux ?
- Pourquoi nos mamans se font battre par nos pères, leurs maris ?
- Est-ce qu’au Congo on respecte l’égalité de genre, les filles ont-elles les chances égales ?

Nous avons été surpris par ces questions qui montrent que les enfants et les jeunes sont témoins ou victimes de la violence fondée sur le genre perpétrée par des hommes, souvent les pères de famille. C’est un sujet généralement tu et tabou dans les familles, et les élèves ont pu s’exprimer librement.

Dans la ville de Pointe-noire, les médias rapportent souvent les cas de violence sexuelle et domestique. Le viol des filles par leurs pères ont été rapportés à plusieurs reprises. La question du viol soulève beaucoup de préoccupations, car souvent les auteurs ne sont pas punis et les victimes n’ont pas accès à l’assistance, car elles gardent cela taboue.

Avant la fin de la discussion, les enfants ont reçu des livres et des stylos offerts par AZUR Développement.

Dans une autre école, le Collège de Mpaka, soixante quinze (75 élèves) de niveau 5e et 4e ont découvert de faon détaillée le projet. Nous avons développé le thème « traiter tous les êtres humains avec respect et considération, promouvoir la non-violence » extrait de la charte de la terre. Plusieurs notions ont été développées notamment les droits humains, la notion de violence, et les conséquences de la violence.

Les enfants ont reconnu qu’en chacun de nous « il y a des richesses comme l’intelligence, le sagesse qui ne peuvent s’exprimer que lorsqu’il y a absence de violence ». Donc la violence est un frein au développement durable ont –ils conclu. Ils ont souhaité voir des actions menées dans ce sens, surtout qu’il n’y pas de projet dans les écoles visant à sensibiliser les jeunes sur la violence fondée sur le genre.

Extrait du rapport du projet sur la contribution des jeunes au développement durable en utilisant la charte de la terre.


Roméo Mbengou
écrivant de Pointe-Noire

What does poverty alleviation mean for students in Pointe-Noire?

We continue with the presentations and discussions on the themes of the Earth Charter with youth in schools in Pointe-Noire, Congo. On 4 March 2009, the students of the Secondary school Raymond Mountou were visited by the project team. For the second time these students were happy to participate in the discussion on poverty alleviation.

The theme developed by Davy Hermann Malanda entitled: alleviating poverty by financing access to drinking water, healthcare, education and welfare for the poor.

Students whose age ranges between 13 and 17 years participated in the session by answering questions asked by the speaker. Like the student Loumouamou Cédric, 4th class, who has distinguished himself by his willingness to answer questions but also by the accuracy of answers given. So for him poverty is "to be deprived of livelihood," before saying that "water is that you can drink without danger."

The motivation of these children allowed the speaker to continue easily develop his theme by showing the relationship between poverty, sustainable development and also raised awareness for the children to participate in sustainable development.

Again the children showed their interest by asking questions such as:
- How one could have access to drinking water?
- As young people we are concerned about sexuality, how to prevent HIV/AIDS?
- If we don’t take drinking water, are we not exposed to diseases?
- What are the causes of poverty in Congo?

At the end of the discussion, some students shared their views on the project. Thus they found it important as dealing with issues they have never heard as students, they affirmed "it is for the first time that such activity takes place in our school. We are getting new understanding of the issues that affect us in our daily lives.”

“We have never heard of sustainable development, but now we know what it is this jargon. Such sharing should continue to make us more responsible to ourselves and towards the environment," shared a student.

These students had many ideas for micro projects that the project will help them implement. Some wanted a library, including a tap, more toilets, hoes and brooms to clean the courses and classrooms, others are garbage bin, and other palm trees grow in the fight against the erosion that threatens their school.


Extract from the report of the project using the Earth Charter as tool for activism for youth.

Roméo Mbengou
reporting from Pointe-noire

Les élèves de Pointe-noire veulent comprendre comment réduire la pauvreté

Nous continuons avec les exposés et échanges sur les thèmes de la Charte de la terre avc les jeunes dans les écoles de Pointe-noire. Ce 4 mars 2009 les élèves du Collège Raymond Mountou ont été visités par l’équipe du Projet. Pour la deuxième fois ces élèves ont assisté à un exposé présenté avec la participation des enfants eux-mêmes.

Le thème développé par Davy Hermann Malanda s’intitulait : Réduire la pauvreté en finançant l’accès à l’eau potable, à la santé, à l’éducation et la protection sociale des personnes démunies.

Les élèves dont âge varie entre 13 et 17 ans ont participé à la séance en répondant aux questions posées par l’orateur. A l’instar de l’élève Loumouamou Cédric en classe de 4e qui s’est distingué par sa volonté de répondre aux questions mais aussi par l’exactitude des réponses données. Ainsi pour lui la pauvreté est le fait « d’être dépourvu des moyens de subsistance », avant de dire que « l’eau potable c’est celle qu’on peut boire sans danger ».

La motivation de ces enfants a permis a l’orateur de continuer aisément le développement de son thème en montrant l’interdépendance qui existe entre la pauvreté et le développement durable et également en interpellant la conscience des enfants qu’ils doivent participer au développement durable.

Encore une fois les enfants ont montré leur intérêt en posant des questions comme :
- Comment faire pour avoir l’accès à l’eau potable ?
- Nous en tant que jeunes nous sommes préoccupé par la sexualité, comment faire pour éviter le VIH ?
- Nous qui ne prenons pas l’eau potable, ne sommes nous pas exposé aux maladies ?
- Qu’est ce qui provoque la pauvreté au Congo ?

A la fin de la séance, quelques élèves ont accepté de donner leurs points de vue sur le projet. Ainsi ils l’ont trouvé important parce que traitant des questions qu’ils n’ont jamais entendues parler et pour une élève, « c’est pour la première fois qu’une telle activité se fasse dans leur établissement étant entendu que nous sommes souvent négligés ». Nous n’avons jamais entendu parler du Développement Durable, mais aujourd’hui nous savons ce que s’est. Ce genre de séances doit continuer pour « nous rendre plus responsables face à nous-mêmes et face à l’environnement » a ajouté une autre.

Ces élèves ont émis beaucoup d’idées pour des mini projets. Certains ont souhaité avoir une bibliothèque, d’autres un robinet, d’autres encore des toilettes, des houes et balais pour nettoyer la cours et les salles de classe, d’autres des bac à poubelles, d’autres cultiver les palmiers pour lutter contre l’érosion qui menace leur école.

Extrait du rapport du projet sur la contribution des jeunes au développement durable en utilisant la charte de la terre.


Roméo Mbengou
écrivant de Pointe-noire

dimanche, février 22, 2009

Politique de TIC : AZUR Développement participe au projet CICEWA

Suite à sa participation à l’atelier du projet CICEWA en Septembre 2008, AZUR Développement a réalisé une étude sur les réformes des politiques de télécommunications au Congo avec l’appui de l’Association pour le progrès des communications (APC) et du réseau Kenyan d’action pour les TIC- Kenya ICT Action Network (ou Kictanet).

Le projet CICEWA cherche à identifier les obstacles politiques empêchant l’étendue de l’accès abordable aux infrastructures TIC en Afrique et à plaider pour leur suppression afin de créer une plateforme digne de ce nom pour la connectivité sous-régionale de l’Afrique du Centre, de l’Est et de l’Ouest. Ceci fournira une base pour un usage effectif des TIC dans les processus de développement.

Les objectifs de cette recherche s’inscrivent en ligne avec les objectifs globaux du projet CICEWA.
• Effectuer une revue historique du cadre et des pratiques en télécommunication au Congo.
• Présenter un aperçu du contenu et des objectifs des politiques de télécommunications au Congo.
• Identifier les problèmes courants liés aux télécommunications au Congo.
• Formuler des recommandations sur la promotion d’un accès abordable aux infrastructures TIC à large bande au Congo.

Le rapport sur la surveillance de l’inégalité de l’accès à l’internet et la société de l’information a été lancé



AZUR Développement a participé à la rédaction du Rapport GISWATCH (Global Information society watch) sur l’inégalité de l’accès à l’internet et à la société de l’information coordonné par l’Association pour le progrès des communications, un réseau d’organisations de la société civile dont AZUR Développement est membre depuis 2007. Ce rapport annuel souligne l’importance de l’accès aux infrastructures des technologies de l’information et de la communication (TIC) – et étudie les pays qui trouvent ou ne trouvent pas de solutions et comment ils s’y prennent, ainsi que les mesures à prendre pour les aider.

Il regroupe plus de 50 rapports des perspectives des experts, des analystes et des activistes travaillant dans le domaine des TIC ainsi que des organisations de la société civile dans le monde. Le rapport GISWATCH de 2008 a été lancé le 3 Décembre 2008 au 3ème Forum Mondial sur la gouvernance de l’internet. Le rapport pour le Congo est disponible en langue anglaise à cette adresse URL : http://www.giswatch.org/gisw2008/country/Congo.html

Collaboration entamée entre l’AVEC et AZUR Développement dans le plaidoyer pour les droits des PVVIH à Nkayi

Le 19 Janvier 2008, une réunion de travail s’est tenue avec l’association Vie et espoir du Congo (AVEC) qui avait réuni les membres du Bureau de cette association ainsi que la délégation d’AZUR Développement de Brazzaville et les membres du bureau à Nkayi. Cette réunion a porté sur la collaboration entre les deux associations dans la lutte contre le VIH/SIDA et la lutte contre la discrimination et la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH, en particulier les jeunes femmes et mères dans les zones rurales de la Bouenza.

L’association AVEC voudrait élargir le champ d’action dans les districts de Madingou, Mouyondzi, Bouansa et Loutété. Les problèmes qu’ils rencontrent sont autant pour la gestion de l’organisation que pour la mise en œuvre des activités, les capacités dans la prise en charge psycho sociale et également la mobilisation des ressources. Les membres du bureau de l’AVEC ont déclaré ne pas avoir assez d’expériences dans la gestion d’une association afin qu’ils réalisent les objectifs qu’ils se sont fixés.

Afin de renforcer leurs capacités à faire de la médiation pour les personnes infectées ou affectées par le VIH, plaider pour leurs droits et promouvoir leurs devoirs, l’AVEC a reçu des fournitures de bureau devant leur permettre de fonctionner dans l’immédiat.

Les deux organisations se convenues de mener une mobilisation des ressources communes et d’aboutir à des projets sur leurs renforcement de capacités et la promotion des droits et devoirs des PVVIH ainsi que les activités génératrices de revenus pour les filles et mères séropositives.

Prévention du VIH chez 500 hommes chefs de ménage à Nkayi



AZUR Développement à Nkayi, au Congo mène des activités de prévention contre le VIH auprès de 500 hommes chefs de ménage avec l'appui de l'Unité Départementale de Lutte contre le Sida de la Bouenza. Ici, une séance avec les pairs éducateurs.

jeudi, février 12, 2009

Développement durable : lancement du projet des jeunes sur la charte de la terre à Pointe-noire

La direction départementale de l’enseignement primaire et secondaire au Kouilou, chargé de l’alphabétisation a lancé le projet sur la contribution des jeunes au développement durable en utilisant la charte de la terre ce 09 Janvier 2009 à Pointe-noire au Complexe scolaire conventionné Ndaka-Soussou, en présence du Conseiller socioculturel du Maire de la ville de Pointe-noire, de la représentante de la direction départementale de l’environnement, de l’inspectrice de la circonscription scolaire de Tié-Tié 1 et des directeurs des établissements concernés.

Ce projet initié par AZUR Développement avec l’appui de Earth Charter Youth Initiative, impliquera 300 jeunes filles et garçons du secondaire et du lycée des écoles de Fonds Tié-Tié, Loandjili et Ngoyo. Ces activités sont réalisées conjointement avec le Club des jeunes pour l’éducation sexuelle et à la santé (CJESS). Il a pour objectif général de contribuer à l’éducation des jeunes et leur donner des moyens de contribuer activement au développement durable. Le projet voudrait également sensibiliser les jeunes sur la charte de la terre ; renforcer le leadership des jeunes sur le développement durable en utilisant la charte de la terre comme un outil pour le changement ; avec la réalisation de micro projets et renforcer la capacité des jeunes dans l’utilisation de la radio pour l’éducation.

L’équipe du projet est déjà sur le terrain pour des échanges dans les écoles sur différents thèmes : environnement; santé ; justice sociale et économique ; démocratie, non violence et paix. En outre, le projet soutiendra les meilleures idées de micro projets qui émergeront des discussions dans les écoles afin de permettre aux jeunes d’être des agents de changement dans leurs écoles et communautés. Des émissions radio et un documentaire sur le développement durable avec la participation active des jeunes impliqués dans le projet seront produits.

Lutter contre la discrimination et la stigmatisation des personnes séropositives en réclamant leurs droits


AZUR Développement en collaboration avec l’Association Vie et Espoir du Congo, a organisé un atelier sur la réduction de la stigmatisation et la discrimination à l’endroit des personnes vivant avec le VIH à Nkayi le 30 Janvier 2009 avec l’appui de la Fondation Nationale pour la Démocratie et l’Initiative pour les droits sexuels.

Cet atelier rentre dans le cadre des activités découlant des recommandations de l’atelier régional du mois de mai sur les droits et devoirs des personnes vivant avec le VIH/SIDA.

La déclaration universelle des droits de l’homme ainsi que les différentes constitutions nationales des pays et les différentes conventions, reconnaissent le droit à la santé, le droit à l’information, et le droit du travail comme étant des droits inaliénables pour tous les citoyens.

Les participants ont reconnu que les personnes vivant avec le VIH/SIDA ne jouissent pas tous de ces droits. Cependant, la stigmatisation et la discrimination demeurent des obstacles à la prévention de la transmission du VIH et à l’accès au traitement pour les personnes infectées par le VIH, en particulier les femmes et les enfants.
Au cours de l’atelier, les participants ont rappelé que la peur, la honte, le déni, la stigmatisation, la discrimination, l’inaction sont des défis que doivent relever les personnes infectées et affectées par le VIH. Ainsi, une lutte efficace contre la discrimination et la stigmatisation envers les personnes séropositives VIH doit prendre en considération les questions éthiques et juridiques engendrées par la pandémie.
La résolution de ces questions nécessite un cadre juridique institutionnel, car si les droits de la personne infectée par le VIH s’inscrivent dans les droits fondamentaux de la personne humaine, la violation de ces droits constitue non seulement un délit, mais aussi un obstacle à la réponse à la pandémie. Par ailleurs, les participants ont examiné de l’avant projet de loi portant protection des personnes vivant avec le VIH au Congo.

Cet atelier sur les droits et devoir des personnes vivant avec le VIH qui a abouti à l’élaboration d’un plan de réduction de la stigmatisation et la discrimination à l’endroit des personnes vivant avec le VIH, a été ouvert par le Coordonnateur de l’Unité Départementale de Lutte contre le Sida de la Bouenza, Patrice Milembolo. Dans son mot d’ouverture, le coordonnateur de l’UDLS, a remercié les organisateurs et a appelé à davantage de mobilisation pour réduire les comportements stigmatisants et discriminatoires dans la Bouenza.

Sylvie Niombo, Directrice exécutive d’AZUR Développement a également rappelé que les personnes vivant avec le VIH/SIDA jouissent de tous les droits attachés à la dignité humaine. En vertu du principe de l’égalité de tous les citoyens, reconnu dans la constitution du Congo, des efforts devraient être entrepris afin que les personnes vivant avec le VIH, en particulier les femmes et les enfants jouissent tous de ces droits.

Jean Bouemba, Président de l’Association Vie et espoir du Congo (AVEC) a également appelé à davantage de soutien pour la prise en charge psychosociale et nutritionnelle des personnes vivant avec le VIH et l’accès au traitement.

Plus de 30 participants dont les associations, ONG, personnel soignant, et personnes vivant avec le ont pris part à cet atelier ; le premier du genre dans le département.

AZUR Développement est une association de femmes qui fait la promotion de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour le développement, les droits des peuples autochtones, l’assistance aux femmes vivant avec le VIH/SIDA et leurs familles, entre autres.

Des prestataires de prise en charge psychosociale des personnes vivant avec le VIH/SIDA formées dans la Lékoumou

L’Association l’AZUR Développement et l’Association Congolaise pour l’Intégration des Peuples autochtones ont organisé un atelier de formation des prestataires de prise en charge psychosociale des personnes vivant avec le VIH/SIDA du 02 au 04 Février 2009 à Sibiti dans le Département de la Lékoumou avec l’appui financier de la Fondation Planet Weeler.

L’atelier qui s’inscrit dans le cadre du projet soins à domicile pour les femmes autochtones vivant avec le VIH dans la Lékoumou vise à former les prestataires pour les soins à domicile des autochtones vivant avec le VIH/SIDA. En effet, jusqu’à ce jour, les personnes séropositives en particulier les autochtones ne bénéficient d’aucune prise en charge psychosociale. Ces autochtones vivant en zones rurale, n’ont pas des moyens de se rendre régulièrement à Sibiti pour se pour leur suivi et le traitement; ce qui souvent justifie un abandon du traitement.

La première du genre, cet atelier de trois jours a permis de aux participants autochtones et bantous, d’être formés sur la prise en charge psycho sociale des personnes vivant avec le VIH. Plusieurs thèmes avaient été abordés notamment : la connaissance de base du VIH/SIDA, la prise en charge médicale, et psychosociale, la prise en charge nutritionnelle, les principes et attitudes des prestataires, et les visites à domicile.

Cet atelier a été ouvert par le Directeur de Cabinet représentant le Préfet en déplacement. Dans son mot d’ouverture, le Directeur de Cabinet du Préfet a remercié les organisateurs pour l’initiative puis que selon lui la prise en charge psychosociale n’était pas encore intégrée dans le paquet d’activités sur le VIH/SIDA en cours dans le Département. Il a ainsi exhorté les participants à faire plus d’abnégation dans le travail.

Madame Silas Hortense Bouanga, présidente de l’Association Congo Pour l’Intégration des Peuples autochtones, dans son mot de bienvenu rappelé que l’heure n’était plus au discours mais plutôt aux actes.


Sylvie Niombo, Directrice d’AZUR Développement quant à elle a rappelé la nécessité d’intervenir en milieu autochtone tenant compte des conditions socio économiques difficiles, qui sont aggravées par l’infection par le VIH/SIDA.