mercredi, septembre 10, 2014

Le Web 2.0, un fer de lance pour promouvoir le développement du monde rural

De nationalité camerounaise, Juliette Tamoifo a pris part à la formation sur le Web 2.0, organisée par le CTA, en collaboration avec AZUR Développement du 16 au 20 Septembre 2013 à Brazzaville. Juliette, représentante de l’Association Jeunesse Verte du Cameroun qui, travaille en même temps dans un projet qui s’intitule « Projet Organisation et Développement des Communautés », nous a accordé une interview au terme de celle-ci.

Vous venez de participer à une formation sur le Web 2.0. Est-ce que  c’est pour la première que vous venez de participer à une telle formation. Si oui, comment vous l’avez trouvée ?
Effectivement, c’est pour la première fois que j’effectue une formation sur le Web 2.0 et pour être honnête, c’était vraiment très édifiant, très intéressant. Il faut le dire parce que j’avais des appréhensions. Je me disais que le Web 2.0 renvoyait à un mot purement technique, informatique. Puisque je suis de formation littéraire, du coup pour moi, je prenais la chose comme étant très difficile. Avec tout ce que nous avons fait, les encadreurs, leurs communications, les interventions, les échanges, je pense que j’ai été agréablement surprise de savoir que je peux m’approprier de ces outils et je peux faire un bon usage dans le domaine que j’ai fait, précisément dans le domaine de la communication (les relations publiques) mais aussi dans le domaine associatif parce que, j’ai aussi des responsabilités dans ce domaine là. Je pense qu’avec cet outil, je serai appelée à informer davantage ceux avec qui, je suis dans l’association et pourquoi pas d’autres jeunes, associations dans mon pays pour que eux aussi, ils bénéficient tout ce que j’ai eu ici dans le cadre de cette formation.

On dit souvent que l’agriculture c’est l’affaire du paysan. Est ce que le Web 2.0 est une façon de pouvoir valoriser l’agriculture aujourd’hui ?
Je dirais tout de suite que c’est vraiment pour valoriser l’agriculture. Je pense que s’il existe le Web pour autre chose et qu’aujourd’hui, on pense qu’il est nécessaire de parler de l’agriculture avec le Web, pour moi, c’est vraiment quelque chose bien, de formidable. Je pense que c’est quelque de bienvenue parce que ça va apporter des solutions et pour parler vraiment de l’agriculture en faisant le lien avec le projet que j’ai évoqué tout à l’heure, nous allons vraiment auprès des communautés, sur le terrain, et nous voyons comment c’est difficile pour des populations qui y vivent dans des régions rurales de pouvoir non seulement prendre soin des production des produits, mais aussi de l’aide d’écouler la production. Donc, c’est vraiment un outil qui va aider, faciliter le développement du monde rural.

Vous venez de participer à la formation sur le Web 2.0. Qu’est ce qui va changer dans votre manière de faire.
Je pense, ça même déjà changé ma vision parce que, pour moi, le changement il va de l’intérieur, c’est d’abord un changement de mentalité. Si pour moi dans la tête j’ai compris les enjeux, tout l’intérêt de la chose, je pense que ça déjà changé et c’est à moi de savoir comment je pourrai mettre cela au bénéfice de mon association, aux communautés où nous travaillons. Ça suscite beaucoup de choses, ça donne beaucoup d’idées et il m’est vraiment difficile de pouvoir commencer à donner ses idées, parce que ça cogite.

Comment avez-vous trouvez l’initiative CTA–AZUR Développement d’organiser cette formation à l’endroit des jeunes au Congo Brazzaville ?
C’est une bonne initiative. Elle est la bienvenue. C’est quelque chose qu’il faillait pour encourager les jeunes qui y vivent dans des régions rurales à mieux se développer, à mieux améliorer leurs conditions de vie. C’est nue belle initiative. J’encourage le CTA et AZUR Développement à multiplier des ateliers, à faire surtout le suivi parce que c’est aussi important qu’à la fin, qu’on puisse avoir des résultats et qu’à un certain moment qu’on invite les participants pour dire voici les réalisations et qu’on soit tous fiers ce que cette formation aurait produite.

Le CTA organisera un prix « Yoblogo » en 2014. Peut-on oser dire qu’à la fin de cette formation sur le Web 2.0 que ce prix reviendra à l’Afrique centrale ?
Alors, là c’est évident. On a tous les outils. Le travail c’est maintenant individuel, de travailler en groupe. On peut se mettre en deux ou à cinq, je pense que selon le terme de références de la compétition, et si nous sommes attentives, et si nous avons tous la volonté, je pense que nous avons toutes les chances de remporter cette fois-ci ce prix.


Propos recueillis par Jean Thibaut Ngoyi

mercredi, septembre 03, 2014

«Je promets restituer cette formation à mes collègues et à d’autres associations»

 Pascal Viasly Miambanzila, étudiante en Licence à l’Institut des hautes études de management (IHEM-STI), option Banque monnaie et finances, est stagiaire à AZUR Développement depuis novembre 2013. Agée de 25 ans, cette Assistante aux finances a bénéficié d’une bourse francophone sur le forum des droits humains et le numérique, tenu à Paris du 6 au 16 juillet 2014. De retour au pays, elle a accepté de nous accorder une interview au sujet dudit forum.

A gauche,  Viasly avec ses collègues présentant leurs attestations de formation à la  fin du Forum des droits humains et le numérique


Peut-on savoir la raison de votre mission à Paris ?
Effectivement, j’ai bénéficié d’une bourse francophone qui m’a permis de participer à un forum sur les droits humains et le Numérique tenu du 6 au 16 juillet 2014 à Paris, à la maison du Théâtre de cultures du monde.

Quels ont été les critères de sélection ?

Les critères de sélection ont été les suivants : remplir le formulaire d’inscription ; être âgée entre 18 et 25 ans puis parler la langue française.

Qu’est ce qui vous a motivé à postuler à cette bourse ?

Stagiaire au départ à AZUR Développement depuis novembre 2013 puis après quelque temps Assistante locale aux finances, il faut dire qu’AZUR Développement est une association qui lutte dans la promotion des droits de la femme et des Technologies de l’information et de la communication (TIC). Etant donné les similitudes du domaine d’intervention de l’association par rapport à la thématique du Forum sur les droits humains et le Numérique, cette formation à suscité un intérêt capital en ce qui concerne le partage d’expérience entre les participants des pays invités et un renforcement des capacités en matière de droits et l’univers des nouvelles technologies.

Quelle a été la thématique phare de ce forum ?

Le thème de la formation a été centré sur « Les droits de l’Homme à l’ère du numérique et la lutte contre la discrimination ». Ce thème a été complété par d’autres tels que : la Lutter contre les préjugés et prévenir l’intolérance, la peine de mort, la pédophilie et entre autres.

Quel est le sujet  qui a plus retenu votre attention ?

Le sujet le plus marquant était sur les droits humains concernant le témoignage d’une dame condamnée à mort dont l’innocence a été prouvée après plusieurs années d’emprisonnement. Quant au numérique, j’ai appris au cours de l’atelier de réflexion d’échange d’innovation et solidarité numérique une démonstration sur Fablab qui est un matériel de ressource. En fait, cette imprimante à 3D permet d’imprimer les choses directement sur internet (maquette des choses comme bouteille, verre…) à travers un logiciel libre qu’on peut avoir. Ces logiciels sont mis à la disposition dans certains sites par des jeunes qui ont des talents soit gratuitement soit dans le but d’être vendu.

Pensez-vous mettre cette expérience à la portée d’AZUR Développement ou bien d’autres associations ?

Je voudrais partager mon expérience à mes collègues qui ont des préjugés à l’égard des autres à ceux ou celles qui font des discriminations au niveau social. Ceci est une mise en garde pour l’usage de certains outils à bon escient. Bien que tout être humain à des droits, mais il n’est pas permis de profiter de ses droits afin d’utiliser certains outils comme facebook dans le but de publier les informations fausses, l’intimité d’une personne. Ses sites sont contrôlés et sécurisés, et aucun détail n’échappe à cette sécurité.

Quel est l’apport  de la formation au niveau de l’association ?

Mon apport au niveau d’AZUR Développement c’est de rédiger un rapport de mission dont j’en verrai une copie électronique à l’Ambassade de France et à l’association ; ensuite, je ferai une restitution aux collègues de travail et d’autres organisations. Certes, AZUR Développement est une association qui organise des formations sur  les droits des femmes victimes de violence et autres, mais j’aimerai partager mon expérience sur la discrimination, les outils de l’internet à l’endroit des femmes pour la promotion de leur droit.

Propos recueillis par Blandine Dieudonnée Louzolo






vendredi, août 29, 2014

Des femmes autochtones unies en groupements pour lutter contrer la pauvreté


A Mayéyé et à Mikakaya, dans le département de la Lékoumou, avec l’aide d’une association féminine, des femmes autochtones se sont regroupées en groupements pour faire l’agriculture afin de lutter contre la pauvreté.

Situé à quelques kilomètres du district de Mayéyé au sud-est de Sibiti sur une déviation, Mikakaya est un village d’autochtones construit en huttes d’environ 150 mètres de long. Dans ce hameau, 23 femmes autochtones sont regroupées au sein d’un groupement pour faire l’agriculture. Elles cultivent le manioc, l’arachide, l’oseille, le maïs… Un autre groupement de femmes autochtones à Mayéyé, mais qui est très organisé compte 12 membres actifs. Celui-ci a une présidente, une vice-présidente et une trésorière. «Nous faisons des sachets de maniocs et nous partons nous-mêmes les vendre à Pointe-Noire pour avoir un peu plus d’argent. Ça nous permet de s’acheter un peu d’habits, quelques ustensiles de cuisine et des savons. Par contre quand nous vendons nos récoltes à Sibiti, nous ne gagnions presque pas grand-chose», a expliqué Henriette Makaba, présidente du groupement de femmes autochtones de Mayéyé, mère de quatre enfants. Cette idée émane d’un commerçant de la localité qui a l’habitude d’aller vendre sa marchandise à Pointe-Noire afin d’aider ces dernières à gagner mieux.

Mis en place de 2010 à 2011 avec l’aide de l’association AZUR Développement, grâce au financement de Planet Wheeler dans le cadre du projet Vih/Sida, ces groupements de Mayéyé et de Mikakaya ont crée un effet de boule de neige au niveau des femmes autochtones dans la Lékoumou. En dehors des plantations de manioc collectives, chaque femme autochtone, membre d’un groupement compte aujourd’hui son propre champ. Philomène Nzamba, mère de trois enfants, une autochtone vivant à Mikakaya, révèle : « on n’avait pas la culture de faire les champs. C’était plutôt des bantous qui nous faisaient travailler dans leurs champs pour des maigres sommes d’argent. Mais avec l’aide de l’association AZUR Développement, nous-nous sommes rassemblées en groupement pour faire l’agriculture», avant d’ajouter, « cette association nous a acheté des semences et des outils aratoires pour se lancer dans l’agriculture. Présentement, nous avons fait d’autres champs sans leur appui. Cette initiative à susciter qu’aujourd’hui chaque femme autochtone ait sa propre plantation de manioc, une chose qui était difficile hier…» 

Une expérience qui inspire !

Il faut dire que le plus souvent au village, ce sont les femmes qui nourrissent la famille. Cette réalité est aussi partagée chez les autochtones. Celles-ci s’occupent également de l’éducation de leurs enfants. Elles achètent les kits scolaires de leurs enfants et font face à d’autres charges grâce maintenant à l’activité agricole.

Selon Martine Jeanine Mamona, membre du groupement de femmes autochtones de Mayéyé, quand nous vendons nos récoltes, nous enlevons un peu d’argent pour nos besoins physiologiques. Le reste d’argent nous mettons dans notre caisse qui est gérée par la trésorière. De même, quand des bantous nous sollicitent pour aller travailler dans leurs champs, nous versons cet argent dans la caisse du groupement. «Nous prenons un peu d’argent dans la caisse pour acheter à manger quand nous allons travailler dans les champs des bantous. Cet argent peut aussi être utilisé quand un membre du groupe tombe malade mais à condition de restituer la somme prêtée », résume Martine Jeanine Mamona, trésorière du groupement de femmes autochtones de Mayéyé.

L’agriculture, un moyen d’assurer l’éducation de leurs enfants

Selon Nina Mboyo, chargée de bureau d’AZUR Développement dans la Lékoumou, le groupement de Mayéyé avait une économie de 50.000 F cfa  en caisse. Il a eu ce montant lorsqu'il allait travailler chez des bantous pour l'entretien de leur champ, moyennant  5.000 à 6.000 F cfa la journée.

En dehors des groupements de femmes autochtones de Mayéyé et Mikakaya, il y a d’autres groupements à Komono, à Mvouara, à Mabembe, à Makubi et à Doudou (dans le département de la Lékoumou), mis en place par AZUR Développement dans le cadre du projet VIH/SIDA. Après quatre ans d’existence de ces groupements, l’on peut dire qu’ils fonctionnent tant bien que mal de nos jours. A titre d’exemple, pour celui de Mayéyé, comptant 12 membres actifs, possède en quatre ans trois plantations de manioc dont une a été vendue à 110.000 F cfa et elles se sont partagées 10.000 F cfa par personne. Dans ce groupe, huit (08) femmes autochtones envoient leurs enfants à l’école, une chose qui était difficile hier.

L’apport des autorités

Vu les écarts multiples dont elles sont victimes malgré la promulgation de la loi n°-5-2011 du 25 février 2011 portant promotion et protection des droits des populations autochtones au Congo (Ndlr), Nina Mboyo, chargée de bureau d’AZUR Développement à Sibiti estime que les organiser en groupement est une façon pour nous de permettre à cette couche vulnérable de travailler en groupe, afin qu’elle soit autonome, qu’elle connaisse leurs droits et qu’elle puisse s’occuper de la scolarité de leurs enfants. D’après Nina Mboyo, la Sous-préfet de Mayéyé nous a toujours soutenues dans la tenue de nos activités. Exemple : pendant nos descentes, nous passons par elle pour avoir l’autorisation d’aller dans un quartier pour commencer une activité. «Quand nous avons des activités de formation à Mayéyé, la Sous-Préfet nous donne gratuitement la salle pour tenir nos activités. Cela prouve que nous avons une bonne collaboration avec cette autorité », lâche Nina.

D’autres autorités sont aussi impliquées aux activités d’AZUR Dév dans ce département. Selon le chef de quartier d’Indongo, un quartier des autochtones à Mayéyé, nous sommes toujours conviés aux activités de cette association sur les groupements agricoles de femmes autochtones. Quand au directeur de l’école primaire de Mayéyé, il témoigne en ces termes : « nous sommes impliqués dans les activités que mènent cette organisation dans la Lékoumou dans la mesure où  nous faisons la mobilisation, le suivi des groupements avant que l’équipe de contrôle de l’association n’arrive sur le terrain.»

Jean Thibaut Ngoyi



vendredi, juillet 11, 2014

«Nous avons besoin des bras valides pour lutter contre le VIH/SIDA»

Dans le cadre de son projet sur le VIH/SIDA que mène AZUR Développement, elle a organisé en février 2014 deux ateliers de planification dans la Lékoumou et le Niari. Object : réviser sa stratégie en matière de la  PTME dans ces deux départements.

«Quand on parle de l’élimination de la transmission du VIH de mère à l’enfant, cela veut dire que nous voulons rompre la chaîne. Nous voulons que les mamans qui mettent au monde ne contaminent plus leurs bébés. Il y a trois conditions à remplir : il faut que tout le monde soit sensibilisé, il faut que tout le monde adhère, et il faut que les mamans aient accès au centre de santé », a expliqué Abraham Emilembolo, coordonateur de l’Unité département de lutte contre le Sida (L’UDLS) Lékoumou, au cours de la réunion de planification organisée par AZUR Développement  en février 2014.

Lors de ces assises, les discussions ont oscillé autour de la collaboration entre AZUR Développement, les centres de prise en charge et l’UDLS dans la mise en œuvre des activités du projet VIH/SIDA à Dolisie. «AZUR Développement travaille en collaboration avec l’UDLS Niari, les centres de santé intégré Armée du salut et  Dimébeko à Dolisie. En 2014, elle va également étendre ses activités dans la commune de Mossendjo notamment sur les permanences hospitalières, les groupes de parole et les visites à Domicile », a fait savoir Sylvie Niombo, directrice exécutive d’AZUR Développement. Selon un participant de Mossendjo à cette réunion de planification de Dolisie, organisée le 18 février 2014 par AZUR Dév. dans la salle de réunion de l’UDLS Niari, ce dernier a déploré  le fait que dans le centre de santé intégré (CSI) de Mossendjo, il n’y a la pas possibilité de faire le dépistage pour les personnes reçues dans les CSI. Il faut aller à l’hôpital s’il y a besoin de se faire dépister donc, à  5km. Cette situation ne cesse d’entrainer des perdus de vue.

Quelques insuffisances encore
Si hier nous étions à sept formations sanitaires, aujourd’hui avec l’effort de la santé, nous disposons de près de 16 formations sanitaires qui assurent des prestations liées à l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant (eTME). Cette avancée permet au département de la Lékoumou d’aller vers l’objectif et cela grâce au partenariat existant entre la santé et l’UDLS. Selon le coordonateur de l’UDLS Lékoumou, ils travaillent non pas seulement avec des OSC mais ils ont crée un service pour rendre disponible la prestation de l’eTME donc, on peut se dire aujourd’hui que nous sommes sur la bonne voie. Mais cela ne suffit pas encore parce qu’il faut intégrer ce service dans les formations sanitaires qui existent dans notre département. « Le problème qui s’oppose aujourd’hui c’est le problème d’intégration du paquet des activités de prise en charge de la femme parce que quand la femme est dépistée, il faut qu’on l’a mette sous ARV », a insisté ce dernier.

Pour le Dr Odemba, médecin à l’hôpital de base de Sibiti, nous sommes aujourd’hui passés de la Prévention de la transmission du VIH/SIDA de la mère à l’enfant (PTME) vers l’élimination de la transmission du VIH/SIDA de la mère à l’enfant (eTME). Nous avons aujourd’hui des atouts pour stopper ou épargner des enfants à la contamination du VIH/Sida à travers l’éducation et le traitement médical.

L’UDLS rassure
Il faut rappeler que la Lékoumou est le département le plus touché au Congo par cette pandémie avec 4,8% et 4,4% dans le Niari.  D’après Abraham Emilembolo, coordonateur de l’UDLS Lékoumou, ils ont besoin des bras valides pour lutter contre cette pandémie. Il témoignage en ce termes, « AZUR Développement est la première association a assuré la première formation en matière de l’appui psycho social dans la Lékoumou. Elle est pour nous un partenaire privilégié. C’est pourquoi, je voudrais adresser ici mes félicitations à la directrice exécutive d’AZUR Développement pour sa contribution dans ce département. Je dis bien que c’est grâce à elle que nous avons eu la prise en charge. Je ne saurai oublier cela », avant de poursuivre que « L’UDLS sollicite donc auprès de celle-ci sa contribution  sur l’eTME parce qu’elle avait commencé le travail malgré quelque blocages qu’il y a eu, mais je crois qu’aujourd’hui, il n’y a plus des zones d’ombre. AZUR Développement doit travailler parce qu’on a besoin d’elle pour atteindre nos objectifs…»


Jean Thibaut Ngoyi

vendredi, mai 30, 2014

Une séropositive sur les cendres de l’entreprenariat

A Nkayi, dans le département de la Bouenza, une jeune fille mère séropositive, habitant Mwana Nto, un des quartiers de cette ville sucrière du Congo, est bénéficiaire d’un prêt d’une association pour mener une activité génératrice de revenu (AGR). Grâce à cet appui, elle gère aujourd’hui un moulin à foufou et bientôt celui du manioc...  

Recouverte de poussière de la farine du manioc de la tête jusqu’aux pieds, Tsimba a devant elle trois mamans

Un moulin à foufou fusionné à celui d'arachide d'une bénéficiaire à Nkayi


et deux enfants qui viennent pour écraser le foufou. Elle priorise les mamans et donne à chacune deux tonnelets pour morceler le foufou avant de démarrer la machine pour broyer le foufou. «Vite. Vite. Le temps passe. Je vais bientôt fermer le moulin… », fait savoir cette dernière aux clients. Même à 17 heures, il  y a toujours des clients qui viennent. D’après Tsimba, la gestionnaire du moulin à fou, il y a plus des clients le matin que les après-midi. Et à partir de 15 heures à 17h30, il y a l’afflux de clients. Elle est bénéficiaire pour la deuxième fois d’un prêt de la part de l’association AZUR Développement. Selon cette jeune fille mère, la vingtaine révolue, elle est bénéficiaire avec son mari d’un financement de 300.000 F cfa d’AZUR Développement. « Je rembourse sans problème ce qu’on me prête. C’est là où j’ai gagné la confiance de cette structure… », dit-elle.

Ce moulin à foufou existe il y a 2 ans de cela. Elle avait acheté le moteur et le réparateur lui a installé la machine à foufou. Au départ, elle vendait du charbon en détail et des divers devant sa parcelle. « J’ai commencé au départ à vendre le charbon de bois et des divers devant la parcelle. Je trouvais mon compte, mais une année et demi après, j’ai décidé de changer d’activité. C’est là où j’ai pensé me lancer dans un autre créneau notamment avoir le moulin à foufou. C’est désormais ma première activité», explique Tsimba. Selon cette bénéficiaire, elle avait complété un peu d’argent pour avoir cette machine à foufou. A côté de cette activité principale, elle vend toujours son charbon de bois. Cette jeune fille mère séropositive explique en ces termes « la machine à foufou est plus rentable. C’est mieux ici. Je réalise par jour les recettes de 3500 à 5000F CFA par jour, soit 60.000 et 65.000 F cfa par mois », se réjouit-elle.

 Sur les traces  de l’univers entrepreneurial
Cette séropositive est mère des trois enfants dont deux sont à l’école primaire. Elle les soutien grâce à cette activité. Elle est sur les traces de mettre sur pied une autre machine qui servira à pétrir du manioc afin de réduire le travail des femmes à Nkayi. « Après le moulin à foufou, j’ai mis une deuxième machine en marche, celle qui servira à écraser les arachides malheureusement, celle-ci était tombée en panne. Je l’ai donné en réparation depuis quelques mois. Actuellement, j’ai lancé une autre commande d’une machine qui permettra à pétrir le manioc. J’ai déjà tout payé mais c’est seulement le soudeur qui prend du temps sinon elle serait déjà opérationnelle », explique-t-elle. Son parcours suscite de l’admiration du côté des de la structure qui leur fait des prêts. Alida, la responsable aux recouvrements des activités génératrices de revenu (AGR) à l’association AZUR Développement, relate : « nous sommes fier de cette jeune fille qui ne cesse de progresser. Je crois que nous devons encore beaucoup la soutenir sur ce qu’elle fait avec son mari… »

Rembourser son prêt pour aider les autres
Pour ce qui est du remboursement, elle n’a pas des difficultés. Elle a déjà commencé à rembourser le capital puis, elle compte finaliser le remboursement de son prêt à la structure. D’après cette jeune fille mère séropositive de 03 enfants, quand on est bénéficiaire d’un financement, on doit être consciente de penser au remboursement du prêt pour que demain qu’on t’accorde un autre prêt. Elle remercie AZUR Développement pour ce soutien et souhaite que d’autres femmes infectées par le VIH/SIDA découvrent cette structure pour changer leur vie. De son côté, la responsable aux recouvrements de l’association AZUR Développement reconnaît que la plupart des bénéficiaires remboursent, même s’il y a certaines qui ont un peu de difficultés de rembourser dans le délai. « Jusque là, les activités génératrices de revenu marchent bien. C’est ce qui explique aujourd’hui que nous appuyons d’autres femmes chaque année. En 2013 par exemple, nous avons octroyé 28 AGR dans la Bouenza et six (06) dans la Cuvette centrale », martèle la responsable aux recouvrements des AGR.

Pour certaines femmes qui croisent encore les bras, cette dernière pense qu’une femme doit travailler. Une femme doit se battre et non restée seulement à la maison pour attendre tout de son époux. « J’interpelle les femmes oisives de chercher à faire n’importe quelle activité pour éviter d’être à la merci de tout homme… », conclut cette séropositive, mère de trois enfants.

Jean Thibaut Ngoyi

Les microcrédits, une voie pour redonner l’espoir aux femmes vulnérables

Dur, dur d’être veuve. A Nkayi, dans le département de la Bouenza, une veuve séropositive a retrouvé son espérance grâce à un prêt d’une association de femmes. Elle vend au marché. Malgré la maladie, cette dernière fait face à l’éducation de ses deux enfants et tient la route.  


Délaissée par sa belle famille, la veuve Victoire fait seule face désormais aux études de sa progéniture grâce à son activité de commerçante. «J’envoi chaque fin du mois une somme de 20.000 F CFA à mon son fils qui étudie à L’Université Marien Ngouabi. Ici à Nkayi, je loue une maison puis je m’occupe aussi de la scolarité de celui qui est au Lycée. Tout ça c’est seulement par mon activité de vendeuse au marché», avant d’ajouter « mon commerce a remplacé aujourd’hui mon mari ».

Une bénéficiaire d'AGR devant sa table de commerce au marché le village, à Nkayi


En dehors de la charge de ses deux enfants, cette veuve séropositive depuis près de 10 ans contribue également au niveau de sa famille quand il y a des problèmes. Selon cette veuve, elle donne ses cotisations quand il y a des problèmes des décès ou bien des maladies dans la famille. « Je vends des divers, l’huile et l’huile de palme au marché le village de Nkayi… Je réalise des recettes qui varient entre 15.000 et 20.000 F CFA par jour. Quand j’ai bien vendu, je peux atteindre 25.000 F CFA la journée », explique cette bénéficiaire, veuve de deux enfants. Pour certaines femmes qui la connaissent, elles la félicitent et avouent qu’elle est technicienne. Yvette, mère de quatre enfants, témoigne « je félicite ma collègue et je me demande comment elle parvienne à payer sa maison, à soutenir ses enfants rien que par son commerce… »

 Le respect des accords 
Bien que vendeuse au départ, mais elle a découvert AZUR Développement par l’intermédiaire d’une personne interposée qui lui a parlé de l’aide ou du soutien financier que cette organisation féminine accorde aux femmes vulnérables. « AZUR Développement a renforcé mon activité. J’ai au total bénéficié deux financements consécutivement de cette organisation, d’une valeur de 60.000 F CFA », avoue Victoire, une veuve séropositive.  

Elle gère deux comptes différents. D’une part, elle a un compte personne et de l’autre, elle gère le compte d’AZUR Développement (la créancière). Ces deux comptes sont gérés séparément. Pour elle, cette gestion lui permet de rembourser sans problème. Elle explique « je rembourse à temps et parfois même avant. Je gère à part tout ce j’achète avec l’argent d’AZUR Développement. Cela me permet d’avoir même déjà la moitié d’argent à rembourser au prochain mois

C’est une démarche qu’elle avait apprise pendant la formation sur la gestion financière d’une activité génératrice de revenu (AGR), initiée par ladite association avant d’octroyer les prêts aux bénéficiaires. Cette vendeuse en témoigne en ces termes « j’avais suivi une petite formation sur la gestion financière (comment gérer le cahier journal et comment épargner). C’est grâce à cette formation que je parvienne à bien faire ma comptabilité

Des entraves
Cette veuve séropositive connaît quelques difficultés dans son activité. D’après cette vendeuse, les choses ne marchent pas bien comme avant où elle pouvait vendre un bidon d’huile de 26 litres en trois jours. Là, c’est vraiment difficile de le faire. « D’habitude, l’argent circulait ici au marché mais ces derniers temps là, les choses ne marchent pas. Il n’y a plus des clients. Je ne sais pas s’il n’y a plus d’argent. En tout cas ça ne marche plus bien… », s’est plaint cette veuve, vendeuse depuis 1999 au marché le village de Nkayi.

En dépit de ses difficultés dont elle fait montre, l’initiative est salvatrice. Elle pense que ce n’est pas normal pour celle qui ne rembourse pas son prêt. « On devrait plutôt être consciente pour permettre à d’autres femmes d’en bénéficier aussi ses prêts. Car c’est la première organisation que je connaisse ici à Nkayi qui aide des femmes vulnérables », a-t-elle dit.

Jean Thibaut Ngoyi


Portrait : Clarisse, la locomotive de la famille


Vendeuse des yaourts hier et aujourd’hui, gestionnaire d’une alimentation couplée à une boucherie à Nkayi, dans le département de la Bouenza, Clarisse, séropositive de son état s’est lancée dans le mercantilisme pour tenter de sortir la tête hors de l’eau.

Une alimentation fusionnée à une boucherie d'une bénéciaire
À la coiffure naturelle comme une femme africaine, teint sombre, d’une taille d’environ 1,55 m, sourire aux lèvres…, Clarisse gère une alimentation couplée à une boucherie à Nkayi, dans le  quartier 10. Elle est séropositive depuis plus de 5 ans. « J’ai découvert AZUR Développement depuis 2009, voir 2010. Je ne faisais rien. Mais aujourd’hui avec leur aide financière que j’ai bénéficié, je puis dire que ma vie à changer. Je suis en liesse par rapport à ce que mon activité me génère comme fonds», explique avec pétulance cette bénéficiaire séropositive, mère d’un enfant.

On peut lire au dessus de la porte de son alimentation, peint en rouge –bleu, ‘’Ets Beni Saïra’’. Ce nom est significatif. Selon une voisine du quartier 10 rencontrée,  ‘’Béni Saïra’’ est un nom donné par ses amies à son fils parce qu’elle portait une grossesse qui avait beaucoup de complications et donc, à son accouchement, ses amies ont donné ce nom là au nouveau né. Dans le quartier, tout le monde aime acheter chez Clarisse. « Je vends des vivres, des yaourts, de cartes prépayées. J’ai une boucherie où vous pouvez trouver du poisson, du poulet, de viandes … Par mois, je peux réaliser un bénéfice de 45.000 F CFA», confie cette femme séropositive.

Cette bénéficiaire est beaucoup appréciée par la chargée aux recouvrements d’AZUR Développement. Clarisse en témoigne « c’est pour la troisième fois que je bénéficie les financements d’AZUR Développement. Le premier prêt était de 50.000 F CFA, le deuxième à 100.000 et le troisième à 100.000 F CFA », avant de poursuivre « ma situation sociale a véritablement changé. J’ai vendais des yaourts au départ. Aujourd’hui, je gère l’alimentation et la boucherie. C’est un progrès énorme pour moi.»

La clef du financement
C’est un record d’être financé par une organisation trois fois consécutivement. Selon cette bénéficiaire, cela se justifie par le fait qu’elle a gagné la confiance d’AZUR Développement, c’est-à-dire elle rembourse ses prêts sans problèmes et dans les délais. « Nous avons beaucoup de bénéficiaires qui remboursent dans les délais. Nous comptons beaucoup sur celles qui sont des modèles. Car celles-là sont prioritaires pour nos prochains financements. Donc, celle qui  respecte les accords, je me vois mal comment la structure ne va pas la financer la prochaine année. C’est donc le cas de Clarisse qui est une bénéficiaire consciente », a tambouriné Alida Badila, Assistante au projet VIH/SIDA à AZUR Développement Nkayi et chargée aux recouvrements des activités génératrices de revenu (AGR).

De son côté, Clarisse se dit que sa première préoccupation c’est d’abord le remboursement. Le délai de remboursement est de 9 mois et le pourcentage est de 10% sur le montant appuyé.

‘’Chef de famille’’
« Actuellement, je suis devenue comme le chef de famille. A chaque problème, je suis consultée, on vient me voir. Certaines de mes amies s’étonnent de moi et se demandent comment j’ai fait et quel est mon secret », nous a révélé cette séropositive. S’il y a encore d’autres femmes qui sont dans cette situation et qui sont passives, Clarisse pense qu’une « femme doit exploiter ses mains, chercher toujours à faire quelque chose pour que l’homme la respecte, la considère. Mais s’il faut attendre tout du mari, c’est vraiment difficile.»

Mais comment faire pour susciter un déclic pour celles qui sont encore oisives ?  Comme conseil,  cette bénéficiaire, mère d’un enfant propose à d’autres femmes de chercher à faire une activité. Cette séropositive de 39 ans pense que « pour les femmes qui ont le même statut que moi, je leur conseille de découvrir AZUR Développement afin de bénéficier cet avantage, cette perspicacité que je vienne d’avoir
Jean Thibaut Ngoyi



Les acteurs de la lutte contre le VIH/SIDA tracent la feuille de route pour 2014

La lutte contre le VIH/SIDA demeure un combat au quotidien. Début 2014, Dans le département de la Bouenza (Nkayi), des professionnels de santé et communautaire se sont retrouvés en atelier. But : élaborer les nouvelles stratégies pour le plan d’action 2014 dans le cadre de l’élimination de la transmission de mère à l’enfant (eTME).

Abrité dans la ville sucrière du Congo (Nkayi) en février 2014, cet atelier de planification sur l’eTME a pour objectifs : réviser les leçons apprises et les bonnes pratiques du projet en 2013 ;

Le communautaire associé au personnel de santé 
définir une nouvelle stratégie de suivi des femmes enceintes séropositives, leurs partenaires et leurs enfants ; définir une nouvelle stratégie de sensibilisation et dépistage du VIH orientée vers le suivi des couples et des ménages ; recadrer les actions menées en 2014 par zone d’intervention. Pour le Dr Essaï Boutandou, médecin chef à l’hôpital de base de Mouyondzi, il pense que « c’est très important que nous regardons ce que nous sommes capables de faire en termes d’eTME et d’élaborer le plan d’action 2014. Tous les éléments que nous avons rassemblés ici à Nkayi sont des éléments indispensables pour l’élaboration du plan d’action », poursuit-il « ce que nous disons ici, c’est sur la base des constats que nous vivons sur le terrain …»

Au Congo, c’est AZUR Développement et l’Association Femme Plus du Congo (AFPC) qui bénéficient de l’appui technique du pôle technique du Hub de l’Alliance Internationale du Burkina Faso depuis 2012 et de l’appui de Positive Action Children Fund (PACF). Cette activité est une suite logique de l’atelier régional des Ong PACF organisé par le Hub en décembre 2013 à Brazzaville. A cette occasion, des nouveaux outils et connaissances sur l’eTME communautaire ont été mis à la disposition des ONG/Associations. D’où, il est indispensable d’évaluer les actions menées après une année de mise en œuvre du projet puis de dégager de nouvelles stratégies pour atteindre les objectifs du projet.

Céline Mayouma, sage femme au Centre de santé intégré (CSI) Ex- Suco, une participante à cet atelier de planification sur l’eTME s’est réjouit parce qu’elle a beaucoup apprise notamment comment identifier les forces et faiblesses puis élaborer les stratégies pour améliorer le travail. Au CSI Armée du Salut, la sage femme Joséphine Mpaka, reconnaît une fréquence importante des femmes enceintes. «Des femmes enceintes acceptent volontiers de faire le dépistage grâce à l’information-éducation et communication (l’IEC). Après le conseling, je les oriente au laboratoire tout en les rassurant que quand vous allez faire le bilan, le test est systématique », a dit cette matrone.

D’épineux problèmes
Nombreux problèmes rendent la prise en charge des femmes enceintes opaque. L’on note par exemple la formation et l’insuffisance du personnel de santé comme un réel problème. D’après un médecin participant à cet atelier de planification, la formation du personnel doit s’accompagner d’une dotation des outils notamment des réactifs, du médicament, des supports pour remplir des rapports. Ce sont des éléments nécessaires. De son côté, le  Dr Essaï Boutandou, médecin chef à l’hôpital de base de Mouyondzi explique : « nous faisons des réunions d’inclusion entre nous. En 2013 par exemple, la direction départementale de l’hôpital de base de Madingou a organisé des réunions au cours de laquelle nous avons parlé de l’état de santé de la population et du VIH/SIDA (des PVVIH, de la PTME et de l’eTME).»  

Pour Nathalie Mafoua, sage femme à l’hôpital de base de Madingou, elle ne fait plus le dépistage parce qu’elle est en rupture des réactifs. L’hôpital est aussi confronté aux problèmes de ruptures des anti-rétro-viraux (ARV). Affectée par cette situation, cette matrone témoigne : « je reçois des femmes enceintes chaque lundi. Le nombre s’élève entre 50 et 60 femmes enceintes par mois.» Au CSI Armée du Salut, le constat est le même. Selon la sage femme Joséphine Mpaka, leur CSI connaît des ruptures des tests il y a des mois de cela. Elle s’interroge comment rattraper les femmes qui ont été consultées et celles qui ont déjà accouché dans la mesure où d’autres femmes nous parviennent parfois à la fin du deuxième ou troisième semestre de consultation ?

Il faut dire que cet atelier de planification de la Bouenza du 20 février 2014 avait rassemblé médecins, sages femmes, l’UDLS, PNLS et les OSC pour dégager des nouvelles orientations en ce qui concerne le plan d’action 2014. Une démarche appréciée par des participants, dont on peut lire sur les visages des participants. « C’est une relation de partenariat. Vous savez que les Ong ne peuvent rien sans la présence de l’UDLS, CNLS, et du secteur santé. Le problème du VIH/SIDA est un problème multisectoriel. On ne peut pas le prendre tout seul sinon qu’on n’arriverait pas à trouver de solutions efficaces. Cela signifie qu’il y a une volonté de réduire la contamination du sida», a expliqué Blandine Sita, présidente de l’Association Femme Plus du Congo.


Jean Thibaut Ngoyi