vendredi, novembre 16, 2007

Les enfants conscients de l’existence et des effets du paludisme s’expriment.

Après le lancement du projet « campagne médiatique et système d’alerte sur le paludisme dans 10 pays d’Afrique », les enfants du Complexe scolaire Anne Benoîte à Diata dans le 1er Arrondissement de Brazzaville ont également sensibilisé le paludisme.

Cette activité a connu la participation les membres d’AZUR Développement, de la représentante de Malaria consortium ainsi que du personnel et de plusieurs enfants de cette école.

Les enfants connaissant la maladie et ses effets se sont exprimés à travers une pièce théâtrale intitulée « l’assemblée générale des moustiques » et une exposition des dessins pour montrer les causes, les manifestations et les conséquences du paludisme.
Ils ont à cet effet attirer l’attention de tous pour se mettre à l’abri de cette maladie, notamment par l’assainissement de l’environnement le plus immédiat ainsi que l’utilisation de moustiquaires imprégnées.

Madame Valette, représentant malaria consortium, satisfaite de la présentation faite par les enfants a remercié AZUR Développement pour le partenariat avec les écoles mais aussi les enfants à qui elle a demandé de mettre en pratique les leçons apprises. AZUR Développement a, pour sa part remercier les enfants par des prix de diverses sortes.

Roméo Mbengou

Lancement du projet campagne médiatique et système d’alerte sur le paludisme dans 10 pays d’Afrique.

Parler du paludisme dans les media pour éveiller la conscience et mobiliser la société civile. C’est dans cette perspective qu’a été lancé, le 13 Novembre dernier, le projet de la campagne médiatique et système d’alerte sur le paludisme dans dix (10) pays d’Afrique.

Financé par Malaria consortium, ce projet sera exécuté par les organisations du Réseau Sida Afrique présents dans 10 pays d’Afrique.
Ce projet initié par AZUR Développement est le résultat du constat que le paludisme, en dépit du fait qu’il est l’une des premières causes de mortalité dans le monde, ne préoccupe pas assez, comme c’est le cas pour le VIH/SIDA.

Ouverte par le représentant de la direction de la maladie, cette activité, dirigée par AZUR Développement a connu la participation de plusieurs organisations de la société civile de Brazzaville, de la chargée aux programmes de malaria consortium venue de Londres ainsi que d’un membre du Réseau Sida Afrique de la RDC.
Caractérisée par la participation massive des média notamment, la presse écrite et audiovisuelle, le lancement de ce projet a permis à AZUR Développement d’abord de présenter montrer à valeur ajoutée les technologies de l’information et de la communication dans le réseautage.

La suite a permis à Madame Sylvie Niombo, Directrice d’AZUR Développement de présenter ce projet. Ainsi elle a d’abord fait rémarquer que « très peu d’associations travaillent sur le paludisme alors que toutes les 30 secondes une personne en meurt », qu’il n’y a pas assez de place pour le paludisme dans les média.

Le projet aura pour objectifs de renforcer les capacités des organisations de la société civile qui travaillent déjà sur le sida, mais également mettre en place un partenariat entre les ONG et la presse afin de créer un système d’alerte sur le paludisme et collecter des données des acteurs qui interviennent sur le terrain ; ce qui permettra d’atteindre les résultats suivants : rendre accessibles les informations sur le paludisme.

Madame Valette Delphine, chargée aux programmes à malaria consortium, a pour sa part souligner l’importance de travailler en partenariat avec les membres du réseau Sida Afrique qui peuvent apporter leur expertise et expérience pour stimuler et engager la société civile dans la lutte contre le paludisme.

Les autres participants ont reconnu la nécessité d’intervenir sur le paludisme et pensent que ce projet permettra d’attirer l’attention des décideurs et autres parties prenantes sur les questions du paludisme.

Roméo Mbengou

mercredi, novembre 07, 2007

16 jours d'activisme: les causes des violences faites aux femmes

Le terme « Violence à l’égard des femmes » (VEF), a été défini par la Déclaration sur l’Élimination de la violence à l’égard des Femmes des Nations Unies comme : « Tout acte de violence sexospécifique causant, ou pouvant causer une blessure ou une souffrance physique, sexuelle ou psychologique pour les femmes, y compris les menaces de tels actes, la coercition ou la privation arbitraire de liberté, dans la vie publique ou dans la vie privée »

De manière plus courte, la violence à l’égard des femmes (le viol, la violence domestique, le trafic des femmes et des filles, la prostitution, etc) est un problème majeur de santé publique et une sérieuse violation des droits humains des femmes.

Le problème de la violence à l’égard des femmes et des filles ne se limite pas à une culture ou à une société particulière, mais prévaut dans presque tous les pays, et est indépendante de la culture, de la race, de l’éducation, du revenu, de de l’âge et de la religion.

La violence peut être physique avec des conséquences psychologiques, ou aussi dangereuse et plus vicieuse, être tout simplement psychologique.

Comme causes de la violence envers les femmes on peut citer :

1. Les causes culturelles (rôles dans les relations, croyance en la supériorité des hommes, droits de propriété des hommes sur les femmes et les filles, homme chef incontesté de la famille, acceptation de la violence comme moyen pour résoudre un conflit).

2. Les causes juridiques (statut juridique inférieur des femmes - soit dans les textes juridiques ou soit dans la pratique, lois discriminatoires en matière de divorce, de la garde des enfants, des pensions et d’héritage, définition juridique du viol et des violences domestiques, faible niveau d’éducation juridique, traitement insensible des femmes et des filles parla police).

3. Facteurs économiques (dépendance des femmes, accès limité aux ressources et aux crédits, lois discriminatoires relatives à l’héritage, aux droits de propriété, à l’exploitation des terres communautaires, et à la pension après le divorce ou le veuvage, accès limité à l’éducation et à la formation).

4. Facteurs politiques (sous représentation des femmes dans les sphères décisionnelles, la politique, les médias et dans les professions juridiques et médicales, la non prise au sérieux de la violence domestique, notion de la famille comme étant une sphère privée et hors du contrôle de l’Etat, absence de remise en question du statu quo des lois religieuses, nombre limité d’organisations de femmes en tant que force politique, participation limitée des femmes dans le système politique organisé).

La conséquence la plus cruciale de la violence à l’égard des femmes et des filles est le déni de leurs droits humains fondamentaux.

Selon l’OMS Sur le plan mondial, la conséquence physique du viol et de la violence sexuelle est à l’origine d’environ 5% des maladies parmi les femmes.

La violence domestique a aussi de sérieuses répercussions sur la santé reproductive des femmes. Les effets de la violence sur les enfants, en particulier les filles, sont traumatiques. Les filles qui ont été témoins des traitements violents infligés à leurs mères par leurs pères ou leurs beau-père sont aussi susceptibles d’accepter la violence comme une partie normale du mariage, plus que les filles issues de ménages non violents.

L’impact de la VEF sur la société est très grand. Le coût de la VEF pour la société est très élevé en terme de soins médicaux ajoutés, y compris le traitement des blessures physiques plus graves et des problèmes psychologiques. Les effets de la violence sur la productivité et le travail des femmes sont aussi très négatifs. Ils influent sur leur contribution à la société et sur leur épanouissement propre. Sur le plan psychologique leur estime de soi et leurs capacités de réaction sont aussi affectées.

Pour combattre la VEF, il faudrait entre autre (suivant les OMD) éradiquer l’extrême pauvreté et la faim (Au Cameroun 39 % des pauvres sont les femmes), assurer l’éducation primaire pour tous (Au Cameroun 40 % des femmes adultes sont analphabètes), et promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes

En plus, il faudrait aller au delà de la gestion des conséquences de la VEF en mettant un accent sur le Changement des facteurs sociaux, comportementaux et environnementaux a l’origine de la VEF.



Annie Michèle Salla Nzié

CD/VIH/ACMS

Cell: +237-7529-6708

+ 237-9984-3825

technorati tags: takebackthetech

L’internet est-il pour la porno? kaBLOGUEZ sur le contenu néfaste-- 1 Novembre 2007 *

Êtes-vous préoccupé par des contenus pornographiques sur l'internet ?
Considérez-vous cela comme endommageant?
Ou est ce une expression valide d’imagination ou de diverses formes de sexualité ?

Avez-vous été nui par du contenu sexuellement explicite et/ou violent par des technologies de l’information et de la communication? Comment avez-vous traité ceci dans votre propre usage de l’internet, du téléphone cellulaire, etc? Pensez-vous que le Gouvernement doit légiférer sur cette question?

Ou devrait-il être laissé à l’individu de choisir à quoi accéder, quoi communiquer et partager? Qu’en est-il sur le rôle du secteur privé? Ou celui des communautés de créateurs de contenu, des créateurs de la technologie et des utilisateurs?

Comment le droit à la sécurité peut-il s’aligner avec le droit à communiquer en ce qui concerne du contenu néfaste? Partagez vos pensées! PARF APC vous invite à vous réapproprier la technologie, et laissez vos expériences et pensées compter!

Du 12 au 15 Novembre 2007, le second Forum sur la Gouvernance de l’Internet se tiendra au Brésil, où la société civile, le secteur privé et les gouvernements se réuniront pour discuter des orientations politiques et des priorités sur le développement de l’internet au niveau mondial. Parmi les questions débattues il y aura une sur la façon dont le contenu sur internet peut être régulé.

Nous avons vu que les gouvernements et les autres groupes emploient le langage de la protection de la société – particulièrement les femmes et les enfants --- du mal pour justifier les différentes formes de censure de l’internet. Qu’en pensez-vous?

*01 Novembre 2007 – kaBLOGUEZ sur le contenu néfaste sur internet. *
Rejoignez une initiative mondiale de bloguage et ajouter votre connaissance à ce débat.
Rédigez un article sur le contenu néfaste le 01 Novembre 2007. Ajouter des balises à vos messages pour qu’ils soient regroupés sur le site web de la campagne réapproprie-toi la technologie.

mardi, novembre 06, 2007

16 jours d'activisme - on dit à la femme que ta place est à la cuisine!

Violence, il y a plusieurs définitions que je donne. Seulement quelques causes : les causes politiques, coutumières qui sont liées à la coutumes, culturelles ou morales.

Là on dit à la femme que la politique est faite pour les hommes ta place c’est la cuisine.

Tu ne peux pas diriger les hommes, tues inférieure à l'homme, ne parle pas devant les hommes.

Quand l'homme meurt, tu dois accepter son petit frère. Dans le ménage tu n'as pas droit de dire non à ton mari, au lit tu es un objet pour lui.

Tous ceci prouve que des violences sont faites à l'égard de la femme.

Surtout la violence sexuelle, la femme est exposée au VIH.

Pour éradiquer la violence, les femmes doivent avoir le courage de dénoncer toutes ces violences.

Philomene
Les Anges du ciel RDC

technorati tags: takebackthetech

Dites non à la violence faite aux femmes !

A l'occasion des 16 jours d'activisme contre la violence faite aux femmes du 25 Novembre au 10 Décembre 2007, nous vous prions de nous donner vos contributions sur ces questions.

A cet effet, nous sollicitons votre participation en nous envoyons des mails ou les liens des blogues créés à cet effet.

Vous pouvez soit
- donner votre avis sur la définition de la violence,
- donner les causes de cette violence,
- les conséquences de cette violence
- Comment pensez-vous éradiquer ce phénomène

Vous pouvez également donner des faits vécus dans votre pays, votre région ou votre ville.

Merci de comprendre que la lutte contre la violence faite aux femmes rentre dans le cadre des objectifs du millénaire pour le développement et de la lutte contre le VIH/SIDA.

Vous pouvez envoyer vos contributions à l'adresse suivante
mbengouromeo@yahoo.fr ou à info@azurdev.org

technorati tags: takebackthetech

Qui a accès des populations démunies à la justice et le mécanisme de l’assistance judiciaire ?

Samedi 03 novembre, s’est tenue dans la salle des
Nations Unies (UNIC) à Brazzaville au Congo, une table ronde sous le thème «Accès des populations démunies à la justice et le mécanisme de l’assistance judiciaire » de la plate forme du Programme Dialogue Citoyens. Plusieurs
organisations de la société civile qui oeuvrent dans
le domaine, les pouvoirs publics et les chefs de
ménage ont pris part a cette activité.

L’ouverture de la table ronde s’est faite par le
président du comité de pilotage du programme dialogue
citoyen, et les communications suivantes ont été
présentées tour à tour :
- Accès des populations démunies à la justice et le
mécanisme de l’assistance judiciaire,
- Témoignage du comptoir juridique junior sur
l’expérience des expériences juridique dans l’accès
des populations démunies à la justice
- Etat des lieux sur l’assistance judiciaire et les
moyens utilisés par les populations pour résoudre
leurs litiges.

Les ateliers et les plénières constituaient les
travaux en groupe avec pour thème de réflexion :
- que devons nous faire pour que chaque citoyen
accède à la justice ?
- Que devons nous faire pour rendre effectif le
mécanisme de l’assistance judiciaire ?
- Réfléchir sur les missions du comité de suivi et
d’évaluation sur les conclusions de la
table ronde et sa composition.

Il était retenu que tout le monde avait accès à la
justice même les plus démunis, les suggestions ont
été faites à savoir sensibiliser et vulgariser l’accès à l’assistance judiciaires en faisant des émissions radio télévisé et inclure dans les programmes scolaires le module de l’assistance judiciaire
Le comité de suivi sera mis en place très prochainement.

Débutée à 10h00, la table ronde a pris fin à 15h30.

Cordiales salutations à tous

Victorine Diaboungana

Le téléphone cellulaire au service des agences de transfert d’argent au Congo- Brazzaville

Le téléphone cellulaire a favorisé l’installation des agences de transfert d’argent dans les zones rurales. Longtemps installés uniquement dans les grands centres grâce à l’Internet, la couverture par les compagnies de communications (Celtel et MTN), a permis l’installation des agences de transfert d’argent dans les zones rurales non connectées par Internet.
En effet, le téléphone permet aussi bien aux agences d’expédition ou de destination de communiquer les renseignements utiles pour le transfert d’argent. Selon une dame travaillant pour le compte d’une agence de transfert, « le téléphone est notre principal outil de travail, même les conversations avec mes chefs se font uniquement par téléphone ».
Longtemps considéré comme un objet de luxe pour les uns, une source de dépenses pour les autres, la conception du téléphone a évolué surtout dans les zones rurales qui en reconnaissent désormais les mérites. Un monsieur qui venait de recevoir l’argent auprès d’une agence située dans son village a également fait remarquer que « nous n’avons plus de problèmes pour recevoir ou envoyer de l’argent ; car il suffit d’un simple appel téléphonique pour avoir l’argent dans les minutes qui suivent ».
Si l’on ne peut pas arrêter de vanter les mérites du téléphone cellulaire dans la société de l’information, nous pouvons tout de même déplorer l’usage qu’en font certaines personnes surtout les plus jeunes qui ne l’utilisent que pour visualiser les films pornographiques.

Roméo Mbengou

lundi, novembre 05, 2007

Il faut filtrer le contenu sur internet

Bonjour!
je viens par la présente participer à la discussion
sur le contenu pornographique sur Internet.

La liberté d'expression et de communiquer ne doivent
pas être une occasion dpour les internautes et les
developpeurs de contenus de diffuser des contenus
aussi bien pédophile, incestieux, pornographique
àcaractère commercial ou infantile, que violents.


Ces contenus nuisibles ont un effet devastateurs sur
les enfants dont la capacité de dissernement est très
faible et le mimétisme développé.
La proffusion des sites pornographiques ainsi que les
avancées technologies notamment les téléphones avec
les caméra numériques, les CD Rom, les clés USB
facilites la circulation des vidéos dénudés et
sexsuels.

Pour ce faire une régulation est necessaire afin de
filtrer le contenu à diffuser sur Internet. Des moyens
de sécurités doivent étre mis en place pour réduire la
propagation de ces images obsènes.
Des codes, des logiciels doivent être vulgariser pour
se protéger de tels contenu.

Cependant la protection contre les contenus nuisibles
ne doit pas être un moyen pour les gouvernements pour
exercer une censure des messages qui revendiquent des
droits de façon loyale.

Olga Blanche Zissi Assistant aux programmes et
finances de AZUR Développement

<