lundi, décembre 18, 2006

How did you learn about your HIV positive status and how you caught the disease?

Pierrette suspected that her husband was HIV positive when he began having fevers and chronic illnesses. As her husband’s health wasn’t improving, her in-laws decided to take matters into their own hands. The sick man, was taken to the town of Dolisie by his sister and his wife. When they arrived at Dolisie, the he was hospitalized and the doctor requested an AIDS test for him. The results were positive but the doctor didn’t inform Pierrette. Only the patient and his sister were told.

Even though Pierrette hadn’t learned much about her husband’s illness, her sister-in-law’s unusual behavior made her suspicious. However, the other patients in the hospital did know and were astounded by Pierrette’s ignorance.

Her sister-in-law’s behavior combined with the odd behavior of the other hospital patients around her led Pierrette to demand an explanation from her and her sister-in-law told Pierrette that both she and her husband were HIV positive. The news upset Pierrette so much that she immediately returned to Pointe-Noire, intending to be tested for HIV but despite all she had been through Pierrette couldn’t work up the courage to be tested. Two months later, she began succumb to the effects of the disease and the stress of her traumatic experiences.

Wanting to finally confirm the state of her health, Pierrette got the test, which revealed that she was HIV positive. Since then, she has been on ARVs from the local AIDS Mobile Treatment Centers (CTA or Centres de Traitement Ambulatoire) and has otherwise been leading a normal life. Pierrette is living proof of how quickly one can succumb to AIDS if one isn’t mentally prepared but she also shows others that accepting the realities of the disease allows people to live dignified long lives.

For more information our HIV/AIDS projects in Pointe-Noire please follow this link.
http://www.azurdev.org/en/pwith.htm

jeudi, décembre 14, 2006

Arriver à faire face aux regards des autres quand on vit avec le VIH

Lutter contre le Vih/Sida c’est aussi faire face à la stigmatisation et ne pas croire que la maladie du Sida est liée à la sorcellerie ou au mauvais sort.

Par ailleurs, pour vivre longtemps avec le vih, ont dit les participants, il est nécessaire pour les personnes infectées de prendre conscience de leur état sérologique.

Accepter la maladie est un pas de franchi dans la lutte contre le Vih/Sida. Ensuite arriver à combattre ou dominer le regard des autres. Les personnes vivant avec le Vih/Sida doivent elles mêmes vulgariser la maladie ou la démystifiant car le sida est comme toute autre maladie à quelques exceptions près.

Le Vih/Sida bien qu’il soit une maladie, elle a un lien étroit avec le psychisme, la psychologie.

Arriver à faire face aux regards des autres, reconnaître sa maladie et suivre le traitement convenablement permettent à une PVVIH (personne vivant avec le Vih/Sida) de vivre aussi longtemps qu’une personne séronégative.

Une personne séropositive a le droit de mener une vie sexuelle normale en utilisant obligatoirement le préservatif. Etre séropositif n’exclut pas les relations sexuelles. Cependant la prudence est de mise. Beaucoup ont tendance à penser qu’il n’y a pas de danger d’avoir de rapports sexuels non protégés entre deux personnes infectées par le Vih. Les virus du Sida sont différents d’un individu à un autre. Il y en a à des degrés divers. Un virus plus puissant en contact avec un autre moins puissant conduit à vite affaiblir les anticorps d’un des partenaires. Et par conséquent, on développe vite la maladie.

La diversité des virus du Sida se reconnaît simplement par la différence des molécules des ARV (Anti rétro viraux). Toutes les personnes sous ARV ne prennent pas les mêmes médicaments.

Voilà quelques exemples et réactions parmi tant d’autres soulevés lors du groupe de parole du samedi 09 décembre.

Harvel Boko Boungou
AZUR Développement Pointe-Noire
dalida_hgolden@ yahoo.fr

Comment vivre longtemps avec le VIH ?

Louise, âgée de 50 ans a souffert des fièvres à répétitions et se questionnait allant même à douter de sa probable sérologie car cela remonte de 12 ans qu’elle n’avait plus eu des rapports sexuels avec un homme. Elle ignorait qu’on peut vivre plus de 12 ans avec le virus du Sida dans le corps sans s’en rendre compte. Après examen, elle était déclarée positive.

Mais avant cela, elle a contacté plusieurs tradi praticiens y inclus des féticheurs et pasteurs dans les groupes de prières informels (kizinga). Tous ou presque évoquaient la sorcellerie et le mauvais sort. Ces consultations l’ont coûté chères.
On lui conseillait d’aller invoquer les mânes des ancêtres au cimetière pour qu’elle trouve la guérison.

« Le test dépistage du VIH qu’elle avait fait a révélé sa sérologie. Actuellement, elle est sous traitement des ARV. Par ailleurs, Elle a remercié AZUR Développement pour son initiative de la soutenir en payant les médicaments au Centre de Traitement Ambulatoire pour elle pendant quatre mois. »

Quant à Nina, elle a longtemps souffert de la tuberculose. Lorsque ses amis l’ont conseillé à faire le test du Sida, elle avait pensé qu’ils voulaient de sa mort. Après avoir été persuadée, et sentant la mort prochaine, elle l’a fait. Aujourd’hui elle vit avec le virus mais seule sa grande sœur est au courant de sa sérologie dans la famille et son entourage proche. Elle la garde secret de peur d’être discriminée.

Comment vous avez su votre sérologie et la manière dont vous l'avez perçue ?

Pierrette avait suspecté la sérologie de son mari du fait qu’il avait des fièvres et maladies à répétitions. Comme la santé de son mari ne s’améliorait pas, sa belle famille a décidé de tirer au clair cette situation. Le malade, accompagné de sa sœur et son épouse se rendirent à Dolisie. A leur arrivée à Dolisie, le malade fut hospitalisé et le médecin lui demanda de faire le test de dépistage du Sida. Les résultats s’avèrent positifs et le docteur n’avait pas informé Pierrette. Seuls le concerné et sa sœur furent tenus au courant de la sérologie.

Bien que Pierrette n’avait pas l’information au sujet de la maladie de son mari, elle soupçonnait les réactions de sa belle sœur qui n’étaient pas du tout normales. Cependant, d’autres malades de l’hôpital avaient cette information et semblaient être stupéfaits de l’ignorance que Pierrette faisait preuve.

Le comportement de sa belle sœur y compris l’attitude d’autres malades de l’hôpital ont amené Pierrette à demander des explications chez sa belle sœur. Cette dernière a fini par l’annoncer qu’elle et son mari étaient séropositifs. Cette nouvelle l’a tellement traumatisée à tel point qu’elle est vite rentrée à Pointe-Noire pour faire le test. Malgré tout, elle n’eut pas ce courage et deux mois après, elle a commencé par développer la maladie du fait du traumatisme.

Voulant finalement se rassurer de son état de santé, elle finit par faire le test qui se révéla positif. Depuis lors, elle est sous traitement ARV au CTA et mène une vie normale. Elle a tenu à témoigner pour montrer aux autres comment l’on peut vite mourir à cause du VIH/SIDA si l’on n’est pas préparé psychologiquement mais également accepter la maladie permet de vivre dignement et le plus longtemps possible.

Pour plus d'infos sur notre projet VIH/SIDA à Pointe-Noire, allez sur ce lien
http://www.azurdev.org/fr/pwith_quoideneuf.htm

jeudi, décembre 07, 2006

Comment aider au développement du Congo à travers Internet ?

C’est l’expérience de Anastasia Koutalianos, une traductrice volontaire internationale avec AZUR Développement depuis 2005. Elle nous dit ici comment cela a changé sa vie.

1. Vous avez décidé de mettre vos aptitudes à la disposition d'AZUR
Développement pour la traduction des documents anglais/français ou vice
versa. Quelles sont les raisons qui vous ont motivé à le faire
?


Pour plusieurs raisons. Premièrement et tout d’abord, je crois au travail qu’AZUR Développement fait. D’une note plus égoïste, toutefois, cela me permet de contribuer à une cause plus grande que moi-même tout en exerçant une profession que j’aime.


2. Est-ce que votre compréhension des problèmes auxquels sont confrontés les femmes et les enfants en Afrique s'est améliorée depuis que vous faites les
traductions pour AZUR Développement. Veuillez expliquer.

Certainement. Bien qu’ayant étudié les politiques africaines à l’université, c’est toujours une ouverture des yeux d’examiner les questions d’un point de vue extérieur. Dans cette optique, j’ai gagné une plus grande vision de l’expérience Congolaise.

3. Comment AZUR Développement pourrait rendre votre expérience de volontaire plus enrichissante ?

Peut-être être capable de traduire des brochures, rapports ou les discussions en ligne, qui atteindront une audience plus globale. Ou AZUR Développement peut fournir des opportunités de stage en Afrique où les volontaires peuvent gagner de l’expérience de première main sur les questions affectant l’Afrique de l’ouest plus spécifiquement.


4. Les contacts réguliers avec AZUR Développement se passent uniquement sur
Internet, est-ce que cela constitue un frein dans l'accomplissement de votre
service. Veuillez expliquer et faire des suggestions
.

Pas du tout. Inévitablement avec le changement de temps l’Internet est peut être le seul moyen de se connecter. A ce sujet, je ne peux suggérer d’autres moyens efficaces de communiquer.

Apprendre davantage sur l’Afrique en traduisant des textes

Carly Hill est l’une des dix traducteurs volontaires internationaux. Elle est américaine et nous parle de son expérience avec AZUR Développement.

1. Vous avez décidé de mettre vos aptitudes à la disposition d?AZUR
Développement pour la traduction des documents anglais/français ou vice
versa. Quelles sont les raisons qui vous ont motivé à le faire
?

J'ai décidé de faire des traductions pour AZUR parce que j'ai voulu
pratiquer le français et aussi pour apprendre plus sur des activités des
ONG a l'Afrique.

2. Est-ce que votre compréhension des problèmes auxquels sont
confrontés les femmes et les enfants en Afrique s’est améliorée depuis que vous faites les traductions pour AZUR Développement.

Oui. Par exemple, avant que je trouve votre site web, je ne connaissais
rien sur les pygmées au Congo.

3. Comment AZUR Développement pourrait rendre votre expérience de
Volontaire plus enrichissante ? Les contacts réguliers avec AZUR Développement se passent uniquement sur Internet, est-ce que cela constitue un frein dans l’accomplissement de votre service. Veuillez expliquer et faire des suggestions.

Avoir les contacts sur l'internet ne me donne pas des problèmes.

Les élèves de Los Angeles aussi solidaires que les stars !

Céline Schneider, est une enseignante des classes de 5e et 4e au lycée Français de Los Angeles aux Etats-Unis. Sous son leadership, plus d’une vingtaine d’élèves se sont engagés depuis une année dans un projet de solidarité et d’échange culturel avec les élèves du Congo. Plus de 100 élèves à Brazzaville ont bénéficié de ce projet, notamment ceux de l’Ecole L’Excellence à Bacongo, Notre Dame du Rosaire au Plateau des 15 ans et à Bacongo ; et l’école de l’AJDT à Kombo.

Céline s’est prêté aux questions de notre collègue Marc Foukou, Chargé du suivi des projets et Assistant à la communication.

1. Quelles sont les raisons qui vous ont motivé à travailler pour un projetde solidarité et d’échange culturel avec AZUR Développement et lesélèves du Congo depuis une année ?

En cinquième, dans le programme français de l'éducation nationale, les élèves étudient les continents en géographie et les notions de solidarité et
d'égalité en éducation civique. Le programme est très intéressant mais
souvent théorique, les supports utilises sont des documents, des reportages.
Nous avions envie avec les élèves de nous engager, de partager et d'apprendre autrement.

Quand nous avons découvert Azur grâce a votre site internet, nous avons été séduits par vos actions, elles correspondaient a ce que nous recherchions.

Ensuite, nous avons été très touches de la manière avec laquelle vous vous êtes engagés auprès de nous depuis une année. Vous nous avez aidé à construire notre action de solidarité mais vous avez également contribué à enrichir notre programme par vos courriers, DVD et photos.

Nous recherchions ce partage et ce travail pédagogique pour nos
élèves. Nous voulions qu'il y ait contact et suivi, et vous avez répondu
présent à nos attentes. Nous vous en sommes très reconnaissants. Cette année
le partage avec les élèves du Congo a pris de l'ampleur, nous sommes ravis
que les enfants soient dans les mêmes classes et que nous puissions échanger
aussi des idées pour bâtir des programmes d'enseignement commun.

2- Vous avez supervisé les activités de ce projet avec les enfants du LycéeFrançais de Los Angeles. Dans quelle mesure, ce projet a permis aux élèvesde votre Lycée d?avoir une meilleure idée des questions de développementen Afrique ?

Ce projet a tout de suite été adopte avec enthousiasme par les élèves du
Lycée. Ils avaient envie de mettre en pratique leurs connaissances
théoriques.

Cette action leur amène du concret, quand il regarde une carte
de l'Afrique, il repère tout de suite le Congo. Votre pays est une base
d'études pour nous, le cours s'appuie sur les réalités du Congo. Par les
actions que vous entreprenez, les élèves ont une meilleure vision des enjeux
du développement en Afrique aujourd'hui
.

Et puis, ils sont heureux de pouvoir donner des livres et de savoir qu'au Congo ils ont des liens directs d'amitié avec vous et leurs camarades de l'école Notre Dame. Ils attendent de vos nouvelles avec impatience et sont curieux de connaître votre pays, votre culture.

Le fait d'avoir la langue française en commun leur montre aussi l'importance de leur apprentissage du français au Lycée, beaucoup de nos élèves étant de langue maternelle anglaise. Leur autonomie sur l'organisation et la gestion du projet a été renforcée tout au long de l'année.
En tant qu'enseignante, j'apprécie beaucoup les échanges que j'ai avec vous,
ils enrichissent ma manière d'enseigner.

Merci pour votre considération

What it means to be an HIV-positive woman without support!

Marina [name has been changed to protect her identity] is frail. She suffers from cramps, and sores in her nostrils. She will benefit from antiretroviral [ARV] treatments provided by AZUR Développement [AZUR Development].

Marina is penniless and hence a member of the association ESPOIR, who supports those living with HIV/AIDS, was compelled to give her 2000 CFA francs (or $4US) for the consultation with and transportation to Pointe Noire’s Ambulatory Treatment Centre [ATC], where those infected with AIDS are treated. Only her youngest sister knows of her serology. She was tested positive in 2004. Her lover died in 1992.

Her family cannot help her as Marina lives in the lowlands towards a backwater full of mosquitoes. She sleeps on a used mattress. She was once a housekeeper for European expatriates and later for Congolese living in the city.

If she were in better health she would be able to sell merchandise at the market in Nkouikou.

Fanny [name has been changed to protect her identity] is paralysed and lost her memory at the age of 30. The disease has overwhelmed Fanny; hence, her family is taking care of her two children. During our team’s visit in Pointe-Noire, she had difficulty speaking clearly.

According to her family, she has great difficulty speaking. Thanks to our visit though, she recognized the ESPOIR member and was able to express herself.

“In fact, thanks to the visit she was able to find some of her faculties. She also suffers from arterial hypertension.”

“Tomorrow we are continuing our home visits.”

To support women and children living with HIV/AIDS in the Congo, please go to:
http://www.azurdev.org/en/pwith.htm

HIV/AIDS, simple acts that evoke hope

At least 1,500 people are infected with HIV/AIDS each year in the city of Pointe-Noire. AZUR Développement [AZUR Development] with the support of Help the Hospices has initiated a project to aid 100 people living with HIV/AIDS, primarily women, in Pointe-Noire.

Here are real stories recounted by our team in the field who are bringing support to the beneficiaries of this project.

“This morning, we are going to visit four people living with HIV/AIDS - three women and one man”, said the project’s manager.


Josée [name has been changed to protect her identity] is in her fifties. Her lover was once hospitalised and when sent to hospital was administered an HIV/AIDS test. Faced with his own health, he returned home only to pack all of his things and leave.

She learned of her own serology at the hospital and was quite traumatised. The doctor, not being prepared, had great difficulty in announcing all her clinical results. He hid the fact she was HIV-positive. Thanks to the insistence of her youngest sister, the doctor sent the two to the Ambulatory Treatment Centre [ATC], where those suffering from AIDS are treated, along with a letter of recommendation but without the results. It was at ATC that Josée retook the test and was told she was HIV-positive. She has been undergoing treatment since 2001.

She lives with her 33-year-old son – he’s a mechanic. Her former lover is a soldier. They run into each other at ATC but have not spoken since the day he packed his bags and left.

She has a small kiosk and would like to start selling other products so to maintain an active lifestyle.

The widowed 40-year-old man has eight children, three of whom are in his care. His name is Maurice. He has been on the antibiotic bactrim since 2002; his wife passed away in December 2003. He does nothing except sell kalaba clay, which comes from the Kinshasa region. At times he sells salted fish; however, due to lack of resources he has abandoned his small trade. If supported, he could do some truck farming. His parents do not know of his serology; only his brother-in-law and one of his younger brothers occasionally come to help him.

He fears being discriminated. Maurice tries to take care of himself by applying the nutritional advice he received at group talks organised by AZUR Development and the association ESPOIR.

“He lives like all four people visited – in a dwelling made of wood planks.”

mercredi, décembre 06, 2006

Célébration de la journée mondiale du VIH Sida

Le premier décembre est traditionnellement une date symbolique dans la lutte contre le sida, et permet chaque année de rappeler la triste réalité de cette pandémie dans le monde entier.

En Afrique en particulier, elle a entraîné des conséquences dramatiques sur le plan familial, social et économique. Pour cette année 2006 elle a été placée sous le thème de : «Stop Sida, Tenons nos Promesses» C’est dans cette perspective qu’AZUR Développement a rejoint cette initiative en célébrant elle aussi ce Vendredi 1er décembre 2006 dans ses locaux la journée mondiale du VIH Sida, ont pris part à cette rencontre les membres d’AZUR.

Il y avait une série de questions réponses qui a attiré l’attention de tout un chacun, c’était un partage très enrichissant dans la mesure où nous avons eu la contribution de chaque membre.Plusieurs questions ont été posées à savoir

· L’origine du VIH Sida, comment se transmet le VIH? · Pourquoi être solidaire avec les personnes vivant avec le VIH/SIDA?

La sensibilisation dans les zones rurales et pleines d’autres questions. Tout en saluant les efforts fournis par AZUR Développement dans le cadre de son projet de soin palliatif des personnes vivant avec le VIH Sida un membre d’AZUR souligne le fait que même si les grandes campagnes de sensibilisation ont réussi à attirer l'attention de la population sur les moyens de contrer la transmission du virus, il constate toujours avec crainte l’augmentation des autres infections sexuellement transmissible.

Ces augmentations pour les autres infections signifient qu'il y a eu un relâchement dans les habitudes et il suffit de penser qu'au lieu des maladies sexuellement transmissibles c’aurait pu être le sida.

Ce qui veut dire que la population n’est pas encore assez responsable de ses actes. Un autre membre a ajouté que le sida se féminise de plus en plus chaque jour au Congo des jeunes filles de 15 à 24 ans sont infectées par le Vih ce qui veut dire que la femme est plus exposé que l’homme dans cette question du VIH/SIDA.

En ce qui concerne la solidarité, il a été dit qu’elle est très importante dans la lutte contre le Sida, il faut lutter contre l’indifférence, le rejet, la discrimination pour éviter d’aggraver l’état du PVVIH. A la fin de la discussion les participants ont reçu des stylos et posters sur le VIH.

Cynthia Tchizimbila

mercredi, novembre 22, 2006

Ce que ça signifie d’être une femme séropositive sans soutien !

Marina (nom changé pour conserver l’anonymat), maigre, a des crampes et des plaies aux narines. Elle bénéficiera du traitement sous Antirétroviraux (ARV) grâce à l'appui d'AZUR Développement.

Elle est vraiment démunie. Un membre de l’association ESPOIR qui soutient les personnes vivant avec le VIH/SIDA, était obligé de lui donner 2000 FCFA (soit 4 US $) pour la consultation et transport au Centre de Traitement Ambulatoire (CTA) de Pointe-Noire, où l’on soigne les malades. Il n'y a que sa sœur cadette qui connaît sa sérologie. Dépistée en 2004, son amant est décédé en 1992.

Elle n'a pas une famille pouvant l'aider Marina vit dans un bas fond vers un marigot, plein de moustiques et dort sur un matelas usé. Elle était ménagère chez des expatriés européens et ensuite chez des congolais en ville.

Elle pourrait vendre au marché de Nkouikou si elle retrouvait la forme.

Fanny (nom changé pour conserver l’anonymat) , paralysée, a perdu sa mémoire à 30 ans. Elle est terrassée par la maladie et sa famille s’occupe de ses deux enfants. A la visite de notre équipe à Pointe-Noire, elle arrivait à peine à articuler les mots.

Selon sa famille, elle a du mal à parler. Mais grâce à la visite, elle a pu reconnaître le membre de ESPOIR et a tenter de bien s’exprimer.

« En fait elle a retrouvé certaines de ses facultés grâce à la visite. Elle souffre aussi de l'hypertension artérielle. »

« Demain nous continuons les visites à domicile »

Pour soutenir les femmes et les enfants vivant avec le VIH/SIDA au Congo, allez sur ce site

http://www.azurdev.org/fr/pwith_quoideneuf.htm

VIH/SIDA, les actes simples qui redonnent de l'espoir

Au moins 1500 personnes sont infectées chaque année dans la ville de Pointe-Noire. AZUR Développement travaille sur un projet de soins et appui pour 100 personnes vivant avec le VIH/SIDA, en majorité des femmes, à Pointe-Noire.

Voici les histoires réelles racontées par notre équipe sur le terrain qui apporte appui aux bénéficiaires du projet. « Ce matin, nous avons a visité 4 PVVIH 3 femmes et 1 homme », a dit le chargé au suivi de ce projet.

Josée (nom changé pour conserver l’anonymat), la cinquantaine, son amant était autrefois hospitalisé et quand il tombe malade, il est hospitalisé et on lui fait faire le test. Son amant voyant son état de santé est venu à la maison, a tout ramassé puis s'en est allé.

Elle au l'information sur sa sérologie à l'hôpital et était donc assez traumatisée. Le médecin n'étant pas préparé, avait du mal à annoncer la totalité des résultats cliniques. Il avait caché ceux du VIH. Il a fallu la pression de la cadette de la dame pour qu'il les envoie au Centre de Traitement Ambulatoire (CTA) où sont soignés les malades, avec lettre de recommandation au Docteur ; mais sans les résultats. C'est au CTA quelle refait le test et c’était positif. Elle est sous traitement depuis 2001.

Elle vit chez son fils de 33 ans mécanicien. Son amant est un soldat. Ils se croisent au CTA mais ne se parlent pas depuis le jour qu'il a
plié bagages.

Elle a un petit kiosque et voudrait ajouter les produits pour vendre et se maintenir dans la vie active.

L'homme de 40 ans veuf avec 8 enfants dont 3à charge. Il s'appelle Maurice, est sous comprimés antibiotiques « bactrim » depuis 2002, décès sa femme en décembre 2003. IL ne fait rien sinon que vendre de l’argile appelé couramment « kalaba » qui provient de Kinshasa. Parfois, il vent du poisson salé. Faute de moyens, il a abandonné son petit commerce. Il peut faire du maraîchage s’il est soutenu. Ses parents ne sont pas informés de sa sérologie, seul son beau frère et un de ses cadets le viennent parfois en aide.

Il a peur de la discrimination. Le monsieur essaie de se maintenir grâce à l'application des conseils sur la nutrition reçus lors des groupes de paroles organisés par AZUR Développement et l’association ESPOIR.

Il vit comme toutes les quatre personnes visitées dans une maisonnée en en planches. »


dimanche, octobre 29, 2006

VIH/SIDA : faut-il se faire soigner dans l’anonymat pour se protéger des « mauvais regards » ?

Dans la ville de Pointe-Noire, environ 1500 personnes sont infectées par le VIH chaque année. Combien d’entre eux ont accès au traitement ? Il y en a qui ne sont toujours pas pris par le Centre de Traitement Ambulatoire de Pointe-Noire. Pour celles qui ont accès aux ARV, elles préfèrent se faire soigner dans l’anonymat. AZUR Développement vient de démarrer un projet de soutien aux personnes vivant avec le VIH/SIDA à Pointe-Noire depuis octobre 2006.

Après quelques jours de début des activités 41 personnes vivant avec le VIH/SIDA collaborent déjà avec AZUR et participent aux activités du projet. AZUR gardera l’anonymat et ne citera personne publiquement sans son accord au préalable et si cela s’avère nécessaire. Au moins 16 personnes vivant avec le VIH/SIDA ne majorité les femmes vont avoir un appui pour le paiement des ARV pendant 4 mois au Centre de Traitement Ambulatoire de Pointe-Noire.
Voici ce que dit notre Chargé de suivi du projet à Pointe-Noire.

« Nous avons tenu cet après midi le 1er groupe deparole. 20 personnes vivant avec le VIH/SIDA étaient attendues, nous avons reçu 36. Les gens sont engagés et ouverts. Mais elles sont confrontés à des difficultés financières pour faire face à la nutrition et les médicaments. Toutes les catégories de personnes y participent. Des cadres auxpersonnes marginalisées en particulier les femmes. Il y a un nombre important des jeunes de notre âge et des étudiantes aussi.

Elles veulent adhérer à l'association et sont disposées à etre des nôtres pour lutter face à la maladie.

Le thème a porté sur l'éducation nutritionnelle.

D'ici la semaine prochaine, nous commençons avec les visites à domicile. Voilà en gros ce qui s'est déjà fait. Le projet est salué par les malades car ils éprouvent même des difficultés à payer le transport pour participer aux groupes de paroles. Ils ont en marge de la discussion parlé des activités génératrices de revenus pour leur maintenir. La réflexion est engagée ».

Pour soutenir ce projet, nous avons de vos contributions, allez sur ce site pour faire votre donation dès aujourd’hui http://www.azurdev.org/fr/pwih/quoideneuf.htm

vendredi, octobre 27, 2006

Sommes-nous les premières bloggeuses Congolaises?

Sur 55 millions de bloggeurs au monde, combien y a t-il de congolais ou de congolaises?
Y at-il des blogs des femmes au Congo en dehors du nôtre? Il serait intéressant de le savoir.

Probablement, à l'occasion des 16 jours d'activisme contre la violence à l'égard des femmes et la célébration de la journée mondiale, nous pouvons faire une présentation avec les femmes sur le blogage et ainsi les amener à s'exprimer haut et fort grâce à ce nouvel outil sur les défis qu'elles rencontrent et les problèmes qui les affectent.

Je serai intéréssée de faciliter une session sur le blogage avec des femmes.

SN

jeudi, octobre 26, 2006

Dur dur d’être une femme et de vivre au village !

Je suis entièrement préoccupée par la situation des femmes pygmées ou autochtones dans mon pays. Nous menons une vie affairée, mais nous n’avons pas le temps de regarder suffisamment autour de nous ce qui se passe réellement dans les villages. La vie urbaine nous a envahi, et nous ne savons pas que loin de nous, il y a la réalité.

Lors de mon récent voyage dans la Lékoumou, j’ai pu me rendre compte de par mes yeux que les femmes en général étaient des victimes sous plusieurs points.

1) Elles sont responsables de la cellule familiale et donc doivent travailler dans les champs, pendant que les hommes eux vont à la chasse et exécutent des tâches moins dures.

2) Les femmes dans les villages vont chercher l’eau à des kilomètres de leurs habitations sur des routes parfois montagneuses.

3) Les femmes accouchent dans des conditions extrêmement dures au village. J’ai vu des femmes accoucher à la lampe tempête ou à la torche, par ce que les hôpitaux n’ont pas de groupe électrogène ou de carburant.

Pour la plupart des gens en ville, c’est inimaginable et la moindre coupure d’électricité fait grincer les dents. Mais est-ce que les femmes rurales dans notre pays ont le choix ?

Leur sort est déjà calculé à l’avance et ce n’est pas facile de s’en sortir.

En tout cas, les programmes de développement doivent concerner davantage ces femmes là.

mercredi, octobre 18, 2006

Les technologies de l’information et de la communication sont-elles réellement à la portée de tous ?

Le savoir est acquis grâce à l’instruction que les hommes reçoivent dans les écoles, mais également à travers les expériences courantes de la vie quotidienne. Les hommes riches ont toujours constitué une élite sociale qui bénéficie de plusieurs avantages au détriment des autres, les laissés-pour-compte dans la société ou les pauvres.

Qui a droit à l’éducation ou l’instruction ?

J’entends souvent dire que l’instruction est destinée aux riches qui ont les moyens pour payer les frais d’études. Ce que je trouve décourageant, mais il faut reconnaître que les pauvres, eux, doivent fournir l’effort pour avancer dans les études et faire partie de cette élite.
A présent que les technologies de l’information et de la communication sont soit disant à la portée de tous, il faut s’interroger sur comment elles sont utilisées pour favoriser l’acquisition du savoir.

Les femmes sont des laissées-pour-compte dans la société

Je déplore le nombre limité des femmes qui s’intéressent à la formation dans le domaine des TIC dans notre pays. Mais ce n’est pas parce que les hommes seraient des êtres plus intelligents et curieux que les femmes mais parce que notre société évoque une autre raison pour décourager les femmes à exceller dans les études supérieures.

De nos jours malheureusement, l’on continue à assigner aux femmes le rôle de compagne de vie, de bonne mère de famille, ou cela ne choque personne de voir une jeune fille arrêter ses études une fois les études secondaires finies.

J’évoque ce sujet, pour soutenir l'initiative d'AZUR Développement à avoir former les jeunes femmes à l’utilisation de l'informatique et l’Internet. E j'insiste que les filles devraient avoir l’opportunité de poursuivre leurs études supérieures. Particulièrement, elles doivent être soutenues et encouragées pour se former dans les domaines TIC, qui sont d’ailleurs porteurs aujourd’hui.Cherchons alors à éveiller la conscience des filles qui se sentent en marge de la société de telle sorte qu’elles refusent tout effort d’exceller.

« Vouloir c’est pour pouvoir », mais la lutte est longue pour que les femmes accèdent et approprient les TIC

J’exhorte les femmes à garder une attitude positive dans la vie et à rester éveillées pour réussir dans la vie. Il y a un adage qui dit « à coeur vaillant rien d’impossible » qui nous incite à avoir du courage et de la volonté.

Lydie D.

mardi, octobre 17, 2006

Campaign for the vote of the law to protect indigenous women in Congo

The Association of Indigenous people in Congo (APA2010) and AZUR Développement have decided to work in partnership to promote the rights of indigenous people in Congo. This law will provide a legal frame work for the freedom and respect of rights of indigenous women in the country.

Actually, there is only a draft of a law for indigenous people that guarantees the freedom and equality of indigenous people as the Bantou people (who are the majority of people in Congo Brazzaville). There’s no specific law protecting indigenous people from discrimination. It is a fact that some indigenous women faceviolence and also marginalization and live in extreme poverty.

The process of elaboration of a law for indigenous people started in November 2004 without success. Then, recently on May 2006, organisations or indigenous people, human rights and civil society have worked hard to elaborate a draft with the Ministry of lax and human rights. The Association of Indigenous People (APA 2010) has been involved in the process. However, there have been hesitations between stakeholders since the beginning of the elaboration of the law.

Actually a draft of law for indigenous people recognizing them as equally in rights with other citizens of the country has been submitted to the Parliament for adoption in the next months. But, this law is not agreed by all and it is not sure that the MPs will vote the law.

The situation of indigenous women won’t be improved if there’s no specific legal basis.
The project of campaign of promotion of law of indigenous people in Congo Brazzaville will lobby and advocate towards MPs and key decision makers and organise a media campaign to push the Parliament to vote the law of indigenous people in Congo.

The project will also mobilise the public opinion on the issues related to the marginalisation of indigenous women called Pygmies in Congo Brazzaville.
The project will give a voice to indigenous women and will contribute to the development of leadership of indigenous women.

Relying on its experience and initiatives on information sharing and communication and gender issues, AZUR Development, a women's organisation has agreed to partner with the Association of Indigenous People in Congo to fundraise and implement the campaign.

Help raise funds to support this iniative, we accept donations from 30 US $ or 30 Euros and above. Contact us to day at info@azurdev.org or send this page to your friends who might be interested.

For more information, please contact us at info@azurdev.org or visit this website (in French) http://www.azurdev.org/fr/apaccongo.htm

Travailler pour le vote de la loi sur les peuples autochtones au Congo

L’Association des Peuples autochtones du Congo (APAC2010) et AZUR Développement ont décidé de travailler en partenariat pour promouvoir le vote et l’application de la loi sur les peuples autochtones qui devrait garantir la liberté et le respect des droits des femmes pygmées dans le pays.

Actuellement, Jusqu’à cette année, il n’y a qu'un projet de loi spécifique pour les peuples autochtones qui garantisse leur liberté et leur égalité devant la loi avec les Bantou, et les protège de toute discrimination. C'est un fait que certaines femmes autochtones subissent des violences et de la discrimination.


Le loi pour les peuples autochtones a démarré en novembre 2004 sans succès. C’est à récemment au mois de Mai 2006, que les organisations des peuples autochtones et de la société civile ont pu faire passer cette loi au Ministère de la Justice et des droits humains. Il y a eu des hésitations au début du processus d’élaboration de cette loi.

A présent, un projet de loi pour les peuples autochtones a été soumis au Parlement congolais pour adoption d’ici le mois d’octobre 2006. Cependant, cette loi ne fait pas l’assentiment de tous.
Le processus d’élaboration d’une loi pour les peuples autochtones a démarré en novembre 2004 sans succès. C’est à récemment au mois de Mai 2006, que les organisations des peuples autochtones et de la société civile ont pu faire passer cette loi au Ministère de la Justice et des droits humains. L’Association des peuples autochtones du Congo (APA2010) a été impliquée dans ce processus. Toutefois, il y a eu des hésitations au début du processus d’élaboration de cette loi.

A présent, un projet de loi pour les peuples autochtones a été soumis au Parlement congolais pour adoption d’ici le mois d’octobre 2006. Cependant, cette loi ne fait pas l’assentiment de tous.

Le projet de campagne de promotion de la loi des peuples autochtones du Congo Brazzaville va faire du lobbying et du plaidoyer auprès des parlementaires, ministres, collectivités locales et une campagne médiatique pour que cette loi soit votée dans les jours à venir.Le projet va également mobiliser l’opinion publique sur les questions relatives à la marginalisation des peuples autochtones, appelés pygmées au Congo.

Le projet accorde une place importante au développement du leadership des femmes autochtones, c’est la raison pour laquelle ce sont deux associations qui vont travailler ensemble.

Tenant en compte son expérience sur le partage de l’information, la communication et les questions de genre, AZUR Développement, une organisation de femmes, a accepté de travailler en partenariat avec l’Association des Peuples Autocthones du Congo pour mobiliser des ressources et réaliser cette campagne.

Pour plus d’informations, contactez-nous à info@azurdev.org ou visitez ce site webhttp://www.azurdev.org/fr/apaccongo.htm

mardi, septembre 26, 2006

Un téléphone cellulaire peut-il changer la vie d’une femme ?

Dans le cadre de l’initiative « des mobiles pour les femmes », AZUR Développement appuie les femmes commerçantes ou désoeuvrées à lancer des cabines téléphoniques. AZUR a donné son premier prêt recouvrable en 6 mois sans intérêt à une femme de Pointe-Noire. Elle a reçu un téléphone cellulaire neuf, les crédits de communication et une petite plaque publicitaire pour lancer sa cabine téléphonique.

Grâce au premier don reçu de Sarah Hurwit, des Etats-Unis, d’une valeur de 200 US $, nous avons pu démarrer la première cabine téléphonique avec Christiane Mbimi, une femme sans emploi qui vit à Pointe-Noire avec ses trois enfants. Elle prépare et vend des gâteaux dans les écoles ; mais en raison de la rareté et la montée du prix des œufs sur le marché de Pointe-Noire, Christiane compte en ce moment uniquement que sur les recettes de la cabine téléphonique.

Christiane s’est mariée très jeune et ensuite a été abandonnée par son mari avec la charge de 3 enfants. Sa première fille vient d’avoir le baccalauréat. Elle habite dans un quartier pauvre de Pointe-Noire et a ouvert sa cabine téléphonique au quartier Foucks vers 7/7 de Dani.

Depuis le 04 septembre, Christiane reçoit les clients à la cabine téléphonique qu’elle a placé près d’un salon de coiffure géré par des femmes. Une plaque d’information a été placée sur l’avenue principale qui mène vers la cabine téléphonique pour orienter les clients.

Cette première expérience d’AZUR Développement avec les femmes sur l’utilisation du téléphone cellulaire pour générer du revenu n’est pas sans défi. « Je ne reçois pas encore beaucoup de clients, par ce que je viens de commencer », explique t-elle. Cela prendra quelque temps pour atteindre l’allure de croisière.
Par ailleurs, elle nous confie « avec les recettes de la cabine téléphonique, je peux avoir au moins 2000 FCFA (4 US $) qui me permettent d’acheter à manger pour mes enfants ».

L’équipe d’AZUR Développement à Pointe-Noire apporte le soutien technique nécessaire à Christiane, pour que son initiative prenne de l’envol.

Cette première expérience montre déjà à quel point, le téléphone cellulaire apporte le changement dans la vie des femmes, mais aussi les principaux défis à relever. Il faudra appuyer le développement d’autres services autour de la cabine téléphonique pour créer des activités génératrices de revenus durables.

Projet à suivre. Nous vous enverrons prochainement, les photos de la cabine téléphonique.
Pour toute information, écrivez-nous à info@azurdev.org ou allez sur notre site web www.azurdev.org

lundi, septembre 25, 2006

Association AZUR DEVELOPPEMENT


Coordonées :

Bureau à Brazzaville
AZUR Développement
1383 rue Madzia Plateau des 15 ans
BP 14333, Brazzaville CONGO
Phone : 00242 656.61.89, 00242 659.65.34 ou 00242 675 70 51
E-mail : info@azurdev.org
http://www.azurdev.org/

Bureau à Pointe-Noire
AZUR Développement
Centre Multimédia pour Tous
Ecole la Nouvelle Pépinière
Au grand marché après la ruelle de Gaspard
Pointe-Noire
Phone : 00242 656.61.89, 00242 573 87 07
E-mail: info@azurdev.org
http://www.azurdev.org/

Bureau à Nkayi
AZUR Développement
1 rue Loudima quartier le village
CQ 7
Phone : 00242 531 0012 ou 656.61.89
E-mail : info@azurdev.org
http://www.azurdev.org/

samedi, septembre 23, 2006

Empowering indigenous women in Congo

AZUR Développement and Association des Peuples autochtones du Congo (APAC) will work together to empower indigenous women in the regions of Bouenza and Lékoumou, in Republic of Congo.

Both organisations will develop in 2007 activities targeting indigenous women : training, support for income generating activities, women’s rights promotion, support for education of indigenous children, and HIV/AIDS prevention.

If interested, email us at info@azurdev.org

Are women journalists in Congo skilled to use Internet?

When we decided to respond to the request of young women journalists working in media in Congo, we already know that most of them never heard about words such as “on line, off line, web portal, website, mailing list, etc.”!

As a certified partner of Kabissa, we used the training with the manual “Time To Get Online”. The training was interesting. We had to talk about basic notions such as explaining the Internet and opening an email account, before talking about search of information and resources on line.

10 Young women have been trained at our telecentre in Brazzaville. They work for Radio Rurale, National TV Station, and Newspaper “La Nouvelle République”.

These journalists will write stories for the web portal of civil society organisations in Congo www.lissanga.org

The challenge they still face is to stay connected to the Internet. They don’t have access to Internet at their offices, but are motivated to go in cybercafés to read their emails and search for resources on the Web.


vendredi, septembre 22, 2006

Les jeunes des Los Angeles sont-ils aussi solidaires que les stars?

Los Angeles fait toujours penser au grand cinéma américain, aux stars et au rêve américain.

Mais pour les jeunes soutenus par AZUR Développement à Brazzaville, cela rappelle la solidarité que développe depuis l’année passée les élèves des classes de 5e du Lycée français de Los Angeles avec le leadership de leur enseignante Céline.

« Nous sommes très heureux de commencer une nouvelle aventure avec vous « a-t-elle dit.

Les actions de cette année ont été définies assez tôt pour permettre aux jeunes élèves de Los Angeles et de Brazzaville de se préparer.

Comme l'année dernière, mais avec plus d’organisation, le projet va concerner (deux classes de cinquième, les élèves ont entre 11 et 12
ans. Ils vont étudier le continent africain en géographie et les notions
d'égalité et de solidarité en Education civique.


Ensuite ils vont entreprendre des actions, une exposition sur l'esclavage,
ses conséquences et son abolition, puis des actions de solidarité en
partenariat avec AZUR Développement, selon les besoins des enfants à Brazzaville.

Depuis l’année passée, les jeunes du Lycée Français de Los Angeles et Céline envoient des livres à leurs pairs du Congo.

Leurs actions sont un modèle à suivre.

Si votre école veut participer à un projet d’échange culturel, contactez-nous à info@azurdev.org




Célébration de la journée mondiale des l ogiciels libres au Congo Brazzaville

Vendredi, le 15 septembre 2006, au télécentre d’AZUR
Développement à Brazzaville a été célébrée la journée
mondiale des logiciels libres. Ont pris à cette
rencontre les membres du Réseau des Télécentres
Communautaires du Congo (RT2C), les informaticiens,
les jeunes femmes journalistes, les étudiants en
informatique, le représentant du ministère de la
promotion féminine, etc.

Plusieurs thèmes ont été débattus à savoir :
- Présentation générale des logiciels libres par Davy
Silou du Forum des Jeunes Entreprises,
- Présentation du CD-ROM Ubuntu par Cynthia
Tchizimbila d’AZUR Développement,
- Fonctionnement et utilisation de Ubuntu, par Ngoko
Yoka, AZUR Développement.
- Discussion sur les idées de projets sur les
logiciels libres, par Davy Silou, Forum des Jeunes
Entreprises,
- Expériences sur l’utilisation des logiciels libres,
par Ngoko Yoka, d'AZUR Développement et Donat Olotara,
Sysnet-Congo.
Unediscussion a suivi les exposés.

A la fin de la discussion, les participants à la
discussion ont reçu des exemplaires du CDROM Ubuntu
qui est un logiciel libre.

Une distribution et la
démonstration du fonctionnement de Ubuntu ont été
faites. Ubuntu est une distribution de Linux et
développée par la société fondée par Mark
Shunttleworth dont la stabilité n’est plus à prouver.
Il joue le rôle d’un système d’exploitation et des
programmes d’applications.

Ubuntu tient sur un seul CD et assure une grande
compatibilité matérielle et peut facilement être
enrichi par de nombreux logiciels une fois installés à
savoir : Abi Word, Firefox (logiciel de navigation),
Open Office et tant d’autres.

Ubuntu est un ancien mot sud africain qui veut dire
‘’humanité aux autres’’. Son objectif est de
rassembler des informations et la documentation afin
d’offrir à un utilisateur francophone la possibilité
d’apprendre et de partager son expérience de manière à
enrichir celle des autres.

L’un des avantages de
Ubuntu est que l’utilisateur est libre de travailler
dans la langue de son choix.

Notons que le CD Ubuntu a été créé bénévolement par
des passionnés de logiciels libres qui croient en
cette distribution et adhèrent au message qu’elle
véhicule à savoir ’’humanité aux autres.’’


Marc Foukou
Association AZUR Développement
Brazzaville - Congo
info]azurdev.org
www.azurdev.org

Pourquoi former les femmes journalistes à l'Internet au Congo?

Nous avons formé 10 jeunes femmes des média au Congo sur l'utilisation de l'Internet dans notre télécentre. Elles proviennent de la radio rurale, de la télévision nationale congolaise et du journal la Nouvelle République.

Les jeunes femmes journalistes avaient peu de connaissances sur l'Internet en général, et certaines d'entre elles, n'avaient jamais eu de boîte életronique.

Pendant deux semaines, elles ont appris les bases pour participer aux groupes de discussion.

Cependant, elles n'ont pas accès à Internet à leurs bureaux, et devront prendre la responsabilité et rester motivées à naviguer sur Internet à partir des cybercafés.

samedi, septembre 02, 2006

Renforcer l’autonomie des femmes autochtones

AZUR Développement et l’Association des Peuples autochtones du Congo (APAC) vont travailler en partenariat pour renforcer l’autonomie des femmes pygmées dans les départements de la Bouenza et de la Lékoumou.

Les deux organisations vont développer d’ici 2007 des activités ciblant les femmes pygmées : la formation et le soutien pour les activités génératrices de revenus, la promotion des droits de la femme, l’appui à la scolarisation des enfants, la prévention contre le VIH/SIDA entre autres.

lundi, août 28, 2006

La méthodologie des cours informatiques satisfait les étudiants

Ividi Loumbi Parfait est un jeune étudiant en 3e année de Sciences physiques à la Faculté des Sciences de l’Université Marien Ngouabi au Congo. Il a commencé depuis deux semaines des cours d’informatique au Centre d’information et de documentation sur l’ingénierie (CDI) d’AZUR Développement à Brazzaville. Il répond ici à nos questions.

Qu’est ce qui a motivé le choix de ses études ?

« Depuis le lycée, je me sentais à l’aise dans les sciences. J’ai l’idée de travailler dans une société bien, du genre AGIP, les sociétés pétrolières ».

Qui vous a parlé des cours d’informatique donnés par AZUR ?

« Ans, un membre d’AZUR qui vit au campus de l’université avec moi m’en a parlé.
Je lui avais dit que je voulais faire les cours d’informatique pendant les vacances.
J’avais commencé des cours avant, mais je n’avais pas terminé la formation. On nous avait distribué des prospectus d’une autre organisation qui faisait des cours d’initiation à l’Internet, mais je voulais plutôt faire des cours de perfectionnement. C’est ce que AZUR m’a d’ailleurs proposé » explique Parfait.
« Ans m’a dit qu’au CDI je pourrai avoir plus de temps de contact avec l’ordinateur. » a-t-il ajouté.

« Je fais l’informatique pour gonfler mon CV ». En effet, les étudiants font des cours d’informatique pour avoir des compétences et espérer obtenir un emploi. Au Congo Brazzaville, il faut en plus des compétences en informatique, la connaissance de la langue anglaise pour trouver de l’emploi.
Par ailleurs, Parfait reconnaît que l’informatique est presque utile dans tous les domaines de la vie.

« Je trouve que la méthodologie d’enseignement est meilleure » déclare t-il.
Au CDI, les étudiants reçoivent un manuel de formation qu’ils utilisent pour la formation à l’utilisation des logiciels Word et Excel. L’étudiant travaille seul sur l’ordinateur en suivant les instructions détaillées dans le manuel de formation. Il éveille ainsi sa créativité et l’esprit de recherche. Un membre du personnel est toujours présent pour apporter un éclaircissement au besoin.

Parfait suggère qu’il faut permettre aux étudiants de s’exercer encore après la formation pendant un mois. « Je serai volontaire pour saisir des documents pour l’organisation pour avoir davantage de temps sur l’ordinateur et me perfectionner » a-t-il déclaré.

100 people living with HIV/AIDS will receive support in Pointe-Noire

The HIV seroprevalence rate is estimated at 5%. In 2003, it was estimated that 110 000 people were living with HIV/AIDS in Congo. At least 1500 people are infected each year in Pointe-Noire.

Actually, there's almost no support for people living with HIV/AIDS

After surveys and observations in Pointe-Noire, AZUR Development has noticed that people living with HIV/AIDS weren’t supported in majority. They are often rejected by their families, lose their job and hope to live.

Today, there is hope in the fight against HIV/AIDS thanks to science progress and also ARVs that contribute to increase the life expectancy of a person infected by HIV.

We need care and support” said project beneficiaries.

After a workshop on palliative care organised on December 2005, AZUR Development plans to continue its action by supporting 100 vulnerable people infected by HIV by providing them a psychological and nutritional support, home visits and care, and access to medicines and ARVs.

We’re already supporting AIDS orphans in the city. There are only two AIDS Treatment centres in the country. The first one was opened in Brazzaville in 1994 and the other of Pointe-Noire in 1999. Thus, people living with HIV/AIDS in other departments are almost abandoned to themselves.

We could extend our action if we receive more donations. To contribute, please write and programmes@azurdev.org.

Freemobile4women, empowering rural young women with mobile phones!!!

AZUR has planned to provide 50 mobile phones to 100 young women living in rural areas with social and economic return. Freemobile4women is a pioneering initiative for women involvement in the use of ICTs for their empowerment.

Two young women living in rural areas need only 200 US$, 200 Euros or 200 £ to start a call kiosk. They will earn an income and also help their communities where they live to access to information, generally agriculture and markets information.

Empowering young women

By contributing to this program, you are empowering economically disadvantaged young women, who otherwise would never get this opportunity. Philo, a young woman says “a mobile call kiosk doesn’t cost a lot, we just need a phone and air time to start, and we are ready for that. Yes, a phone could change our lives.”

There are in urban areas, at least two mobile call kiosks in each 1 kilometre. It’s expected that the project will be a success in rural areas, where mobile phone penetrates faster than the internet. Mobile phones are cheaper and easy to use. AZUR will also train young women in marketing, improving our income, making savings and how to expand their activities.

Bringing change in young women’s lives

Communities where young women lives are not only clients, but by paying 0,4 US$ per minute, they keep regular contact with their families, clients and other relatives in and outside that area; but they are also contributing to young women empowerment and at risk behaviours reduction. Most of young women, economically disadvantaged and who live in impoverished areas are exposed day to day to HIV/AIDS, to forced and early marriage, rural exodus, and prostitution etc.

To contribute to this program, please donate 200 US$, 200 Euros or 200 £ or more to
FreeMobile4women, email:
programmes@azurdev.org

Community telecentres create a network

A network of community telecentres has just been created in Congo Brazzaville. It gathers 10 community telecentres around Brazzaville and there are plans to expand the group to include telecentres throughout the country.

The idea for the network came about after a survey of telecentres conducted in April 2006 by the NGO AZUR Development. The network currently has 10 telecentre members. The main office is in Brazzaville. It is expected that more telecentres will join the network in the coming months.

The network objectives are:
· facilitate and encourage the installation of community telecentres in rural and urban areas;
· increase accessibility, in particular of marginalized people, women children, and people with disabilities and illiterates, to ICTs ;
· formalize the collaboration and increase information and experience exchange among telecentres, and
· build the capacity of telecentre members.

Why Dorothy went to the land of OZ or Congo?

Reflections on purpose, objectives, and cosmic pulls…………………..

No one ever asks why Dorothy went to the land of OZ. But always I am asked. So here is my answer. I was washed here by a strong current, blown by a powerful wind, and sucked by the great cosmic pull.

Honestly, I arrived in Brazzaville with little in my mind, little expectation, little objective, little coherent thought.

There were two things – travel, and work. For travel I am naturally curious about the way of life over the oceans, something which you cannot see in a whirlwind tour, or contiki style rush, 1 week of 5 countries, and 100 different monuments and 5 star hotels (all designed perfectly to make you feel at home.)

For work, I am wanting to see what life is like for NGO’s in developing countries. I want to learn more about perspectives on development, I want to see the projects people are working on, and where possible I want to help. Have these objectives been met?

I guess I can answer more of this when time comes to depart. For now my answer is as follows: For travel, of course, although I must say AZUR member are doing their best to spoil me silly and it is almost as if I’m living in a 5 star hotel.

As for work, I am watching, I am listening, and I am learning…..oh yes and I am helping. So objectives met? tick. As for coherency on understanding development, from my perspective and from others perspectives, I have a long way to go. I have 101 questions, and 101 issues, and many many many more lengthy discussions to have.

So that is the story so far…………..I am looking forward to the rest. Thank you to AZUR for making this journey possible.

Reflections on teaching my home tongue in a strange land

I am quickly made aware of the fact that everybody wants to learn English around here. I’m surprised at how eager they are, and how important my home tongue is in this country. But I am told that job opportunities are becoming scarce without English.

To begin with I am confused about what teaching method to use. I don’t know as yet the numbers that will be in my class, I don’t know what levels, in fact I don’t know a thing. I notice that everything is so formal here and so I guess the education system is the same. I wonder whether I’m going to have to face the enemy educational systems of ROTE learning and dictations and classrooms packed with desks in nice neat rows and silent students that raise their hands to utter a few words.

I start teaching – and learning.

First is Ecole Actuelle – a university run by a local NGO ‘CACSUP.’ The university is set up to offer courses in Telecommunications, IT, Transport & Logistics, Accounting, and other courses which are not available at the major university. I learn that the education system, still suffering from remnants of colonial ignorance, is copying the French and offering courses in psychology, philosophy, and linguistics, yet nothing in fields which are actually needed in the country.

Second is CERAPE – an NGO which specializes in research on economic and social development. We are learning about adjectives, I have written a load of adjectives on the white board, they create sentences using these adjectives. They start spitting out gems. ‘Our country is rich, but our leaders are foolish.’

Finally we have started a class here at the AZUR office for absolute beginners.

From this final group of beginners I am learning something very important. I am learning how hard English is.

Next week I will start classes with my last group – Medicins d’Afrique. I’m very excited about this one, as I have been sick of late with a flu, and I can’t think of anyone better to be hanging around with than a bunch of doctors.

Note: As for the question of teaching methods and formalities, I learn quickly to give a bit and take a bit. I write a formalized structure for the course with dates, and topics, and assignments – and then in fine print at the bottom a small note ‘But remember nothing is static, not even a rock, we will be changing with the wind.’ My teaching methods have even managed to make my students surprised at the fact that I haven’t taught English before. I am loving teaching, and the students appear to be loving learning. All is good.




Reflections on arrival in Congo of an Australian ESL volunteer

Reflections on arrival, strange tongues, and delirium…………………

It has been almost a month now since I stepped off the plane at Brazzaville airport. The 23 hours in flight and a few too many lengthy waits in transit had left me delirious, delusional and hard of hearing, preparing me perfectly for the man at the airport ‘kindly’ offering me assistance. ‘Ms please give me your passport and your entrance card, I will help you.’ ‘Pardon,’ ‘Je ne comprends pas,’ ‘Je ne parle pas le Français.’ I manage to spit out that I am waiting for someone to meet me. Trying to buy some time, I shuffle through my bag to find a pen, and SLOWLY begin to fill in the entrance card.

The man is still by my side. I manage to spit out another sentence….’Do you work here?’ ‘Yes, yes bien sure.’ I look around, they can’t have too much trouble finding me in the crowd, I’m the only young white woman around. I start to scan my memory through all my e-mail contacts with Sylvie Niombo. Did I tell her my age? Did I specify that I was female? Maybe they are searching for a middle age French man, it wouldn’t be the first time with a name like Rene. I’ve bought as much time as I can, the man is still by my side assuring me of his validity, the combination of a strange tongue, blocked ears, humidity, and delirium have taken its toll. I give in.

Reflections on meeting AZUR folks……………………

Two minutes after my passport and entry card have left my possession I meet Jourdan. He is speaking to me, I still don’t understand as I’m still madly trying to unblock my ears, while keeping an eye on the man with my passport, but I recognize it as English, and I recognize him as a member of AZUR. All is OK. We spend the next hour or so trying to get a visa. There is much negotiation with the man who had offered his ‘kind’ assistance, who is asking for money for his hard work. We leave without passport or visa.

I meet Lydie outside, strange tongue again, I catch about 10 of the 100 balls being hurtled at me. Over the next few days I meet the rest of the AZUR mob. They are all so kind, and they spoil me. As for me, my lack of French has got me feeling like a stubborn tourist that will not bend their ways. I am relying on other peoples English, and this fills me with guilt.

I am trying my hardest to catch more balls, but they are hurtled at me with an incredible speed, and so I am a small dependant child. This, coupled with the many calls of MONDELE whenever I walk out on the street reminds me that I am a stranger in a strange land. I start to understand friends in Australia, when they are the only black people in a sea of white.

Interview du coordonnateur du réseau des telecentres communautaires du Congo

Un réseau des télécentres communautaires du Congo vient d’être créé au mois de Juillet à Brazzaville. Il rassemble 10 télécentres communautaires et va s’étendre progressivement aux télécentres de tout le pays.

En avril 2006, l’Association AZUR Développement a mené une enquête sur les télécentres au Congo. Les résultats de cette enquête conduite par Sylvie Niombo et Jourdan Claude Dzaba ont mis en évidence les principaux défis pour les télécentres au Congo.

Une réunion de restitution de cette enquête sur les télécentres au Congo a été organisée en avril 2006. Il était clair de s’unir et de commencer une conversation entre les télécentres. D’autres réunions étaient convenues par les gestionnaires des télécentres, et les graines du réseau étaient plantées.

Marc Foukou, Assistant à la Communication d’AZUR Développement, s’est rapproché de Fernand Bienvenu Kingouari, Coordonnateur du Réseau des télécentres communautaires du Congo (R2TC) pour avoir davantage d’informations sur les perspectives du réseau.

Marc Foukou : Qu’est-ce que le réseau des télécentres communautaires du Congo ?

Fernand Bienvenu Kingouari : le réseau des télécentres communautaires du Congo est un regroupement des structures de formation, d’information, de vulgarisation dans divers domaines au moyen des technologies de l’information et de la communication qui évoluent au Congo-Brazzaville.

MF : Quelles sont les raisons qui vous ont motivé à créer le Réseau des télécentres communautaires du Congo ?

F.B.K.: Nous avons constaté que nos télécentres évoluent dans un environnement juridique peu cohérent et sont confrontés à de nombreuses difficultés telles :
· absence d’une loi sur la défiscalisation du matériel informatique ;
· peu de connaissances et de compétences sur les technologies de l’information et de la communication (TIC) ;
· épineux problème d’accès à la connexion Internet hors de prix pour la majorité des télécentres ;
· problème d’analphabétisme des populations rurales ;
· absence de collaboration entre les différents télécentres.


Pour palier ces nombreuses difficultés, nous avons pensé mettre en place le réseau de télécentres communautaires du Congo, en sigle RT2C afin de contribuer à la réalisation de l’objectif 8 des OMD ( objectifs du millénaire pour le développement) qui stipule de rendre plus accessibles les bénéfices des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans les pays en voie de développement et que la collaboration, le renforcement des capacités entre télécentres sera un atout majeur dans le développement de l’Afrique en matière des TIC.

M.F. : quels objectifs vise le réseau ?

F.B.K. : Le réseau se propose d’atteindre 4 principaux objectifs à savoir :
1. faciliter et encourager l’implantation des télécentres communautaires dans les zones rurales et urbaines ;
2. faciliter l’accès des populations en général et des couches marginalisées (femmes, enfants, personnes analphabètes et handicapées) aux technologies de l’information et de la communication ;
3. formaliser la collaboration et accroître l’échange d’informations et d’expériences entre les télécentres et enfin ;
4. renforcer les capacités des membres des télécentres.

M.F. : Quelles sont les perspectives d’avenir pour le réseau ?

F.B.K. : Des perspectives d’avenir du réseau, nous pouvons noter :
· faciliter l’accès à l’Internet à des coûts abordables pour les télécentres tant en zone urbaine que rurale ;
· renforcer les capacités des gestionnaires des télécentres, en organisant des formations des formateurs ; et
· favoriser l’implantation des télécentres communautaires en zones rurales », a déclaré le Coordonnateur du Réseau.


M.F. : Quel message lancez-vous à l’endroit de ceux qui vont vous lire ?

F.B.K. : Notre réseau est encore en train de se constituer, c’est pourquoi nous sollicitons le soutien de tout le monde surtout les organisations ayant déjà l’expérience dans la gestion des télécentres communautaires. Mais encore celles qui peuvent nous appuyer dans la réalisation de nos objectifs.


Pour plus d’informations sur les télécentres au Congo, cliquez sur ce lien :
http://www.azurdev.org/fr/telecentrescongo.htm

Etudier l’anglais pour trouver un emploi

Dans le cadre de son projet « vacances anglais », Irène, volontaire, est venue toute fraîche de Melbourne, Australie pour appuyer l’équipe d’AZUR à organiser des cours d’anglais à grande échelle à Brazzaville.

AZUR a actuellement 3 sites d’enseignement de l’anglais à Brazzaville. Le 1er site est situé à son bureau au Plateau des 15 ans. Le 2e se trouve au Bureau du centre de recherche CERAPE à Ouenzé. Le 3e est situé au bureau de l’ONG Médécins d’Afrique au centre ville.

Chaque semaine au moins 3 personnes s’inscrivent pour les cours d’anglais

C’est le cas du centre situé au bureau d’AZUR Développement. Les étudiants font cours en plein air, car ils deviennent de plus en plus nombreux et il n’y a pas assez d’espace. Les cours se passent chaque lundi, mercredi et vendredi de 18h00 à 20h00.

75% des étudiants apprennent l’anglais pour trouver du travail

Une ambiance cool, à bas le formalisme des cours habituels

Les cours d’anglais se passent dans une ambiance détendue. Pour beaucoup d’étudiants « cette méthode me permet de participer activement car elle procure de plus en plus l’intéressement et l’attention ».

« Le professeur interroge tout le monde » disent-ils.

« Je souhaite que l’on mette en place deux dictionnaires Anglais- Français pendant le cours, pour faciliter les traductions individuelles et collectives. » a suggéré Yvon.

«Je souhaiterai que vous insistiez sur les dialogues, les révisions, les situations à interpréter, les poèmes à réciter et l’étude des textes », ajoute Davy.

Pourquoi j’ai adhéré à AZUR ?

Il y a une semaine, nous venons d’accueillir deux nouveaux membres à AZUR à Brazzaville. Ils donnent ici leurs attentes et expliquent leur motivation à faire partie d’AZUR Développement, qui souligne dans ses statuts que c’est une occasion d’épanouissement.

Des nouveaux technocrates dans les notre communauté

Ngakosso Ibara Otso a fini ses études d’électronique et télécommunications il y a 2 ans. Il a également des notions en informatique et en droit.

Ce qu’il fait dans la vie : « je fais des formations sur la bureautique et sur les réseaux et maintenance informatique chez moi et chez les particuliers ».

Ngoko Yoka a un diplôme Universitaire de Technologie en électronique. « J’ai suivi des formations diverses. J’ai également travaillé dans la reprographie à Ranx Xerox à Pointe-Noire. »

Tout comme Ngakosso, il a monté sa petite affaire en informatique. « Je fais la maintenance des réseaux informatiques et je forme en informatique chez moi ou chez les particuliers ».

Ce qu’ils pensent qu’AZUR peut leur apporter

Interrogés sur ceux qu’ils pensent apporter à AZUR, Ngakosso déclare :

« je suis disponible former dans la maintenance informatique et les réseaux ».

« Je peux apporter mon expérience et sil il y a nécessité on peut m’utiliser pour les projets », ajoute Ngoko Yoka.

Ils pensent que AZUR peut leur apporter : « une formation supplémentaire dans ma carrière professionnelle dans le domaine de l’informatique et la télécommunication » affirme Ngakosso. Quant à Ngoko Yoka, il voudrait « gagner de l’expérience dans les ONG, entreprendre et promouvoir l’outil informatique et participer à l’effort du développement. »

jeudi, juin 29, 2006

Nouveau sponsor de Miami, USA

Nous partageons de bonnes nouvelles avec vous. Un enfant rendu orphelin par le SIDA à Pointe-Noire est actuellement soutenu depuis le mois de Mai 2006 par un enseignant de Miami aux Etats Unis.

Nous lui sommes très reconnaissant et vous invitons à parler du programme de parrainage à vos amis et aux personnes que vous connaissez.

Nous prévoyons soutenir 50 enfants rendus orphelins par le SIDA cette année.

Contact azurdev@yahoo.fr

Un soleil dans la vie d’un enfant

Le petit Chérubin est né il y a 6 ans et n'a jamais connu son père qui était décédé quelques mois avant sa venue sur terre.

Il a souffert et a présenté des signes extérieurs du VIH/SIDA. Ayant laissé une veuve enceinteet 5 enfants, celle-ci est recueillie par son oncle Dominique.

Quelques années après la mort de son mari, la maman de Chérubin commence à développer et présenter les mêmes signes de maladie que son défunt mari. Affaiblie par lamaladie et n?y pouvant faire face, celle-ci est envoyée au village où ellerendit l'âme en 2004.

Chérubin a connu vaguement sa maman et pense qu’elle est toujours au village.A 5 ans et demi Chérubin est inscrit à l’école où il suit tant bien que mal l'instruction. Il vit toujours chez son grand père depuis sa naissance de qui il doit son nom familial.

Et le considère sans le savoir comme son pèrebiologique. Ce dernier n’ayant pas d’emploi et divorcé fait lemaraîchage dans une localité à quelques kilomètres de Pointe-Noire où il aun domicile.
La mort de sa nièce et l'instabilité conjugale de son garnd père n'a fait qu'accentuer la vulnérabilité de Chérubin. Lavulnérabilité de Chérubin et de ses frères a interpellé les personnes de bonne foi habitant le quartier.

Ceux-ci, en particulier un Monsieur qui lui a apportéun soutien dans la mesure du possible. Un des frères de Chérubin a été mis dans un centre d'apprentissage des métiers. AZUR a facilité le parrainage de Chérubin, qui à présent pourra aller à l'école en toute quiétude.

Si vous souhaitez nous contacter, écrivez à azurdev@yahoo.fr

Etre veuve à 20 ans et gérer une famille

C'est ce que je vous relate.Il s’agit d’une jeune femme appelée Sophie, âgée aujourd’hui de 20 ans. Elle a deux fillettes de 6 et 2 ans.
Elle perd son petit ami, père de sa fille Naura en 2002 alors que leurenfant n'avait que 2 ans. Le défunt a souffert de la tuberculose qui l'a conduit à la mort.

Dépourvue de moyens matériels et financiers, les beauxparents de Sophie prennent leur petite fille Naura et vivent avec elle. Eux mêmes, âgés de plus de 50 ans, dépourvus de ressources nécessaires.

Le grand père avait perdu l'emploi dans la compagnie de pêche où il travaillait suite à la faillite de celle-ci. Sa femme quand à elle ne fait que petit commerce. Elle vend du manioc(aliment de base et condiment dans les repas au Congo) devant sa parcelle.Naura va maintenant à l'école au CP1. Malgré les difficultés liées à la pauvreté et la maladie fait néanmoins de bons résultats.

Naura souffre des yeux depuis sa tendre enfance mais aussi du paludisme et des infections pulmonaires. Sophie a eu à faire un autre enfant, Elsie, avec un étudiantqui vit à Brazzaville pour ses études. En tant qu'étudiant, il n'a pas la possibilité de faire face à ses propres besoins et ceux sa fillette.

Sophie se retrouve donc avec une autre charge qu’elle n’arrive pas à supporter.Notons que Sophie n’a que le niveau secondaire et ne fait aucune activitélucrative. Elle est soutenue par ses oncles.
Sophie vit chez sa grand-mère de près de 80 ans qui vient de décéder et elle paradoxalement orpheline de mère depuis son bas âge et de père en 2002.Enfin, Sophie n’est pas toujours en bonne santé et passe des joursdifficiles.Sensible à cette souffre, AZUR a facilité le parrainage de sa fille.
Plusieurs personnes au Congo se trouvent dans la situation pareille à celle de Sophie, voire même pire.


Si vous souhaitez nous contacter, écrivez à azurdev@yahoo.fr

Bienvenue/ Welcome

English version below

Bienvenue dans le blog des projets pour les femmes et enfants d'AZUR au Congo.
Nous mettrons régulièrement des infos à jour sur ce blog.
N'hésitez pas à communiquer avec nous.
Merci

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Welcome to the AZUR women and children's projects in Congo.
We'll keep this blog updated with information on projects on the ground.
Don't hesitate to communicate with us.
Thanks