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vendredi, octobre 19, 2007

A dialogue with changemakers, Quinlan’s Family starts Apprends-Moi

1. How did you come to the idea to donate books? Why books?
We became convinced long ago of the importance of access to education in order to realize true development. Books are a very simple way of accessing knowledge. In addition, learning the English language provides Francophiles a very important tool for accessing employment opportunities and additional education.

2. Why did you choose Congo? How did you start to collaborate with AZUR? Why AZUR? Are you happy with the cooperation?

Jen and I were in a graduate program at the University of Wisconsin-Madison studying French Studies and International Development (Chris) and French Studies and Education (Jen). I came into contact with AZUR as I was looking for an internship with an NGO doing development work in a francophone country.

After interning with AZUR and continuing our relationship with them for a couple of years, we decided that in order to be more effective in our work we needed to form our own non-profit organization. As an NPO we would be able to access grants and expand the work that we wanted to do.

We value the partnership with AZUR a great deal because we are able to work with an NGO who is very involved in grassroots development in a francophone country. The mission of Apprends-Moi International is to promote cultural and educational exchange between francophone and Anglophone culture. We are very happy with our partnership with AZUR and look forward to continuing and developing that relationship.


3. What are the origins of "Apprends Moi"? Why and when was it established? Why is it so special and what makes it different from the other organizations active in the development field?

Jen and I started Apprends-Moi International (AMI) in 2007 to facilitate the realization of our mission; to promote cultural and educational exchange between francophone and Anglophone culture. What makes AMI unique is our focus on the franco-anglo exchange, with a strong emphasis on education.

4. How do you manage your daily activities? How do you work?
Jen and I work in tandem with the support of about a dozen volunteers. Jen and I handle all of the administrative/back office work. Volunteers help with the collection, sorting, boxing, storing, moving of books and seeking out resources for donations.

5. What kind of response did you get from the society? What have you managed to do so far? What is your biggest success? What are the biggest difficulties?

Response to the work we are doing has been excellent. We have had many people express interest in what we are doing and offer their support. Our biggest success has been with book donations. We have had tons of books donated. Our biggest challenge has been raising the money to send the books and finding shippers who will sip the books for a reasonable cost to Brazzaville.

6. Do you have any plans for the future activities? If yes, can you reveal some?

We hope to facilitate student exchange between Francophone countries and the United States. We also hope to establish a retreat here in the United States where Francophiles can come for cultural and educational exchange.

We would be also very happy if you agree to share with us some personal details :) What do you do for living?

Chris works for Heifer International, an international non-profit working to end hunger and poverty and acre for the Earth (www.heifer.org). Jn is an editor for an alternative health and healing magazine that explores natural ways to stay healthy and fit and live a holistic life.

Have you ever visited Congo? Not yet what were your impressions, if yes? What is your passion?
We love our children (3 boys Michael – 7, Mathieu-5, Christopher-Marc-1), we love to be outdoors camping and hiking, and we enjoy travel and learning.

What are the things you can not support? And the last question but for me always the most difficult – Why do you do this? What kind of satisfaction – if any - does it bring to you?

We want to do something in life that helps others in a meaningful way. We want to teach our children the importance of living life for others and that love is an action verb. We gain enormous satisfaction out of doing something that helps others.

Interview done by Kasia.

jeudi, juin 28, 2007

Varny sourit à la vie et veut parler avec ses parrains au téléphone

Notre collègue Vianney à Pointe-Noire a rendu visite aux enfants parrainés. Il donne ici le récit de son entretien avec l’enfant Varny et sa gran-mère.

Toujours souriant, Vianney lui pose la question de savoir « pourquoi lorsqu’il nous aperçoit il est toujours souriant ». Varny répond que « votre présence annonce une bonne nouvelle ». Vianney insiste en demandant « quelle nouvelle ». Il répond « vous m’avez promis qu’il y’aura un moment où je parlerai avec mes parrains au téléphone, mais jusqu’alors vous ne l’avez pas encore fait ».

Ensuite, Vianney lui répond que cela se fera dans un futur proche.

« Nous nous sommes entretenus avec la grand-mère de Varny qui nous a livré quelques impressions » raconte Vianney.

Elle nous a dit que Varny est très content de ses parrains car grâce à eux il peut aller à l’école sans s’inquiéter d’avoir de quoi à manger. « Comme Varny est exigeant, il veut toujours prendre son petit déjeuner avant d’aller à l’école ce qui n’était pas le cas avant ; de porter toujours sa tenue et ses chaussures neuves qu’il appelle souvent par "les chaussures achetée par mes parents (parrains)". Cela a changé beaucoup de choses pour Varny ,il est toujours parmi les cinq premiers lors des compositions de classes. Cela lui a permis aussi de se sentir à l’aise, s’il fait un peu de fièvre, il y a les médicaments en permanence. Il y a de quoi compléter les frais de consultation auprès du médecin» nous a confié sa grand-mère.

La grand-mère aurait voulu remercier de vive voix les parrains de son petit-fils. Elle nous a posé la question de savoir si l’enfant pourra un jour allez passer les vacances chez ses parrains. « Cette question a été difficile et nous n’avons pas pu répondre » avoue Vianney.

Nature : la santé d’abord

Nous avons rendu visite à Nature, elle se porte bien, nous avons discuté avec sa tutrice. Elle a voulu nous donner son avis sur le changement qu’a apporté le soutien de ses parrains dans sa vie.

Elle nous a fait savoir que « nul n’eût été l’assistance des parrains de Nature, elle devrait être actuellement aveugle ou porter des lunettes ; mais grâce à eux, nous avons fait tous les examens médicaux et nous avons eu certains produits pharmaceutiques demandés afin que sa maladie ne puisse pas s’aggraver. Maintenant elle est complètement guérie. ». Nous sommes aussi heureux de la savoir guérie !

Ensuite, concernant son éducation « elle a toujours un sac neuf, un morceau de pain pour manger à son école, toujours avec une tenue neuve bien repassée et des belles paires de sandales », a-t-elle ajouté.


« Avant moi, sa grand-mère je me demandais qu’avec notre pauvreté est ce que lorsqu’elle sera à l’école je serai à mesure de la soutenir ? Mais actuellement nous sommes satisfaits moi sa grand-mère et surtout Nature qui va à l’école comme les autres ». Ainsi, la grand-mère sur qui repose la responsabilité de Nature ne se fait plus tellement de soucis et de calculs dans sa tête car « Nature a de quoi à manger le matin, à midi et le soir ».

Nature souhaite être parfois en contact avec ses parrains au téléphone,car si elle est de plus en plus consciente que ce changement a été apporté par ses parrains mais aussi par l’amour de sa grand-mère qui ne cesse de s’occuper d’elle.

Elle a satisfait à ses deux compositions à l’école et elle promet de faire mieux lors de la composition de fin d’année.

L’histoire de Chérubin : où vit mon parrain ?

Notre collègue Harvel à Pointe-Noire rend visite aux enfants parrainés régulièrement. Il donne ici le récit de ses entretiens avec les tuteurs.

Nous avons rendu visite à chérubin et son tuteur qui nous a parlé de la joie qu’ils ressentaient lui et son petit fils, car nous a-t-il dit le parrain de Chérubin a changé sa vie. Depuis la mort de ses parents, son tuteur fut l’unique personne qui devait faire face aux besoins scolaires et nutritionnels de son petit fils. Il est sans emploi et prend de l’âge.

Le tuteur restait des longues nuits et journées à se demander comment il allait faire, à qui il fallait expliquer son problème afin d’avoir une solution, qui pouvait prendre en charge les études de son petit fils ?

Aujourd’hui, il déclare que « ses prières ont été entendues par Dieu ». Il remercie le parrains de Chérubin pour tout ce qu’il fait pour soutenir son petit fils « qui est devenu aussi leur fils » seulement la tradition congolaise. « Car aujourd’hui, il suit ses études normalement dans une école privée, il a toujours des habits et chaussures propres et il a de quoi à manger tous les jours ;ce que je ne pouvait pas faire » nous a-t-il expliqué.

Chérubin, lui, comme tout enfant de son âge, profite bien de sa vie. Il va à l’école, étudies ses leçons et joue avec ses camarades. Il se pose souvent la question de savoir où habite son parrain. « Tellement que la question est pertinente, parfois je suis obligé de l’expliquer à combien de kilomètres se trouve Miami aux Etats-Unis, la ville où habite son parrain ». Mais, « parfois il ne comprend pas qu’est ce que les Etats-Unis ; puis je lui dis simplement il habite à l’étranger et quant il réplique l’étranger c’est où ;en ce moment je suis bloqué et je ne sais pas comment expliquer cela », nous a confié son tuteur.


Il rend grâce à Dieu d’avoir touché son parrain et dit avec fierté « si aujourd’hui Chérubin parle français et corrige souvent mes erreurs quand je parle, c’est parce qu’il fréquente dans une école privée ou il est bien suivi.

Il manque parfois même des mots aux tuteurs des enfants parrainés pour exprimer leur joie.

Harvel Boko-Mboungou