Affichage des articles dont le libellé est orphans. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est orphans. Afficher tous les articles

jeudi, juin 28, 2007

Varny sourit à la vie et veut parler avec ses parrains au téléphone

Notre collègue Vianney à Pointe-Noire a rendu visite aux enfants parrainés. Il donne ici le récit de son entretien avec l’enfant Varny et sa gran-mère.

Toujours souriant, Vianney lui pose la question de savoir « pourquoi lorsqu’il nous aperçoit il est toujours souriant ». Varny répond que « votre présence annonce une bonne nouvelle ». Vianney insiste en demandant « quelle nouvelle ». Il répond « vous m’avez promis qu’il y’aura un moment où je parlerai avec mes parrains au téléphone, mais jusqu’alors vous ne l’avez pas encore fait ».

Ensuite, Vianney lui répond que cela se fera dans un futur proche.

« Nous nous sommes entretenus avec la grand-mère de Varny qui nous a livré quelques impressions » raconte Vianney.

Elle nous a dit que Varny est très content de ses parrains car grâce à eux il peut aller à l’école sans s’inquiéter d’avoir de quoi à manger. « Comme Varny est exigeant, il veut toujours prendre son petit déjeuner avant d’aller à l’école ce qui n’était pas le cas avant ; de porter toujours sa tenue et ses chaussures neuves qu’il appelle souvent par "les chaussures achetée par mes parents (parrains)". Cela a changé beaucoup de choses pour Varny ,il est toujours parmi les cinq premiers lors des compositions de classes. Cela lui a permis aussi de se sentir à l’aise, s’il fait un peu de fièvre, il y a les médicaments en permanence. Il y a de quoi compléter les frais de consultation auprès du médecin» nous a confié sa grand-mère.

La grand-mère aurait voulu remercier de vive voix les parrains de son petit-fils. Elle nous a posé la question de savoir si l’enfant pourra un jour allez passer les vacances chez ses parrains. « Cette question a été difficile et nous n’avons pas pu répondre » avoue Vianney.

Nature : la santé d’abord

Nous avons rendu visite à Nature, elle se porte bien, nous avons discuté avec sa tutrice. Elle a voulu nous donner son avis sur le changement qu’a apporté le soutien de ses parrains dans sa vie.

Elle nous a fait savoir que « nul n’eût été l’assistance des parrains de Nature, elle devrait être actuellement aveugle ou porter des lunettes ; mais grâce à eux, nous avons fait tous les examens médicaux et nous avons eu certains produits pharmaceutiques demandés afin que sa maladie ne puisse pas s’aggraver. Maintenant elle est complètement guérie. ». Nous sommes aussi heureux de la savoir guérie !

Ensuite, concernant son éducation « elle a toujours un sac neuf, un morceau de pain pour manger à son école, toujours avec une tenue neuve bien repassée et des belles paires de sandales », a-t-elle ajouté.


« Avant moi, sa grand-mère je me demandais qu’avec notre pauvreté est ce que lorsqu’elle sera à l’école je serai à mesure de la soutenir ? Mais actuellement nous sommes satisfaits moi sa grand-mère et surtout Nature qui va à l’école comme les autres ». Ainsi, la grand-mère sur qui repose la responsabilité de Nature ne se fait plus tellement de soucis et de calculs dans sa tête car « Nature a de quoi à manger le matin, à midi et le soir ».

Nature souhaite être parfois en contact avec ses parrains au téléphone,car si elle est de plus en plus consciente que ce changement a été apporté par ses parrains mais aussi par l’amour de sa grand-mère qui ne cesse de s’occuper d’elle.

Elle a satisfait à ses deux compositions à l’école et elle promet de faire mieux lors de la composition de fin d’année.

L’histoire de Chérubin : où vit mon parrain ?

Notre collègue Harvel à Pointe-Noire rend visite aux enfants parrainés régulièrement. Il donne ici le récit de ses entretiens avec les tuteurs.

Nous avons rendu visite à chérubin et son tuteur qui nous a parlé de la joie qu’ils ressentaient lui et son petit fils, car nous a-t-il dit le parrain de Chérubin a changé sa vie. Depuis la mort de ses parents, son tuteur fut l’unique personne qui devait faire face aux besoins scolaires et nutritionnels de son petit fils. Il est sans emploi et prend de l’âge.

Le tuteur restait des longues nuits et journées à se demander comment il allait faire, à qui il fallait expliquer son problème afin d’avoir une solution, qui pouvait prendre en charge les études de son petit fils ?

Aujourd’hui, il déclare que « ses prières ont été entendues par Dieu ». Il remercie le parrains de Chérubin pour tout ce qu’il fait pour soutenir son petit fils « qui est devenu aussi leur fils » seulement la tradition congolaise. « Car aujourd’hui, il suit ses études normalement dans une école privée, il a toujours des habits et chaussures propres et il a de quoi à manger tous les jours ;ce que je ne pouvait pas faire » nous a-t-il expliqué.

Chérubin, lui, comme tout enfant de son âge, profite bien de sa vie. Il va à l’école, étudies ses leçons et joue avec ses camarades. Il se pose souvent la question de savoir où habite son parrain. « Tellement que la question est pertinente, parfois je suis obligé de l’expliquer à combien de kilomètres se trouve Miami aux Etats-Unis, la ville où habite son parrain ». Mais, « parfois il ne comprend pas qu’est ce que les Etats-Unis ; puis je lui dis simplement il habite à l’étranger et quant il réplique l’étranger c’est où ;en ce moment je suis bloqué et je ne sais pas comment expliquer cela », nous a confié son tuteur.


Il rend grâce à Dieu d’avoir touché son parrain et dit avec fierté « si aujourd’hui Chérubin parle français et corrige souvent mes erreurs quand je parle, c’est parce qu’il fréquente dans une école privée ou il est bien suivi.

Il manque parfois même des mots aux tuteurs des enfants parrainés pour exprimer leur joie.

Harvel Boko-Mboungou