jeudi, février 12, 2009

Des prestataires de prise en charge psychosociale des personnes vivant avec le VIH/SIDA formées dans la Lékoumou

L’Association l’AZUR Développement et l’Association Congolaise pour l’Intégration des Peuples autochtones ont organisé un atelier de formation des prestataires de prise en charge psychosociale des personnes vivant avec le VIH/SIDA du 02 au 04 Février 2009 à Sibiti dans le Département de la Lékoumou avec l’appui financier de la Fondation Planet Weeler.

L’atelier qui s’inscrit dans le cadre du projet soins à domicile pour les femmes autochtones vivant avec le VIH dans la Lékoumou vise à former les prestataires pour les soins à domicile des autochtones vivant avec le VIH/SIDA. En effet, jusqu’à ce jour, les personnes séropositives en particulier les autochtones ne bénéficient d’aucune prise en charge psychosociale. Ces autochtones vivant en zones rurale, n’ont pas des moyens de se rendre régulièrement à Sibiti pour se pour leur suivi et le traitement; ce qui souvent justifie un abandon du traitement.

La première du genre, cet atelier de trois jours a permis de aux participants autochtones et bantous, d’être formés sur la prise en charge psycho sociale des personnes vivant avec le VIH. Plusieurs thèmes avaient été abordés notamment : la connaissance de base du VIH/SIDA, la prise en charge médicale, et psychosociale, la prise en charge nutritionnelle, les principes et attitudes des prestataires, et les visites à domicile.

Cet atelier a été ouvert par le Directeur de Cabinet représentant le Préfet en déplacement. Dans son mot d’ouverture, le Directeur de Cabinet du Préfet a remercié les organisateurs pour l’initiative puis que selon lui la prise en charge psychosociale n’était pas encore intégrée dans le paquet d’activités sur le VIH/SIDA en cours dans le Département. Il a ainsi exhorté les participants à faire plus d’abnégation dans le travail.

Madame Silas Hortense Bouanga, présidente de l’Association Congo Pour l’Intégration des Peuples autochtones, dans son mot de bienvenu rappelé que l’heure n’était plus au discours mais plutôt aux actes.


Sylvie Niombo, Directrice d’AZUR Développement quant à elle a rappelé la nécessité d’intervenir en milieu autochtone tenant compte des conditions socio économiques difficiles, qui sont aggravées par l’infection par le VIH/SIDA.

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