mercredi, novembre 22, 2006

VIH/SIDA, les actes simples qui redonnent de l'espoir

Au moins 1500 personnes sont infectées chaque année dans la ville de Pointe-Noire. AZUR Développement travaille sur un projet de soins et appui pour 100 personnes vivant avec le VIH/SIDA, en majorité des femmes, à Pointe-Noire.

Voici les histoires réelles racontées par notre équipe sur le terrain qui apporte appui aux bénéficiaires du projet. « Ce matin, nous avons a visité 4 PVVIH 3 femmes et 1 homme », a dit le chargé au suivi de ce projet.

Josée (nom changé pour conserver l’anonymat), la cinquantaine, son amant était autrefois hospitalisé et quand il tombe malade, il est hospitalisé et on lui fait faire le test. Son amant voyant son état de santé est venu à la maison, a tout ramassé puis s'en est allé.

Elle au l'information sur sa sérologie à l'hôpital et était donc assez traumatisée. Le médecin n'étant pas préparé, avait du mal à annoncer la totalité des résultats cliniques. Il avait caché ceux du VIH. Il a fallu la pression de la cadette de la dame pour qu'il les envoie au Centre de Traitement Ambulatoire (CTA) où sont soignés les malades, avec lettre de recommandation au Docteur ; mais sans les résultats. C'est au CTA quelle refait le test et c’était positif. Elle est sous traitement depuis 2001.

Elle vit chez son fils de 33 ans mécanicien. Son amant est un soldat. Ils se croisent au CTA mais ne se parlent pas depuis le jour qu'il a
plié bagages.

Elle a un petit kiosque et voudrait ajouter les produits pour vendre et se maintenir dans la vie active.

L'homme de 40 ans veuf avec 8 enfants dont 3à charge. Il s'appelle Maurice, est sous comprimés antibiotiques « bactrim » depuis 2002, décès sa femme en décembre 2003. IL ne fait rien sinon que vendre de l’argile appelé couramment « kalaba » qui provient de Kinshasa. Parfois, il vent du poisson salé. Faute de moyens, il a abandonné son petit commerce. Il peut faire du maraîchage s’il est soutenu. Ses parents ne sont pas informés de sa sérologie, seul son beau frère et un de ses cadets le viennent parfois en aide.

Il a peur de la discrimination. Le monsieur essaie de se maintenir grâce à l'application des conseils sur la nutrition reçus lors des groupes de paroles organisés par AZUR Développement et l’association ESPOIR.

Il vit comme toutes les quatre personnes visitées dans une maisonnée en en planches. »


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