mercredi, octobre 29, 2008

L’atelier d’échanges sur la pérennité des télécentres communautaires en RDC a démarré

Le premier jour de l’atelier d’échanges sur la pérennité des télécentres communautaires à Kinshasa, en République Démocratique du Congo (RDC) a réuni plus de vingt cinq participants gestionnaires et animateurs des télécentres, ONG et représentants des Ministères de Postes et télécommunications, de l’agriculture et de la santé, de Kinshasa et de Kimpese.

Cet atelier, le premier du genre en RDC, organisé par le Centre Africain d’échange culturel (CAFEC) en collaboration avec Média Action et AZUR Développement avec le soutien financier de telecentre.org, a été ouvert par Monsieur Elanga Godefroi, Directeur de Cabinet adjoint du Ministre des Postes, téléphones et télécommunications (PTT) qui a souligné que cet atelier a un enjeu majeur parce qu’il permettra aux opérateurs du domaine de partager les expériences et comprendre la problématique réelle pour en assurer la pérennité.

Par ailleurs, Monsieur Baudoin Shcombe, le coordonnateur du CAFEC a rappelé que cette rencontre s’inscrit dans la dynamique de création d’une synergie entre les télécentres communautaires de la RDC. Elle a pour objectifs d’identifier les différents services offerts par les télécentres qui se pérennisent ; créer un cadre pour la résolution des problèmes liés à la pérennité des télécentres et étudier les possibilités de réseautage des télécentres en RDC.

Après l’ouverture officielle, les participants ont été édifiés sur la stratégie de développement des Technologies de l’information et de la communication (TIC) de leur pays, qui a été faite par Monsieur Alphonse Ntita, coordonnateur de la cellule TIC au Ministère des Postes et télécommunications. Cette stratégie repose sur 4 axes : infrastructure et accès, contenu et applications, renforcement des capacités et environnement économique et juridique. Le Ministère des Postes et télécommunications prévoit ouvrir des cybercentres administratifs dans les communes dans le cadre du e-gouvernement et les télécentres pourraient être amenées à devenir également des relais de ces services.

La question de savoir comment les télécentres pouvaient devenir des acteurs majeurs dans le processus de développement de leurs communautés a été au centre d’un débat basé sur l’expérience de la radio télé communautaire Bangu et du Centre Multimédia Communautaire de Kimpese modéré par Rigobert Malalako, son Directeur. Contribuer au développement socio- économico- culturel de la cité de Kimpese en particulier et ses environs en s’appuyant sur nos trois objectifs : informer, former et divertir. L’apport de cette initiative dans la communauté à porté sur l’initiation à l’informatique, le traitement de textes , l’enseignement à distance, la navigation sur internet, le studio d’enregistrement des orchestres et groupes musicaux locaux, la bibliothèque virtuelle, les formations des groupes cibles en TIC, l’amélioration de l’agriculture, l’assainissement de l’environnement, la sensibilisation sur la santé et le VIH/ sida, l’intégration des groupes marginalisés et l’appropriation des TIC par les communautés rurales.

Les participants ont ensuite terminé la première journée de l’atelier en discutant sur les difficultés auxquelles les télécentres sont confrontés dans le pays, sur le plan juridique, financier, et organisationnel. Sur le plan juridique, les télécentres sont soumis aux mêmes taxes que les cybercafés à vocation commerciale. Par exemple les taxes sur l’abonnement internet, l’exploitation commerciale, de la commune et autres. Sur le plan financier, le coût élevé du loyer et la rémunération du personnel, surtout le personnel qualifié. Ils ont des problèmes d’électricité, et certains télécentres ont acquis des groupes électrogènes, dont la consommation du carburant pose problème.

Les participants, profitant de la présence du Coordonnateur de la Cellule TIC du Ministère des Postes et télécommunications, ont appelé à la mobilisation des télécentres pour le plaidoyer pour une politique de TIC favorable à la création des télécentres et l’accès des populations vulnérables et analphabètes aux TIC.

Cette première journée s’est terminée par une évaluation à chaud des participants qui ont déclaré être satisfaits des thèmes abordés et également profité de cette opportunité d’échanger pour la première fois sur les problèmes qu’ils rencontrent dans les télécentres et les centres multimédia communautaires. La deuxième journée s’annonce être fructueuse au regard des thèmes qui seront abordés et de la motivation des participants.

Romeo Mbengou
Écrivant de Kinshasa,

AZUR Développement, Congo Brazzaville

jeudi, août 28, 2008

Premier club de presse sur le paludisme organisé à Brazzaville

L'association AZUR développement et le réseau Sida Afrique ont organisé conjointement le 9 août à Brazzaville, le premier club de presse sous le thème « Qu'est-ce que le paludisme ? » Avec pour but d'informer et former davantage sur cette maladie, cette conférence de presse a été une occasion de découvertes pour certains et a contribué à effacer les préjugés entretenus autour de la maladie.

Cette rencontre fait suite à un atelier de formation sur les axes stratégiques de lutte contre le paludisme, organisé le 24 juillet dernier au siège de l'association et animé par l'ONG Médecins d'Afrique, dans le cadre du projet de plaidoyer contre le paludisme lancé depuis novembre 2007. Elle a été animée par le docteur Jean-Claude Batia, du Programme national de lutte contre le paludisme, devant les journalistes et les membres des organisations de la protection de l'environnement, de la santé et de lutte contre le VIH/sida.

Lire la suite de l'article sur le blogue du Reseau Sida Afrique.
Nancy France Loutoumba

Droits des personnes vivant avec le VIH en Afrique francophone

Nous vous informons que des infromations sur les droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA dans quelques pays africains sont accesibles sur le site internet du Reseau Sida Afrique

Priere de visiter cete page http://reseausida.org/droitsdespvvih.php

Il s'y trouve egalement des communications qui ont ete faites lors de l'atelier regional sur les droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA a Brazzaville, Congo au mois de mai 2008.

N'hesitez pas a nous contacter pour plus d'informations a info@azurdev.org

Carrefour d'Oyo sur les TIC

Le vendredi 22 aout 2008 a eu lieu à Oyo le carrefour d'Oyo sur les TIC. Il a été organisé par ISOC (Internet Society), anttenne du Congo dirigé par Philémon Kissangou. Sur invitation , AZUR a été représentée par Marc.

Le départ a eu lieu le jeudi et le retour samedi 23 aout. Le carrefour qui a eu lieu le vendredi était axé sur deux communications à savoir l'internet et la régulation des Télécommunications. Les deux thèmes ont été développés par Philémon, puis appuyé par ses collègues et Marc Foukou.

Plus de 80 personnes habitant Oyo ont été présentes au carrefour, dont le Sous Préfet, le Secrétaire Général de la Sous préfecture, les autorités civiles et militaires, les élèves et enseignants.

Philémon Kissangou dans ses communications a parlé des TIC et Développement et du rôle de l'autorité de régulation des télécommunications pour une meilleure fonctionnalité des télécommunications mais aussi le role de la société civile pour faire appliquer les conventions relatives aux télécommunications sur le développement durable.

Lors des contributions et séances de questions-réponses, je suis intervenu pendant près de dix minutes pour partager l'expérience d'AZUR Développement dans les TIC pour le developpement.

J'ai entre autres parlé de la recherche sur Google pour les élèves et enseignants, avec des exemples concrets, du Web 2.0 (Flickr et Blogue)pour le plaidoyer et la mobilisation des ressources avec des exemples sur les peuples autochtones, notamment les femmes de Sibiti, de la liste de diffusion et discussion (un cas précis sur les participants au carrefour, s'ils avaient les emails afin de continuer d'échanger et discuter), du journalisme en ligne notamment avec lissanga infos, etc

A la fin de ma communication, j'ai distribué des brochures d'AZUR et moi qui pensais que les participants étaient déjà fatigués car il était pratiquement 16h, ils m'ont applaudi à l'unanimité.

En gros le séjour à Oyo a été une réussite et ISOC souhaite que les activités menées en duo se perpétuent. En un mot, j'ai appuyé par des exemples typiquement congolais, ce qui m'a ete dit.

Une fausse note, depuis 3 semaines, l'OCI Oyo n'a plus de connexion interent, problème technique.Les participants n'ont pas eu la chance de toucher du doigt la réalité sur les TIC pour le Développement.

En dehors du carrefour, il fait beau vivre à Oyo, c'est un district en perpetuel développement.

Marc Foukou
AZUR Developpement

dimanche, juin 29, 2008

Campagne Médiatique et Système d'Alerte sur le Paludisme pour les membres du Réseau Sida Afrique

Une Campagne Médiatique et Système d'Alerte sur le Paludisme est couramment organisée dans 10 pays d'Afrique francophones sont couramment établis dans 10 pays d'Afrique francophones : Congo, République Démocratique du Congo, République Centrafricaine, Mali, Togo, Cote d'Ivoire, Niger, Djibouti, Cameroun et Bénin.

Le projet est mis en oeuvre par Réseau Sida Afrique et AZUR Développement
Les pays impliqués dans ce projet sont tous concernés par le Paludisme, qui continue à être l'une des premières causes de mortalité autant pour les enfants que pour les adultes. Tandis que beaucoup d'organisations de la société civile et les média travaillent sur la lutte contre le VIH et Sida, le paludisme et la tuberculose semblent ne retenir l'attention qu'en deuxième plan. Sachant que des mesures préventives et curatives existent, il s'avère indispensable et urgent de rendre les Gouvernements et la communauté internationale responsables de leurs engagements sur la lutte contre le paludisme.

Les média dans la majorité des pays Africains couvrent davantage les informations à caractère politique que celles qui concernent la santé publique et d'autres secteurs du développement. En matière de santé, si l'accent a été mis sur le Sida, il y a peu de contenus sur le paludisme. Les médias atteignent à la fois la population et les autorités, nul n'est à douter que les Gouvernements Africains accordent beaucoup d'importance sur ce qui est diffusé par les médias. Ce qui justifie parfois les politiques éditoriales strictes ou le contrôle que ces Gouvernements veulent exercer sur la presse.

Le projet cherche à renforcer les actions de plaidoyer de 10 organisations membres du Réseau Sida Afrique dans 10 pays Africains dans lutte contre le paludisme ; et a créer un partenariat entre la presse et ces organisations membres du Réseau Sida Afrique pour informer les parties prenantes sur l'état de la lutte contre le paludisme dans 10 pays d'Afrique.

Un module de formation sur l'élaboration des stratégies de lutte contre le paludisme à l'intention des organisations de la société civile a été élaborée et des membres du Réseau Sida Afrique ont reçu une formation en ligne à ce sujet.

Des analyses de la situation du paludisme sont en cours dans les pays concernés, et les drafts peuvent être consultés sur ce blogue :http://malariaafrica.wordpress.com/

A suivre.

Atelier national des leaders des télécentres sur le marketing et les outils du Web 2.0

Cet atelier a été organisé par Azur Développement et le Réseau des Télécentres du Congo, dans le but de renforcer les capacités des promoteurs et gestionnaires des télécentres à développer les aptitudes dans le marketing des services pour la pérennisation des télécentres et accroître le partage du savoir entre les télécentres.

Trois jours durant, les promoteurs et gestionnaires des télécentres provenant de Brazzaville, Pointe-Noire, Nkayi et Sibiti ont scruté ce qu’est le Marketing des télécentres ; comment connaître le client ; la politique du prix ; comment fidéliser les clients ; étudier les comportements des clients ; concevoir un plan marketing ; trouver les mots clés pour développer un plan marketing ; les aptitudes de la rédaction pour Internet ; comment partager des photos en ligne : flichr.com ; comment créer des blogues et l’utilisation du site Internet télécentres congo

AZUR forme des femmes leaders en zone semi rurale en informatique

AZUR Développement forme en collaboration avec le BREAD de dix (10) femmes actives dans les associations à but non lucratives et apolitiques et journalistes dans le département de la Lékoumou dans l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC), notamment en Microsoft Word et des notions de base sur l’internet. Cette formation a été effectuée grâce à l'appui financier du Fonds Mondial pour les femmes.

samedi, juin 28, 2008

Pour faire reculer le paludisme, le Gouvernement intensifie la lutte

Le paludisme représente un grand fardeau en santé publique au Congo et
demeure la première cause de consultation et d’hospitalisation. Malgré les efforts entrepris par le gouvernement dans la lutte contre cette
endémie majeure, la situation du paludisme n’a jamais évoluée ces
dernières années le paludisme demeure la première cause de mortalité
suivie des maladies diarrhéiques, les infections respiratoires aigues le SIDA
et la Rougeole.

Le Président de la République a annoncé récemment la gratuité des médicaments antipaludiques pour les enfants de 0 à 15 ans. Cette mesure devrait permettre à des milliers d’enfants d’avoir accès au traitement.

Au Congo, « le paludisme évolue de façon stable c’est-à-dire de façon
permanente et continue ; situation favorisée d’une part par les conditions
socio-sanitaire des populations et d’autre part par les condition
écologiques et climatiques favorables au développement des anophèles
agents vecteurs de la maladie », c’est ce que révèle une analyse d elasituation effectuée par l’Espace d’études sur la population et le développement et AZUR Développement dans le cadre d’un projet de plaidoyer pour la lutte contre le paludisme au Congo.


Pour lire l’analyse complète de la situation au Congo, allez sur le blogue http://malariaafrica.wordpress.com

Blogue sur le paludisme en Afrique : la société civile s’engage

Un nouveau blogue vient d’être créé dans le cadre du projet sur la campagne médiatique et système d’alerte sur le paludisme dans 10 pays d’Afrique exécuté par le Réseau Sida Afrique avec l’appui financier de Malaria Consortium. 60 acteurs de lutte contre le SIDA dans plus de 15 pays d’Afrique ont choisi également un groupe de discussion sur le paludisme pour discuer et s’échanger des idées et expériences.

http://malariaafrica.wordpress.com/

Histoires numériques et Web 2.0 pour le plaidoyer pour les droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA au Congo

Notre projet consiste à créer un observatoire en ligne sur les droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA au Congo.

Nous allons former des chargé(e) s de communication des organisations de lutte contre le SIDA dans la réalisation des histoires numériques, le podcasting et la création de blogues pour documenter la stigmatisation et la discrimination des personnes infectées et affectées par le VIH/SIDA au Congo afin de les utiliser comme outil de plaidoyer pour et d’éducation pour la promotion et la défense des droits des personnes infectées par le VIH.

Chaque chargé (e) de communication décrira comment la pandémie du SIDA affecte actuellement la communauté locale où il ou elle vit et quelle est la vie quotidienne des personnes vivant avec le VIH/SIDA.

Au mois de mai 2008, AZUR Développement avait organisé avec le Réseau Sida Afrique un atelier régional sur les droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA auquel avaient pris part 50 acteurs de lutte contre le SIDA et des droits de l’homme de 11 pays.

Plus d’informations sur Rising Voices à http://rising.globalvoicesonline.org

Digital story telling and Web 2.0 for advocacy for the rights of people living with HIV/AIDS in Congo

AZUR Development, as part of its AIDS Network Africa initiative has just been selected among six grantees of Rising Voices and Open Society Institute’s Health Media Initiative projects.

AZUR Development will train communication officers of local AIDS organizations in digital story telling, podcasting, and the creation of blogs to document the stigma and discrimination of people infected and affected by HIV and AIDS in Congo in order to use them as a tool for advocacy, education, and the promotion rights of people infected with HIV.

Each communication officer will describe how the AIDS pandemic is currently affecting the local community where he or she works and what daily life is like for people living with HIV and AIDS.

In May 2008, AZUR Development organized with the AIDS Africa Network a regional workshop on the rights of people living with HIV / AIDS in Brazzaville, Congo with 50 participants from 11 countries.

More information on Rising Voices at http://rising.globalvoicesonline.org

vendredi, juin 13, 2008

TIC et violence à l’égard des femmes : une femme battue à mort pour avoir reçu un coup de fil

L’édition du 21 heures de DRTV a évoqué le cas d’une femme congolaise âgée de 29 ans qui a été battue à mort par son conjoint après avoir reçu un coup de fil de l’ami de son conjoint. Cette tragédie s’est déroulée dans l’arrondissement 1 Makélékélé de Brazzaville dans la nuit du 12 Juin 2008. La fille de la défunte a été le témoin oculaire de ce meurtre.

La défunte aurait reçu un coup de fil de l’ami de son conjoint voulant s’enquérir de la santé du bébé.

La fille a raconté que le papa en a fait toute une histoire et a fini par jeter une pierre à la nuque de sa femme. C’est dans la nuit que la fille s’est rendue compte que le cœur de sa mère ne battait plus, lorsque le bébé s’est mis à pleurer. Le conjoint meurtrier, lui, a pris la pris la fuite.

La défunte laisse deux autres enfants de 6 ans et de 13 ans. Ce genre d’acte doit être absolument condamné et le meurtrier poursuivi

mardi, avril 01, 2008

The sad reality

Brazzaville has inconsistent water and electricity services. The sad reality is that sometimes we, as well as everyone in Brazzaville and Congo at large, I believe, only have tap water on occasion.

For example, we do not have any fresh water today with which to cook, bathe, wash out clothes, and so on.

Also, power outages are quite frequent here. One has to save one’s work frequently, because one never knows when a power ou*



(Three hours later)

*tage will occur. Although we cannot really do anything about the electricity, we have to go retrieve water when we completely run out and there is no water from the tap. Once after a full day of work at a conference about the rights of women and children living with HIV/AIDS, we had to rent a (not uncostly) taxi and travel around Brazzaville looking for water.

Challenges

This is challenging as it is, because water is heavy and difficult to move, but when you are already exhausted from a full day of work, going all over the city just to find water sounds like an even-less-fun prospect. When we were in the midst of the Getting Water Ordeal, Sylvie and another colleague at AZUR said to me, “That’s Africa!”

“That’s Africa!”

This is a phrase that numerous different people have said to me under numerous different challenging conditions; “That’s Africa!” seems to be the way of making a joke out of the very poor sanitation and nutrition conditions of the continent. People do not say “That’s Congo!”, but rather, “That’s Africa!” seemingly indicating that this is an Africa-wide problem, not just something confined to one country or city.

I think in the States this is similar to the sort of funny, sort of tragic saying “That’s so ghetto.” When you have to eat your cereal, without milk, with a fork, that’s so ghetto.

When you have to drive all over your city just looking for water, when you have to build your house out of materials you’ve scavenged from junk piles, when you only eat one meal a day, That’s Africa!

Everyone is a family member

But don’t get me wrong; good things about Africa abound. By far the best thing about Africa has been the people. I seriously don’t think I’ve met one mean-spirited person in all my time here. Everyone seems to be very generous and open-minded, and of the highest personal caliber that one could hope to encounter.

People here have a tradition of thinking of their friends as their family members. So Sylvie is my sister, Ben and Georges are my brothers. Older men are my Papa, older women are Mama. The reason behind this is that one does not want to create a feeling of separation between close friends and family members. Even, say, your cousin would be your sister here, your nieces and nephews are your children. This is probably my favorite thing about Africa – the lack of separation, the great closeness between family, friends, and colleagues here. This tradition, the colors, the richness of the music, my students, my friends and co-workers, these too are Africa, and they are worth a million journeys to this life-changing continent.


I just want to close by saying that AZUR Development is fantastic organization. If you are considering doing so, please allow me to remove all doubt: yes, you should fund them. They run a very tight ship here, and execute their many projects with professionalism and a deep concern for the Congolese and African people they serve.

A significant impact in the lives of poor People

Their training involves up-to-date information and techniques that generate quality-of-life-improving practices that lead to significant changes for Congolese people, from English courses to computer training to HIV/AIDS education to the issuance of community-generated policy recommendations to the government of Congo to address gender inequities in the legal and cultural systems.

Their work is as high-quality as it is comprehensive, and it makes a significant impact in the lives of poor people. It is an honor to work with and for AZUR Development.

Please let me know if you have any questions or require any further information; I can be reached at info@azurdev.org .

Thanks for reading!

Very best,

Brendan C. Snow
ESL Volunteer Teacher
AZUR Development

Brazzaville, a colorful city

In the coming few days I received a general orientation to Brazzaville. Now, despite what the natives say, Brazzaville is a beautiful city. Folks here frequently point out that it is quite dirty and in many places dilapidated, which it is. People throw trash into the street with no regard for the cleanliness of their city – I’ve seen just about everyone here do it.

No sound waste management


There are also no sound waste management services in the city or laws against such pollution, so take your pick as to who is to blame – the government/incentive structure or the people/culture. The lack of waste management causes a variety of impromptu landfills to spring up all over the city, which makes conditions less aesthetically pleasing and unsanitary.

The civil war also caused serious damage to much of the city, including the downtown city-center area. Major buildings, public and private, were utterly destroyed. It takes so long to build and virtually no time at all to destroy, as anyone from Congo, or any war-ravaged country will tell you. People here are still struggling to overcome the damage caused by the war.

Technicolored city

But despite the dirtiness, the dilapidation, the unpaved roads, etc, Brazzaville is a beautiful city. The city is very colorful – even their trash is technicolored. The buildings have bright, multicolored paint on the outside, often with hand-painted pictures depicting whatever service or product the store is selling. Barbershops have pictures of suave-looking men and women, electronics stores have stereos, televisions, computers, and DVD players, bakeries have pastries painted on their outer walls, and so on. (Funny story – there was one store that depicted a man and woman looking all cool and fashionable on the outside – clearly a barbershop, right? Wrong. It was a bakery, which I only deduced after noticing that the guy in the pictures, in addition to perfectly styled hair, slick clothes and cool sunglasses, was holding in has hand a delicious-looking croissant. Haha, maybe it was a barbershop that became a bakery. The croissants were good.)

Colored clothes
The clothes here are also abundantly bright-colored. Clothing here consists of either western styles of dress – T-shirts, jeans, etc, etc – and infinitely-more-comfortable-looking African dress, which mostly consists of draped or wrapped sheets of light, colorful cloth. The two styles tend not to mix – you never see a guy, say, wearing and African shirt with blue jeans. In the states we don’t really have as colorful clothing, so it is strikingly different in a good way.

All of these effects combine to produce a kaleidoscope of shifting colors and shapes when you are walking down the streets. We just don’t have this in cities in the West, which in my experience tend to be different intonations of the black, grey, and white spectrum. It’s like we forgot to paint our buildings or something. Brazzaville is especially beautiful in the morning and evening, before the weather becomes so cripplingly hot.

Brendan Snow

Welcome

Hello Friends and Supporters of AZUR Development!

My name is Brendan Snow; I’m the new English as a Second Language teacher here at AZUR. Sylvie has asked me to write a weblog chronicling my time and experiences here so far, and I’ve happily obliged her.

I came here from Boulder, Colorado in the United States, so my trip here was quite long – 48 hours of travel, with something like 15 hours in the Moroccan airport in Casablanca. After what seemed like an eternity of trying (and failing) to get some decent rest on the benched seats in the terminal, my flight for Brazzaville departed. The flight was short and easy, and I finally managed to get that rest I was going for. I traveled with Royal Air Maroc, and had a very good experience; I highly recommend this airline to anyone traveling to Brazzaville.


Arrival in Brazzaville

When I arrived at the gate, Sylvie Niombo, the Executive Director, and Victorine Diaboungana, the Executive Secretary were there waiting for me. After making contact with them, and a series of warm introductions frequented by much laughter, we were finally able to obtain my entry visa. Soon we were on our way into Brazzaville and to my new home.

Safety issues…

The first thing I noticed about the AZUR Development center was the high walls with metal spikes. Of course, my family was a bit concerned about my safety during my time in Africa, especially with the Republic of Congo’s neighbor, the DRC, being engulfed in a civil war. For some reason when I saw the spikes atop the three-meter-high wall any doubts that I had about the safety in Brazzaville vanished.

In fact, we live in a very safe place. I haven’t seen a single armed guard or firearm of any kind since I’ve been here. I am easily able to take strolls around the neighborhood when I so desire, and even the American Embassy has confirmed the relative safety of Brazzaville as a city on numerous occasions.

I was immediately impressed by the center, my home for the next four months. It has definitely been lived in, but it is very clean and inviting. My room is quite spacious, with a bed, a nice window, and even a small sofa! Such luxury should be reserved for princes, not for English teachers. I unpacked my things and got settled.

The next task was to eat. Food was brought to me by Monestrine, the cook here. She is also paid to do some around-the-house stuff, like tidy up and even do my laundry. Monestrine (or Mona) brought me out some delicious beef stew with rice, and Sylvie and I ate outside and enjoyed discussing my travel, the work of AZUR, the English language, and just whatever it is that two people talk about. Soon I met Ben, my co-teacher of English. He is an English teacher (soon to be employed as a Congolese Civil Servant, no less!) who helps me with the Beginners course, as I speak no French, and also just facilitate an understanding of English in the students.

Assertions …

After many assertions of my gratitude for the seemingly limitless generosity of Mona and Sylvie, I asked to be excused to go play catch-up on my sleep. Everyone totally understood my fatigue from the long travel period, and they let me go rest under the protection of my mosquito net, which I did. As I was falling asleep, thinking Made it!, I was surprised at how cozy and safe you feel under a mosquito net. Although it is only a thin membrane of protection, it keeps out all the insects, a most welcome barrier. It is like nothing pesky, annoying, and potentially disease-carrying can come get you in the comfort of your bed while you sleep. The feeling is wonderful, and I was out like a light.


Brendan Snow

jeudi, mars 13, 2008

Campaign for health rights: Promoting and protecting the right to health care of indigenous people in Congo-Brazzaville.

As part of the campaign for the right to health care initiated by the People Health Movement, with the support of the Association for Health and Environmental Development in Cairo, Egypt, a working group run by AZUR Development and other associations working in the domain of health and HIV/AIDS, has been working together with an association of indigenous people in Brazzaville for over a month.

While other African countries running this programme concentrate on the right to healthcare in general, this working group is concerned specifically with health rights of indigenous people.

Indigenous people in all areas of Congo Brazzaville live in precarious conditions and are subjected to discrimination and marginalisation, which prevents them from benefiting from all the rights recognised by international human rights instruments, particularly the right to health care and other interdependent rights.

The work of this group can be summed up in three steps :
An initial data collection phase, a second phase consisting of analysis of data collected in public administrations and international organisations concerned with issues affecting indigenous peoples, and a third phase of reporting and making recommendations.

The data collection phase is already well underway. The data collected is concerned not only with commitments made by the Congolese government to protect the right to health care in general, policies put in place to deliver on these commitments and budgetary allocations at national and regional level, but also with availability of sanitary equipment and medical personnel in the areas where indigenous peoples live. The working group will also take a look at how accessible health centres are to indigenous people.

The group is still in the first phase of the project. Despite some practical difficulties, some data is already available. Meetings are planned in the near future to analyse the data.

vendredi, mars 07, 2008

Campagne droit à la santé : Promouvoir et protéger le droit à la santé des autochtones au Congo Brazzaville.

Dans le cadre de la campagne droit à la santé initié par le Mouvement Populaire pour la Santé, soutenu par l’Association pour le Développement de la Santé et le Développement basée au Caire en Egypte, un groupe de travail animé par l’Association AZUR Développement et d’autres associations qui travaillent dans le domaine de la santé et du VIH/SIDA, ainsi qu’une association des autochtones, travail depuis plus d’un mois à Brazzaville.

Alors que dans d’autres pays africains où ce programme est exécuté, on travaille sur le droit à la santé de façon générale, ce groupe de travail se préoccupe spécifiquement sur le droit à la santé des autochtones.

Les peuples autochtones, présents dans tous les départements du Congo Brazzaville, vivent dans les conditions de vie précaires et sont victime de discrimination et marginalisation ; ce qui ne les permet pas de jouir de tous les droits reconnus par les instruments internationaux des droits de l’homme et particulièrement du droit à la santé et les autres droits ayant des interdépendances avec le droit à la santé.

Le travail de ce groupe se résume en trois étapes suivantes :
Une première phase relative à la collecte des données, une deuxième phase de l’analyse des données collectées dans les administrations publiques et organisations internationales qui s’intéressent à la question des peuples autochtones, et une troisième phase sur la restitution sous forme de rapport avec des recommandations.

Déjà à pied d’œuvre dans la collecte des données, les données collectées concernent les engagements pris par le Gouvernement congolais pour la protection du droit à la santé en général, de la politique mise en place pour l’exécution de ces engagements ainsi que les allocations budgétaires aussi bien au niveau national qu’au niveau départemental. Mais également la disponibilité des équipements sanitaires et du personne médical dans les localités où vivent les autochtones.
Le groupe de travail regardera également le dégré d’accessibilité des autochtones dans les centres de santé.

Actuellement encore dans la première phase du projet, malgré quelques difficultés sur le terrain, un cetain nombre de données sont déjà disponibles. Des réunions sont prévues dans les jours qui viennent pour l’analyse de ces données.

samedi, mars 01, 2008

Clôture de l’atelier sur le marketing des services pour les télécentres et les outils du web 2. 0

Le Forum des Jeunes Entreprises du Congo a abrité, du 26 au 28 février 2008, un atelier sur le marketing des services pour les télécentres et les outils du Web 2.0

Cet atelier a été organisé par Azur Développement et le Réseau des Télécentres du Congo, dans le but de renforcer les capacités des promoteurs et gestionnaires des télécentres à développer les aptitudes dans le marketing des services pour la pérennisation des télécentres et accroître le partage du savoir entre les télécentres.

Trois jours durant, les promoteurs et gestionnaires des télécentres provenant de Brazzaville, Pointe-Noire, Nkayi et Sibiti ont scruté ce qu’est le Marketing des télécentres ; comment connaître le client ; la politique du prix ; comment fidéliser les clients ; étudier les comportements des clients ; concevoir un plan marketing ; trouver les mots clés pour développer un plan marketing ; les aptitudes de la rédaction pour Internet ; comment partager des photos en ligne : flichr.com ; comment créer des blogs et l’utilisation du site Internet télécentres congo.

Les notions rendues par des formateurs aguerris, dans un langage adapté aux participants et sous l’œil vigilant de Sylvie NIOMBO, Directrice Exécutive d’Azur Développement, les participants ont reçu des nouvelles « armes » qui leur permettront de gérer leurs télécentres avec efficacité et efficience.

« Il faut reconnaître que cet atelier répond aux besoins réels des télécentres et nous devons mettre en pratique des connaissances acquises ici » a fait savoir un participant provenant de Sibiti. Serge MATONDO, du télécentre CESP de Brazzaville, à confesser que cet atelier lui a permis de balayer les ambiguïtés qu’il avait sur la notion du marketing.

Etant un atelier participatif, les participants n’ont pas seulement reçu des connaissances de la part des formateurs, mais ont eu à partager avec les autres leurs expériences personnelles.

L’atelier s’est terminé sous une note de satisfaction de tous les participants. Mais ceux-ci ont émis le souhait qu’il ait un suivi efficace de cet atelier, les organisateurs devraient aussi intéresser les personnes marginalisées, de même proposer des formations complémentaires telles que sur le management et la gestion financière ; car ce sont des notions déterminantes dans le développement et la pérennisation des télécentres.

Le réseau qui s’est consolidé au sortir de cet atelier devrait servir d’une véritable plate forme où tous les participants à l’atelier devraient s’exprimer à travers le groupe de discussion créé à cet effet.

Marien NZIKOU-MASSALA

jeudi, février 28, 2008

L’évolution de l’atelier sur le marketing des services pour les télécentres et les outils du Web 2.0

En sa deuxième journée, l’atelier a suscité plus d’enthousiasme des participants à connaître davantage sur les notions apprises le premier jour. Après un résumé de la première journée et après avoir insisté sur la fidélisation de la clientèle, les participants ont fait un partage sur les techniques que chaque participant utilise pour fidéliser les clients.

Cette deuxième journée a aussi permis aux participants de scruter les comportements des clients qui fréquentent des télécentres, afin de satisfaire leurs besoins. Ceci en procédant à un sondage. Pour matérialiser ces notions, les participants ont constitué quatre groupes où chacun a élaboré un questionnaire permettant de réaliser un sondage.

Après une mise en commun des questionnaires de chaque participant, ceux-ci ont revu toutes les questions et discuter sur la manière que certaines d’entre elles ont été posées ; ceci afin de réaliser un bon sondage et recueillir le maximum des informations qu’on souhaiterait avoir.

Par ailleurs, dans les discussions, les questions de genre ont également été évoquées, certains télécentres reçoivent plus d'hommes que de femmes.

Toujours dans le but de mieux outiller les participants de marketing des services, le formateur, Edouard Mboungou a mis à la disposition des participants les cinq points clés qui caractérisent un plan marketing. Il s’agit : du marché cible, de la publicité et la promotion, de la stratégie des prix et de la distribution et la vente. Afin de permettre aux participants de mieux s’imprégner de ces notions, un exemple de plan marketing a été élaboré avec les participants. Un exercice leur a été donné pour le lendemain, à savoir élaborer un projet de plan marketing pour leurs télécentres.

par Marien Nzikou Massala

Deuxième jour de l’atelier, la satisfaction d’un des participants

MFranck Loemba, Coordonnateur Départemental du BREAD dans la lékoumou, la Bouenza et le Niari, anime un télécentre à Sibiti. Participant à l’atelier sur le marketing des services pour les télécentres et les outils du web 2 0, il pense après deux jours de formation et des connaissances mises à leur disposition, qu’il pilotera le télécentre les yeux fermés. Il l’a confessé après une série des questions que nous lui avons posées.

AZUR : En venant à l’atelier quelles étaient vos aspirations ?

F. L : Sortant d’une zone rurale, j’aspirais à venir acquérir les stratégies de pérennisation du centre de documentation Internet, un télécentre que j’anime à Sibiti.

AZUR : Etant à votre deuxième jour de l’atelier, quelle est la notion qui a plus retenu votre attention et pourquoi ?

F L : En cette deuxième journée de l’atelier, la notion qui a plus retenu mon attention c’est l’étude du comportement du client et l’élaboration du plan marketing. Il arrive que lors que nous ouvrons les télécentres, qu’on ne tienne pas compte de ces paramètres et on s’engage les yeux fermés ; ce qui fait que nos télécentres n’ont pas un long cycle de vie, parce que l’étude du marché n’a pas été bien menée.

AZUR : Que comptez vous faire au sortir de cet atelier ?

F L : Au sortir de cet atelier et reparti dans la localité où j’évolue, je ferais d’abord la restitution de la formation reçue ici auprès de mes collègues, puis par la suite je mettrai en pratique les connaissances acquises à l’atelier. Par exemple mener les campagnes de vulgarisation de l’Internet à Sibiti et tous les éléments qui concourent à ce service.

Il faut reconnaître que cet atelier répond aux besoins réels des télécentres congolais en général. Il serait souhaitable que le Réseau des Télécentres Communautaires du Congo et AZUR Développement poursuivent ce type de formation ; car elle permettra de renforcer les capacités des promoteurs et des gestionnaires des télécentres.

Propos recueillis par Marien Nzikou Massala

mercredi, février 27, 2008

Les leaders des télécentres congolais développent leurs aptitudes dans le marketing des services et utilisation des outils du web 2.0

Développer les aptitudes des leaders des télécentres dans le marketing des services pour la pérennité des télécentres et renforcer le partage du savoir entre les télécentres, en formant les leaders à l’utilisation des outils du web 2.0. Tel est l’objectif de l’atelier de trois jours qu’organisent conjointement le Réseau des télécentres communautaires du Congo et AZUR Développement.

Une vingtaine des leaders des télécentres provenant de Brazzaville, Pointe-Noire, Nkayi et Sibiti vont recevoir une formation sur le Marketing des services des télécentres, la conception du plan marketing, l’aptitude des rédactions pour l’Internet, le partage des photos en ligne et la création des blogues.
Financé par Télécentre.org sous l’initiative conjointe de Microsoft, SDC et le CRDI, cet atelier met à la disposition des participants les outils leur permettront de maximiser et pérenniser les services de leurs télécentres. De même, il rentre dans le cadre du plan d’action du Réseau des télécentres du Congo, plan adopté en avril 2007.

Deux temps forts ont ponctué la première journée de l’atelier à savoir, les allocutions d’ouverture de l’atelier prononcées tour à tour par Madame, Sylvie Niombo, Directrice d’AZUR Développement, Monsieur David Silou, coordonnateur des télécentres communautaires du Congo et Monsieur Guy Roger Itoua, Directeur des Nouvelles Technologies, représentant le Ministre des Postes et Télécommunications, chargé des Nouvelles Technologies. Ce dernier a loué l’initiative d’AZUR Développement qui concoure à l’amélioration des services au niveau des télécentres congolais et sa participation à la réalisation du programme du Président de la République Denis Sassou Nguesso sur les technologies de l’information et de la communication (TIC).

Le second temps fort est celui de la formation proprement dite, où Monsieur Edouard Mboungou, formateur du jour a exposé sur le Marketing des services des télécentres. Le formateur a mis à la disposition des participants des astuces qui leur permettront de connaître leurs clients, les méthodes de recherche des clients, les segmenter, la politique des prix, comment fidéliser les clients et développer les services dans les télécentres.

Etant un atelier participatif, il y a eu échange d’expérience des participants sur ce qu’ils font quotidiennement, énumérer les outils d’évaluation des besoins et la liste des services qu’ils ont dans leurs télécentres respectifs.
Les participants à l’atelier ont terminé la journée par une évaluation de celle-ci.

Marien Nzikou-Massala

dimanche, février 24, 2008

Un télécentre pour les entrepreneurs congolais

Davy Silou est informaticien, il gère le télécentre du Forum des jeunes entreprises à Brazzaville. Il a répondu ici aux questions de notre collègue Cynthia Tchizimbila.
1. Quand votre télécentre a t-il ouvert ses portes?
Notre télécentre à ouvert ses portes en 2003, sous l’initiative des fondateurs du Forum des jeunes entreprises sur un financement de l’ambassade de France au Congo.

2. Quelles activités menez-vous au télécentre et à qui sont elles destinées ?
Nous menons essentiellement quatre types d’activités à savoir :
la bureautique (saisie, traitement de texte, saisie, scannage et autres), la navigation sur internet, la formation en bureautique et internet, et la formation à distance.
Le public cible visé est essentiellement constitué des promoteurs du Forum, qui sont également ses membres, les acteurs dudéveloppement et des particuliers.

3. Dans quelle mesure pensez vous que les services que vous offrez contribuent au développement ?
Oui, il y a des expériences réussies qui ont permis aux acteurs du développement de passer d’un faible chiffre d’affaires à un chiffre d’affaires élevé en moins d’une année en suivant nos conseils.

4. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?

Le cadre juridique d’un télécentre n’étant pas bien défini, nous notons quand même un abus de taxes vis à vis de l’Etat et aussi le prix très élevé de la connexion internet auprès des fournisseurs d’accès. La mauvaise qualité d’électricité fait également partie des difficultés rencontrées. Ces contraintes sont l’unes des causes des échecs des télécentres au Congo.

Propos recueillis par Cynthia Tchizimbila

Un télécentre destiné aux femmes

Les responsables du télécentre du Ministère de la Promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement ont accordé une interview à notre collègue Cynthia Tchizimbila. Ce télécentre est situé dans l’enceinte de la maison de la femme à Brazzaville.

1.Quand votre télécentre a t-il ouvert ses portes ?
Notre télécentre a ouvert ses portes en 2003, sous l’initiative du Ministère de la Promotion de la femme et de l’intégration de la Femme au développement.

2. Quelles activités menez-vous au télécentre et à qui sont elles destinées ?
Etant donné que nous jouons un rôle transversal, nous travaillons dans tous les domaines notamment dans la recherche, la documentation, l’information et la formation. Ce télécentre est surtout destiné aux femmes.

3. Dans quelle mesure pensez vous que les services que vous offrez contribuent au développement ?
L’éducation étant intimement liée au développement, les actions que nous menons contribuent certainement au développement, par exemple dans le domaine économique nous formons les femmes à se prendre en charge dans le commerce, dans le domaine de l’éducation nous incitons les femmes à reprendre les études, les formations liées aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Et, enfin dans le domaine de la santé nous sensibilisons sur le VIH/SIDA, la drépanocytose et autres.

4. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?
Le télécentre est sous équipé il faudrait davantage d’équipement informatique. Il se pose le problème de maintenance des outils informatique et le télécentre demeure méconnu des femmes congolaises.

Propos recueillis par Cynthia Tchizimbila

Des mamans analphabètes initiées à naviguer au télécentre du Château d'eau

Le télécentre Cybercafé Many est situé au quartier Château d’eau, à quelques mètres du campus de l’Université Marien Ngouabi de Brazaville, il a été ouvert sous l’initiative du directeur du CESP, Kehoua André. Son gestionnaire, Serge Zoungani, répond aux questions de notre collègue Cynthia Tchizimbila.

1. Quelles activités menez vous au télécentre et à qui sont elles destinées ?
Nous avons plusieurs activités notamment : les travaux bureautiques, la conception de sites internet. Les activités que nous projetons et qui ne sauraient tarder sont le traitement d’images, le montage de vidéo et la redistribution du signal ; c’est-à-dire nous recevons et distribuons l’Internet dans les alentours.

Ces activités sont destinées à la communauté la plus proche, la communauté estudiantine parce que le campus de l’Université Marien Ngouabi n’est pas très loin de notre télécentre et les commerçants du marché total du quartier Bacongo.

2. Dans quelle mesure pensez vous que les services que vous offrez contribuent au développement ?
Bien évidemment, nos services contribuent au développement, parce que nous sommes dans un quartier périphérique et les besoins de la population sont quand même satisfaits. De la même façon qu’un étudiant envoie des messages à ses proches, c’est de la même façon que nous montrons à une maman analphabète d’envoyer des messages électroniques à ses proches. Nous avons également une banque de données mise à la disposition des clients pour ceux qui n’ont pas d’ordinateurs à domicile.

3.Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?
Les problèmes les plus courants sont liés aux coupures d’électricité, au côut élevé de la connexion internet et aux questions administratives des télécentres.

Propos recueillis par Cynthia Tchizimbila

Interview avec le télécentre Notre Dame

Le télécentre Notre Dame a vu le jour le 11 juin en 2005. Son gestionnaire Brice Mbemba, informaticien de formation, répond aux questions de répond aux questions de notre collègue Cynthia Tchizimbila

1.Quelles activités menez vous au télécentre et à qui sont elles destinées ?
Nous faisons la saisie des textes, la photocopie des documents, le scannage, la conception des cartes de visite et de mariage. Cependant, les points les plus vitaux du télécentre sont la navigation internet et la formation en informatique, notamment la bureautique et la maintenance réseau.
Nos activités sont destinées au public qui peut être catégorisé en plusieurs couches notamment les élèves, les étudiants et les commerçants.

2.Dans quelle mesure pensez vous que les services que vous offrez contribuent au développement ?
Pour nous, l’indicateur qui nous montre l’impact de notre télécentre est le nombre d’utiliateurs, Par exemple, lorsque nous avons un problème d’électricité, la demande augmente de plus en plus. A ce jour, nous sommes à notre 56ème formation en bureautique, d’initiation à l’internet. Cependant, nous n’avons pas encore de formation en maintenance de façon régulière.

3.Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?
Nous éprouvons des difficultés de tout genre : l’accès à internet et son côut.


Propos recueillis par Cynthia Tchizimbila

Interview avec le télécentre de l'école supérieure de gestion et d'administration des entreprises

L’école de gestion d’administration et d’économie (ESGAE) forme des étudiants depuis plus de cinq ans. Cette école supérieure privée a ouvert un dès 2001, sur l’initiative de son Directeur Général de l’ESGAE Roger Makany, pour donner accès aux technologies de l’information et de la communication aux étudiants. Nkouka Blin, l’informaticien qui gère ce télécentre donne ici un bref aperçu de leurs activités.

1. Quelles activités menez-vous au télécentre et à qui sont elles destinées ?

Nous avons plusieurs prestations que nous offrons, notamment : la navigation sur internet, l’impression de documents, les services bureautiques. Nous avons également la formation sur la bureautique et la programmation informatique. La , formation technique est beaucoup liée aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Ces activités sont destinées aux étudiants de l’ESGAE mais également au public.

2. Dans quelle mesure pensez vous que les services que vous offrez contribuent au développement?
Nous avons plusieurs raisons de penser que nos services contribuent au développement par ce que nos formations permettent aux étudiants de se faire valoir sur le terrain dans le cadre professionnel. Nous mettons beaucoup d’accent sur la formation.

3. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?
La principale difficulté que nous rencontrons est liée à la qualité du signal internet.
Propos recueillis par Cynthia Tchizimbila

M. Davy Silou, gérant du télécentre du Forum des Jeunes Entreprises

1.Pouvez vous nous donner votre nom, votre prénom et fonction dans ce télécentre ?
Je m’appelle Davy Silou, je suis gérant du télécentre du Forum des Jeunes Entreprises.

2.Quelles activités menez vous au télécentre et à qui sont elles destinées ?
Je participe à la vie associative

3.Qu’est ce qui vous a motivé pour travailler au télécentre ?

La motivation c’est l’envie de toujours apprendre et de se perfectionner professionnellement

4.Quelles sont les initiatives que vous avez prises pour le télécentre qui ont réussi ?
Les initiatives réussies c’est la réalisation des formations adaptées aux besoins des promoteurs.

5.Quel est le secret de votre réussite ?

Le secret de ma réussite c’est l’amour du travail.


Propos recueillis par Cynthia Tchizimbila

M. serge Zoungani, Responsable de l'organisation du télécentre Many château d'eau

1.Pouvez vous nous donner votre nom, votre prénom et fonction dans ce télécentre ?
Je m’appelle Serge Zoungani, je m’occupe de l’organisation du télécentre .

2.Que faites vous dans la vie en dehors du télécentre ?

Je m’occupe de la direction technique d’une société de prestation de service informatique.

3.Qu’est ce qui vous a motivé pour travailler au télécentre ?

La motivation c’est d’abord la vision que le télécentre a celui du développement des services, et ça rentre aussi dans le cadre de mon développement personnel.

4.Quelles sont les initiatives que vous avez prises pour le télécentre qui ont réussi ?

Les initiatives que j’ai prises pour le télécentre qui ont réussi sont la formation et l’organisation du réseau informatique depuis un an et demi et la fourniture d’accès à l’Internet qui est encore un projet.

5.Quel est le secret de votre réussite ?

Le secret c’est d’abord l’amour du travail, se remettre en question tous les jours et une bonne ambiance dans le travail avec les collègues.


Propos recueillis par Cynthia Tchizimila

samedi, février 23, 2008

M. Mbemba Brice Frederic, gérant administrateur du télécentre centre Notre Dame

1.Pouvez vous nous donner votre nom, votre prénom et fonction dans ce télécentre ?

On m’appelle M. Mbemba Brice Frederic, je suis le gérant administrateur du télécentre

2.Que faites vous dans la vie en dehors du télécentre ?

En dehors du télécentre, je suis technicien en Informatique, ma vie tourne autour de l’informatique.

3.Qu’est ce qui vous a motivé pour travailler au télécentre ?

Il n’y avait pas vraiment de motivation en tant que tel, c’est juste pour rendre service.

4.Quelles sont les initiatives que vous avez prises pour le télécentre qui ont réussi ?

Les initiatives prise sont :
 La réduction du coût de la formation ;
 Initiation et la planification de la formation ;
 L’abolition des frais d’inscriptions

5.Quel est le secret de votre réussite ?

Le secret c’est l’amour de bien faire ce qu’on fait


Propos recueillis par Cynthia Tchizimbila

Atelier sur le marketing des services pour les télécentres et les outils du web 2.O du 26 au 28 Février 2008.

Le Réseau des Télécentres Communautaires du Congo et AZUR Développement organisent un atelier sur le marketing des services et les outils du Web 2 O pour les gestionnaires des télécentres du 26 au 28 Février 2008 à Brazzaville. Cet atelier a reçu l’appui financier de Télécentre. Org, une initiative conjointe de Microsoft, SDC et le CRDI. Les participants proviennent des télécentres de Brazzaville, Pointe Noire, Nkayi et Sibiti.

Cet atelier, va développer les aptitudes des gestionnaires des télécentres dans le marketing des services pour la pérennité des télécentres et renforcer le partage du savoir entre les télécentres en formant les gestionnaires à l’utilisation des outils du web 2. O, notamment les blogues, les espaces de partage de photos en ligne, les sites Internet entre autres.

Les télécentres sont des lieux où sont mises à la disposition du public des technologies de l’information et de la communication. Les télécentres développement plusieurs services similaires qui comprennent : la formation de base en informatique et à l’Internet, les saisies, copies et impressions, le scannage des documents et la gravure des CD, la téléphonie et le fax, la navigation Internet et la bibliothèque.

Le Réseau des télécentres Communautaires se propose entre autres objectifs de formaliser la collaboration et accroître l’échange d’informations et d’expériences entre les télécentres. Cette formation rentre dans le cadre du plan d’action du Réseau des télécentres du Congo qui a été adopté en avril 2007.

Des jeunes femmes leaders formées sur les outils du Web 2.0 à Brazzaville

L’Association AZUR Développement avec l’appui du Fonds Mondial pour les Femmes a organisé un atelier de formation sur la communication et le plaidoyer pour les jeunes femmes du 20 au 22 Février 2008 à Brazzaville. Près de 20 jeunes femmes actives dans les ONG/Associations ainsi que des jeunes femmes journalistes s’étaient réunies depuis mercredi pour une formation qui avait pour objectif d’outiller les jeunes femmes à communiquer, à utiliser les outils du Web 2.0 et à travailler avec les médias dans leurs actions de plaidoyer afin de réduire les inégalités sociales dont les jeunes femmes et les filles congolaises sont souvent victimes.

Il y a encore très peu de formations de ce genre au Congo, comme le confirme une participante : « je n'ai pas encore participé à ce genre de formations. Donc pour moi, c'était une bonne expérience à renouveler!!! ». C’était donc une opportunité pour ces jeunes femmes d’apprendre davantage sur l’utilisation de l’internet pour leurs actions de plaidoyer et également pour briser l’isolement des femmes congolaises dont les actions demeurent peu connues et la présence aux grandes rencontres internationales encore faible.

Au cours de ces trois jours de formation, les jeunes femmes ont discuté des questions de plaidoyer et également appris les options avancées de l’Internet, la création des blogues, les outils de partage de photos sur internet et la participation aux discussion électroniques. Le dernier jour de l’atelier a été consacré à la mobilisation des ressources aucours duquel elles ont reçu des notions sur la conception, le suivi et évaluation des projets, les astuces de mobilisation des ressources, notamment avec la présentation des fondations qui financent les projets des femmes.

Etant actives dans les associations qui militent pour les droits de la femme, cette formation a été l’occasion des grandes découvertes pour ces jeunes femmes qui ont ont pour la première fois découvert l’univers des blogues et ses potentialités. Des participantes témoignent : «j'ai participé à une formation sur internet et le point fort de cette formation est qu'on passe plus de temps sur les machines donc à faire la pratique que de simple théorie ».

Tout ne s’arrêtera pas avec cet atelier, car les jeunes femmes formées se sont engagées à faire profiter cette formation aux autres membres de leurs associations respectives, mais également de publier les activités des femmes congolaises sur internet à travers les blogues et partager les photos en ligne. Elles ont affirmé : « les thèmes traités ont répondu à mes attentes car ils m'ont permis de télécentres comment créer un blogue. Ceci me permettra d'être plus efficace ».
« Les thèmes traités me sont d'une grande importance du fait que désormais je serai en communication avec le monde de développement pour échange d'idées et partage des expériences » ont-elles ajouté.

Par ailleurs, AZUR Développement s’est également engagé à assurer le suivi de cette formation, en apportant un appui technique aux jeunes femmes dans la réalisation de leurs plans.

vendredi, janvier 11, 2008

Un groupe de travail sur les droits des femmes vivant avec le VIH/SIDA et leurs familles créé!

Dans le cadre des activités sur le droit à la santé, AZUR Développement et des organisations locales des droits de la femme travaillent sur la question des droits des femmes vivants avec le VIH/SIDA et leurs familles au Congo.
A cet effet, une réunion de mise en place du groupe de travail sur les droits des femmes vivant avec le VIH/SIDA et leurs familles a été organisée.
Ce groupe de travail est composé des associations suivantes :
• L’association des femmes juristes du Congo,
• L’organisation pour le développement et les droits de l’homme ;
• Le comité des droits de l’homme,
• L’Association pour les droits de l’homme et l’univers carcéral
• L’Association jeunesse santé et solidarité.

Il travaille en partenariat avec le réseau National des personnes vivant avec le VIH/SIDA ainsi que l’association des femmes séropositives dénommée Femme Plus.
Des axes de travail ont été ciblés en vue de collecter les données sur la discrimination dont sont victimes les femmes vivant avec le VIH/SIDA.
Il s’agit des domaines suivants :
Santé
• Refus de traitement pour cause de statut sérologique relatif aux VIH/SIDA
• Différence de traitement selon le statut sérologique relatif aux VIH/SIDA
• Dépistage sans information préalable
• Communication d’office du statut VIH aux partenaires sexuelles ou aux proches
• Non confidentialité : communiquer à des tiers des noms des personnes reconnues séropositives au VIH ou laisser consulter les fichiers confidentiels par négligence ou en connaissance cause

Emploi

• Dépistage obligatoire à l’embauche
• Dépistage obligatoire en cours d’emploi
• Questions sur le statut sérologique relatif au VIH/SIDA ou sur le mode de vie dans des documents de candidature et /ou encours d’entretiens d’embauche
• Absence de confidentialité concernant le statut sérologique relatif au VIH/SIDA
• Licenciement ou modification des conditions de travail en fonction du statut sérologique relatif au VIH/SIDA
• Restriction des droits en fonction statut sérologique relatif au VIH/SIDA( par exemple en matière de promotion, formation ou prestation
• Refus d’embauche en raison du statut sérologique relatif au VIH/SIDA
• Refus ou restrictions de l’accès à la protection sociale exemple congé maladie, pension

Education
• Refus d’accès à l’éducation en fonction du statut sérologique relatif au VIH/SIDA
• Restrictions imposées dans une institution d’éducation en fonction du statut sérologique relatif au VIH/SIDA
• Refus d’octroi de bourse pour cause de statut sérologique relatif au VIH/SIDA



Vie familiale et reproductive

• Dépistage prénuptial obligatoire
• Dépistage prénatal obligatoire
• Avortement obligatoire de femmes Vivant ave le VIH
• Retrait ou modification de la garde parentale, des droits au soutien pour cause de statut sérologique relatif au VIH/SIDA
• Refus d’héritage pour cause de statut sérologique relatif au VIH/SIDA

Des informations sur les Procédures judiciaires et les restrictions à la liberté de circulations imposées par certaines ambassades seront aussi collectées et analysées. Une analyse du cadre légal et notamment de l’avant projet de loi qui se trouve encore au niveau du Cabinet du Ministère de la justice sera faite afin de faire des recommandations sur les éventuelles faiblesses qui pourront être décelés.

Il s’agira aussi de s’informer sur les bonnes pratiques rencontrées afin de les vulgariser.

Le Groupe s’est subdivisé en sous groupes pour faciliter la collecte des données.
Une marge de deux semaines a été accordée avant de commencer l’analyse proprement dite.
Les recherches se feront
• en milieu hospitalier donc dans les centres de dépistages et les centres de prise en charges des personnes vivant avec le VIH/SIDA, le centre de transfusion sanguine ;
• les administrations publiques et privées,
• l’UERPOD qui est un centre de recherche ;
• en milieu scolaire et universitaire,
• dans les tribunaux (tribunal du travail et tribunal de Grande instance)
Le travail a donc été lancé, et une revue à mi parcourt a été prévue afin de réagir promptement aux différents obstacles qui pourront subvenir.

Clôture de l’atelier sur la communication et le plaidoyer pour les organisations de base du 08 au 10 Janvier 2008 à Nkayi

AZUR Développement a clôturé ce jeudi 10 Janvier 2008 un atelier sur la communication et le plaidoyer pour les organisations de base de Nkayi organisé en partenariat avec One world Africa du 08 au 10 Janvier 2008 auquel ont pris part 20 leaders des associations et groupements des DépartementS de la Bouenza et de la Lékoumou.

Cet atelier a eu pour objectif de renforcer les capacités des organisations de base dans la communication, la mobilisation des ressources et le plaidoyer.

Cette formation est la suite d’une série d’activités actuellement réalisées par AZUR Développement à Nkayi en partenariat avec One World Africa qui visent à renforcer les capacités des organisations de base dans l’utilisation des Technologies de l’information et de la communication (TIC) pour accroître leur productivité.

En effet, depuis Décembre 2007, 20 organisations de base bénéficient des formations en informatique, des sessions d’apprentissage sur les techniques agricoles, de la sensibilisation sur le VIH/SIDA et des émissions radio.

Cet atelier a aussi permis aux participants qui évoluent dans des domaines différents de créer des partenariats afin d’améliorer leurs rendements.

Par ailleurs, une compétition d’une durée de 4 mois visant à encourager ces 20 organisations à appliquer les notions apprises lors des activités organisées par AZUR Développement à Nkayi a été lancée durant l’atelier. Les organisations vont concourir pour gagner des téléphones mobiles et des clés USB pour faciliter la communication, le traitement et la diffusion de l’information.

AZUR Développement est une association de femmes qui fait la promotion de l’utilisation des TIC pour le développement, les droits des peuples autochtones, l’assistance aux femmes vivant avec le VIH/SIDA et leurs familles, entre autres.

One World Africa est un réseau de personnes et de groupes travaillant pour les droits de l’homme et le développement durable sur le continent.

Pour plus d’informations, contactez AZUR Développement à Nkayi au numéro 12 Avenue des Cités Unies, quartier le village à Nkayi

Ou par email à info@azurdev.org ou au téléphone 656 61 89

Plus d’informations sur nos activités sur notre site Internet : www.azurdev.org