vendredi, novembre 29, 2013

Les Communautaires et professionnels de santé s’unissent pour lutter contre le VIH/SIDA

L’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant (eTME) et le planning familial sont des questions vitales auxquelles des organisations de la société civile congolaise, de la RDC, du Burkina Faso, des professionnels de santé, Conseil national de lutte contre le sida, etc. se sont réunis en atelier à Brazzaville du 03 au 04 septembre 2013. Objectif : échanges d’expériences.

« Ça été un véritable partage du donner et de recevoir. Je pense que c’est une bonne manière de faire les choses. Si on peut répéter souvent ce genre d’atelier, ça sera bien parce que je suis venu ici partager mon expérience et recueillir celles des autres », témoigne Jérôme Sawadogo, Coordonateur de l’Association pour la rééducation fonctionnelle. Il poursuit « il y a des très bonnes expériences ici au Congo Brazzaville et en RDC en matière de la stratégie avancée sur le dépistage du VIH, c’est –à – dire le dépistage mobile (dans des quartiers, ménages) qui rapproche l’offre de service à la population locale. C’est une expérience que j’ai vue ici, et que je ramène chez moi.»

L’atelier d’échanges sur l’implication des communautaires dans l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant (eTME), tenu à Brazzaville, a pour objectifs : partager les expériences d’eTME Communautaire réalisées dans la Cuvette centrale, la Bouenza et la Lékoumou ; discuter d’une stratégie d’eTME communautaire adaptée aux réalités de l’intérieur du pays ; et renforcer le mécanisme de suivi des projets d’eTME communautaire. Heidy Kapinga, chargée provinciale de la Prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant (PTME) / Programme national de lutte contre le sida en RDC (Kasaï Oriental), a beaucoup aimé cet atelier. Pour elle, c’est important d’échanger surtout quand on travaille dans un même domaine, de connaitre ce qui se passe ailleurs. Elle explique « cet atelier nous a permis d’échanger les expériences selon les trois pays (le Burkina Faso, le Congo et la RDC) qui étaient représentés à Brazzaville. Ces échanges ont aussi permis à chacun ou au pays représenté de capitaliser les bonnes stratégies des uns et des autres. Ça été un des points forts de l’atelier »


L’union fait la force !

Il faut dire que cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet des organisations congolaises AZUR Développement et l’Association Femme Plus du Congo (AFPC) qui ont mis en œuvre un programme de lutte contre le VIH/SIDA dans les départements ci-dessus. Ces activités incluent la prévention contre le VIH/SIDA, l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant (eTME), la prise en charge psycho sociale des femmes vivant avec le VIH/SIDA, leurs partenaires, et enfants. A cela s’ajoute l’appui économique à travers un fonds de micro crédits, ainsi que la sensibilisation sur la loi sur le VIH/SIDA.

Pour le Dr William Poaty, responsable des activités de santé au Conseil national de lutte contre le sida, la pratique communautaire est un point très important dans la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA (PVVIH). Nous sommes ici en atelier pour regarder comment recadrer certaines choses par rapport aux nouvelles avancées en matière de la prise en charge des PVVIH. « Depuis 2 ans, nous n’organisons plus des formations pour mettre à niveau des médecins prescripteurs. Je crois qu’avec tout ce que nous constatons sur le terrain, il y a lieu d’organiser ce type de formation dans les différents départements du Congo pour impliquer tous les médecins en charge des activités de prise en charge », a martelé le Dr William Poaty, avant d’ajouter « nous devons atteindre les objectifs auxquels nous sommes fixés, d’éviter des nouvelles infections, mais également tous les décès et la discrimination pour un suivi régulier et correcte de nos patients ». D’après lui, en termes de mise en route de traitement anti rétroviral chez les femmes enceintes au Congo, on  tourne autour de 20% en 2012, ce qui était autour de 7% en 2007.

Antoine Moubouha, Dr. à l’hôpital de Madingou, reconnaît de son côté que quand la femme enceinte est dépistée séropositive à l’hôpital de Madingou, elle va accoucher ailleurs. Ainsi, il est difficile de résoudre ce problème. Cet espace est pour lui, la bienvenue pour relancer le plaidoyer sur la formation de son personnel soignant. Il a besoin d’appui de ses infirmiers pour un accompagnement. Il révèle que « les enfants qui ont le VIH et qui arrivent à l’hôpital de Madingou sont très affaiblis. Le dépistage du sida pédiatrique se fait très en retard ». Pour le Dr Poaty, le VIH est venu nous montrer nos limites dans le domaine de la santé. Il précise qu’« en matière du VIH pédiatrique, l’historique est nécessaire. Elle permet de remonter l’information à partir de la maman et mettre déjà l’enfant sous traitement. l’OMS recommande que tout enfant de zéro à 05 ans séropositif soit mis systématiquement sous traitement.»

Un travail de longue haleine

Pascaline Niombo, chargée de bureau d’AZUR Développement à Nkayi, a apprécié cet atelier par rapport aux expériences des autres pays dans l’atteinte des résultats puis au niveau de la stratégie utilisée. Pour elle, réunir toutes les parties prenantes en matière du VIH/SIDA est une bonne approche de sorte que, chaque partie prenante puisse faire ressortir les difficultés rencontrées pour qu’ensemble, on puisse trouver les goulots d’étranglement et chercher des pistes de solution pour remédier à cela.  

Organisé par AZUR Développement et l’Association Femme Plus du Congo, en partenariat avec l’Alliance appui technique avec l’appui financier de Positive Action Children Fund (PACF), les discussions a cet atelier ont porté sur les forces et faiblesses, les leçons à tirer de ces expériences de collaboration entre communautaires et unité de lutte contre le sida dans des hôpitaux, du Conseil national de lutte contre le sida, l’UNICEF, des chefs de centre d’intégré de santé…

Parmi les communications, l’ont peut cite : la prise en charge psychosociale des femmes et hommes vivant avec le VIH par les communautaires à Makoua ; l’amélioration de la qualité de vie des personnes affectées et infectées par le VIH par le biais des activités génératrices de revenus dans la Bouenza ; l’expériences de soins et soutien aux femmes enceintes séropositives, leurs enfants et leurs familles; l’expérience d’accompagnement des ONG PACF ; la prévention des grossesses non désirées chez les patientes séropositives ; les causeries éducatives sur le désir d’enfants et le planning familial pour les jeunes filles et femmes séropositives à Makoua ; l’expériences de planning familial pour les femmes séropositives et leurs partenaires, etc.

Des orphelins du sida

Certains participants ont reconnu que la victoire n’est pas totalement acquise. Il y a encore des limites. « Nous sommes conscients des barrières qui existent çà et là. Mais je pense que c’est un travail de partenariat. Il y a des actions que des décideurs politiques doivent mener, des actions que des systèmes de santé doivent mener et il y a aussi des actions que nous communautaires devant mener pour vaincre des barrières », a explique Emma Tsoulou, présidente de l’Association Femme Solidaire. Quant à Blandine Sita, présidente d’AFPC, elle n’a  pas oublié des défis à relever concernant le PVVIH. « Nous sommes des femmes, mais nous sommes condamnées à nous battre parce que c’est la femme qui porte l’enfant. Cet enfant qui naît séropositif, c’est le souci de cette femme là qui, après avoir souffert, voit son enfant mourir par la suite », a lâché dans son discours de clôture Blandine Sita. Elle poursuit : « voyons plein d’enfants dans la rue, ce sida qui engendre des orphelins. Et pour des orphelins du sida, on dit toujours ce sont des cadeaux et ils sont jetés dans la rue. C’est une douleur pour nous. Voilà pourquoi, c’est un combat acharné. Nous devons nous lever pour vaincre ce fléau »

Jean Thibaut Ngoyi





mercredi, septembre 25, 2013

« La formation sur le Web 2.0 : un échange horizontal entre experts »


Ingénieur en agroalimentaire, spécialiste dans la transformation et la valorisation des agro ressources tropicales, Evard Davy Silou Koukodila a participé à la mise en œuvre d’une plateforme de la formation elearnig avec le CNAM de Nantes, à la mise en œuvre d’une ligne pilote de fabrication de jus de fruit avec le MAE Français. Il est aussi ingénieur en système d’information et en architecture réseau. Il exerce dans les TCI depuis 10 ans. Un des formateurs à la formation sur le Web 2.0 et atelier d’échanges, organisée par le CTA en collaboration avec AZUR Développement  du 16 au 20 Septembre 2013 à Brazzaville, il nous a livré une interview au terme de la formation.

Vous avez été un des formateurs sur la formation sur le Web 2.0 et un atelier d'échanges du projet ARDYIS. Comment avez-vous trouvez le niveau des participants ?

Avant de répondre à cette question, je souhaite d’abord louer l’initiative conjointe entre le Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA) et AZUR Développement qui ont manifesté l’envie d’introduire ce genre de formation dans un environnement qui est loin de remplir les conditions de la formation et de la mise en œuvre du Web 2.0. Ma participation a été particulièrement sur la valorisation des outils du Web 2.0 dans le développement d’une activité agricole afin de voir comment une activité agricole peut avoir davantage visible, mieux vendue sur la toile et connue par le large public  internet qui puisse exister non seulement au Congo, en Afrique et dans le monde.

Je souhaiterai ici souligner le niveau très appréciable des apprenants qui ont participé à cette formation parce que, c’est d’abord des professionnels, c’est des gens qui connaissent bien leur domaine et c’est des gens qui ont besoin d’exceller, d’être efficace, d’être international en utilisant les outils du Web 2.0. Les outils du Web 2.0, c’est l’utilisation efficience et efficace d’une fonctionnalité ou d’un service comme Google et c’est aussi l’utilisation des outils très connus des Réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter. Comment est ce que ces outils qui, de prime à bord, peuvent paraître comme des outils de loisirs et peuvent être efficaces, peuvent être des outils de réseautage et d’apprentissage dans les domaines respectifs des uns et des autres. C’est le cas échéant dans le développement agricole en Afrique. Voilà un peu ce que je peux dire en termes de qualité de formation, en termes de choix de formation et en termes de niveau de participation des apprenants.

Quel est le lien qu’on peut faire entre le Web 2.0 et le domaine agricole ?  
Le domaine agricole ou l’agriculture est un domaine classique de transformation des produits agricoles, de valorisation des produits agricoles qui est connu de tous et qui a des spécificités. Le Web 2.0 ce sont des outils qui ne nécessites pas d’avoir des prés-requis, des outils informatiques, des outils ergonomiques, ils peuvent être utilisés par n’importe quel domaine de compétence : en finances, en agriculture et bien d’autres domaines. Ces sont des outils transversaux qui permettent à un expert d’optimiser son travail, d’être beaucoup plus visible et d’être pertinent non seulement au niveau de son environnement immédiat mais sur la toile internet, puis qu’on parle de la globalisation aujourd’hui.

Au fait, c’est quoi le Web 2.0 ?

Alors, le Web 2.0 ce sont des outils personnalisables intuitifs et utilisables par déclic, par de pointés déposés, par de copier-coller qui sont des bases d’un internaute novice. C’est ça la particularité du Web 2.0 par rapport au Web 1.

En tant que l’un des formateurs à cette formation sur le Web 2.0, quelle  leçon pouvez-vous tirer au terme de cette celle-ci ?

Ce que j’aimerais préciser, c’est que j’ai été formateur, mais j’avais en face de moi des apprenants et non des élèves. La différence c’est que un apprenant c’est déjà un expert dans un domaine pointu et qui souhaite renforcer ses compétences dans un domaine spécifique dans notre cas, le Web 2.0 ou l’interactivité entre le Web et l’agroalimentaire, la question que j’ai traitée. Pour moi cette formation sur le Web 2.0 a été un échange horizontal entre experts, un enrichissement réciproque et je sors de là très satisfait.


Propos recueillis par Jean Thibaut Ngoyi

mardi, septembre 24, 2013

Le Web 2.0, un fer de lance pour promouvoir le développement du monde rural

De nationalité camerounaise, Juliette Tamoifo a pris part à la formation sur le Web 2.0, organisée par le CTA, en collaboration avec AZUR Développement du 16 au 20 Septembre 2013 à Brazzaville. Juliette, représentante de l’Association Jeunesse Verte du Cameroun qui, travaille en même temps dans un projet qui s’intitule « Projet Organisation et Développement des Communautés », nous a accordé une interview au terme de celle-ci.

Vous venez de participer à une formation sur le Web 2.0. Est-ce que  c’est pour la première que vous venez de participer à une telle formation. Si oui, comment vous l’avez trouvée ?

Effectivement, c’est pour la première fois que j’effectue une formation sur le Web 2.0 et pour être honnête, c’était vraiment très édifiant, très intéressant. Il faut le dire parce que j’avais des appréhensions. Je me disais que le Web 2.0 renvoyait à un mot purement technique, informatique. Puisque je suis de formation littéraire, du coup pour moi, je prenais la chose comme étant très difficile. Avec tout ce que nous avons fait, les encadreurs, leurs communications, les interventions, les échanges, je pense que j’ai été agréablement surprise de savoir que je peux m’approprier de ces outils et je peux faire un bon usage dans le domaine que j’ai fait, précisément dans le domaine de la communication (les relations publiques) mais aussi dans le domaine associatif parce que, j’ai aussi des responsabilités dans ce domaine là. Je pense qu’avec cet outil, je serai appelée à informer davantage ceux avec qui, je suis dans l’association et pourquoi pas d’autres jeunes, associations dans mon pays pour que eux aussi, ils bénéficient tout ce que j’ai eu ici dans le cadre de cette formation.

On dit souvent que l’agriculture c’est l’affaire du paysan. Est ce que le Web 2.0 est une façon de pouvoir valoriser l’agriculture aujourd’hui ?

Je dirais tout de suite que c’est vraiment pour valoriser l’agriculture. Je pense que s’il existe le Web pour autre chose et qu’aujourd’hui, on pense qu’il est nécessaire de parler de l’agriculture avec le Web, pour moi, c’est vraiment quelque chose bien, de formidable. Je pense que c’est quelque de bienvenue parce que ça va apporter des solutions et pour parler vraiment de l’agriculture en faisant le lien avec le projet que j’ai évoqué tout à l’heure, nous allons vraiment auprès des communautés, sur le terrain, et nous voyons comment c’est difficile pour des populations qui y vivent dans des régions rurales de pouvoir non seulement prendre soin des production des produits, mais aussi de l’aide d’écouler la production. Donc, c’est vraiment un outil qui va aider, faciliter le développement du monde rural.

Vous venez de participer à la formation sur le Web 2.0. Qu’est ce qui va changer dans votre manière de faire ?

Je pense, ça même déjà changé ma vision parce que, pour moi, le changement il va de l’intérieur, c’est d’abord un changement de mentalité. Si pour moi dans la tête j’ai compris les enjeux, tout l’intérêt de la chose, je pense que ça déjà changé et c’est à moi de savoir comment je pourrai mettre cela au bénéfice de mon association, aux communautés où nous travaillons. Ça suscite beaucoup de choses, ça donne beaucoup d’idées et il m’est vraiment difficile de pouvoir commencer à donner ses idées, parce que ça cogite.

Comment avez-vous trouvez l’initiative CTA–AZUR Développement d’organiser cette formation à l’endroit des jeunes au Congo Brazzaville ?

C’est une bonne initiative. Elle est la bienvenue. C’est quelque chose qu’il faillait pour encourager les jeunes qui y vivent dans des régions rurales à mieux se développer, à mieux améliorer leurs conditions de vie. C’est nue belle initiative. J’encourage le CTA et AZUR Développement à multiplier des ateliers, à faire surtout le suivi parce que c’est aussi important qu’à la fin, qu’on puisse avoir des résultats et qu’à un certain moment qu’on invite les participants pour dire voici les réalisations et qu’on soit tous fiers ce que cette formation aurait produite.

Le CTA organisera un prix « Yoblogo » en 2014. Peut-on oser dire qu’à la fin de cette formation sur le Web 2.0 que ce prix reviendra à l’Afrique centrale ?

Alors, là c’est évident. On a tous les outils. Le travail c’est maintenant individuel, de travailler en groupe. On peut se mettre en deux ou à cinq, je pense que selon le terme de références de la compétition, et si nous sommes attentives, et si nous avons tous la volonté, je pense que nous avons toutes les chances de remporter cette fois-ci ce prix.


Propos recueillis par Jean Thibaut Ngoyi

samedi, septembre 21, 2013

Le Web 2.0, une technologie qui ouvre les portes aux jeunes

Mardi 17 Septembre 2013, au Campus Numérique Francophone de Brazzaville, le deuxième jour de la formation sur le Web 2.0 s’est poursuivit avec d’autres modules.

Les participants ont abordé d’autres outils du Web 2.0. Cette deuxième journée a été plus pratique que théorique. Au cours de celle-ci, les participants ont commencé par comment faire une alerte sur Google, comment faire la cartographie d’une ville, d’un pays, d’une zone donnée en utilisant les services de Google. Mr Anky, un des formateurs a à cette formation a expliqué qu’avec maps.google.cg, vous pouvez créer des cartes. Il a précisé que Google Maps est un service en ligne. Pour avoir accès à ce service, il faut être connecté. Par contre, Google Earth est un service qui est téléchargeable. Une fois téléchargé, vous pouvez l’installer dans votre ordinateur puis en faire usage sans même être connecté.





Pour ce qui est de la cartographie, le formateur a demandé aux participants s’ils savent déjà faire la cartographie et à quoi sert-elle ? Affirmative pour certains participants qui l’utilisent déjà mais pour d’autres, c’est vraiment nouveau. Le formateur a défini la cartographie comme étant un outil qui permet de faire la localisation géographique d’un pays, d’une ville ou d’une certaine zone donnée. Cette localisation se fait avec le Web 2.0 en utilisant le logiciel ARCGIS ou le MAPINFO.

Le Web 2.0, aujourd’hui ?

A ce stade, les participants ont appris comment créer une carte pour faire la localisation d’un point dont on souhaite mettre un accent particulier puis comment faire la personnalisation en cas de nécessité et la partager au public. D’après Carole, une participante du Cameroun, elle a beaucoup apprécié le module de la cartographie. Elle fera désormais des cartes puis partagera à ses amis.  « J’ai appris avec beaucoup de satisfaction comment créer les flux RSS, son blog comment le gérer et comment publier un article sur le blog. J’ai appris également Igoogle qui me permettra d’agréger, d’associer tout sur mon bureau », témoigne Carole.




L’ont peut donc comprendre que cette formation est très utile pour les vingt apprenants qui, désormais, utiliseront tous ces outils pour valoriser le domaine agricole, faire en même temps le marketing agricole à travers le Web 2.0. Idriss Bossoto, un participant du Congo Brazzaville, pour sa part pense que il lui faillait cette formation, car on apprend tout tous les jours. Il dit« Je savais déjà manipuler un certain nombre d’outils, mais avec cette formation sur le Web 2.0, j’ai découvert d’autres outils comme Igoogle, Digg reader en tant que lecteur de flux RSS. J’ai également appris Google Maps. Le plus important pour moi, c’est que, j’ai appris à créer le blog, le personnaliser, publier des articles, ajouter des photos aux articles et porter des modifications sur un article ».

Jean Thibaut Ngoyi

mercredi, septembre 18, 2013

Les jeunes s’approprient des outils TIC pour la promotion de l’agriculture

Vingt (20) participants, tous des jeunes hommes et femmes, en provenance du Cameroun, de la Centrafrique, du  Congo, de la République Démocratique du Congo, de Sao Tome et Principe,  et du Tchad participent à la formation sur le Web 2.0 et un atelier d'échanges  du projet ARDYIS, organisée par  le Centre Technique de Coopération Agricole  et Rurale (CTA) en  collaboration  avec  l’ONG AZUR Développement du 16 au 20 Septembre 2013. Cet atelier  se déroule  au Campus Numérique Francophone Universitaire Marien Ngouabi de Brazzaville.


                                  Le formateur en pleine explication

Parmi les notions à développer, l’ont peut citer : la création des blogs, réseaux sociaux, micro blogging et parmi tant d’autres. Cette formation a pour objectif de renforcer les capacités des jeunes  dans l’usage des TIC pour la promotion de l’agriculture. Il faut dire que le développement d’un pays s’accompagne de l’épanouissement des jeunes dans tous les domaines. Cela reste une préoccupation majeure au vingt une siècle. C’est pourquoi l’on ne saurait parler d’une véritable intégration sans parler de l’importance des technologies  de l’information et de la communication (TIC) dans le domaine agricole.

Selon Sylvie Niombo, Directrice exécutive d’AZUR Développement, cet atelier s’explique par le fait que lors d’un précédent concours organisé par le Projet ARDYIS, le CTA a constaté une faible participation des jeunes de l’Afrique Centrale. Aussi, dans le souci  d’encourager la participation des jeunes de cette région, à participer au concours de blog « Yo Bloco Awards » du projet ARDYIS du CTA, dont le lancement de la deuxième édition est prévue avant la fin de cette année.

Web 2.0,  un outil performant
Pendant le premier jour de la formation, une introduction sur le web 2.0 pour le développement a été faite par les formateurs. La notion de Web 2.0 pour le développement est un concept qui paraît nouveau pour certains participants, mais familier pour d’autres. Le Web 2.0 couvre multiples applications, outils, méthodes et technologie. C’est un outil indispensable pour le développement et pour la promotion de l’agriculture et les TIC. Avec cet outil,  il est possible de réaliser différentes choses telle que cherche des informations ou vendre des produits agricoles sur internet. La projection d’une vidéo des femmes pendant la formation montrant les femmes en train de naviguer. Elles cherchent des informations sur différents domaines puis d’échanger avec d’autres et effectuer des recherches...

 Les formateurs ont apporté des explications pour illustrer ce que c’est qu’un blog : « un blog ne peut loger que des informations que l’on juge utile et qu’on veut partager avec les autres. Il n’est pas réservé aux journalistes, mais tout le monde peut rédiger un blog, à condition de respecter les conseils. Le blog vit au quotidien et doit avoir un titre accrochant », a précisé l’un des formateurs.
 Les participants ont également appris les notions sur la recherche avancée sur Google et les différents services que Google offre en tant moteur de recherche et bien d’autres concepts sont nouveaux telsque : IGoogle, flux RSS, Maps … Une partie très animée par les interventions des participants qui ont déjà la maitrise de ces outils, l’un des formateurs a déclaré : « je veux qu'après cette formation, les participants puissent créer un groupe d’échanges en utilisons les outils TIC appropriés pour le développement et l’agriculture
Blandine Louzolo



Près d’une vingtaine de jeunes en formation sur le Web 2.0 à Brazzaville



La formation sur le Web 2.0 et un atelier d'échanges  du projet ARDYIS a démarré hier lundi 16 Septembre 2013 à Brazzaville, au Campus Numérique Francophone. Organisée par le Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA), en collaboration avec l’ONG AZUR Développement, celle-ci se focalise sur les blogues et les média sociaux, cette formation se tient dans le cadre du lancement de la deuxième édition du concours de blogs «YoBloco Awards » (Prix des meilleurs blogs sur la jeunesse et l’agriculture) organisé par le projet ARDYIS.

Vingt un participants en provenance des plusieurs pays d’Afrique notamment du Cameroun, Centrafrique, Tchad, Sao tomé, RD. Congo et Congo Brazzaville prennent part à celle-ci. Au cours de ce premier jour, les participants ont abordé des notions liées au blog, au fonctionnement du blog puis sur la recherche avancée. 



                                                  Une vue des participants illustrant 
                                                          le débat sur le Web 2.0

Pour M. Guillaume, un des formateurs à cette formation, le blog est un outil qui permet d’échanger. Il a un contenu, une charte graphique, une ligne éditoriale, des rubriques. On peut même le personnalisé pour les rendre artistique. « Dans le blog, la publication des informations va du plus récent au plus ancien. Il faut, dès les premières lignes, donner l’information que vous voulez communiquer au public. Le style d’un blog doit être simple, clair, précis et concis. Des articles longs (03 pages) ne sont pas accrocheurs. Il faut écrire des blogs d’une page et demi pour faciliter la lecture », a indiqué M. Guillaume. Il poursuit «le blog ne doit pas afficher directement l’article, mais il doit présenter le titre de l’article ou le résumé de l’article pour attirer le lecteur. »

Une formation captivante
Cette partie a suscité de l’engouement de la part des participants. Cas par exemple de la recherche avancée sur Google, flux RSS. Pour une des participantes à cet atelier de formation et d’échanges sur le Web 2.0, elle a appris des éléments nouveaux au cours de cette première journée de la formation tels que : l’importance du flux RSS, la recherche avancée sur google, la recherche ciblée. « Ceci est un plus que je viennes d’ajouter à ma connaissance. Mais J’ai constaté qu’il y a des participants qui ont posé des questions anticipées, alors qu’il faillait attendre le moment », a témoigné cette dernière.

D’autres participants ont également apprécie ce premier jour de la formation, reconnaissant l’importance d’une telle formation sur le Web 2.0 et un atelier d'échanges. A l’image de Roger, un participant de la RD Congo, délie sa langue «J’ai découvert comment faire une recherche avancée en utilisant les options de google  et comment filtrer la recherche.  Cela m’a donné une connaissance sur le fonctionnent des technologies du Web 2.0 pour le développement, car à partir delà, je peux faire beaucoup de choses avec cet nouveau outil de technologie… »

Les TIC et l’agriculture ?
Cet atelier de formation et d’échanges s'inscrit dans le mandat du CTA pour faciliter l'accès et la diffusion de l'information dans les domaines de l'agriculture et du développement rural en Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Au cours de ces cinq jours de travaux (du 16 au 2oSeptembre 2013), les participants auront de l'expérience sur l’animation de blogues et autres outils internet dédiés à l’agriculture et au développement rural. L’atelier comprendra aussi des séances d'échanges sur l'utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l'agriculture qui se tiendront le dernier jour de la formation.



En rappel, lors des précédents concours organisés dans le cadre du projet ARDYIS, une faible participation a été notée dans certaines régions ACP, notamment en Afrique centrale. L'atelier est donc organisé suite à ce constat et en tenant compte les recommandations faites par les jeunes, afin d'encourager la participation de ces régions.
 Jean Thibaut Ngoyi

jeudi, mars 07, 2013

Workshop on PMTCT to prepare health and community workers to action


In terms of Sexual and Reproductive Health (SRH), Congo aims to improve the quality of life of its people through: reducing mortality and morbidity currently estimated at 781/100.000 live births the access for all irrespective of age and sex to SRH care quality, access to safe and reliable information on SRH, gender promotion, effective involvement of men in the resolution of issues related to SRH and support the reproductive health of the elderly.

 As part of the continuation of the project "Strengthening of groups of people living with HIV for community PMTCT" funded by Positive Action Community Fund (PACF); implemented in (Bouenza province) and Makoua (Cuvette central province),  a training workshop on sexual and reproductive health and HIV/AIDS  was held from February 28 to March 2, 2013 at Nkayi with 25 health and community workers and volunteers from the areas of Nkayi and Madingou.

The objectives of this training was to build the capacity of 25 health  and community workers to do awareness on HIV / AIDS and the prevention of transmission of HIV / AIDS from mother to child (PMTCT);  to identify strengths and weaknesses  of community interventions on PMTCT  implemented in 2012 and the improvements to be made for the year 2013.
The workshop was also an opportunity  todevelop a close collaboration between health workers and the community for a better monitoring of HIV-positive pregnant women and adolescent girls of childbearing age  as well as  enhance the knowledge of participants in  counseling of HIV positive women and adolescent  on Sexual and Reproductive Health  services.

The trainers at this workshop were resource persons from AZUR Development, Medical workers who provide  support to people living with HIV in Madingou and  Nkayi  (Bouenza province) and the Coordinator of the Congolese Association for the welfare of the family.


The topics included: the definition of the sexual and reproductive health, knowledge about STIs, HIV and AIDS, Maternal, Newborn and Child health, sexuality and desire for children for HIV positive women, care for people living with HIV, the need for family planning, prenatal and post natal care, care and nutritional choices to the newborn from HIV positive mothers. They also reported on the activities of last year (2012).


Exercises on information and community education in the health centres were done with participants, as they could experience how to talk about PMTCT in the communities, and especially to pregnant women and their partners.It is through the awareness sessions that women understand why HIV testing is so necessary for pregnant women and for  those who desire to have a child, whatever their HIV status. The midwives attending the training were used to increase awareness on HIV/AIDS.

“This workshop was for us a great opportunity to talk with the midwives; to learn new things, and also talk to them who are those who stigmatize HIV Positive women. We also hope this workshop will help to change the behavior of health workers; and provide a way to reconcile midwives with HIV-positive women”, a HIV positive woman involved in the project said at the end of the training.

Leticia Okombi, Project coordinator

Atelier de formation des professionnels de santé et des communautaires sur la santé sexuelle et reproductive du 28 au 02 Mars 2013.


En matière de Santé Sexuelle et Reproductive (SSR), le Congo vise l’amélioration de la qualité de vie de ses populations à travers: la réduction de la mortalité et de la morbidité maternelles estimée aujourd’hui à 781/100.000 naissances vivantes; l’accès pour tous sans distinction d’âge et de sexe aux soins de SSR de qualité; l’accès aux informations sûres et fiables sur la SSR; la promotion du genre; l’implication effective de l’homme dans la résolution des questions de SSR et la prise en charge de la santé génésique des personnes âgées.

 Dans le cadre de la poursuite des activités du projet « Renforcement des groupes de personnes vivant avec le VIH pour l’ETMe communautaire» financé par Positive Action Community Fund (PACF) exécuté à Nkayi (Bouenza) et Makoua (cuvette centrale), il a été organisé du 28 Février au 02 Mars 2013 à Nkayi un atelier de formation regroupant 25 professionnels de santé et communautaire de Nkayi et Madingou sur la santé sexuelle et reproductive. Les objectifs visés par cette formation était de renforcer les capacités de 25 agents de santé et communautaires dans la sensibilisation sur le VIH/SIDA et la prévention de la transmission du VIH/SIDA de la Mère à l’Enfant; identifier les forces et les faiblesses des interventions communautaires sur l’ETMe réalisées en 2012 et les améliorations à effectuer pour l’année 2013;  développer la collaboration étroite entre les agents de santé et les communautaires pour une meilleur prise en charge des femmes et adolescentes séropositives enceintes et en âge de procréer; renforcer les connaissances des participants dans le conseil et orientation des femmes et adolescente séropositives sur les services de Santé Sexuelle et Reproductive a soulignée Madame Pascaline Niombo, Chargée de bureau.

Les formateurs de cet atelier ont été des personnes ressources d’AZUR Développement, les Médecins responsables dans la prise en charge des Personnes vivant avec le VIH à Madingou et Nkayi ainsi que le Coordonnateur de l’Association Congolaise pour le  bien être familiale. Les thèmes abordés portaient sur: la définition sur la santé reproductive et sexuelle, les connaissances de sur les IST, le VIH et le SIDA, la santé maternelle néonatale et infantile, sexualité et désir d’enfant, la prise en charge des personnes vivant avec le VHI, les besoins de planification familiale, les soins prénataux et post nataux, les soins et le choix nutritionnels au nouveau né ainsi que le Bilan des activités de l’année 2012.

Les exercices de l’information et éducation communautaire dans les CSI  sont très important dans l’Elimination de la transmission du VIH/SIDA de la Mère à l’Enfant, car c’est par ces exercices que les Femmes comprennent pourquoi le dépistage est si nécessaire pour la femme enceinte et celle qui désir avoir un enfant quelque soit son statut, à marteler la Coordonnatrice local qui a également  exhortée les sages femmes à mettre en pratique ces activités. Nous voudrions que ces genres de formation soit répétitive et si possible que  tous les agents de santé Nkayi et Madingou soit formés sur ce thème, à souhaiter le Médecin de la prise en charge des Personnes vivant avec le VIH à Madingou.

Cet atelier de formation a été pour nous une très belle occasion de parler avec les sages femmes lesquelles ignorent parfois ces choses et sont les premières à stigmatiser les femmes Séropositives et donc cet atelier contribuera au changement des comportements des agents de santé et à un rapprochement des sages femmes avec les femmes séropositives, a martelé une communautaire participante de cette formation.
 
Leticia Okombi, Coordonnatrice de projet