Ingénieur en agroalimentaire, spécialiste dans la
transformation et la valorisation des agro ressources tropicales, Evard Davy
Silou Koukodila a participé à la mise en œuvre d’une plateforme de la formation
elearnig avec le CNAM de Nantes, à la mise en œuvre d’une ligne pilote de
fabrication de jus de fruit avec le MAE Français. Il est aussi ingénieur en
système d’information et en architecture réseau. Il exerce dans les TCI depuis
10 ans. Un des formateurs à la formation sur le Web 2.0 et atelier d’échanges, organisée
par le CTA en collaboration avec AZUR Développement du 16 au 20 Septembre 2013 à Brazzaville, il
nous a livré une interview au terme de la formation.
Vous avez été un des formateurs sur la formation sur le Web 2.0 et un
atelier d'échanges du projet ARDYIS. Comment avez-vous trouvez le niveau des
participants ?
Avant de répondre à cette question, je souhaite
d’abord louer l’initiative conjointe entre le Centre technique de coopération
agricole et rurale (CTA) et AZUR Développement qui ont manifesté l’envie
d’introduire ce genre de formation dans un environnement qui est loin de
remplir les conditions de la formation et de la mise en œuvre du Web 2.0. Ma
participation a été particulièrement sur la valorisation des outils du Web 2.0
dans le développement d’une activité agricole afin de voir comment une activité
agricole peut avoir davantage visible, mieux vendue sur la toile et connue par
le large public internet qui puisse
exister non seulement au Congo, en Afrique et dans le monde.
Je souhaiterai ici souligner le niveau très
appréciable des apprenants qui ont participé à cette formation parce que, c’est
d’abord des professionnels, c’est des gens qui connaissent bien leur domaine et
c’est des gens qui ont besoin d’exceller, d’être efficace, d’être international
en utilisant les outils du Web 2.0. Les outils du Web 2.0, c’est l’utilisation
efficience et efficace d’une fonctionnalité ou d’un service comme Google et
c’est aussi l’utilisation des outils très connus des Réseaux sociaux comme
Facebook ou Twitter. Comment est ce que ces outils qui, de prime à bord,
peuvent paraître comme des outils de loisirs et peuvent être efficaces, peuvent
être des outils de réseautage et d’apprentissage dans les domaines respectifs
des uns et des autres. C’est le cas échéant dans le développement agricole en
Afrique. Voilà un peu ce que je peux dire en termes de qualité de formation, en
termes de choix de formation et en termes de niveau de participation des
apprenants.
Quel est le lien qu’on peut faire entre le Web 2.0 et le domaine
agricole ?
Le domaine agricole ou l’agriculture est un domaine
classique de transformation des produits agricoles, de valorisation des
produits agricoles qui est connu de tous et qui a des spécificités. Le Web 2.0
ce sont des outils qui ne nécessites pas d’avoir des prés-requis, des outils
informatiques, des outils ergonomiques, ils peuvent être utilisés par n’importe
quel domaine de compétence : en finances, en agriculture et bien d’autres
domaines. Ces sont des outils transversaux qui permettent à un expert
d’optimiser son travail, d’être beaucoup plus visible et d’être pertinent non
seulement au niveau de son environnement immédiat mais sur la toile internet, puis
qu’on parle de la globalisation aujourd’hui.
Au fait, c’est quoi le Web 2.0 ?
Alors, le Web 2.0 ce sont des outils
personnalisables intuitifs et utilisables par déclic, par de pointés déposés,
par de copier-coller qui sont des bases d’un internaute novice. C’est ça la
particularité du Web 2.0 par rapport au Web 1.
En tant que l’un des formateurs à cette formation sur le Web 2.0, quelle leçon pouvez-vous tirer au terme de cette
celle-ci ?
Ce que j’aimerais préciser, c’est
que j’ai été formateur, mais j’avais en face de moi des apprenants et non des
élèves. La différence c’est que un apprenant c’est déjà un expert dans un
domaine pointu et qui souhaite renforcer ses compétences dans un domaine
spécifique dans notre cas, le Web 2.0 ou l’interactivité entre le Web et
l’agroalimentaire, la question que j’ai traitée. Pour moi cette formation sur
le Web 2.0 a été un échange horizontal entre experts, un enrichissement
réciproque et je sors de là très satisfait.
Propos recueillis par Jean Thibaut Ngoyi
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