La
formation sur le Web 2.0 et un atelier d'échanges du projet ARDYIS a démarré hier lundi 16 Septembre
2013 à Brazzaville, au Campus Numérique Francophone. Organisée par le Centre
technique de coopération agricole et rurale (CTA), en collaboration avec l’ONG AZUR Développement, celle-ci se focalise sur
les blogues et les média sociaux, cette formation se tient dans le cadre du
lancement de la deuxième édition du concours de blogs «YoBloco Awards » (Prix
des meilleurs blogs sur la jeunesse et l’agriculture) organisé par le projet ARDYIS.
Vingt un participants en provenance des plusieurs pays d’Afrique notamment du Cameroun, Centrafrique, Tchad, Sao tomé, RD. Congo et Congo Brazzaville prennent part à celle-ci. Au cours de ce premier jour, les participants ont abordé des notions liées au blog, au fonctionnement du blog puis sur la recherche avancée.
Vingt un participants en provenance des plusieurs pays d’Afrique notamment du Cameroun, Centrafrique, Tchad, Sao tomé, RD. Congo et Congo Brazzaville prennent part à celle-ci. Au cours de ce premier jour, les participants ont abordé des notions liées au blog, au fonctionnement du blog puis sur la recherche avancée.
Une vue des participants illustrant
le débat sur le Web 2.0
Pour
M. Guillaume, un des formateurs à cette formation, le blog est un outil qui
permet d’échanger. Il a un contenu, une charte graphique, une ligne éditoriale,
des rubriques. On peut même le personnalisé pour les rendre artistique. « Dans le blog, la publication des
informations va du plus récent au plus ancien. Il faut, dès les premières
lignes, donner l’information que vous voulez communiquer au public. Le style
d’un blog doit être simple, clair, précis et concis. Des articles longs (03
pages) ne sont pas accrocheurs. Il faut écrire des blogs d’une page et demi pour
faciliter la lecture », a indiqué M. Guillaume. Il poursuit «le blog ne
doit pas afficher directement l’article, mais il doit présenter le titre de
l’article ou le résumé de l’article pour attirer le lecteur. »
Une formation captivante
Cette
partie a suscité de l’engouement de la part des participants. Cas par exemple
de la recherche avancée sur Google, flux RSS. Pour une des participantes à cet atelier de formation et d’échanges sur le Web 2.0, elle
a appris des éléments
nouveaux au cours de cette première journée de la formation tels que : l’importance du flux RSS, la
recherche avancée sur google, la recherche ciblée. « Ceci est un plus que je viennes d’ajouter à ma connaissance. Mais
J’ai constaté qu’il y a des participants qui ont posé des questions anticipées,
alors qu’il faillait attendre le moment », a témoigné cette dernière.
D’autres participants ont également apprécie ce premier jour de la formation,
reconnaissant l’importance d’une telle formation sur le Web 2.0 et un
atelier d'échanges. A l’image de Roger, un participant de la RD Congo, délie sa
langue «J’ai découvert comment faire une recherche avancée en
utilisant les options de google et comment filtrer la recherche. Cela m’a donné une connaissance sur le fonctionnent
des technologies du Web 2.0 pour le développement, car à partir delà, je peux
faire beaucoup de choses avec cet nouveau outil de technologie… »
Les TIC et l’agriculture ?
Cet atelier de formation et d’échanges s'inscrit
dans le mandat du CTA pour faciliter l'accès et la diffusion de l'information
dans les domaines de l'agriculture et du développement rural en Afrique, des
Caraïbes et du Pacifique (ACP). Au cours de ces cinq jours de travaux (du 16 au
2oSeptembre 2013), les participants auront de l'expérience sur l’animation de
blogues et autres outils internet dédiés à l’agriculture et au développement
rural. L’atelier comprendra aussi des séances d'échanges sur l'utilisation des
technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l'agriculture
qui se tiendront le dernier jour de la formation.
En rappel, lors des précédents concours organisés
dans le cadre du projet ARDYIS, une faible participation a été notée dans certaines
régions ACP, notamment en Afrique centrale. L'atelier est donc organisé suite à
ce constat et en tenant compte les recommandations faites par les jeunes, afin
d'encourager la participation de ces régions.
Jean Thibaut Ngoyi
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