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jeudi, mars 07, 2013

Workshop on PMTCT to prepare health and community workers to action


In terms of Sexual and Reproductive Health (SRH), Congo aims to improve the quality of life of its people through: reducing mortality and morbidity currently estimated at 781/100.000 live births the access for all irrespective of age and sex to SRH care quality, access to safe and reliable information on SRH, gender promotion, effective involvement of men in the resolution of issues related to SRH and support the reproductive health of the elderly.

 As part of the continuation of the project "Strengthening of groups of people living with HIV for community PMTCT" funded by Positive Action Community Fund (PACF); implemented in (Bouenza province) and Makoua (Cuvette central province),  a training workshop on sexual and reproductive health and HIV/AIDS  was held from February 28 to March 2, 2013 at Nkayi with 25 health and community workers and volunteers from the areas of Nkayi and Madingou.

The objectives of this training was to build the capacity of 25 health  and community workers to do awareness on HIV / AIDS and the prevention of transmission of HIV / AIDS from mother to child (PMTCT);  to identify strengths and weaknesses  of community interventions on PMTCT  implemented in 2012 and the improvements to be made for the year 2013.
The workshop was also an opportunity  todevelop a close collaboration between health workers and the community for a better monitoring of HIV-positive pregnant women and adolescent girls of childbearing age  as well as  enhance the knowledge of participants in  counseling of HIV positive women and adolescent  on Sexual and Reproductive Health  services.

The trainers at this workshop were resource persons from AZUR Development, Medical workers who provide  support to people living with HIV in Madingou and  Nkayi  (Bouenza province) and the Coordinator of the Congolese Association for the welfare of the family.


The topics included: the definition of the sexual and reproductive health, knowledge about STIs, HIV and AIDS, Maternal, Newborn and Child health, sexuality and desire for children for HIV positive women, care for people living with HIV, the need for family planning, prenatal and post natal care, care and nutritional choices to the newborn from HIV positive mothers. They also reported on the activities of last year (2012).


Exercises on information and community education in the health centres were done with participants, as they could experience how to talk about PMTCT in the communities, and especially to pregnant women and their partners.It is through the awareness sessions that women understand why HIV testing is so necessary for pregnant women and for  those who desire to have a child, whatever their HIV status. The midwives attending the training were used to increase awareness on HIV/AIDS.

“This workshop was for us a great opportunity to talk with the midwives; to learn new things, and also talk to them who are those who stigmatize HIV Positive women. We also hope this workshop will help to change the behavior of health workers; and provide a way to reconcile midwives with HIV-positive women”, a HIV positive woman involved in the project said at the end of the training.

Leticia Okombi, Project coordinator

samedi, novembre 12, 2011

Des petites affaires pour contrer la pauvreté chez les femmes séropositives

Travailler et retrouver sa dignité, c’est possible. C’est ce que font plus d’une soixantaine de femmes séropositives en milieu rural. Hier, elles étaient très pauvres et aujourd’hui, elles ont décidé d’entreprendre des petites affaires communément appelées activités génératrices de revenu (AGR) en prenant des prêts sans intérêt auprès d’AZUR Développement dans la Bouenza et la Lékoumou. Une initiative qui porte ses fruits.



Lundi 3 octobre 2011, à 6h 15mn, à Soulouka (un des quartiers de Nkayi au sud ouest de Brazzaville), une file d’attente des gens debout, en train d’attendre les beignets et la bouillie devant la table de maman Emma. «Cette femme fait des bons beignets et de la bonne bouillie. Voilà pourquoi je ne peux pas aller ailleurs… », témoigne Emma, une enseignante au Collège de Nkayi. Malgré son statut de séropositif, les gens préfèrent acheter chez elle. D’après cette dernière, son secret dans la pâtisserie c’est de bien faire son travail, de bien recevoir les clients. C’est cela qui paye dans la vie. Maman Emma n’est pas la seule femme PVVIH qui émerge.

Il y a bien d’autres qui réussissent dans d’autres secteurs d’activités. Eliane, mère de trois enfants explique, « C’est depuis 2010 que je vends la friperie au marché de Sibiti. C’est grâce à ce commerce qu’aujourd’hui je gagne ma vie. C’est en quelque sorte mon père et ma mère. C’est avec cette activité que je m’occupe de mes enfants dont deux sont à l’école dans privée.» Si actuellement ses femmes se prennent en chargent, il on n’était pas le cas hier.

Pour Emile, il n’est pas facile pour les PVVIH de vivre dans la société congolaise dans la mesure où elles ne savaient plus à quel saint se vouer. Stigmatisées par-ci, discriminées par là, l’unique solution qui leur restait était de se résigner et mourir. «Même dans leur cercle familial, celles-ci étaient rejetées. En dehors de la lutte contre le virus dans leur corps, les PVVIH doivent lutter chaque jour contre les regards stigmatisant, dédaignant et accusateurs de son entourage », témoigne dans l’ombre une présidente d’une association des personnes séropositives.

La pauvreté, une situation imminente


Il faut dire que le travail que fait des associations est train d’apporter ses fruits. Selon Alida Badila, Assistante de projet d‘AZUR Développement à Nkayi, elles appuient plus de 70 activités génératrices de revenus par année, des petites affaires qui renforcent la sécurité alimentaire, la santé et la joie de vivre des dizaines de femmes séropositives et de quelques hommes qui ont accepté leur statut sérologique.

L’octroi des appuis s’effectuesur la base d’un certain nombre de critères définis à l’avance par AZUR Développement. «Les critères de sélection desbénéficiaires c’est d’être une PVVIH, n’est pas travaillé au public ni au privé et être une personne démunie. Les montants alloués s’élèvent à 55.000 F CFA ou US$122a pour certains projets et à 120 000 FCFA ou US$ 334 pour d’autres nécessitant un peu plus d’investissement pour la réalisation », explique Alida. Quand l’on sait que 60% des ménages au Congo vivent en dessous du seuil de pauvreté ; l’on comprend pourquoi ces petites affaires sontindispensables pour briser le cycle pauvreté et VIH/SIDA.

Rembourser son prêt en 9 mois


9 mois, c’est la durée accordée aux bénéficiaires pour rembourser leurs prêts. Pour l’heure, les bénéficiaires de Nkayi ont commencé à payer le trimestre de (juin-août 2011), selon l’échéance mensuelle de tout un chacun. « Toutes nos bénéficiaires remboursent sans trop de problèmes, nous avons enregistré un taux de remboursement de 78% à ce jour, parmi les échecs, il y a des femmes qui décèdent », dit Alida.
« Je fais le tour des bénéficiaires, parfois en voiture et quand elle est en panne, à pied. Au début, les chefs des groupes solidaires venaient rembourser pour tous leurs membres ; après 2 mois, chacune rembourse à son rythme et jour selon la vente », nous confie Alida.

Dans la Lékoumou, c’est pareil, sur les 21 bénéficiaires des prêts sans intérêt, plus de la majorité rembourse chaque fin ou début de mois selon Nina Mboyo, coordonnatrice d’AZUR Développement à Sibiti. Parmi les femmes, huit femmes sont chefs de ménages de leurs foyers soit, pour avoir divorcé d’avec leur époux, soit parce qu’elles sont veuves ou encore parce qu’elles ne sont pas mariées. Elles sont fières de pouvoir prendre soin de leurs enfants. Quand on considère que d’après l’enquête congolaise auprès des ménages (ECOM 2005) ; la pauvreté est plus importante parmi les ménages dont le chef est une femme (58.2% pour les ménages dirigés par la femme, contre 48.8% pour ceux dont le chef est un homme) ; on apprécie mieux l’impact du projet sur la vie de ces femmes séropositives chefs de famille.

Il faut dire que la pratique des petites affaires dans ces deux départements, a permis aux PVVIH de se prendre en chargent et de développer une certaine autonomie. « Je vends de friperies au marché de Nkayi depuis 2010. Je m’en sors bien et je n’ai pas des problèmes pour prendre mon traitement. Je fais une ristourne de 30.000 F cfa ou US$65 la fin du mois où nous sommes douze commerçants. Je vends deux à trois ballons de fripperie le mois. Je n’ai pas moins de 45.000 F cfa ou US$ 100 le mois», confie cette mère de 2 enfants à Nkayi, chef de ménage

Dans le secteur de la savonnerie, elles produisenten groupe, mais vendent chacune de son côté. D’autres ont développé des filières de vente dans les villages environnants, « vos idées sont les bienvenues », nous ont-elle lancé..

Une façon de motiver chaque membre du groupe à fournir des efforts. Elles produisent près de 100 savons par jours. Pour les écouler, ils ont bâti une stratégie consistant que chaque membre du groupe participe à la vente et à la distribution. «Notre produit est apprécié par des populations et il est beaucoup acheté sur le marché par rapport aux savons manufacturés. A la fin du mois, chaque membre du groupe touche environ 30.000 F cfa », raconte Jean, père marié de trois enfants. Carine, une consommatrice estime que le savon local coute moins cher et il est vendu à plusieurs prix, au moins 500 FCFA pour 5 savons, soit à US$ 1. C’est du bon savon et nous devons savoir valoriser ce qui est fabriqué par nous nous mêmes.

Les AGR sont un vrai secours sur le plan nutritionnel, éducatif, économique et psychologique des PVVIH. Pour Nina Boyo, l’octroi des prêts est considéré comme une bouffée d’oxygène pour répondre efficacement à leur besoins et à redonner un nouveau souffle au milieu des PVVIH pour qu’elles deviennent utiles dans la société congolaise.Ce programme VIH/SIDA et l’appui aux AGR est soutenu depuis 2009 par la Fondation Planet Wheeler.

Jean Thibaut Ngoyi

dimanche, février 22, 2009

Prévention du VIH chez 500 hommes chefs de ménage à Nkayi



AZUR Développement à Nkayi, au Congo mène des activités de prévention contre le VIH auprès de 500 hommes chefs de ménage avec l'appui de l'Unité Départementale de Lutte contre le Sida de la Bouenza. Ici, une séance avec les pairs éducateurs.

mercredi, septembre 26, 2007

Web2forDev – les activistes ont leur mot à dire sur le SIDA


reseausida
Originally uploaded by AZUR Développement.
Au cours de sa présentation lors de la conférence mondiale Web2forDev à Rome, Italie, Ange Dimitri ? Point focal d’AZUR Développement en France a partagé l’expérience du Réseau Sida Afrique.

Bref, bloguer fait raisonner les voix des marginalisées dans des pays où la liberté d’expression est limitée et que les personnes séropositives sont stigmatisées !

Le Web 2.0 est une technologie que les activistes peuvent utiliser efficacement dans la lutte contre le SIDA.

Intéressé par les histoires racontées par les acteurs à la base sur le SIDA ? Allez sur ce blogue http://reseausida.blogspot.com