De nationalité camerounaise, Juliette Tamoifo a
pris part à la formation sur le Web 2.0, organisée par le CTA, en collaboration
avec AZUR Développement du 16 au 20 Septembre 2013 à Brazzaville. Juliette, représentante
de l’Association Jeunesse Verte du Cameroun qui, travaille en même temps dans
un projet qui s’intitule « Projet Organisation et Développement des Communautés »,
nous a accordé une interview au terme de celle-ci.
Vous venez de participer à une formation sur le Web 2.0. Est-ce que c’est pour la première que vous venez de
participer à une telle formation. Si oui, comment vous l’avez trouvée ?
Effectivement, c’est pour la première fois que j’effectue
une formation sur le Web 2.0 et pour être honnête, c’était vraiment très
édifiant, très intéressant. Il faut le dire parce que j’avais des
appréhensions. Je me disais que le Web 2.0 renvoyait à un mot purement
technique, informatique. Puisque je suis de formation littéraire, du coup pour
moi, je prenais la chose comme étant très difficile. Avec tout ce que nous
avons fait, les encadreurs, leurs communications, les interventions, les
échanges, je pense que j’ai été agréablement surprise de savoir que je peux
m’approprier de ces outils et je peux faire un bon usage dans le domaine que
j’ai fait, précisément dans le domaine de la communication (les relations
publiques) mais aussi dans le domaine associatif parce que, j’ai aussi des
responsabilités dans ce domaine là. Je pense qu’avec cet outil, je serai
appelée à informer davantage ceux avec qui, je suis dans l’association et
pourquoi pas d’autres jeunes, associations dans mon pays pour que eux aussi,
ils bénéficient tout ce que j’ai eu ici dans le cadre de cette formation.
On dit souvent que l’agriculture c’est l’affaire du paysan. Est ce que
le Web 2.0 est une façon de pouvoir valoriser l’agriculture aujourd’hui ?
Je dirais tout de suite que c’est vraiment pour
valoriser l’agriculture. Je pense que s’il existe le Web pour autre chose et
qu’aujourd’hui, on pense qu’il est nécessaire de parler de l’agriculture avec
le Web, pour moi, c’est vraiment quelque chose bien, de formidable. Je pense
que c’est quelque de bienvenue parce que ça va apporter des solutions et pour
parler vraiment de l’agriculture en faisant le lien avec le projet que j’ai
évoqué tout à l’heure, nous allons vraiment auprès des communautés, sur le
terrain, et nous voyons comment c’est difficile pour des populations qui y vivent
dans des régions rurales de pouvoir non seulement prendre soin des production
des produits, mais aussi de l’aide d’écouler la production. Donc, c’est
vraiment un outil qui va aider, faciliter le développement du monde rural.
Vous venez de participer à la formation sur le Web 2.0. Qu’est ce qui va
changer dans votre manière de faire ?
Je pense, ça même déjà changé ma vision parce que, pour
moi, le changement il va de l’intérieur, c’est d’abord un changement de mentalité.
Si pour moi dans la tête j’ai compris les enjeux, tout l’intérêt de la chose, je
pense que ça déjà changé et c’est à moi de savoir comment je pourrai mettre
cela au bénéfice de mon association, aux communautés où nous travaillons. Ça
suscite beaucoup de choses, ça donne beaucoup d’idées et il m’est vraiment
difficile de pouvoir commencer à donner ses idées, parce que ça cogite.
Comment avez-vous trouvez l’initiative CTA–AZUR
Développement d’organiser cette formation à l’endroit des jeunes au Congo
Brazzaville ?
C’est une bonne initiative. Elle est la bienvenue.
C’est quelque chose qu’il faillait pour encourager les jeunes qui y vivent dans
des régions rurales à mieux se développer, à mieux améliorer leurs conditions
de vie. C’est nue belle initiative. J’encourage le CTA et AZUR Développement à
multiplier des ateliers, à faire surtout le suivi parce que c’est aussi
important qu’à la fin, qu’on puisse avoir des résultats et qu’à un certain
moment qu’on invite les participants pour dire voici les réalisations et qu’on
soit tous fiers ce que cette formation aurait produite.
Le CTA organisera un prix « Yoblogo » en 2014. Peut-on oser dire
qu’à la fin de cette formation sur le Web 2.0 que ce prix reviendra à l’Afrique
centrale ?
Alors, là c’est évident. On a tous les outils. Le
travail c’est maintenant individuel, de travailler en groupe. On peut se mettre
en deux ou à cinq, je pense que selon le terme de références de la compétition,
et si nous sommes attentives, et si nous avons tous la volonté, je pense que
nous avons toutes les chances de remporter cette fois-ci ce prix.
Propos recueillis par Jean Thibaut Ngoyi
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