samedi, mars 14, 2009

Droits des enfants autochtones : des efforts restent à fournir

Dans le cadre du projet de renforcement de la contribution des jeunes au développement durable avec l’utilisation de la charte de la terre comme outils, l’équipe de l’association AZUR Développement s’est rendue, ce Mardi 03 Mars 2009 à l’école Wisdom, située au quartier Mpaka 4 (Km8).

Cette visite programmée dans le cadre du projet précité a permis à Mouanda Vianney de développer le thème « affirmer les droits des peuples autochtones ; leur spiritualité, leurs connaissances et leurs ressources, ainsi qu’à leurs propres moyens d’existences traditionnel et durables » devant 22 élèves des classes 6e et 5e.

Avant de développer son thème, l’orateur a fait une brève présentation du projet, en expliquant le terme développement durable et comment chacun, notamment les jeunes peuvent y contribuer. Pour être explicite devant les enfants dont l’âge varie entre 12 et 16 ans, l’orateur a pris l’exemple des bancs sur lesquels ils étaient assis. A cet effet, il était dit que pour que les enfants qui viendront l’année prochaine, puissent se servir des bancs actuels, eux devraient les utiliser de façon responsable sans les casser.

Par la suite, après avoir présenté aux enfants les conditions de vie des peuples autochtones, l’orateur a expliqué que les jeunes autochtones devraient jouir des mêmes droits que les Bantus et ainsi avoir accès à l’éducation et la santé entre autres. Il sied de remarquer que l’orateur à adopter une méthode participative en posant les questions aux enfants sur ce qu’ils savent sur les peuples autochtones.

Ainsi par exemple à la question de savoir pourquoi les enfants autochtones ne bénéficient pas du droit à l’éducation et autres, les enfants répondaient que c’est parce qu’ils sont habitués à vivre en forêt, par manque de moyens financiers, et à cause du rejet et de l’hostilité de leurs pairs bantous. Les enfants ont affirmé que les autochtones sont des humains comme eux, et ce genre d’attitudes discriminatoires ne devrait pas continuer.

Les enfants, très intéressés ont encore posé d’autres questions :

- Pourquoi les bantous rejettent-ils les autochtones ?
- L’Etat prend t-il en charge les enfants autochtones ?
- Pourquoi les autochtones ne prennent-ils pas soins d’eux-mêmes ?
- Pourquoi les autochtones vivent-ils éloignés des bantous ?
- Comment les autochtones s’infectent par le VIH alors qu’ils vivent éloignés des populations bantoues ?
- Quelle forme d’organisation hiérarchique existe-t-il chez les autochtones?

A la fin de l’exposé, les enfants ont discuté de leur mini projet basé sur les principes développés dans la charte de la terre. Ainsi, pour eux la bibliothèque les aiderait à avoir davantage de connaissances. D’autres aimeraient ont proposé un concours de dictée ou de rédaction et également la découverte de l’internet dans un cybercafé.

La Directrice de l’école et le Directeur adjoint étaient présents et nous ont remercier d’avoir voulu impliquer les enfants de leur école dans ce projet. Selon eux désormais, leurs enfants cela fait une valeur ajoutée pour les enseignements qu’ils donnent aux enfants, qu’ils soient à présent informés sur le développement durable et sur les questions des autochtones et peuvent activement y contribuer.

Extrait du rapport sur la contribution des jeunes au développement durable en utilisant la charte de la terre.

Roméo Mbengou
écrivant de Pointe-Noire

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