Dans
le cadre de son projet sur le VIH/SIDA que mène AZUR Développement, elle a
organisé en février 2014 deux ateliers de planification dans la Lékoumou et le
Niari. Object : réviser sa stratégie en matière de la PTME dans ces deux départements.
«Quand
on parle de l’élimination de la transmission du VIH de mère à l’enfant, cela
veut dire que nous voulons rompre la chaîne. Nous voulons que les mamans qui
mettent au monde ne contaminent plus leurs bébés. Il y a trois conditions à
remplir : il faut que tout le monde soit sensibilisé, il faut que tout le monde
adhère, et il faut que les mamans aient accès au centre de santé », a expliqué Abraham Emilembolo,
coordonateur de l’Unité département de lutte contre le Sida (L’UDLS) Lékoumou,
au cours de la réunion de planification organisée par AZUR Développement en février 2014.
Lors de ces assises,
les discussions ont oscillé autour de la collaboration entre AZUR Développement, les
centres de prise en charge et l’UDLS dans la mise en œuvre des activités du
projet VIH/SIDA à Dolisie. «AZUR
Développement travaille en collaboration avec l’UDLS Niari, les centres de
santé intégré Armée du salut et Dimébeko
à Dolisie. En 2014, elle va également étendre ses activités dans la commune de Mossendjo
notamment sur les permanences hospitalières, les groupes de parole et les
visites à Domicile », a fait savoir Sylvie Niombo, directrice
exécutive d’AZUR Développement. Selon un participant de Mossendjo à cette réunion
de planification de Dolisie, organisée le 18 février 2014 par AZUR Dév. dans la
salle de réunion de l’UDLS Niari, ce dernier a déploré le fait que dans le centre de santé
intégré (CSI) de Mossendjo, il n’y a la pas possibilité de faire le dépistage pour
les personnes reçues dans les CSI. Il faut aller à l’hôpital s’il y a besoin de
se faire dépister donc, à 5km. Cette
situation ne cesse d’entrainer des perdus de vue.
Quelques insuffisances
encore
Si
hier nous étions à sept formations sanitaires, aujourd’hui avec l’effort de la
santé, nous disposons de près de 16 formations sanitaires qui assurent des
prestations liées à l’élimination de la transmission du VIH de la mère à
l’enfant (eTME). Cette avancée permet au département de la Lékoumou d’aller
vers l’objectif et cela grâce au partenariat existant entre la santé et l’UDLS.
Selon le coordonateur de l’UDLS Lékoumou, ils travaillent non pas seulement avec
des OSC mais ils ont crée un service pour rendre disponible la prestation de
l’eTME donc, on peut se dire aujourd’hui que nous sommes sur la bonne voie. Mais
cela ne suffit pas encore parce qu’il faut intégrer ce service dans les
formations sanitaires qui existent dans notre département. « Le problème qui s’oppose aujourd’hui c’est le problème
d’intégration du paquet des activités de prise en charge de la femme parce que
quand la femme est dépistée, il faut qu’on l’a mette sous ARV », a insisté
ce dernier.
Pour le Dr Odemba,
médecin à l’hôpital de base de Sibiti, nous sommes aujourd’hui passés de la
Prévention de la transmission du VIH/SIDA de la mère à l’enfant (PTME) vers
l’élimination de la transmission du VIH/SIDA de la mère à l’enfant (eTME). Nous
avons aujourd’hui des atouts pour stopper ou épargner des enfants à la
contamination du VIH/Sida à travers l’éducation et le traitement médical.
L’UDLS rassure
Il
faut rappeler que la Lékoumou est le département le plus touché au Congo par cette
pandémie avec 4,8% et 4,4% dans le Niari. D’après Abraham Emilembolo, coordonateur de
l’UDLS Lékoumou, ils ont besoin des bras valides pour lutter contre cette
pandémie. Il témoignage en ce termes, « AZUR Développement est la première association a assuré la première
formation en matière de l’appui psycho social dans la Lékoumou. Elle est pour nous
un partenaire privilégié. C’est pourquoi, je voudrais adresser ici mes
félicitations à la directrice exécutive d’AZUR Développement pour sa
contribution dans ce département. Je dis bien que c’est grâce à elle que nous
avons eu la prise en charge. Je ne saurai oublier cela », avant de
poursuivre que « L’UDLS sollicite
donc auprès de celle-ci sa contribution
sur l’eTME parce qu’elle avait commencé le travail malgré quelque
blocages qu’il y a eu, mais je crois qu’aujourd’hui, il n’y a plus des zones
d’ombre. AZUR Développement doit travailler parce qu’on a besoin d’elle pour
atteindre nos objectifs…»
Jean Thibaut Ngoyi
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