Un atelier de sensibilisation sur le genre et les Technologies de l’information et de la communication a été organisé par AZUR Développement et One world Africa qui plaident pour l’accès des femmes aux Technologies de l’information et de la communication (TIC) et l’implication des femmes dans les initiatives de développement au niveau national et international.
Cette rencontre qui s’est tenue le mercredi 16 mai 2007 dans la salle Action secours et urgences de l’Eglise évangélique du Congo a connu la participation d’une trentaine des femmes et hommes.
Dans le cadre de cette journée, AZUR Développement a sollicité l’expertise de Stany Mayama (Directeur de Sysnet dans le domaine des TIC), sur la connaissance du glossaire des termes usuels liés aux TIC, Marc Vincent Kallyth, expert en matière des TIC au Congo a développé l’importance des TIC et leur définition. Il a aussi répondu à la question de savoir pourquoi les femmes doivent s’intéresser à l’utilisation des Technologies de l’information et de la communication. Selon cet expert de la CEAAC, la femme est au centre de développement. Elle est présente dans tous les secteurs de la vie humaine.
Au Congo, les femmes représentent 51% de la population, elles sont majoritaires donc capables de prendre le commandement car elles sont à la base du développement. Il a mentionné que le Congo doit s'engager à réduire sa fracture numérique pour diminuer la pauvreté les écarts l'exode rurale. Le pays doit donc s'intégrer dans le marché mondial pour faire des Tic la clé basique du développement.
Le Congo, comme les autres pays en voie de développement sont concernés par la fracture numérique qui fait l’objet de l’inégalité d’accès aux TIC (l’inégalité dans l’accès à un ordinateur, à l’internet, dans l’usage des outils, et de l’usage des informations issues de ces outils. Les femmes sont du mauvais côté de cette fracture numérique, elles ont un accès limité aux TIC.
Il faut aussi noter l’analphabétisme et la langue qui font obstacle à l’accès à l’information. Ce qui permet de dire que la femme dans le secteur des Tic se situe au bas de l’échelle parce que reléguée au second plan, les barrières culturelles sont aussi un frein pour la femme qui ne peut pas faire carrière dans le domaine des TIC.
Philémon Kissangou de DRTV Net a focalisé sa communication sur la gouvernance de l'internet et l'après Sommet Mondial de la Société de l'information (SMI). Il a insisté sur la notion de la bonne gouvernance question d'empêcher les risques de fragmentations de l’internet.
Les femmes aussi comme Sylvie Niombo et Victorine Diaboungana, respectivement Directrice exécutive et secrétaire exécutive d’AZUR Développement ont focalisé leur intérêt sur les objectifs et les enjeux de cet atelier inscrit dans le but d’informer et encourager les femmes à l’utilisation des TIC.
Ainsi, "les Technologies de l’information et de la communication ne sont pas uniquement une affaire des hommes" a martelé Sylvie Niombo. Les TIC représentent des possibilités pour réduire la pauvreté il faut donc aider les femmes dans leur travail de lutte contre le dénuement. Il est nécessaire de retenir que ces technologies jouent un rôle crucial dans la réalisation des objectifs du millénaire. Les femmes et les hommes doivent avoir les mêmes chances de participer à la construction de la société de l’information afin de bénéficier des opportunités offertes par les TIC.
Mme Bernadette Ebaka, Directrice générale de la promotion de la femme a éclairé les participants sur les questions du genre pour éviter la confusion. « Le genre associe l’homme et la femme et non la femme seulement. Tout le monde est convié pour l’utilisation des Technologies de l’information et de la communication à bon escient » a-t-elle conclu.
Esther Pabou Mbaki
vendredi, mai 25, 2007
Donner aux femmes un accès et des possibilités égales dans le domaine
Publié par Féministes congolaises à 10:14 PM
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