mardi, octobre 06, 2009

Web 2.0 pour lutter contre le VIH/SIDA

Enseignante de carrière à Brazzaville, Madame Blandine Sita, Présidente de l’association Femme Plus a participé au projet AIDSRights Congo sur les outils des technologies de l’information et de la communication. Elle livre ici son point de vue sur le projet au cours d’une interview avec notre Assistante à la communication, Blandine Louzolo. Ce projet qui a débuté en Juin 2008 forme les acteurs de lutte contre le SIDA au Congo à utiliser les outils du Web 2.0 comme les blogues dans le but de documenter la stigmatisation et la discrimination vécue par les personnes vivant avec le VIH/SIDA, de promouvoir leurs droits et de les aider dans la mobilisation des ressources. Ce projet a déjà bénéficié à plus de 8 organisations de lutte contre le SIDA à Brazzaville et à Pointe-Noire.

Pouvez vous nous dire ce que c’est que l’Association Femme Plus du Congo ?« Cette structure qui existe depuis 2004, est une Association des femmes vivant avec le VIH pour leur prise en charge. Elle est aussi chargée de promouvoir les activités génératrices de revenus pour leur prise en charge socio-économique ; le plaidoyer sur les femmes victimes d’intolérance. Nous intervenons également dans le centre hospitalier de Talangaî et notamment dans le domaine nutritionnel à travers les groupes de paroles, les visites à domicile, entre autres. »

Pouvez vous nous parler de votre implication dans ce projet ?« Savoir naviguer est de nos jours un défi à relever. Aussi ce projet a eu à mettre l’accent sur l’internet afin de permettre à toutes ses femmes frustrées d’intégrer le monde des nouvelles technologies.
Nous avons été deux a pouvoir bénéficie de ce projet avec la chargée de la communication ».

Quels sont les mérites que vous attribué a ce projet ? « Ce projet a été très bénéfique dans la mesure où nous pouvons désormais faire face aux contraintes qu’impose les nouvelles technologies. En application avec ce que nous avons appris nous faisons le minimum nécessaire au profit de tous les membres de notre Association».

Avez-vous constaté des failles dans ce projet et que suggérez vous pour les prochains projets ?
«Le projet Web 2.0 a été un bon projet en dépit du temps qui ne nous a permit d’accéder à la formation afin que nous puissions mieux nous imprégner. Ainsi, ces femmes frustrées par la maladie se sentent motiver le fait d’être acceptée, et se voit dans l’obligation de vaquer aux occupations comme toute femme. C’est en ce sens que nous voulons que dans les prochains jours qu’il y ait plus de femmes qui y participent. Sans oublier une autre dimension où il s’agira de prévoir des cours d’anglais et de pouvoir nous doter si possible de l’outil informatique ».

1 commentaire:

Anonyme a dit…

BON DEPART