jeudi, juin 28, 2007

L’histoire de Chérubin : où vit mon parrain ?

Notre collègue Harvel à Pointe-Noire rend visite aux enfants parrainés régulièrement. Il donne ici le récit de ses entretiens avec les tuteurs.

Nous avons rendu visite à chérubin et son tuteur qui nous a parlé de la joie qu’ils ressentaient lui et son petit fils, car nous a-t-il dit le parrain de Chérubin a changé sa vie. Depuis la mort de ses parents, son tuteur fut l’unique personne qui devait faire face aux besoins scolaires et nutritionnels de son petit fils. Il est sans emploi et prend de l’âge.

Le tuteur restait des longues nuits et journées à se demander comment il allait faire, à qui il fallait expliquer son problème afin d’avoir une solution, qui pouvait prendre en charge les études de son petit fils ?

Aujourd’hui, il déclare que « ses prières ont été entendues par Dieu ». Il remercie le parrains de Chérubin pour tout ce qu’il fait pour soutenir son petit fils « qui est devenu aussi leur fils » seulement la tradition congolaise. « Car aujourd’hui, il suit ses études normalement dans une école privée, il a toujours des habits et chaussures propres et il a de quoi à manger tous les jours ;ce que je ne pouvait pas faire » nous a-t-il expliqué.

Chérubin, lui, comme tout enfant de son âge, profite bien de sa vie. Il va à l’école, étudies ses leçons et joue avec ses camarades. Il se pose souvent la question de savoir où habite son parrain. « Tellement que la question est pertinente, parfois je suis obligé de l’expliquer à combien de kilomètres se trouve Miami aux Etats-Unis, la ville où habite son parrain ». Mais, « parfois il ne comprend pas qu’est ce que les Etats-Unis ; puis je lui dis simplement il habite à l’étranger et quant il réplique l’étranger c’est où ;en ce moment je suis bloqué et je ne sais pas comment expliquer cela », nous a confié son tuteur.


Il rend grâce à Dieu d’avoir touché son parrain et dit avec fierté « si aujourd’hui Chérubin parle français et corrige souvent mes erreurs quand je parle, c’est parce qu’il fréquente dans une école privée ou il est bien suivi.

Il manque parfois même des mots aux tuteurs des enfants parrainés pour exprimer leur joie.

Harvel Boko-Mboungou

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