mercredi, novembre 22, 2006

Ce que ça signifie d’être une femme séropositive sans soutien !

Marina (nom changé pour conserver l’anonymat), maigre, a des crampes et des plaies aux narines. Elle bénéficiera du traitement sous Antirétroviraux (ARV) grâce à l'appui d'AZUR Développement.

Elle est vraiment démunie. Un membre de l’association ESPOIR qui soutient les personnes vivant avec le VIH/SIDA, était obligé de lui donner 2000 FCFA (soit 4 US $) pour la consultation et transport au Centre de Traitement Ambulatoire (CTA) de Pointe-Noire, où l’on soigne les malades. Il n'y a que sa sœur cadette qui connaît sa sérologie. Dépistée en 2004, son amant est décédé en 1992.

Elle n'a pas une famille pouvant l'aider Marina vit dans un bas fond vers un marigot, plein de moustiques et dort sur un matelas usé. Elle était ménagère chez des expatriés européens et ensuite chez des congolais en ville.

Elle pourrait vendre au marché de Nkouikou si elle retrouvait la forme.

Fanny (nom changé pour conserver l’anonymat) , paralysée, a perdu sa mémoire à 30 ans. Elle est terrassée par la maladie et sa famille s’occupe de ses deux enfants. A la visite de notre équipe à Pointe-Noire, elle arrivait à peine à articuler les mots.

Selon sa famille, elle a du mal à parler. Mais grâce à la visite, elle a pu reconnaître le membre de ESPOIR et a tenter de bien s’exprimer.

« En fait elle a retrouvé certaines de ses facultés grâce à la visite. Elle souffre aussi de l'hypertension artérielle. »

« Demain nous continuons les visites à domicile »

Pour soutenir les femmes et les enfants vivant avec le VIH/SIDA au Congo, allez sur ce site

http://www.azurdev.org/fr/pwith_quoideneuf.htm

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci de pour l'encouragement.
Je ne pourrai dire trop sur ce sujet concernant le
Congo Brazzaville vu que je ne suis pas sur place si
jamais vous qui êtes sur place puissez me donner une
idée du genre que vous avez besoin des dépliants, des
affiches ou des brochures(qui parlent du sida en bref
et 5 ou 10 moyens de contraception...)comme je l'ai di
tantôt la distribution des préservatifs (gratuit cela
ne doit en aucun cas être vendu).

Si vous pouvez faire un atelier et après une
conférence publique et surtout
leur dire que la consommation de tel ou tel produit est
peut aider, encourager ces personnes atteintes de
cette maladie à garder la joie de vivre et de surtout
comprendre et d'accepter leur condition se suicider ou
avoir cette haine de vouloir contaminer les autres ne
servira à rien.

Ils et elles ne doivent pas fuir la
réalité, c'est une maladie comme les autres.
Je sais que mes idées sont un tt petit peu en désordre
mais avec le temps je saurai les "ranger" rire.