jeudi, octobre 26, 2006

Dur dur d’être une femme et de vivre au village !

Je suis entièrement préoccupée par la situation des femmes pygmées ou autochtones dans mon pays. Nous menons une vie affairée, mais nous n’avons pas le temps de regarder suffisamment autour de nous ce qui se passe réellement dans les villages. La vie urbaine nous a envahi, et nous ne savons pas que loin de nous, il y a la réalité.

Lors de mon récent voyage dans la Lékoumou, j’ai pu me rendre compte de par mes yeux que les femmes en général étaient des victimes sous plusieurs points.

1) Elles sont responsables de la cellule familiale et donc doivent travailler dans les champs, pendant que les hommes eux vont à la chasse et exécutent des tâches moins dures.

2) Les femmes dans les villages vont chercher l’eau à des kilomètres de leurs habitations sur des routes parfois montagneuses.

3) Les femmes accouchent dans des conditions extrêmement dures au village. J’ai vu des femmes accoucher à la lampe tempête ou à la torche, par ce que les hôpitaux n’ont pas de groupe électrogène ou de carburant.

Pour la plupart des gens en ville, c’est inimaginable et la moindre coupure d’électricité fait grincer les dents. Mais est-ce que les femmes rurales dans notre pays ont le choix ?

Leur sort est déjà calculé à l’avance et ce n’est pas facile de s’en sortir.

En tout cas, les programmes de développement doivent concerner davantage ces femmes là.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Il est vrai que la femme congolaise en zone rurale travaille durement pour la survie de toute la famille. Sa contribution n'est pas reconnue et souvent les hommes pensent que les femmes ne contribuent pas.
C'est encourageant d'y prendre conscience. Eh les femmes où sommes-nous? Réveillons-nous!