Emilienne (nom changé pour conserver l’anonymat) est séropositive mais n’est pas encore suivie au Centre de Traitement Ambulatoire (CTA) de Pointe-Noire. Elle vit dans la parcelle laissée par son défunt père. Au sein de la famille, seule sa mère et une de ses sœurs connaissent son état sérologique.
Elle est très démunie, c’est la raison pour laquelle elle n’est pas enregistrée au CTA et ne bénéficie pasencore d’un traitement ARV. Elle a appris avec soulagement la décision du Président de la République pour rendre la gratuité des ARV est pour elle un soulagement et une note d’espoir.
Emilienne vendait au marché de Tié-Tié mais depuisqu’elle est tombée malade, elle n’exerce plus le commerce. Les quelques membres de sa famille à qui elle a révélé son état sérologique lui apportent un soutien psychologique mais difficilement un appui financier. Elle n’a pas encore suivi l’éducation nutritionnelle et ne fait pas attention sur sa nutrition.
Lors de la visite chez elle par l’équipe du projet d’AZUR Développement à Pointe-Noire, elle a été invitée à se rapprocher du siège de l’association ESPOIR, partenaire d’AZUR pour bénéficier de cette éducation. Le VIH/SIDA reste stigmatisant d’autant plus qu'Emilienne parle très peu de sa sérologie car elle craint les regards des voisins dans la parcelle où elle vit.
Solange (nom changé pour conserver l’anonymat) vit à Matendé et est sous traitement ARV. Elle est ménagère dans un foyer et ne nous a pas dit son lieu de travail car elle craint de perdre son emploi si ses employeurs connaissaient son état sérologique. Solange soutient financièrement sa maman, sa sœur et ses enfants. Elle prend des précautions pour ne pas transmettre le VIH dans son lieu de travail où au niveau familial. Elle se réjouit à l’annonce de la gratuité des ARV.
dimanche, mars 04, 2007
La gratuité des ARV soulage les personnes séropositives : un témoignage de deux femmes
Publié par Féministes congolaises à 4:56 AM
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